POTTELBERG
Samedi 16 Aoüt 1902 10 centimes !e 37': Amnér. - T $6 70
BULLETIN POLITIQUE
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France
Ëtats-Unis d'Amérique
Enseignement catholique
LES TU1LES
Chronique
de A rrondissement
Au Collége de Poperinghe
Warnêton
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Un discours d'Edouard VII
Londres,43 aoüt. Le roiEdouard
a prononcé, hier, a l'arrivée des trou
pes coloniales, Fallocu lion que voici
Généraux, officiers, sous-officiers et
sotdafs des cojtingents de taes posses
sions d'outre-mer, qui êtes venus par
ticiper ala cérémonie dusacre,j'éprou-
ve un grand plaisir a vous voir et a
vous dire eombien hautemeat j'appré-
cie voire patriolisme etvotre briliante
conduite dans le sud de l'Afrique.
Les sei vices que vousavez reudus
a la métrcpole rer; ::r. r:t plus uUde
encore l'union de uos colonies loin-
taines avec les ant es parties de mon I
grand empire.
La imladie a proiongé d'une raa-
nière imprévue votre séjour en Angle- j
terre et j'espère quevous yavezéprou-
vé de l'agrément et aue vos visites j
dans ies diverses parties u pays de;
vos ancêtres vous ont procuré de la i
satisfaction.Dieu vous bénisse. Je vous
souhsite un retour heureux dans vos
foyers.
Congregations laïques
D'sprès une agej.ce, ie ministère (ie
l'intérieur aurait donné des instruc-
ions pour qu'aucune des congrega
tions dissoulesne pnisserouvrir seséta-
tlissements en se conslituant en <on-
hrëqations laïques,cVst-a-dire en quit*
gmt l'hab t religieux
t Quel no! v- au plan sectaire et j co~
bin peut bien se cacher sous cechar i bia
maconnique
Que signifieni ces congrégal i ms
laïques», iuventées aujourd'hui par
J; gouvernement;
Ou ceia no vent rien dire, ou cela
Les négociations ont été poursuivies
depuis trois mois, mais dans ie plus
grand secret. Le trust de lacier ser-
virait de modèie, c'est-a-dire que !e
ei par persuader au libéralisme antichrélien
que toute tentative de renouveler l'oeuvre
nétaste entreprise en 4879 aboutirait k un
échec plus retentissant et plus décisif ericore
les grauds scieries de bois, mais aussi
tous ies gros fabricants de matériaux
eu bois.
trust ne comprendrait pas seulement que cejui de 1334 personne, parmi tous
ceux qui comprennent le prix de l'éöucation
catholique, n'a le droit de se désiritéresser
de cette grande et noble cause chacun a,
au contraire, dans Ia mesure de ses ressour
ces et de son influence, le strict devoir de
s'y dévouer de tout son coeur. Gomprenons
le bien et sachons, en conséquence, parler,
asbr et donner
fugn
ifio
que m ministère elaoore one
jurispi udence marc'tiavélique, en er-
tn de ia quelle 011 interdira aux Soenrs
dispersées devenir l aïques, com ine
on defend aux religieux dissous de
devenir séculier s.
Veillonsau piège et tenon s-n ons ur
la defensive... en prenaut l'offemi ve.
CUnivers
Un trust de sept millia ds
New-York, 14 aoüt. Un trust
pius cousidérable encore que celui de
l'acier est sur le point d être consti né
par le? marchaods de bois; le capital
de cette sociéffi sera de 800 millions de
jiyres (7 milliards et demi de fraucs).
Quel est, partout oil its sont les maitres,
le point de mire privilégié des Francs-ma-
gons, libéraux ou socialistes
Cest ïenseignement catholique. Nous
l'avons éprouvé naguère en Belgique nous
en avons,sous les yeux, une preuve nouvelle,
en France.
D'oü cette conséquence logique et praii
quel'enseignement doit être notre oeuvre
de prédilectioa nous ne devons négliger
aucune occasion de l'étendre, de le consoli-
der, de le perfectioneer. G'est, en dernièi»
analyse, le meilleur moyen de le déferidre
préventivementet de résister.le cas échéanï,
aux retours offeiisifs de l'ennemi.
Les libertés qui ne se iaissent pas prendre I
sont les libertés vivantes, enracinées dans
les mceurs et qui attestent leur vi.alité par
les fruits qu'elles produisent.
11 est du devoir des eatholiques beiges de
se pénétter de plus en plus de cette vérité
capitate.
Que les parents chrétiens, avant tout, y
songent sérieusemetitk l'époquede la renttée
des classes ils ont l'obligatiori de donner k
lears enfants une éducation aussi bonne que
possible et, par conséquent, largem nt im-
prégnée de l'esprit chrétien.
La n-,ême solhcitude s'impose au clergé
qui a charge d'amrs, et e'est son b nneur,
eest son ménte, en Belgique, de ne l'avoir
jamais oublié Mais pour que cette solhcitude
soit plemement efficace, faut quelie puisse
s'appuyer avec une entière conflance sur les
sympathies et sur le généreux appui des
fldèles. tl n'est pas de terrain oü l'union
catholique puisso s'affirtner plus facilement,
avec plus de force et avec plus de succès.
Les circonstances nous tont un devoir ne
ie rtmémorer uos lecteurs. Nous avons le
ferme espoir que eet appel sera bien accu. il
li par tous ceux k qui nous i'adressons.
L'oeuvre ties écoies libres demeure, en
Belgique, l'ceuvre des oeuvres, l'oeuvre de la
piéservaiion et de Ja conservation de la toi,
i'oeuviede la libératiou et du rachat des
kmes.
Encore une tois, nos adversaires eux n è-
raes nous apprennent k ne pasl'oubller et
c't st bien le cas de due fas est et ab hoste
doceri. Si nous avons k coeur d'épargnei k
notre pays une persécution odieuse Comme
celle qui sévit en France, commengons par
rendre uos positions absolumentimprenablcs
de Gourtrai
prouvent leur supériorité
deuuis 25 ans.
La distribution de prix auxélèves du col
lége épiscopal patronné de Poperinghe, a eu
fieu ie jeudi 7 aoüt, k 9 4/2 heures sous la
présid nee. de tVl. ie chanoinè DeSchrevel,
délégué de S. G. Mgr l'Evêque de Bruges.
Parmi les uotabilités.nous avons re marqué
MM. Lie Hulster, Doyen el Huys, ancien
Doyen; Van Merris, représentant et Echo vin;
Lebbe, conseiller provincial, plusieurs con-
seillers commun; ux et un grand nouabr de
membres du clergé.
Les élèves ont imerprêté avec xeaucoup
A
de succès iedrame Expiation de même
que la par tie musicale de la féte.
La distribution de prix a eu lieu e,«suite.
Le iauréat de Rbétorique lui M. Charles
Van Merris, fils de l'honorable Député.
Après la proclamation des prix, M. le
ciianoine De Schrevel adressa k l'assemblée
quelques paroles bien senties toueham l'en
seignement et l'éducation
II proclama ensuite les résultats du con
cours diocésaio. En poésie, M. Gamille De-
wanckere a obteau l ö1"8 accessit en vériflea-
tioii latine. En Rhétorique, M. Em. Hanne-
bouw a obtenu le 6mo accessil en franpais, et
M. Gamille Leuridan, ie quatrième accessit
en latin t le second en flamand.
Henneur k MM.les Principal et Professeurs
du Collége de Poperinghe, et k leurs élèves
Prix obtenus par M. Charles Van Merris
4" Prix d'Excellence.
Prix de Religion.
3e Prix de Latin,
ler Prix de Grec.
Prix de langue Fran^atse.
Prix de langue Anglaise.
Prix dé Mathématiques.
Prix de Physique,Chimie etCosmograpbie.
Prix d'Histoire.
Prix de Géographie.
La médaille d'honneur accordée par la
ville de Poperinghe k l'élève de Rhétorique
qui a remporté le prix d'Excellence, est dé-
cemée k M. Charles Van Merris de Poperin
ghe.
Votre correspondant de Dimanche dernier
a protesté contre les infamies, que quelques
uns de nos libéraux, se permettent k focca
sion de l'expulsion des Soeurs de France.
Leurs propos produisent partout le hoquet
du dégoüt, alors que, k l'égard des pros-
crites, on n'entend que des transports de joie
et d'admiration. Mais votre correspondant
p i mettez rnoi de vous le diremet trop
ses gants, pour frotter les oreilles k nos
bouffons, sinistres et grotesques k la Lis.
Je suis matérialiste, moi, dit un des chefs
de la bande, matérialiste, libre pens:'ur et
radical. C'est un potln de cabaret qui se
débite avec un sérieux d'autant plus comique,
qu'il émane d'une nullité absolue, d'un zéro
en chiffres.
Get illustre docteur, en toutes son es de
sciences, qui se déeerne k lui même tous les
dipiórnes et brevets de capacité, se prcclame
matérialiste, 11 admat l'existence des corps,
et nie ('existence de l'esprit.
A la bonne heme, mon cher t >ut le
monde est d'accord avec vous, car tout le
monde sait que vous avez un corps; personne
ne le conteste,mais que vous ayez de 1' sprit,
ah pa, par exemple mille fois non.
Pour ce premier point, nous voilk done
bien d'accord vous ne voulez point de
l'espritsoit, c'est votre affaire, mais nous
tenons k vous remercier de l'honneur, que
vous nous faites, de nous exclure de la caté-
gorie d'êtres sans esprit, k laquelle vous
appartenez, vous et vos semblables.
Vous êtes libre panseur, dites-vous. Va
pour libre penseur et vive la panso, mais la
pensée... hum ga c'est autre chose. Vous,
depuis votre première culotte, vous n'avez
sürement jamrus pensé, pour le bon motif
que vous ne sauriez comment vous y prendre.
Un tube digestif qui pense... allons done
Pour cela ii faut un brin de cervelle et
cette cervelle réclame même un peu de
cultivation.
11 faut que, chez vous, une partie de votre
estomac trop développé ait été transportée
dans votre boite cranienne,et que la cervelle,
qui raisonne, ait été remplacée par eet esto
mac déclassé, qui déraisonne puisqu'il n'en
sort que propos de bière et d'esprit... de vin.
G'est lk un nouveau genre de transport au