POTTELBERG Samedi 16 Aoüt 1902 10 centimes !e 37': Amnér. - T $6 70 BULLETIN POLITIQUE Angleterre France Ëtats-Unis d'Amérique Enseignement catholique LES TU1LES Chronique de A rrondissement Au Collége de Poperinghe Warnêton On s'abonne rue an Benrre, 36, k Ypres, st k tons ies bureaus de poste du royaume. Le JOURNAL D YPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de I'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. SO c. par an pour tout lo pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Las articles et communications doivent être adressés francode port a. l'adresse ci-dessus. Les annonces content 15 centimes ia ltgno. as réclames dan le corps da journal coütejt 30 centimes la ligne.Les insertions judiuaires, i franc la ue. Lesnuméros supp''> menta'res coütent 10 francs les cent exetrplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excéptó ies 2 Flatidres) s'adresser 4 VAgence (favas Bruxelles, rue de la Madeleire n° 32 et a Pans, 8, Place de ia Bourse. Un discours d'Edouard VII Londres,43 aoüt. Le roiEdouard a prononcé, hier, a l'arrivée des trou pes coloniales, Fallocu lion que voici Généraux, officiers, sous-officiers et sotdafs des cojtingents de taes posses sions d'outre-mer, qui êtes venus par ticiper ala cérémonie dusacre,j'éprou- ve un grand plaisir a vous voir et a vous dire eombien hautemeat j'appré- cie voire patriolisme etvotre briliante conduite dans le sud de l'Afrique. Les sei vices que vousavez reudus a la métrcpole rer; ::r. r:t plus uUde encore l'union de uos colonies loin- taines avec les ant es parties de mon I grand empire. La imladie a proiongé d'une raa- nière imprévue votre séjour en Angle- j terre et j'espère quevous yavezéprou- vé de l'agrément et aue vos visites j dans ies diverses parties u pays de; vos ancêtres vous ont procuré de la i satisfaction.Dieu vous bénisse. Je vous souhsite un retour heureux dans vos foyers. Congregations laïques D'sprès une agej.ce, ie ministère (ie l'intérieur aurait donné des instruc- ions pour qu'aucune des congrega tions dissoulesne pnisserouvrir seséta- tlissements en se conslituant en <on- hrëqations laïques,cVst-a-dire en quit* gmt l'hab t religieux t Quel no! v- au plan sectaire et j co~ bin peut bien se cacher sous cechar i bia maconnique Que signifieni ces congrégal i ms laïques», iuventées aujourd'hui par J; gouvernement; Ou ceia no vent rien dire, ou cela Les négociations ont été poursuivies depuis trois mois, mais dans ie plus grand secret. Le trust de lacier ser- virait de modèie, c'est-a-dire que !e ei par persuader au libéralisme antichrélien que toute tentative de renouveler l'oeuvre nétaste entreprise en 4879 aboutirait k un échec plus retentissant et plus décisif ericore les grauds scieries de bois, mais aussi tous ies gros fabricants de matériaux eu bois. trust ne comprendrait pas seulement que cejui de 1334 personne, parmi tous ceux qui comprennent le prix de l'éöucation catholique, n'a le droit de se désiritéresser de cette grande et noble cause chacun a, au contraire, dans Ia mesure de ses ressour ces et de son influence, le strict devoir de s'y dévouer de tout son coeur. Gomprenons le bien et sachons, en conséquence, parler, asbr et donner fugn ifio que m ministère elaoore one jurispi udence marc'tiavélique, en er- tn de ia quelle 011 interdira aux Soenrs dispersées devenir l aïques, com ine on defend aux religieux dissous de devenir séculier s. Veillonsau piège et tenon s-n ons ur la defensive... en prenaut l'offemi ve. CUnivers Un trust de sept millia ds New-York, 14 aoüt. Un trust pius cousidérable encore que celui de l'acier est sur le point d être consti né par le? marchaods de bois; le capital de cette sociéffi sera de 800 millions de jiyres (7 milliards et demi de fraucs). Quel est, partout oil its sont les maitres, le point de mire privilégié des Francs-ma- gons, libéraux ou socialistes Cest ïenseignement catholique. Nous l'avons éprouvé naguère en Belgique nous en avons,sous les yeux, une preuve nouvelle, en France. D'oü cette conséquence logique et praii quel'enseignement doit être notre oeuvre de prédilectioa nous ne devons négliger aucune occasion de l'étendre, de le consoli- der, de le perfectioneer. G'est, en dernièi» analyse, le meilleur moyen de le déferidre préventivementet de résister.le cas échéanï, aux retours offeiisifs de l'ennemi. Les libertés qui ne se iaissent pas prendre I sont les libertés vivantes, enracinées dans les mceurs et qui attestent leur vi.alité par les fruits qu'elles produisent. 11 est du devoir des eatholiques beiges de se pénétter de plus en plus de cette vérité capitate. Que les parents chrétiens, avant tout, y songent sérieusemetitk l'époquede la renttée des classes ils ont l'obligatiori de donner k lears enfants une éducation aussi bonne que possible et, par conséquent, largem nt im- prégnée de l'esprit chrétien. La n-,ême solhcitude s'impose au clergé qui a charge d'amrs, et e'est son b nneur, eest son ménte, en Belgique, de ne l'avoir jamais oublié Mais pour que cette solhcitude soit plemement efficace, faut quelie puisse s'appuyer avec une entière conflance sur les sympathies et sur le généreux appui des fldèles. tl n'est pas de terrain oü l'union catholique puisso s'affirtner plus facilement, avec plus de force et avec plus de succès. Les circonstances nous tont un devoir ne ie rtmémorer uos lecteurs. Nous avons le ferme espoir que eet appel sera bien accu. il li par tous ceux k qui nous i'adressons. L'oeuvre ties écoies libres demeure, en Belgique, l'ceuvre des oeuvres, l'oeuvre de la piéservaiion et de Ja conservation de la toi, i'oeuviede la libératiou et du rachat des kmes. Encore une tois, nos adversaires eux n è- raes nous apprennent k ne pasl'oubller et c't st bien le cas de due fas est et ab hoste doceri. Si nous avons k coeur d'épargnei k notre pays une persécution odieuse Comme celle qui sévit en France, commengons par rendre uos positions absolumentimprenablcs de Gourtrai prouvent leur supériorité deuuis 25 ans. La distribution de prix auxélèves du col lége épiscopal patronné de Poperinghe, a eu fieu ie jeudi 7 aoüt, k 9 4/2 heures sous la présid nee. de tVl. ie chanoinè DeSchrevel, délégué de S. G. Mgr l'Evêque de Bruges. Parmi les uotabilités.nous avons re marqué MM. Lie Hulster, Doyen el Huys, ancien Doyen; Van Merris, représentant et Echo vin; Lebbe, conseiller provincial, plusieurs con- seillers commun; ux et un grand nouabr de membres du clergé. Les élèves ont imerprêté avec xeaucoup A de succès iedrame Expiation de même que la par tie musicale de la féte. La distribution de prix a eu lieu e,«suite. Le iauréat de Rbétorique lui M. Charles Van Merris, fils de l'honorable Député. Après la proclamation des prix, M. le ciianoine De Schrevel adressa k l'assemblée quelques paroles bien senties toueham l'en seignement et l'éducation II proclama ensuite les résultats du con cours diocésaio. En poésie, M. Gamille De- wanckere a obteau l ö1"8 accessit en vériflea- tioii latine. En Rhétorique, M. Em. Hanne- bouw a obtenu le 6mo accessil en franpais, et M. Gamille Leuridan, ie quatrième accessit en latin t le second en flamand. Henneur k MM.les Principal et Professeurs du Collége de Poperinghe, et k leurs élèves Prix obtenus par M. Charles Van Merris 4" Prix d'Excellence. Prix de Religion. 3e Prix de Latin, ler Prix de Grec. Prix de langue Fran^atse. Prix de langue Anglaise. Prix dé Mathématiques. Prix de Physique,Chimie etCosmograpbie. Prix d'Histoire. Prix de Géographie. La médaille d'honneur accordée par la ville de Poperinghe k l'élève de Rhétorique qui a remporté le prix d'Excellence, est dé- cemée k M. Charles Van Merris de Poperin ghe. Votre correspondant de Dimanche dernier a protesté contre les infamies, que quelques uns de nos libéraux, se permettent k focca sion de l'expulsion des Soeurs de France. Leurs propos produisent partout le hoquet du dégoüt, alors que, k l'égard des pros- crites, on n'entend que des transports de joie et d'admiration. Mais votre correspondant p i mettez rnoi de vous le diremet trop ses gants, pour frotter les oreilles k nos bouffons, sinistres et grotesques k la Lis. Je suis matérialiste, moi, dit un des chefs de la bande, matérialiste, libre pens:'ur et radical. C'est un potln de cabaret qui se débite avec un sérieux d'autant plus comique, qu'il émane d'une nullité absolue, d'un zéro en chiffres. Get illustre docteur, en toutes son es de sciences, qui se déeerne k lui même tous les dipiórnes et brevets de capacité, se prcclame matérialiste, 11 admat l'existence des corps, et nie ('existence de l'esprit. A la bonne heme, mon cher t >ut le monde est d'accord avec vous, car tout le monde sait que vous avez un corps; personne ne le conteste,mais que vous ayez de 1' sprit, ah pa, par exemple mille fois non. Pour ce premier point, nous voilk done bien d'accord vous ne voulez point de l'espritsoit, c'est votre affaire, mais nous tenons k vous remercier de l'honneur, que vous nous faites, de nous exclure de la caté- gorie d'êtres sans esprit, k laquelle vous appartenez, vous et vos semblables. Vous êtes libre panseur, dites-vous. Va pour libre penseur et vive la panso, mais la pensée... hum ga c'est autre chose. Vous, depuis votre première culotte, vous n'avez sürement jamrus pensé, pour le bon motif que vous ne sauriez comment vous y prendre. Un tube digestif qui pense... allons done Pour cela ii faut un brin de cervelle et cette cervelle réclame même un peu de cultivation. 11 faut que, chez vous, une partie de votre estomac trop développé ait été transportée dans votre boite cranienne,et que la cervelle, qui raisonne, ait été remplacée par eet esto mac déclassé, qui déraisonne puisqu'il n'en sort que propos de bière et d'esprit... de vin. G'est lk un nouveau genre de transport au

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1