f Publications obscènes Écoie St-Luc Actes officials S.M. Ia Heine Marie-Henriette fliiiJUüfllligiaglü'JjftUJ-.I. L ..'UIMJIIL. JLLL-JX iniempéres de noire ciimat. L'expérience a prouvé le contraire, et nous voyons, depuis prés de vingt acs, tous les ornements s'effri- ter, se détacher et torn her, au risque d'occa- sionner les plus grands malheurs. II y a une dizaine d'années, M. le Baron Surmont de Volsbcrghe, aiors ^ourgmesue d'Ypres, se basant sur l'avis qu'avait exprimé la commission des monuments et conscient de la responsabilité qu'il pouvait encourir, a fait enlever toutes les pierres qui menagaierit de tomber. Son successeur vient d'agir de même en donnant un ordre analogue aux ouvriers de la ville. Nous ne pouvons qu'ap- prouver cette mesure de précaution. Notons que l'enlèvement des ornements, que le simple contact de la main réduit en poussière, s'il nuit k l'aspect du monument, ue porie aucun préjudice la solidilé de l'édi- fice et que les meneaux des baies du beffroi qui allaient descendre sur la téie des pas- sants, ont été remplacés, il y a un mois. Quant la restauration du monument, nous savons que l'étude en a été commencéa sous l'administration deM. le Baron Surmont et qu'aujourd'hui les plans de la restauration générale, élaborés par M. l'Ingénieur Coc- mans, architecte de la ville, un homme des plus capable, sont achevés et soumis k l'avis de la commission des monuments, qui a déjk approuvé le projet de crête eu le modifiant légèrement, Et si la Gazette voulait ou pouvait être juste, elle dirait que nos édiles ont racheté des fenétres enlevées lors de la malheureuse restauration de 1850. Ces fenétres avec leurs ornements avaient été vendues publiquement et placóes dans des chkteaux des environs de la ville. On peut eu voir deux spécimens très-bien conservés.placés au rez-de-cbaussée des Halles, par les soins de M. Surmont de Volsbergbe. Enfin, tout le monde sait k Ypres que l'en- tretien des toitures de rimmeuse bktiment ne laisse rien k désirer, et que, l'été dernier, un pavement en briques a été placé dans la grande salie Delbeke, en attendant qu'un pavement en dalles vienne le couvrir. La Gazette fera-t-elle son possible pour rectifier et compléter ses informations Nous nous faisons un devoir de publier, d'après le bulletin de la sociélé de moralité publique, la circulaire suivante de M. le Pré- fet de Ia Charante aux commissaires de po lice de son département Angoulême, le 8 Aoüt 1902. Monsieur le Commissaire de Police Je remarque, et chaeun peut remarquer a la devanture des libraires et des papetiers, des tenancières de kiosques et des débitants de tabacs, des publications illustrées dont les titres prometteurs et les dessins plus que lé gers attirent l'ceil du passant, étalant leurs pages oil la défectuosiié du style ne le cède en rien k l'obscénité de l'image, oü les légen des expiicatives accentuent encore ce que ie dessin dit si bien. II est certain que ces étalages de publica tions pornograpluques o'tiffrent aucun dan ger, au point de vue de la moraliié, pour riiomme mür qui est conscient de ses devoirs, dont les impressions sont raisonnées, et qui, en somme, par un effort desa volonté, est k même de lutter contre un entrainement de ia curiosité. Mais il n'eu saurait être ainsi pour ies enfants et les jeunes geus, dom ia préservalion morale, tout aussi nécessaire que la présevvat'on physique, doit étre le souci constant dune administration honnéte et vigilante. 11 ne se passé maiheureusement pas de jour saus qu'uu ceicle ne se forme devant ces ex hibitions malsaiues qui peuveni jeter le trou ble dans des cerve&ux non encore comple ment orgariisés et sur lesquels la notion de ce qui est bien, jusie et beau, n'a pas encore mis son empreime. A ces spectacles dissul- vauts, k ces lectures d'oeuvres lubnques qui ne dénotentchez leurs auteurs qu'une culture ïuieiiectuelle ïufeneure et qu'une meutalné paruculièid, les neifs, déjk trop facilement excitaules en notre temps habitation frébile, ne peuvent que s'exacerber et les imagina tions mal pondérées qu'accepter pour vérité absüiue ce qui n'est que mensouge grossier. En ouue, si ie danger moral est grand pour la générauou nouvelle, le péril pour i'art merite qu'oa s'y arrête, et que l'on d'é- trompe l'adolescence et la jeunesse qui con- sidèrent trop souvent les nudilés de dessin informe et de pose anormale comme des manifestations de l'art nouveau. J'ai, en conséquence, l'fionneur de vous prier de donner les instructions les plus pré- cises aux agents placés sous vos ordies pour que ces exnibitions décrns et d'images pur- tant atteinte k la morale publique preunent fin et de faire connaitre aux marcüands qui continueraient k étaier k leurs devamures ces publications quits se rendent coupables d un délü bien caraciénsé. Je vous prie, en outre, de rappeler aux dé bitants de tabacs que e'est par une simple toiérancö, qui peut leur être reiirée, en cas d'abus, que l'amimstration des contributions indirectes ieurpermet d'ajouter kla vente des tabacs et des timbres la vente de brocnures, journaux et publications illustrées.. Vous voudrez bien me faire connaitre, par un prochain courrier, la suite qui aura été donnée aux présentes instructions. Cette circulaire trouve son application ailleurs qu'en France. Dimaucüe dernier, M. L. Gloquet, profes- seur k l'Universiié de Gand, a ouvert la série des conférences mensuelles qui seront données, encore eet hiver, au local de l'Ecoie St-Luc; comme nous l'avions annon cé, cette interessante causerie a eu pour sujet Involution des pignons beige depuis l'époque romanejusqu'k la renaissance. La maison de l'Etape, k Gand, et les spe cimens similaires que conserve la ville de Tournai sont les seuls vestiges qui nous restent de ia première période. La majeure partie des habitations de ces temps reculés étaient construites en bois elles om par conséquent du subir, avant les demeures ma- gonuées, le soi t de l'incendie ou du délahre- ment. Néanmoins la structure de leur charpente et de leur gable comme la disposition de leurs étages encorbeiués, ont fourm les éléments du decor et otéme de l'ordonnance des pignons en pierre ou en brique.(Byloque k Gand, Gruuthuuse k Bruges). Gertaines de ces fagades donnent même parfois l'illusion d'une construction en boisles trumeanx font place k une série de grêles meneaux réduisant au strict minimum les points d appui magonnés et traiistormant les murs en ciaire\Oies (type gautots). M. Gloquet passé en revue ies diverses contrées de la Belgique, toujours en accooi- pagnant ses aémonstrations de projections lumineuses d'une netteté remarquaole. Le conférencier s'arrêie en particulier aux divers types de pignons d'Ypres, au oriques jaunes et aux caracières qui ies distiuguent des pignons roses de Bruges. Dans ceux-ci apparait rarchilecture eu brique, idéale, supérieure a celles du Nord de i'Allemagne, avec des travées montantes de croisées s'abritant sous un are de dé charge, dispositif dont ieu Bethune fit, avec raisou, la base du néo-golüique de St-Luc. Les croisécis sont k reirait entre deux cüan- treins qui parfois s'mfléchissem dans ie pignon. Le pignon brabangon se caractérise par les gradins interrompus par des pinaclss et par des décharges k triloaes. Au pays de Liége, le pignon se fait rare le mur en inoëllou est percé de baies k quatre ou k six jours égaux que séparent de lourds meneaux.L'ensemble est étcffé, cossu,massif, et cavé, c'est l'antuode de Tarchiteoiure flumande, légère et souple. L'agrandissement des locaux est venu bien k propos, eu préseuce de i'assistance d un public choisi et de plus en plus nombreux. Disous, en passant que les nouvelles clas ses de l'Ecoie St-Luc sont parianement con- duionnées et se prêtent admiraülemeut aux usages multiples auxqueis elles sont destuiées. Par arrêté royal du 10 novembre, la croix de 21119 classe est accordée k M. A. Dumon, lieutenant quartier-rnaitre de la garde civique d'Ypres. M. B. Rodenbach est nommé agent de la Banque Nationals k Ypres. A la Mémoire de Elle repose en paix 4 (Sur (Hymne Russe) Elle repose en paix La bonne et chère Reine, En paix Bien sereine Le deuil est au paiais, Et la morce plaine ReditElle repose en paix 2 Elle aimait de tout coeur Son peuple et la Patrie En choeur, Que l'on prie Pour ses nombreux bienfaits, Toute la Patrie Répète Elle repose en Paix 3 Son tróne dans les oieux Est loin de toute peine, Aux cieux, Plus de peine Au sein des Bienheureux Réside la Reine, Et son bonheur nous rend heureux 4 De la céleste Gour, Rayonnesur la terre L'amour D'une mère!... A l'éternel séjour, L'Ange tutélaire Nous comble encor' de son amour P. P. D. Vingt-cinq ans de rhumatismes Déclaration d'un ex-régisseur du Théatre Royal du Pare Une personnalité bien connue a Bruxelles, M. Ed. La Roze, ex-régisseur du Théaire Royal du Pare, écrivait le 29 Aoüt 1902. M. La Roze, ex-régisseur du Théatre-Royal du Pare. - Depuis vingt-einq ans je souffrais de rhuma- lismesaigus et articulaires. J'avais constamment comme une sensation intoiérable de brülure aux i jambes et bien souvent ee n'était que péniblement i que je pouvais marcher. Ges rhumatismes, indé- pendamment des souffrances qu'ils me faisaient endurer, m'ont souvent bien gêné dans l'exercice de mes fonctions de régisseur. Aussi,comme vous le supposez, je n'ai pas négligé en vingt-cinq aas de me soigaer, et j'ai essayó, mais en vain non seulement tous les remédes anciens préconisés contre les rhumatismes, mais encore la majeure partie des médications nouvelles qui prétendent guérir cette affection. Je n'a vais pas encore essayó les si renommées pilules Pink, lorsqu'elles me furent conseilióes par un ami, acteur bien connu da Paris en représentation a Bruxelles. II m'en- gagea fortement k les prendre, il se porta garant du résultat, car se donnant en exemple, il me certifla devoir aux pilules Pink, Ie rétablisse- ment de sa santé et la disparition de ses rhuma- tismes. J'ai pris les pilules Pink et mes souffran ces qui duraient depuis vingt cinq ans, ont dis- paru en quelques semaines. Go que je rossens encore est si pcu de chose qu'il est inutile d'on arler. Ma guérison est d'autant plus remarqua- leque je vais sur mes soixante-dix ans. Les nombreuses personnes qui connaissent M. La Roze, qui savent combien il a souffert, soat restées ómerveiliées. Nombreax soat ceux qui sont venus le visiter. M. La Roze habite 45, Mar- ché aux Poulets. II est incontestable que les pilules Pink sent un puriticateur, un régénórateur du sang d'une puissance, d'une rapidué incomparables. On sait que les rhumatismes, causes parlois par le I'roid l'humidité, Je sont plus généralement par un vice de composition du sang. Les pilules Pink alors font merveille at comme dans ie cas de M La Roze elles guérissont la oü les autres remèdes ont échoué. Elles sont souveraines également contre l'anémie, la chlorose, les maladies ner- veuses et d'estomac, la faiblesse générale. Les pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépót principal pour la Belgique, A.Derneville, 66, boulevard do Waterloo,Bruxel les.Prix Trois francs oinquante la boite et dix- sept francs cinquante par six boites, franco contre mandat-poste. Une brochure explicative sera adressóe gratis et franco a toute personne qui en fora la domande a Monsieur Derneville. Dépót pharmacie Bécuwe.ancienne pharmacie Aertsens et M. Donok, rue de Lille, Ypres. I ¥0?I^IPÏIP offre gratuitement II M-Uuoiijull de faire connaitre a tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau dar tres, eczémas, boutons, déman- geaisons, bronchites chroni- ques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, et de rhumatismes, un moyen infail- lible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain de tous les remè des préconisés. Cette offre, dont onapprécieraiebut humanitaire, estla conséquence d'un vceu. Ecrire,parlettre ou carte postale, a iVi. VINCENT, 8, Place Victor-Hugo, Grenoble France),qui répondra gratis et f ran co par courrier, et en- verraies indications demandées. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir ousser quand je garantis publiquement, que eSirop Depratere au goudron décoloré et au baurne de Tolu, guérit le rhume le plus opioiktre en 2 jours. G'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. 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De Bruyne Poiydoor, Schuttelaerestraat. Deknudt Martha, Ryselstraat. Beele Gerard, Kalfvaart. Moerman Anna, Zonnebeke steenweg. Vangheluwe Andreas, Alpti. van den Peere- boomplaats. Cornette Maurits, Boomgaardstraat. Devos Armand, Korte Thouroutstraat. Huwelijk Seeuws Karel, koetsier, en De Lahaye Anna kamenierster. Gobyn Renaat, werkman aan den telegraaf, en Lemahieu Zenobie, kanten- werkster.— Vanaerde Victor,gemeentebeamble, en De Goninck Maria, zonder beroep. Sterfgevallen Dumon August, 80 jaren, zonder beroep, weduwaar van Roeges Hermina, Ryselstraat.— Vanwynsberghe Honoraat.10 maanden, Veurne steenweg. Messeeuw Maria, 78 jaren, zonder beroep, weduwe van Eerepont Karei, Poperin- ghe steenweg. Duthoy Edward, 73 jaren, zonder beroep, weduwaar van Desmet Seraphi- na, Meenenstraat. Lorrain Louise, 90 jaren, zonder beroep, ongehuwd, St Janshospitaalstr. Delanghe Maria, 70 jaren, zonder beroep, echtgenoote van Trouwant Karei,Meenenstraat. Buseyne August, 70 jaren, daglooner, wedu waar van Ponloort Glemeuce, üoorgaogstraat. Les cultivateurs et les co/nmergants qui éprouvenl des (iiflicuités avec du g-ratin iiiellé (lugge) peu- vent le faire nettoyer idéalemenl chez D EL l E-V EYS, Wamertinghc.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2