wmS&Si^ Samedi O Décembre 190^ 10 centimes Ie !V° 3T Année. N° 3701 Fanfare Royale Willen is Kunnen Harmonie Communale BULLETIN POLITIQUE La Chambre A propos de la loi Woeste Chronique Yproise y ARTE." DALMOTET RÏÏK DKÏÏAERM 21 YPR,&& On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRBS paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. SO c. par an ponr tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sent d'un an et se régularisent tin Doeombre. Les articles et communications doivent être adressés franco de por> a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du| joarnal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, t franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Plandres) s'airesser VAgent Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, S, Place de la Bourse. Nous apprenons que la Fanfare Royale oftrira une Soirée-tabagie k ses membres, le Samedi 13 Décembre prochain, k 8 1/2 h. MM. Malfait, baryton, etManën, chanteur de genre, prêteront leur concours k cette fêie. La section dramalique Willen is Kunnenjj exécutera Dimacche 21 Décembre au Volks- jj buis d'Vpres Breidel en De Coninck draroe bistorique en 4 actes, Drie koppen oor één beui comédie. L'harmonie communale jouera demain di- manche.k l'occasion de la Sle Barbe,k l'église St-Martin,pendant la messe de 11 1/2 heures. La convention relative aux sucres Le Parlement frangais se prépare k ratifier k son tour la convention de Bruxelles, con- cernant les sucres. La conséquence de cette convention sera, en supprimant les primes, de ramener la sucrerie k une pratique éco- nomique consistant, au lieu d'inonder l'étian ger de produits k bas prix, k exciter la con- sommation inférieure par des bas prix. Le projet du gouvernement frangais, congu dans cel esprit, abaisse sensiblement la taxe de consommation. Le projet de lni sur le divorce en France Le projet de loi sur le divorce, actuelle- ment soumis k l'examen des Commissions de la Chambre des députés et k propos duquel les deux écrivains Paul et Victor Margueritie, auteurs d'une proposition de loi sur le di vorce, avaient été entendus par ces Commis sions, a été rejeté par ceiles-ci. Le projet est présenté par MM.Barthou e t Poincaré. Au Reichstag allemand L'opposition, k grand renfort de discours, a présenté mercredi soir toujours de nouvel- les propositions de renvoi des articles k la commission. Chaque fois la Chambre a passé k l'ordre du jour. Sa séance a traïné en lon gueur par suite de l'obstruction jusque prés de 11 heures, puis, sur la proposition de M. Rebsicke Dessau, qui fait valoir la fatigue du personnel, le Reichstag a ajournéla suite de la discussion k aujourd'üui jeudi k 10 heures du matiu. On estime dans les milieux diplomatiques que si l'Allemagne dénonce les traités de commerce avec l'Autriche-Hongrie, ce)le-ci dénoncera k son tour ses traités avec i'Italie, la Serbie et la Russie. Ce serait le comte de Wedel, nouvel em- bassadeur k Vienne, qui, dés son arrivée, dénoncerait les traités avec i'Autriche. Le Neues Wiener Tageblatt dit que, dans ce cas, I'Autriche ne chercherait plus k né- gocier avec l'Allemagne, les nouveaux tarifs allemands excluant touie entente. Les Drie Zustersteden et le Furnes Am bacht se voilent la face: l'homme qui prétend les représenter k la Chambre s'est couvert d'une nouvelle bonte. Omen Buyl qui n'avait jusqu'ici que la répuiation d'un charlatan vient d'etre surpris par ses pairs, la main dans le sac.Car c'élait lui qui visait M Vandervelde en interrompant l'autre jour M.Hymans pour dire C'est un de vos amis qui a demandé cette lecture. C'est le «brave» Onzen Buyl qui s'est fait un cruel plaisir d'apporter au fou national la brochure de Grassmann sur Si Alphonse de Liguori. Folie et lkcheté anticléricales lout Dem- blon et tout Onzen BuylC'est bien k ces deux beaux types de Pinstituteur que le régi me de 1879 devait confier l'éducation des enfaiits du peuple. Le crime de Onzen Buyl est triple ii a fait marcher en ses lieu et place, le malheureux déséquilibré qu'esi Célestin Dem blon il lui a mis en main une traduction d'un volume de St Alphonse de Liguori qui est erroüée.incomiilètejenfui.il veut abaisser encore le prix du Compte rendu analytique afin de propager gratuitement, sous le cou vert de l'immuiiité parlementaire, les odieu- ses foiies commises par sa victime. Voilk l'homme que la Loge a imposé au corps élecloral d'Ostende. L homrne du libé ralisme dixmudois.qui se réclame du Furnes- Ambacht et de la Fiandre a donné la mesure de sa valeur. Voilk Onzen Buyl jugé et uil homme fini Dés ie moment que la Chambre s'est constituée en comité secret, la violence inouïe s'est mise k l'ordre du jour. Teut ce que i'extrême-gaucüe a de termes choisis dans sa hotte k ordures, elle la lancé k la têle de la majorité, stoïque sous l'averse. Messieurs les lihéraux ont pu goüter tout le charme répandu autour deux par leurs 1 tristes alliés. Quant k la séance publique,elle a été outra- geusement scandaleuse. La droite a düsubir k nouveau la lecture des faux, reconnus et avérés, dénichés par le triste Onzen Buyl ad usum Demblon. Patiemment, posément, M. Renkin a fait la preuve des faux qui faisaient la joie des Vandervelde et des Furnémont. II a rappelé que devant la cour d'assises de Wels lez-Vienne, Lundi 1" Décembre, l'expert nommé par la Cour, k la demande d'ua journaliste pour décider si le livre de Grasmann est autre chose qu'un tissu de fausses traductions el de citations dénaturées l'export, M. Engelbrecht, professeur k l'Uroversité de Vienne, libéral d'opinion, sa vant pbiiologue, k émis cette déposilion Saint. Alphonse de Liguori a écrit son livre k l'usage des théologiens et des jounes prétres pour qu'ils puissent se rendre compte de ce que l'Eglise catholique considère comme un pécbé et de ce qu'elle ne considè re pas comme tel. Neuf citations parmi celles que contient le livre de Grassmann sont bien traduites et exactement reproduites toutes les autres sont faussemenl traduites. Les phrases les plus sales de l'ouvrage de Grass mann sont ewièrement le contraire de ce que dit I'original II est évident que Grasmann nesavait le latin qu'imparfaitement. Est notammenl fausse l'affirmation de Grassmann que le prêtre qui se rendrait coupable d'une faroek l'égard d'une personne qui se confesse chez lui, ne puisse être dénoncé de ce chef. Rien de pareil ne se trouve dans les oeuvres de Liguori. II existe au contraire une bulle papale prescrivant comme un devoir absolu la dénonciation du prêtre qui abuserait du confessionnal dans lp sens des affirmations de Grassmann.L'oeuvre de Liguori est une oeuvre hautement sereine et inspirée d'une morale pure et de ïamour de la vérité Ce que je déclare ici, c'est ma convic ion de philologue et de littérateur. I a traduction de Grassmann ne semble pas être inspirée par des motifs méchants, mats,c'est l'oeuvre d'un ignorantelle n'a aucune valeur au point de vue de la science. II ressort de la lecture de sa traduction que Grassmann n'était pas de force de comprendre l'oeuvre latinede Liguori. Toutefois, la brochure de Grassmann rie peut pas être qualifiée d'écrit honteux c'éuit une brochure de polémique et de défense.Grassmann était un écrivassier qui abordaii toutes sortes de questions qu'il ne connaissait que trés superficiellement. Maisil n'écrivait pas pour satisfaire des pas sions mauvaises. Mais il s'est buté au cynisme brutal du polichinelle d'Onzen Buyl, k l'éhontée impu dence de Célestin qui s'avouait pris k l'im- proviste...et qui, malgré le flagrant délit, a osé se réclamer de la Science... et de la morale universelle Triste, triste que tout cela Le correspondant de la Fiandre libérale qui, l'autre jour, exposait dans les colonnes de cette feuille ses petits idéés sur le projet de loi Woeste contre les chansons et les cris obscènes, écrit k ce journal une nouvelle letlre. Après avoir déclaré qu'il ne recherche pas l'approbatton du Bien Public, il émet i'avis que le texte de la loi peut être congu en ter mes assez généraux et qu'il ne faut point re- douter les abus pouvant résulter d'un zile excessif des magistrals Cette crainte, dit-il, k mon humble avis, est absolument cbimérique, paree que, dans notre état social actuel, les magislrats, loin de trop poursuivre en matière de délits con tre les moeurs, poursuivent beaucoup trop peu et même ne poursuivent pas du tout. Et quand, par extraordinaire, il y en a un qui a le courage de poursuivre, il aboutit k des ACQUITTEMENTS SCANDALEUX, comme ceux qui ont été proooncés en bloc A BRU GES, il y a deux ou trois ans. Nos législateurs, et la presse aveceux, loin de se tourmenter l'esprit pour n'insérer dans la lot que des termes adoucis, de nature k empêcher toute interpolation extensive, devraient se dépouiller de ces craintes d'un autre age, rédiger ou aider k rédiger ia loi en termes aussi généraux que possible, et crier bien baut aux magistrals qu'il doit être entendu qu'ils appliquent la loi carrément, fermement, de fagon a nettoyer une bonne fois les écuries d'Auglas. Nos parquets du vingtième siècle ne craignent que trop le qu'en dira-t-on et sur- tout le qu'en écrira-t-onil fallait leur donner un bon coup d'éperon, sauf k les retenir k bon escient si, chose improbable, ils s'avi- saient d'aller trop loin. Nous avons démontré, dans notre dernier numéro, l'inanité des griefs de nos adver- saires contre notre administration catho lique. II en resie deux ou trois dont le principal est celui c: Rue de Cassel, au centrede la ville, deux toils d'une propriété appar- tenant k un brasseur clérical restent, de- puis longue date, sans gouttières. Les eaux pluviaies tombeat tout bonnement sur le trottoir. Nous avons constaté que cette fois le Pro- grès a raison. Mais quel grief, Grand Bleu Et puis, la propriété en question eslvieille, plus vieiile même que le Progris, quelque vieux et ramolli qu'il soit. Ensuite, eet état de cboses existait sous l'administration libé rale, qui a voté un règlement ordonuant de placer des gouttières aux toits des maisons, mais qui ne l'a jamais fait exécuter, pas même contre Ie brasseur clérical en question. Comme le Progrès accuserait notre ad ministration de rigorisme, si elle faisait droit k toutes les demandes de ses amis Passons passons même sur cette autre soltise qui consiste k dire que nos rues sont mal entretenues la vérité étant que nos Ediles font tout leur possible pour améliorer la voirie urbaine, qui était la plus détestable du pays au moment oü les libéraux ont quitté l'Hót-l de ville. Nous dirons sous peu le nombre d'hec- tomètres carrés de pavés nouveaux placés - - a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1