m I i I t I y vl^ CÉIROMIQUE YPROISE 1 Samedi 18 Péeembre 1903 10 centimes !e N° 879 Année. N° 8708 Willen is Runnen BULLETIN POLITIQUE Allemagne La révolution en Chine Les eultïvateurs flamands La Sainte Barbe I msssem On s abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. 5 fr. 50 o. par aa Le JOURNAL D YPRES parait le Mercredi et le Samedi. 0 yr*x <*e 1'abonnementpayable par anticipation est de ponr tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sent d'un an et se régulansent tin Oecemore Les articles et communications doivent être adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. La section dramatique Willen is Kunnen exécutera Dimanche 21 Décembre au Volks huis d'Ypres Breidel en Be Coninck drame historique en 4 actes, Drie koppen voor één beul comédie. Les ouvriers étrangers en France Bien que les socialistes ne cessent de se réclamer de la fraterriité universelle, les dé putés socialistes francais viennent dedéposer tl la Chambre une proposition tendant k ex- clure en grande partie les ouvriers étrangers. D'après eux, la proportion des ouvriers étran gers ne devrait jamais dépasser 10 p. c. 11 faut done que les pauvres diables d'lialie ou d'ailleurs qui vont chercher un peu de travail en France soient exclus. p ar qui Parle socialisme qui ne parlejamaisquedelafrater nité et de la solidarité humaines Est-il plus grande dérision L'opposition du Pieitehstag allemand s'avoue vaincue dans sa lutte sur la question des tarifs douaniers, et e'est k peine si elle a essayé mercredi de retarder la discussion par des scrutins. Le Parlement a acbevé bier sou- la lecture de 38 rapports. Aujourd'hui, ou attend urie déciaration du gouverrement et, au plus tard vendredi, le tarif douanier sera voté en deuxième lecture La troisième lec ture, qui aura lieu avantles vacancesdeNcêl, permettra au gouvernement d'obtenir de la majorité quelques modifications. Les journaux publient le compte rendu dune reunion de nationaux iibéraux, oüla scission entre l'aile réactionnaire et l'aile li bérale de ce parti s'est accentuée. Afin d'éviter une rupture définitive, l'assemblée s'est séparée sans voter de résolution. On mande de Hong-Kong au Daily Express que le sud de la Chine est de nouveau en etat de rébellion. Des rencontres ont eu lieu et le général de l'armée impérialea été tué. Piusieursofficiers ontéié faits prisonniers par les rebelles. Les missionnaires de l'intérieur prédisent un grand développement de la révolution. La suprématie du gouvernement central j serail méme menacée. pied son auteur, mais encore de dévoiler incidemment le profond mépris que le socia- üsme professepour les «forcats de laglèbe,» nos braves paysans des Flandres, Voici, d'après le Compte rendu analytique, le passage qui a trait k ce dernier incident M. van der Bruggen, ministre de l'agricul ture. On est souvent injuste sur les bancs socialisms k l'égard des paysans flamands quun dépum de cette Chambre a taxés dans I le Vooruil de race ignorante et cupide... I (Bi uit k droite.) M. Anseele. Je n'ai rien k retirer. (Nouvelles exclamations k droite.) M. van der Bruggen,ministre de l'agricul- ture. Ces injures n'atteignsnt pas nos paysans l'injure ne vaut que ce que vaut celui qui injurie. (Tiès bien tiès bien k droite. Interruptions sur les bancs socia listes.) M. Anseele, Nous n'avons injurié per- sonne M. van der Bruggen,ministre de l'agrieul- ture. Voici ce que le Vooruit a publié le 5 Décembre dernier... en se bornant k faire cetie taible réserve qu'ii y avait des excep tions (ah ah sur les bancs socialistes)il disait Race ignorante, cupide, kpre au gain, insensible, les pays ilamands sont remplis de préjugés et nostilesk toutes les innovations, même celles qui pourraient leur être avaata- geuses. (Protestations k droite.) Le paysan flamand n'a d'amoui que pour son champ, pour ses souset ll aime uiieux son boeut que ses parents (Bruyantes protestations k droite.) Voilk ce qu'imprimait le Vooruit, il y a quelques jours k peine, k l'adresse des pay- sants (Nouvelles exclamations k droite. Cr uit sur i s bancs socialisms M. Terwagne. Lisez tout 1'article au lieu d'en lire trois lignes. M. Van der Bruggen,ministre del'agricul- ture Vous le connaissez bien! C'est inutile! (Bruit.) Le parti socialiste, qui rève d'amé- liorer le sort de tous les travailleurs, devrait bien se préoccuper un peu plus du sort de nos travailleurs agricoles. (Trés bienk droite.) M. le ministre van der Bruggen a eu par- faitement raison de relever, pour l'édification de nos populations rurales, les ignobles injures qui leur onlété adressées récemment par le socialiste Vandervelde, injures que le Vooruit vient de reproduire et dout ce jour nal accepte la responsabiltté. Ceux de nos amis qui, en temps élecioral, donnent des meetings a la campagne, vou- drout les citer k leur tour, afin a'édifier nos Les annonces content 15 centimesla ligne. Les réclames dans le corps dajj journal cofltent 30 ceatimes la ligne. Les insertions judiciaires, l franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté tas t Fuadres) s'alresser VAger-r- Havas Brnxelles, rne de la Madeleine n° 32 et A Paris, 8, Place de la Bourse. paysans sur l'eslioie que leur ténaoignent les insuités par les socialistes socialisms. Pour ceux qui ne lisent guère L'iüterpellaiiou Bertrand k la Chambre a le Vooruitvoici, afin que les orateurs de eu pour résultat non seulement de mettre k t meeting l'aient k leur disposition, le texts flamand des insultes dont la feuille socialiste se lait l'écho Alhoewel er veel uitzonderingen op deze regels bestaan, toch is het vol gende over onze boeren waar, dat in 48 geschreven werd door Francois Vidal Fan een onwetend ras, hebzuchtig zijnde, winstqierig, ongevoelig, zijn de vlaamsche boeren vol vooroord,eelen en gek'int tegen alle nieuwigheden die he i zelf verbetering mo tebrengen. De vlaamsche boer heeft alleenlijk Pendant la messe, dite k St Martin k l'in- tention des Pompiers et de l'Harmonie com munale, cette dernière a fait son exécution solennelle annuelle. Nous avons eu le plaisir, maintes fois, dans ces dernières années, d'entendre des concerts vraiment artistiques, donnés par notre Harmonie, entr'autres celui joué au kiosque de la Grand'place, k la Thuyndag passée, ce concert dont nos adversaires eux-mêmes ont fait l'éloge, mais, nous pou- vons le dire en loute sincérité, jamais notre philharmonie Yproise na fait mieux que genegenheid voor zijn grondboor zijne ^'"^onie pro.se na nut mieux que stuivers, en hij houdt meer van zijn os j 'eUe fo,S"CL Elle s est surpassée, dans toute dan van zijne bloedverwanten. accePtauon du mot, le 6 Décembre passé. Hij zal veel langer denken aan n® S'agit pas' en ^«ence, de louer eene gestorven koe den aan zijn over- j sp Cla ement te"e ou teüe partie, toutes ont leden vader, en hij meent altijd dat het marché avec un ensemble parfait, avec une te veel is als er eenige centen worden j distinction, une virtuosité et une expression gevraagd t oor een werk dat het welzijn j sans pareilles. der heele mensehheid beoogt. j L'ouverture d'Obéron de C. M. von Weber Nous traduisons littéralement j est une ancienne connaissance. Notre Cercle Rac» ignorante, cupide, apre au sympbonique d'antan l'a jouée plus dune fois gaininsensibleles paysans flamands avec plein succès. Cette oeuvre du raattre sont remplis de préjugés et hostiles a allemand est plus difficile k exécuter par une toutes les innovations, mêtne celles qui harmonie que par un orchestre qui possède pourraient leur être avantageuses. toutes les ressources des instruments k cor- Le paysan flamand n'a d'amour des, des violons surtout qui supportent la que pour son champ,pour ses sous.et il charge principale des difficultés dans cette aime mieux son boeufq^e ses parents. ouverture de l'auteur de Freyschuts. Les II se souviendra plus longtemps parties du boisles ont rempiacés avec une d'une rache morte que de son père dé- funt,et il estime que c'est toujours trop quede lui demander quelques sous pour une oeuvre qui a en vue le bien être de tou'e l'humanité. Si le Vooruit a cru devoir reprendre k son compte, en son numéro du Mercredi 3 Dé- telle perfection que l'illusion était compléte. L'entrée des cors était absolument suave et quant aux basses, qui ont du fil k retordre lk-dedans, comme on sait, leur entrain et leur netteté étaient admirable». La seconde oeuvre, le morceau principal de cette audition, était une transcription sur i ae cette auai cembre, les insultes que le chef socialiste fya^ n- Vandervelde adresse aux Davsans. nous ne Cette splendide musique, tl faut l entendre Vandervelde adresse aux paysans, nous ne nous arréterons plus, pour notre pail, k venger iios populations rurales de ces repro- ches Ce serail faire trop d'honneur k une feuille alfaisante, et depuis longtemps dis créditée. (LaPatrie) Qu'en pense M.Nolf, l'allié des socialistes? Se bornera-t-il encore kgarder de Conrard le prudent silence j k diverses reprises, être fin connaisseur et même en avoir étudié la partition, k tête I. reposée, pour en savourer toutes les beautés, j tous les détails, toutes les finesses, tout le grandiose de la conception. De plus, et c'est lk une chose indispensable, il lui faut une interprétation tout k fait supérieure, non seulement pour quelle soit comprise, mais même pour quelle plaise, un peu, k la masse du public. Or, l'exécution il est vrai, avait lieu dans une église, oil le silence est de régie, mais nous sommes persuadés que si elle avait eu lieu dans un autre lieu, le silence n'eut pas rr- été moins grand, k voir l'attention soutenue, la mort récente de S. M. la Reine, observé le recueillement, musical en quelque sorte' spécialemeut par l'armée et les corps spé- qui semblait s'être emparé de tous les audi- ciaux, les festiviiés proprement dites ont été teurs. Tous paraissaient transportés dans Dimanche dernier, le corps des Pompiers célébrait sa fête patronale de la Su Barbe. Par suite du deuil public occasioned par supprimées et tout s'est borné k la célébra tion de la messe de 111/2 beures, auquel les pompiers assistaient en grande tenue un autre monde, celui des rêves poétiques, nager dans les effl uves suaves de cette musi que, qui frappe k la fois l'esprit et le coeur, mais sans drapeau, puis k la reconnaissance oü la savante harmonie,produite par le talent du nouvel adjudant: M. Victor Vanaerde, de l'auteur se mêie si parfaiiement k la aux Halles. divine mélodie, fille de son génie \r 1 in 11 rlH iP ■i D SSKSBsr- k% A V H \Wê j - larri I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1