6 NAGEL r ,rrr':eM et te Au Sénat Nécrologie Actes ofliciels Chronique judiciaire F; its divers Monsieur Van Cayzeele Atelier: Rue de Stuers, 35 En vente el nous avons appris que la diffétence entre 1900 et 1902 est de 500 francs! Le Progrès a-t-il entendu des plaintes? Le droit de place aux marchés aux oeufs, volaille etc., est momde 3,758 fr. 83 5 553 fr. 96, en une période de huit neuf mos Qui se piaint M os, dit le Progrèsun règlement du 2 aeü. 1902 a relevé la taxe sur la vente des csufs, de la volaille et du gibier. Est-ce que par hasard, triple sourd, le règlement de 1902 a eu un effet quelconque sur la perception des droits en 190 i Allez vous au surplus eritiquer le règle- ment du 2 aoütl902ï Si oui, nous vous répondrons d'abord que celui qui présente au BBMcbé 200 oeufs, par xemple, peut bien p y rt x centimes alors que celui aui n'en a q 100 pai- 5 centimes Neus vous répon- du: s Hisuite gare k vous que ce règleroen.t a été réclamé, tl y a une dizaine d'années par des coriseillers linéraux Betiu k plate couture, le Progrès en aveu écrit Si encore le surcroit de ressi urces qu'il téalise ainsi recevaient un bon et fructueex emploi,ii n'y aurait rien it redire, mais non, tout est dissipé en travaux de j détail et de pure fantaisie. Done, IL N'Y A RIEN A REDIRE car j nous défions le Progrès d'énumérer ces tra- j vaux de détail et de pure fantaisie. S'il le veut, nous allocs entamer un nou- veau cbapftre let travaux anciens et ceux d'aujouri'huiet nous demanderons it l'opi- nion publique ce qu'elle en pense. Allons, confrère, un nouveau et bon mou vement. Conclusions les prévisions de M. Colaert se tont réalisées et seront même dépassées. Pourvu que le Progrès n'en gagne pas la jaunisse. A propos de comptes, le Progrès a-t-il examiné ceux de ses amis, au sujet des irré- gularités relevées par la Deputation perma nente Nous avons dit ce qu'il en est des comptes depuis 1901. La parole est continuée pour les comptes antérieurs.... M. le baron Surmont de Volsberghe ne doit pas nous empêcher de demander k M. le ministre de l'intérieur qu'il s'occupe sérieusement de la question. Les conclusions de la commission des pétitions sont adoptées. Séance du Mardi 20 Janvier 1903 Stabilité, dans leurs fonctions, des employés communaux. PÉTITIONS Le conseil communal de Namur émet le voeu de voir introduire dans la lsi communale des mesures propres k garantir la stabilité, dans leurs fonctions, des employés communaux. Conclusions Renvoi it M. le ministre de l'in térieur et de l'instruction publique, avec de- mande de trés kienveillant examen, dont la commission serait heureuse de connaitre les résullats. N. le baron Surmont de Volsberghe. Je ne m'oppose pas a l'adoplion des conclusions pro- posées, je dois faire cependant a leur propos quelques observations. On risque, en assurant la stabilité absolue de certains fonctionnaires communaux, notarnment du secrétaire com munal, de les rendre trop indépendants vis-k- visdu bourgmestre le secrétaire deviendrait souvent ainsi le véritable maltre au sein de l'aciministration communale. Tout ce qu'on peut demander, c'est de ga rantir les employés et fonctionnaires commu naux contre l'arbitraire politique du bourg mestre et du conseil. Ceux-ci doivent se con- duire consciencieuseraent et équitablement vis-a-vis des employés communaux. Pour moi, pendant les nombreuses années oü j'ai été bourgmestre et bien que beaucoup des em ployés de motj administration n'appartinssent pas k mon opinion, je n'en ai congédié aucun. M. Allard. J'appuie absolument les obser vations de M. le baron Surmont de Volsberghe. M. Fléchet. L'avis que vient d'exprimer Droits d'entrée sur les houblons. M. Mertens. je suis loin de contester que la culture lioublonnière ait traversé, en Bel- gique comme sur tout le continent, une crise intense, etj'estime qu'il faut soutenir les efforts faits pour la relever. Mais, contrairement a l'avis de la commission des pétitions, je crois qu'il faut chercher le remède k son malaise dans l'amélioration de ses produits et non dans des mesures douanières protectrices. En no- vembre 1901, les houblons beiges d'Alost et de Poperingbe étaient cötés 75 francs les 100 kilogrammes, les Bavière, 205 francs, les Bo hème, 200, les Alsace, 160. Ces chiffres dé- montrent que les houblons beiges, jadis les premiers du monde, sont dépréciés. I La crise a frappé tout le continent. Mais ail- leurs on a compris, plus vite qu'en Belgique, que le seul moyen de sortir victorieux de la lutle contre les producteurs américains réside dans l'amélioration des produits. En Belgique, on est resté réfractaire a t tut progrès jusqu'en ces derniers années. Dès lors, est-il étonnant que nous ayons perdu le marché anglais et que nos houblons soient délaissés Heureusement, grace aux efforts de ces com missions de houblon créées par la ville d'Alost et de quelques cornices agricoles, entre autres ceux d'Assche et de Kemmel-Ypres, la culture beige est entrée, depuis peu de temps, dans la voie du progrès. Aussi la récompense de ces efforts ne s'estpas fait attendre et, en 1902, la Belgique a fait un pas immense pour recon- quérir le marché anglais. Son exportation vers l'Angleterre, qui était évaluée k 50,000 kilo grammes est montée au chiffre considérable de 840,000 kilogrammes. L'honorable rapporteur a confondu, dans son rapport, le chiffre total des importations de 1902 avec celui des importations allemandes. Celles-ci se sont élevés a 1,686,480 kilogram mes et non k 2,005,086 kilogrammes. Si Ton tient compte de l'arrêt des importati ons allemandes, malgré l'extension prise par la brasserie k fermentation basse, qui a besoin des houblons allemands, si Ton tient compte de ce fait signiflcatif, combine avee Tessor pris par l'exportation de nos houblons vers l'Angle terre,ont peut envisagerl'aveniravec confiance. Un droit d'entrée serait d'une utilitédérisoire car il encouragerait le maintien des procédés surannés et il serait désastreux pour la brasserie beige dont les charges se sont tant accrues en des derniers temps. Les progrès immenses accomplis par la bras serie beige sont dus a la belle loi fiscale de 1885, mais l'emploi judicieux de matières premières, parmi lesquelles je désirais pouvoir placer en tout premier rang les houblonnières beiges, y joue un róle considérable.lmposer cesproduits de choix, c'est forcer la brasserie belgeatravail- lersans bénéfice ou k se servir de matières pre mières moins bonnes, c'est préparer sa défaite dans ie combat qu'elle soutient contre les puis- santes brasseries étrangères pour les bieres de luxe. Je conclus au renvoi dela pétition auministre de Targriculture aux fins d'études plus appro- fondies de la question, notamment aux fins d'a- viser aux mesures a prendre, par Tentremise des brasseries agricoles, pour perfectionner la culture des houblons indigenes. L'exemple des pays voisins démontre qu'il y a beuacoup k faire dans cette voie. Je suis per- suadéque le ministre pourra faire beaucoup pour prêtei' un concours puissant au relèvement de notre culture houblonnière a la satisfaction i réciproque du producteur et de la brasserie j beige. M. Lambiotte. Je n'ai pas 1'intention de j traiter la question économique k propos d'une j pétition, mais je suis de ceux qui ont conservé j une fois sincere dans le libre-échange auquel la j Belgique doit, en grande partie, sa prospérité, et j'estime que ceux-lk se doivent a eux-mêmes de déclarer que les derniers événements inter- nationaux en matière économique ne modifient en rien leurs convictions, au contraire Ce n'est pas parce que les grands propriétai- res terriens, en Allemagne, ont obtenu qu'un impót considérable soit frappé, sous forme de droits d'entrée, k leur profit aux dépensdu pau- vre consommateur, que nous devons augmen- ter chez nous, par des mesures douanières, ces impöts de consommation qui frappent toujours le pauvre plus directement que le riche. (Trés biena gauche.) Cette protestation s'impose surtout chez nous parce que, sous prétexte de protégerdes indu stries nationales, M. le ministre des finances frappe successivement de droits d'entrée élevés toute une série de produits de fabrication étran- gère. C'est ainsi qu'il a frappé lourdement l'impor- tation de l'acide carbonique, une industrie qui compte a peine quinze ouvriers chez nous. Le droit s'élèvera a quelques milliers de francs pour commencer, mais il pourra atteindre 40,000 francs d'ici k quelques années. C'est la de la protection absolument outrancière il etft mieux valu faire des rentiers de l'Etat de ces quinze ouvriers. Pour les houblons, Ia commission est favora ble k un droit de 30francs par 100kilogrammes, I alors que les pétionnaires n'en demandent que 25. Je comprends qu'on prie le gouvernement de diminuer le droit d'entrée des perches k houblon et qu'on insiste pour obtenirla réduc- tion du droit chez nos voisins. Mais il n'est pas admissible qu'on exige un droit équivalent k 40 ou 50 p. c. d'un produit. Nous aurions pu nous rallierauxconclusions d'un rapport analogue déposé en aoüt 1901, k la Chambre, si Ton s'en était tenu k la revendica- tion contenue dans une pétition d'habitants d'Assche, mais on nous demande plus aujour- d'hui. L'exportation du houblon a doublé dans cesdernières années, ce qui prouve qu'elte est plutót dans un état prospère. Si on employe trop le houblon allemand, c'est parce qu'il don- ne a la bière un goüt que ne suffirait pas k lui donnet' le houblondu pays. Le houblon allemand sera done toujours nécessaire. De plus, des spécialistes nous ont affirmé que les cultivateurs beiges pourraient fournir, en matièrede houblon, de la marchandisemeilleute s'ils faisaient mieux le triage entre les plantes femelles. Ils pourraient done améliorer leur vente sans le secours d'une augmentation de droits d'entrée.Au reste, M. Mertens a rencontré mieux que moi, ayant plus de compétence spé ciale, les arguments des pétitionnaires. Une dernière observation. On fait réssortirque la culture du houblon vient en aide a la sylvi culture parce qu'elle employe des perches. Eh bien, s'il faut acheter au prix de Taggravation d'un impót de consommation, eet appoint ap- porté a ia sylviculture, j'aime mieux renoncer a celui-ci. Au reste, l'usage se répand de plus en plus de remplacer les perches en bois pat' des fils de fer. (a continuer.) M. Deseure, ancien curé de St Genois et de Lichtervelde, est décédé en la maison St Charles Borromée k Gourtrai, le 18 janvier k l'age de 78 ans. Pararrêté royal du 12 janvier, la médaille de lre classe (décoration ctvique) a été ac- cordée h M. F. Jüncker, régent k i'école moyenne d Ypres. Nos félicitations bien sincères au décoré. Uèmpoisonnement d'Ardoye.Le tribu nal correctionnel de Bruges, a prononcé samedi darts une grave affaire. Une jeune fille d'Ardoye, en service k Roulers, rentrait en septembre dernier chez elle ot» el le mourut au boutde quelques jours. Uneexpertise médicale conclut k l'intoxication par la strychnine. Un ouvrier d'Ardoye, Julien Bourgeois, forgeron de son métier, fut mis k la disposi tion de la justice. II déclara que le poison lui avait été délivré par V. Van Lede, le domes- tique du droguisteLepère klseghem. «L'hon- nête serviteur» s'abrita derrière son maitre l'urt et l'autre ne tardaient pas k étre éeroués. Ils eurent beau exeiper d'une prétendue mé- prise, et de leur ingnorance de la destination de la dose qui devait servir en réalité k une manoeuvre criminelie, ie tribunal les a con- damnésVan Lede k 5 ans, le droguiste Le- pèrek 40 mois, et Bourgeois, l'ami de la jeune fille empoisonnée, k 3 ans ds prison. La cour de cassation a élu hier M. le conseiller Giron président de chambre, en remplacement de M. Casier, ad mis k i'éméri- tat. Vinaigred'alcooll'EtoileArouge:conserves,gibiers,raarinacl8s H u welij ksafk ondigingen Henri Descamps, hotelhouder, te Kemmel.en Maria Vasseur, z. ber., teYper. Lodewijk Geeraerd, agent van politie, te Brussel, voorg. te Yper, en Helena Busschaert, z. ber., te Oostende. Arthur Leducq, beenhouwersgast, te Kortrijk, voorg. teYper, en Anna Cannoot, huishoud ster, te Kortrijk. Une bonne mesure. Il arrive que Ton n'uti- lise pas un paquet entier de Thermogóne, quand Tapplication doit sa faire au bras, au pied, au cou ou a la figure, ou bieu quand il s'agit d'un enfant. C'est pourquoi M. Vandenbroeck a décidé de mettre en vente, k partir de ce jour, des demi- boitesde Thermogène a 80 centimes. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir tousser quand je garautis publiqu; nent, que le Sirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniktre en 2 jours.C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2