CHRON IQ HE YPRQISE
Chronique ie igieuse
Nécrologie
L'hyinnea Célestin
Triduum Solennel
Aetes olïiciels
Pootball-club Yprois
Faits divers
Eh bien, je ne veux pas de eela Je suis
convaiocu que, avec le sysième protection-
niste, on arrive k cette chose monstrueuse
d'avoir, au bas de l'échelle sociale, une mi
sère imméntée et un aftreux paupérisme,
constituant un fléau social, et, au-dessus,
une opulence provocatrice. Ce a'est pas Ik
l'ordre providentielMais je me crois obligé
de provoquer, de la part du gouvernement,
les mesures nécessaires pour encourager les
industries nationales.
Cbaque fois que l'étranger réussira, pro-
fitant de mesures douanières, k faire péri-
cüter une branche de notre industrie natio
nale, j'engagarai le gouvernement k prendre
jes mesnrps nécessaires pour empécher cette
ruins.
C'est inü par ces idéés générales et par ie
souci des intéréts de mes commettants que
j'sppuie ia demands des agriculteurs d'As-
sche et les conclusions du rapport.
On parfait tantót, messieurs, des grandes
quantiiés de houblons allemands employés
en Belgique. Eh bien, on peut dire pue MM.
les brasseurs sont de temps en temps vie
times des agissements des importateurs alle
mands qui achêtent le houbion beige. C'est
ainsi qu'on m'a conté que, il y a quelques
mois, un brasseur beige avait retrouvé dans
les balles de houbion qu'un Allernand lui
avait envoyées la carts de 1'exportateur beige
qui avail vendu aux Allemands ces houblons
au prix de 75 francs lés 100 kilogrammes
et qu'on payait iei 150 francs.
M. LAM6IOTTE.Mais le brasseur s'en
est bien apereu!
M. CAN1ILLÖN.Des cboses de ce gen
re ne peuvent se faire qu'au détriment de
notre industrie houblonnmère beige.
M. LE BARON DE STEENHAULT DE
WAERBERE. Messieurs, je ne pense pas
qn'il soit opportum de discuter k fond la ques
tion du houbion, pas plus que celles des
traités de commerce k conclure avec l'étran
ger. Cette discussion pourrait nous mener k
celle du libre échangeet du protectionisme
et, si nous I abordions, nous pourrions nous
retrouver ici demain sans avoir fait un pas
vers la solution.
Je me bornerai done k demander au Sénat
de vouloir bien accueillir favorablement la
pétition qui lui est adresséepar de nombreux
cultivateurs, lésés par la concurrence étran-
gère el dont l'industriedéjh périclitante sera
bieniót anéantie, puisque, depuis quelques
annëes, d'après le rapport, la culture du
houbion a diminué de moitié environ.
Cette situation, messieurs, est d'autant
plus regrettable que la culture du houbion
était réservé uniquement aux petits cultiva
teurs, aux petits ménagers el qu'elle donnait
du travail k de riornbreux cuvriers pendant
une grande pariie de l'année. en raison des
soins multiples quelle exige. Ces cultiva
teurs seront obligés, si cette culture vient k
disparaitre d'aller chercher a l'étranger un
travail rémunérateur qu ils ne pourront plus
retrouver sans quitter leur viilage.
J'igncre quels sont les motifs qui en com
mission ont décidé deux de nos honorables
collègues k ne pas dormer un vote approba-
tif aux conclusions qui nous sont proposées
Un journal libéra! avait attribué k M. de
Trooz, ministre de l'Intérieur et de l'Instruc
tion publique, 1 intention de créer six nou-
veaux athénées royaux, dont un k Ypres.
Nous croyons pouvoir affirmer que cette
nouvelle est de pure fantaisie.
La nécessité de créer de nouveaux établis-
sements d instruction ne se fait pas sentir
k Ypres surtout, oü l'Aïbénée avait moins dè
raisons detre encore que le coüteux collèae
communal supprimé.
On a calculé récemment ce que coüte en
moyenne k l'Etat un élève fréquentant un
Atbériée royal. En supposant qu'k Ypres
1 établissement soit fiéquenté par cinquante
élèves ce qui serait le maximum cbaque
sujet représenb rait une sornme de piusieurs
centainesde f-aecs Cette déperise, qui en
entrainerait d'auties pour la villè, ne se
justifierait pas.
Aussi croyons nous pouvoir affirmer que
le gouvernement ne songe pas k créer de
nouveaux Athénéeset que si l'envie l'en
prenai', il ne serait pas suivi par la majorité
des Chambres.
Le départ du 27" pélerinage national du
mois de mai kN. D. de Lourdes est üxé au
5 mai avec retour au 13 suivant.Prix:
suivant point de départ: en 1" classe, de
142 k 156 fr. en 2', de 91 k 101 j en 3',
de 60 k (>6 fr.
Les pélerins partant de Biu^es ou de
Courtrai sont priés de s'inscnre direotemern
chez M. Vermeersch, notaire k Termonde.
25'" Pélerinage i Damas.Jérusalem,Rome.
du 2 mai au 12 juin 1903. (de Marseille k
Marseille). Au printemps prochain, la
Nef du Salut emportera de Marseille aux
Lieux Saints le pélerinage jubilaire de la
Pénitence,
On se rendra d'abord k Damas, pour y
vénérer les souvenirs de la conversion de
Saint Paul. En passant, ou saluera les oeu-
vres colossales et vivantes de Beyrouth et les
ruines colossales et mortes de Baalbeck.
Puis, entrant en Terre Sainte par le Car-
mel des Propbètes, la pieuse caravane ira en
voiture k Nazareth et Tibériade (en bateau
sur de lac, k cheval en Samari si l'on veut,
et entrera Ie 17 mai k Jérusalem, oü elle cé
lèbrera l'Ascerision (21 mai) et la Pentecóte
(31 mai
Chacun connait l'hospitalité de Notre Dame
de France, bktie k Jérusalem pour les péle
rins on apprécie ses guides religieux exdés.
Le 7 juin, arrivée k Rome, oü l'on fètera
le 25" anniversairedu couronnementduS.S.
le Pape Léon XIII.
Visite de Naples et Pompéi.
Prix, tous frais compris, de Marseille k
Marseille lre classe 960 fr. 29 classe
760 fr. 3' classe 560 fr.
A partir de Mons jusqu'k Paris, de même
de Paris k Marseille, les pélerins profiieront
de la réduction de 50 accordée sur le prix
des billets de cheminde fer aller et retour par
les Compagnies respectives.
Départ probable de Mons le jeudi 30 avril
1903.
Pour tous renseignements, s'adresser aux
correspondants suivants
A Tournai, M. Albéric Ghyselen,faubourg
St Martin
A Courtraile R P. Eustache Pruvost, 2.
Quai de Gand.
Prière d'adresser 1 e prix des billets et les
offrandes au trésorier géneral, M. Félix van
de Kerchove, 4, rue d'Epinoy, k Tournai. Le
pèlerin recevra directement ses billets sous
pli recommandé contre le verseraent intégral
des prix en lro, 2° ou 3» classe.
En cas d'empêchement jusqu'k trois jours
avant ledepart, la direction remboursera la
somme envoyée, saufune retenuece 2°/0sur
le prix des billets.
M. Vanden Bogaerde, directeur gérant des
chemins de fer de la Flsndre Occidentale,est
décédé mardi après midi, après avoir recu
les secours de la Religion.
La mort de Mgr Schaepman
Mgr Schaepman, le chef du parti catholi-
que hollandais, est décédé k Rome dans la
journée de mercredi, succornbantk la mala-
die qui le minait depuis longtemps.
La Chronique qui a hort cceur, pro
pose aux socialistes d'organiser k la Mai.-oo
du Peuple une grande fête en l'honceur de
Célestin Demblon.
Célestin, on !e sait, a été, ert ces derniers
temps, fortement secoué par les polémiques
k propos de saint Alphonse.Son ignorance a
été mise au jour devant le public, et c'est
une plaie ouverte, dont souffre sa vanité.
II s'agït de le consoler, de mettre un bau-
me sur la blessure, d'affirmer que, malgré
tout, il reste le grand porte-drapeau du parti
socialiste et le meilleur protagoniste de l'ir-
réligion.
Une fête s'impose presque, et la Chroni
que n'a vraiment pas tort de la proposer.
Au surplus, elle fait mieux que de la pro
poser elle en détermine le plan elle oftre
même aux socialistes un avant-projet.de can
tate dont elle docne la première demi stro
phe
Nos jours ont vu, grand député de Liège,
Ce que n'ont pas rêvé tes eiinernis,
Quand, contre toi, les amis du Saint Siège
Ont assaillis tes discours de leurs cris...
Comme on le voit k ces débuts, l'bymne
promet de se porter bien.
Au reste, on aurait tort de se défier de
l'inspiration poétique de la Chronique
Elle n'en est pas k son coup d'essai. Il y a
même une cantate, célèbre sur le marché,
qui est sortie du cerveau et de la plume d'uu
de ses plus vaillants collabrateurs, M. Chó
mé.
Nous nous unissons k la «Chronique» pour
demander que la fête se fasse dans le plus
bref délai.
Oserous-nous solliciter.une carte d'invita-
tion Ce serait si bon d'assister k cette exé-
cution de l'bymne k Célestin, et de voir Cé
lestin lui-même sanglotant d'émotion, perdu
fou de joie. Nous ne l'avons encore vu jus
qu'ici que fou de colère et de rage. Qu'on
nous montre le nouveau Célestin, toujours
fou, certes, mais autrement.
k l'occasion du premier Cinquantenaire de
l'établissement de l'oeuvre de l'adoiation
perpétuelle et des Eglises pauvres k Ypres,
en la cbapelle des Dames Bénédictines Irlau-
daises, rue St Jacques.
Mardi 27 et Mercredi 28 Janvier, Exposi
tion du Si Sacremeut de 7 h k 9 h Messes
k 7 h. et k 8 4/2 h.; Sermon k 9 h.
Jeudi 1 Février, Exposition du St Sacre-
ment de 7 h. k4h Messes k 7 h. et k 9 h.;
Sermon k 7 4/2 h.; k 3 4/2 h. Salut, suivi du
Te Deum et Instruction.
Les sermons seront prêchés par le R. P.
Jean-Aimé de Robiano, Carroe déchaussé.
Vinaigre l'Etoile seul pur fruit excellent.
Vinaigre d alcool l'Etoile rouge, le seul blanc eau.
Par arrêté royal du 42 ianvier, sont nom-
rnés pour la Ie vee de 1903
1° membres du conseil de revision de Ia
Flandre Occidentale Kffeciifs MM. H
Loonijens, membre de la députation perma
nente du conseil provincial, Ttaielt baron
Bethune, id., Oostroasebeke et E Cauwe
id. B uges.
Membres suppléants MM. J. Verhaeghe
membre de la députation permanente du con
seil provincial Wervicq et 0. Landas, id.
Courtrai.
Membre do la commission provinciale
de revision, M. E. Van Hee, Furnes..
Dimanche, 25 Janvier 1903, k 2 h de re-
levée au terrain du «Football club Yprois»
Match international eritre les équipes premiè
res de 1 'Union sportive Tourquennoise et du
rootball club Yprois.
Une bonne mesure. il arrive que l'on n'uti-
ïse pas un paquet entier de Thermogène, quand
I application doit se faire au bras, au pied au
enfant flgUre' °U bie° qUa°d U s'agit 'd'un
C'est peurquoi M. Vandenbroeek a décidé de
mettre en vente, a partir de ce jour, des demi-
boitesde Thermogène a 80 centimes.
Luppens et O Bron
zes, Lustres, Meubles, PendulesIn
stallations d'électricité oaf transféré
leurs magasins du Bd Anspach a la rue
Neuve 144 a 148 etBd du Nord 151 a
155, Bruxelles.
I%fe tousgez plus. Je garantis
ld guerison da rhume et de la toux la plus
opinatre en deux jours au moyen du Sirop
Dspratere au goudron décoloré et au baume
de Tolu. C'est Ie pectoral le plus prompt, le
"lus stir et le pius agréable qui existe. C'est
u rem éde incomparable, mais faites bien
■Utention, demandez et exigez toujours le
v .ruable Sirop Oepratere.
P'ix: 2 fr la bouteille. Li tra item ent
revientkO.10 centimes pat'jour. En vente
a Ypres, pharmacie Socquut; Roulers, phar
macie Veys; Courtrai, HuJpiau el De Boc-v
Dixmude, Ghyssaert.
Mcicredi après dinér, 21 courant, deux
négociants d'Ypres les W. C. et I. B. reve-
naient en voiture du marché de Lille.
Ils passèrent le bureau de douane du Pont
Rouge sans diffieullés mais arrivés prés du
villago de Ploegsteert ils furent arrétés par
deux employés de la douane. I. B. qui
avait avec lui un litre de genièvre en a été
quitte par le payement d'une somme de33 fr;
quant k W. G. qui chariait 50 litres d'al-
cool et deux caisses de margarine, il a été
conduit avec son attelage k Warneton d'oü,
après avoir fait verser une caution il a pu re-
venir k Ypres.
Voulez-vj'is des sucres de toute première
qualité Prenez les paquets de la Raffinerie
Tinemontoise.
RHAZEfc HALY ABBAS et tous les Arabistes
tous les grands médecins da l'antiquité y c >m-
pris Galien et Hypocrate se trouvaient d'accord
pour proclamer les mérites de l'Elixir Vincent
contre la goutte et le rhumatisme, s'ils avaient
pu le connaitre. Les multiples guórisons opérées
la reconnaissance ardente des souhaits qui ont
vu leurs douleurs disparaitre sont IA pour at
testor hautement Tefficacité de ce remède main-
tenant universellement apprócié.
Au bois de la Cambre
Prés de ce bois, promenade favorite des habi
tants de Bruxelles, se trouve un estaminet trés
fréquenté, surtout dans la belle saison, dans le-
quel les premeneurs s'arrêtent volontiers pour
y déguster faro ou Iambic. C'est dans eet estami
net que réside MM Astérie Van Melckebekedont
nous allons nous occuper ici. Depuis longtemps
cette personne était atteinte d'une affection par-
ticulière qui survient souvent chez des individus
parfaitement sains ou bien vient comphquer di-
verses maladies. Cette affection est généralement
désignée sous le nom de neurasthénie. La neu-
rasthénie, contre laquelle les pilules Pink ont
une action trés énergique, frappe surtout la fem
me paree qu'elle est plus impressionnable, surex-
citable et plus sujette aux manifestations dou-
loureuses produites par la réaction du système
nerveux. Des malaises sans nombre sont la con
séquente de eet état morbide. Tantót des migrai
nes violentes vous forcent a Timmobilité com
pléte, tantöt on souffre de névralgies qui par-
courem tout le corps et font tordre da doulour.
Parfois, au moment oü on y pense le moins, la
vue se trouble, les oreilles bourdonnent comme
si des cloches sonnaient a toute volée, d'autres
fois enfin on éprouve des palpitations qui empê-
chentmême derespirer. L'appétit disparait et
le sommeil est troublé par des cauchemars qui
en font une fatigue au lieu d'un repos. Tous ces
symptömes sont uniquement causés par la fai-
blesse des nerfs. Quel remede employer, me
direz vous?suivez Texemple de Mm'Van Melcke-
beke qui s'est guérie par le seul emploi des pi
lules Pink, ainsi qu'elle le déelare danslalettre
suivante
Mme Van Melckebeke, d'après une photo.
Je suis heureuse de vous écrire que la neu-
rasthéniedont jesouffrais depuis bienlongtemps
a fini par disparaitre par l'emploi prolongé des
pilules Pink qui m'ont rendu les forces et la san
té.
Ceci prouve qu'il fautêtre persévérant dans un
traitement qui, dés le début, vous proeure un
soulagementqui s'aceroiten le suivant régulière-
ment. Ajoutons que non-seulement les pilules
I ink guérissent les maladies paree qu'elles sont
un puissant toniquedes nerfs, mais encore au'el-
les sont souveraines comme reconstituant du
sang, contre l'anémie, la chlorose, les rhumatis-
mes et la faibiessegénérale chez l'homme et chez
la femme, comme cela a été prouvé bien souvent
par de nombreuses attestastions.
Les pilules Pink sont en vente dans toutes |A«
pharmacies et au dépót principal pour la Relif
que M A. Derneville, 66, Boulevard di wa fr-"
ioo, Bruxelles. Trois francs cinquante la hnlt*
et dix sept francs cinquante les six hnifko e b01'e
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Dépót pharmacie Bóeuwe,ancienne Dhsrmaeie
Aertsens et M Donck, rue de Lilie, Ypres