6 o Samedi 31 Janvier 1903 10 centimes le N° 38" Année N° 3717 Pour le Pape Fète gymnastique au Volkshuis Conférence Willen is Kunnen Bulletin politique FRANCE ALLEMAGNE Hollande INTÉRIEUR Les questions a la Chambre L'opinion de M. Woeste Le canal du Centre Féminisme On s'abonne rue au Beurre, 36, 4 Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent tin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de porta l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent IS centimes la ligne. Les reclames dans le corps du journal coutent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a VAgence Havas Bruxeiles, rue de la Madeleine, n°32 et a Paris, 8, Place de Ia Bourse. 984.50 Liste précédente fr. Aan ©nzen Heiligen Vader den Paus ter eere van het Heilig Hert van Jesus om vrede en eendracht on der verschillige te bekomen Au Pape-Roi, M. et Mme. Anonyme Ypres Eerw. Heer Dilger, Yper Heilige Vader, gelief ons huisgezin en familie te willen zegenen. Yper 2.50 Onbekend, Dickebusch 5.00 5.00 100.00 25.00 Dimanche 1' Février, k 7 heures du soir. Nous sommes heureux d'apprendre que Monsieur l'abbé De Ploige, docteur en droit et en philosophie et lettres, professeur k l'Université de Louvaia, donnera Lundi 2 Fé vrier k 5 1/2 heures du soir, en la salie Iweins, une conférence sur L'ANTISÉMI- TISME. La 3me soirée draraatique est fixée au Dimanche 15 Février, klh'. Suivant le Figaro, M. Combes aurait décla- ré, k un prélat éminent, qu'au moment de la discussion des projets sur les congrégations, il insisterait pour que le refus des demandes en autorisation fut tempéré par un projet de résolution accordant au gouvernement le temps nécessaire pour liquider la situation. On procéderait comme pour la laïcisation des écoles. Le gouvernement aurait 5ou 6 et même 15 ans pour appliquer la loi. Ce délai permettrait aux congréganistes de chercher une situation dans le monde, don- neraitk l'Etat letempsde suppléer aux écoles ou établissements fermés et faciliterait la th- che des liquidateurs. M. Combes userait de tous les moyens pour empêcher les congrégations de tourner la loi en faisant enseigner dans les écoles li- bres par des Pères sécularisés. II espère d'ailieurs qu'une loi supprimant la liberté d'enseignement, telle qu'elle existede- puis 1850, trancberait la question. La Prusse continuedemarquerl'écart entre sa politique de bienveillance et la «guillotine sèche» de M. Combes. Ainsi on remarque le nouveau projet de loi que le gouvernement de Berlin a déposé au Reichstag, pour l'éta- blisement d'un «Dotationstonds» diocésain. Le ministre a pris cette mesure k la demande des évêques. Grève d'ouvriersdes chemins defer Amsterdam, 59 janvier. Depuis quelque temps, les ouvriers de quelques compagnies de transport sont en grève ils cherchent k apporter des entraves au transport des marchandises. Aujourd'hui, 300 ouvriers machinistes de la compagnie des chemins de fer hollandais, travaillant au service des marchandises, se sont mis également en grève, de sorte que les transports de marchandises sont suspen- dus. Des détachements de soldats de marine sont arrivés sur les lieux. La grève auraitaus- si éclaté parmi les ouvriers des chemins de fer de l'Etat. Par suite de la grève, une collision a eu lieu dans la matiDée prés de Schellingwoude entre des ouvriers venus d'Amsterdam et des ouvriers habitant Durgerdam. Quelques per- sonnes ont été blessées dont plusieurs griè- vement. La séance d'aujourd'hui, disait mardi la Chronique, commencera par une série de trente et une questions adressées k divers ministres. Ce systême é'obstructions spéciales, ajoutait la feuille radicale, semble se déve- lopper rapidementon peut voir ainsi avec quel soin nos honorables se rappellern k la mémoire de leurs électeurs. Parmi les questions,il en est qui sont d'une urgence et dune importance considérables. Celles-ci entre les trente et une ...Question de M. Nolf au sujet du prix des listes électorales ...Question de M. Nolf au sujet de la sup pression, par le conseil communal d'Ypres, de la place de 7e sous-instituteur k l'école communale de garpons. 11 est certain, disait la Chronique en terminant, que d'aussi grosses affaires ne pouvaient se trailer avec les différents mi nistres, en dehors de la Chambre qu'est-ce que le pays en aurait pensé M. Nolf, un des bons amis de la Chroni que, sera flatté, nous n'en doutons pas, de cette itonique mais juste appréciation. Le Patriote écrit L'opinion de M. Woeste n'a pas varié. L'unité du parti catholique est le but qu'il a toujours visé cette unité est restée son ob- jectif, et pas plus demain qu'hier il ne con- sentira k ce que l'on érige en dogme,au sein du parti,|la nécessité d'un dualisme sur le terrain politique. La Ligue démocratique beige est k ses yeux un organisme utile il en est membre; oh pourrait retrouver dans les annalts de la Ligue qu'il s'est.réjoui de sa fondatiou. Loin de souhailer qu'elle disparaisse (c»mme une feuille semblait ces jours-ci l'insinuer), M. Woeste demande qu'elle vive, mais pour remplir la mission qui lui fut coflfiée k sa fondation. Cette mission était d'agir sur le terrain économique et socialelie n'était pas (com me d'aucuns le voudraient aujourd'hui) d'exercer une action politique et de revendi- quer dans ce but l'autonoaiie politique. Les partisans de cette autonomie invoquent volomiers la dernière encyclique pontificale. Léon XIII, disent-ils, reconnait k la démo cratie chrétienue le droit k i'existence done nous avons le droit de mener une existence séparée de eelle de l'ancien parti catfioiique. C'est conclure bien vite.En effet.le Souverain Pontile définit la démocratie chrétienne Taction populaire chrétienne Ëstce affirmer qu'elie doil jouer un róle séparatiste en matière purement politique qui done oserait sérieusetnent le soutenir Naguère.dans uaéchange de vues poitant sur le dualisme, M. Woeste fut tout naturel- lement amené k poser cette question Si vous reconnaissez officiellement l auto- nomie politique k la Ligue démocratique, quels motifs invoquerez-vous pour la refuser k d'autres organismes qui la réclameraient k leur tour, aux Boerenbonden,par exemple 1 L'un des porte-paroles les plus autorisés de la Ligue lui répondit qu'en effet il serail difficile d'écarter pareille demande, si les Boerenbonden la formulaient. Ce n'était déjk plus le dualisme. C'était en perspective, une trinitó de pouvoirs. Et si plus tard, une association nationale de corn- merpants catholiques émettait k soa tour la prétention ae jouir, au sein du parti, de l'aulonomie politique En réalité, c'était lk un engreuage dont on ne serait plus sor li. Actueliement, le dualisme n'existe en fait qu'k Bruxeiles, Liège et Gand. L'unité exists dans la plupart des autres arrondissements du pays. Puisque Ton discute au point de vue des principes, aunomde quels princ.pes voudrait-on officiellement faire proclamer que pour le pays entier la dualité vaut mieux j que l'unité C'est pour ces motifs,paree qu'il considère Témieltement cornroe funeste, paree qu'il désire qu'il y ait en Belgique non pas plu sieurs partis catholiques, mais un parti catholique, grand, homogène et fort, que M. Woeste, ami de la Ligue démocratique en tant qu'elle se borne k exercer une «action populaire chrétienne», refuse de lui recon- naitre l'aulonomie. C'est pour ces motifs qu'il s'est montré hostile k la constitution d'un comité national au sein duquel différents groupements qui n'ont pas été constitués dans un but politique traiteraient cependan de puissance k puissance avec les cercles et associations catholiques politiques. Et c'est pour ces motifs qu'il combattra demain en core toute proposition qui aurait tendance a briser l'unité indispensable du parti. Les travaux de premier établissement du canal du centre sont terminés, k Texception des parties métalliques des trois derniers ascenseurs. Une étude des ouvrages de même nature existant en Allemagne et en France et un nouvel examen des projets ont amené le gou vernement k faire apporter des modifications aux plans et pièces préparés pour la mise en adjudication de Tentreprise des parties mé talliques de ces ascenseurs. Le canal du Centre pourra probablement être ouvert k la navigation sur toute sa lon gueur dans trois ou quatre ans. Les travaux du Canal de la Lys k TYper- lée seronï repris lorsque Tadministration aura pu élaborer un projet offrant les garan ties de succès voulues en ce qui concerne le bief de partage. Elie poursuit les études relatives k eet objet. La question du féminisme reste k l'ordre du jour des préoceupations de l'opinion pu- blique. Le Bien Public a publié récemment, k ce sujet, deux articles dont le second surtout, parudans son numéro du lundi 26 Janvier, est remarquable. Notre confrère gantois, contrairement k l'opinion du R. P. Godts, qui n'aecorderait en auoune hypothèse le droit électoral aux femmes, se prononee catégoriquement pour l'opinion que M. Colaerta émise, dans son ouvrage et dans son discours de Tan der nier, k la Chambre des Représentaats Quant k l'électorat, dit-il, il dolt être limilé k ceux qui sont capables den faire un usage utile. Des hommes peuvent en être légitimement exclus il ne peut done pas étre revendiqué par les femmes comme femmes. Toutefois, du moment qu'il est reconnu k tous les ciloyens par droit natu- v M

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1