I i(fe I 11. les accidents du travail était nés k Wynkel St Eloy, le 14 Prairial, j iC projet de loi sur Faits divers Nécrologie X i s Hi .ii st que c'est bien Je prevenu qui s'est isenté a mon étude en '1900 et en Yprès une declaration tout aussi egorique de M. Delsez, le magistral ^iit reconduire Romain a la Coucier- '•ie. f jEmile Daurignac a été introduit jssitöt dans le cabinet. |Maitre Dupuis no l'a pas reconnu. j maitre clerc a cru relever certaines ^semblances entre Emile Daurignac le personnagè qui se préseutait v; mme étant Henry Crawford, mais il r 'pb i pas été trés affirmatif. KjH ilL'incUflpé a uié énergiquement être ll^fnaisaliéaBayonne, et la confron- I i don a pris fin. Iirament les Humberts sont partis Maria Daurignac a été interrogée f U medi par M. André sur la facon dont I ilait elfectué le depart de la familie I;!jimbert. lijil Nous sommes partis eu deux f l l'oupes, a-t-elle déclaré. Romain et Jl oi, nous avons pris rue Duret, der- lèrel'bótel, une voiture découverte I nous nous sommes fait conduireaux [bamps-Elysées. La,nous avons quitté btre voiture et, au bout d uu instant, 1 pus enavouspris line autre pour allei i ia gare du quai d'Orsay. Pendant ce temps, Frédéric, Tbé- ise, Eve et Emile allaieot directement |e l'aveuue de la Grande-Armée a la are. La, nous nous sommes réums our prendre le train. A Dixmude, lundi, un combat sanglant s'est déroulé un des batailieurs a eu la tête fendue par un tisonnier tous les cabarets ont dó fermer k 7 heures du soir sur l'ordre du Bourgmestre. A Roulers, un jeune hornme se voit enle- ver deux doigts. A la Panne, un milicien ivre-mort, laisse une oreille i» cöté de son dernier verre. Cambriolage audacieux. Dans la nuit du 20 au 21 janvier dernier, des cambrio- leurs se sont introduits avec effraction dans la derneure de Madame Ve Joye-Tibaux k Messines. Cette dame qui habile seule avec une ser- vante et qui a la réputalion d'etre k !a tête d'une fortune fort respectable, était momen- tanément absente. Cette situation devait avoir été connue par les filous, qui ont rnis cette circonstance k profit pour Lire un exploit en règle. En effet, après avoir saccagé toute la mai- son ils ont fait main basse sur le coffre-fort qu'ils ont vainemerit essayé d'ouvrir et qui porte trace de violence et d'effortsurhumains. Ce meuble ne contenait d'ailleurs en de hors des livres de comptabilité et d'autres documents d'importance relativement mini- me, aucune valeur ni objetprécieux, Madame Joye ayant eu soin d'en faire !e dépot dans son coffre fort k la Bsnque de Courtrai, k Ypres. Comme on le remarque done, l'exploit des malfaiteurs n'a pas été des plus heureux, ceux-ci ayant dü se retirer sans pouvoir em- porter la moindre valeur. Une enquête k été ouverte. La ceatenaire, Tante Siska, comma on fappelaitfamilièrement it Iseghem, est morte. Frangoise-Rosalie Laridon, fille de Pierre- v Jacques et Anne Cathérine Dedeurwaerder, 4 On éorit de Bruxelks au Courrier de I'Es- j Au X de la Républiqua (3 juin '1802). La discussion d'une lei importante ne 1 ijentame guère k la Ghambre des représen- mts sans qu'aussitót il soit question de crise J.tj linistérielie. Ainsi en est ii k propos de la Ij* ff sur les accidents du travail, bien que la l *1 jLituatiori ne présente aueun aspect qu'elle J 'I'll 'avail depuis l'entrée de M. Francotte au aiuistère. Il est vrai qu'au lendemain de sa 11| lomination, on pouvait prévuir ce qui arrive, se rappelle I'accueil que lui fit la Justice tfiïociale, organe des représ i.tarns qui se dé- j|» .achent maintenan't du gouvernement; c était M|éjk de l'hostilité. Les consequences possi- i Jjj Mas de cette hostilité ne sont pas k prévoir 111 pour le moment. Les partisans de 1 assurance j.'i obligatoire ont fait tout ce qu'ils pouvaimt 11 ijipour n'aborder la discussion devaut la Ccam i j re qua liés par des engagements qu'ils out »M ivoulu aussi impéralits que possible. Vq i On se souviect qu'k la fi t de l'année d r- inière ils ont provcqué k B uxrlles une réu \i\ in ion des déiégués de la Ligue Déraocratique bjj iqui ontvoié un ordre du jour diamétralement VI1' iopposé aux principes cousacrés par le projet - J - :- VI? ,'du gouvernement. 11 n'y a done ni surprise, 1 ',k ni conversion it atteudre dece cóté. D'après t,!,un pointage cor.scier.cituseraent fait par un f Idéputé habitué aux srervts mouvements qui V! précédent les v:t s a t.i Ct.ambre.la majoti'é us sera pas Lite par ces dissidents, ou du moins il y aura sur les bares cie gauche utie division qui co»pen3era au moins celle de droite. V V' V' V Eck du tirage au sort. Les scènes If Isaig -iites qui ont marqué le tir age au sort 1), jdans diverses communes de cotrs province, 'fjijss sunt malbeureusement renouvelées un'pi u fl partout. Tragique excursion au Saint-Bernard. On télégraphie de Turin, l"février On apprend d'Aoste que troisvoyageurs tEduard Rouff, Fribourg et Hubert, Alsaciens, ont voulu, rnalgié les conseils drs guides de Chamonix, tenter le passage du Grand Saint Bernard en tralneau. Les trois imprudents, après avoir surmonté de grands obstacles, arrivèrent k la frontière italienne la tour- mente les obligea h se réfugier dans la cani ne Broq. La tourmente calmée, les trois voyageurs voulurent partir malgré tout, Ls propriétaire de la cantine, par pruden ce, avertit par téléphone Irs iroines de 1'hospice qui, ne voyant pas les voyageurs arrriver, envoyèrent k leur recherche uua équipe d'homrnes et les ehiens du couvent. On retrouva les malheureux dans un précipi ce on les transports h 1'hospice oh Hubert est mort en arrivant, les deux autres sont hois de danger, quoique t ès souftranis. Après lecroulement de l'élégant campanile de Vemse, voici uu nouveau déssstre qui ne touchers pas rnoics les amateurs de pittores- que an annonce qu'une partie des muss de Nuremberg s'est écroulée hier, comblant de ses décombrrs les vi ux fossés de la ville. O craiat pour ia soüdité de 1'aruique en ceinte pour les lours qui dormant k la vieille ville frauaoisienne son cachet artistique et tr.oycrikg'eux. On mande de Berlin que ie Dr Bazinsky vient de déclirer qu'il a découvert le serum appelé k prévenir la fièvre scarlatine. On découvre peu k peu le sérum de toutes les maladies connues. Et dire qu'il y a encore des gens qui meurent Aux environs de Ruddervoorde, diverses scènes regrettables ont lieu, occasionnées par quelques parresseux poursuivant les miliciens pour avoir h boire. Au hameau «De Bergen», un paisibleou- vrier et une femme repoivent des coups de cohteau. Au Westkant un cabaretier est attaqué lachement et couvert de blessures. Au hameau Sasput un milicien regoit plusieurs coups de coüteaud'un jeune homme de 17 ans. Après avoir regu les derniers sa- crements, h malheureux expire. A Wercken un conscrit de Bovekerke fut attaqué par sept voyous et crible de coups grkce k l'intervention d'un voisin il a réussi k senfuir. I! a regu piusieurs blessures k la tête, causées par uu verre; un de ses adver- saires est assez sérièusement blessé d'un coup de coüieau k la tête et k la main. A Ypres les rues de Lille et desTrèflesont été le théatre de combats en règle. Dans cette dernière rue un des batailieurs a regu une blessure k la poitrine et son adversaire est blessé k l'ceii.La police a arrété les cbevaiiers du couteau, Ea outre un pochard a failli se tuer en tomhant de 1'escalier de sa maison. On crain? pour sa vie. M. le commtssaire de police deThieltnous écrit que, grace aux mesures de police pri ses par les autorités communales, on n'a eu aucun excès k enregistrer dans cette ville h Foccasion du tirage au sort. A la bonne heure Un facteur condamnéEn 1901, le parquet d'Ypres fut saisi de diverses plaintes k charge du facteur V.., de Poperinghe, quise serait rendu eoupable de plusieurs soustractions d'argentau préjudice de personnes chez les- quelles ildevait encaisserdestraites. A Ypres, V.., fut acquitté. Lorsque l'affairevintdevant la Cour d'appel de Gand, elle parut si esa- brouillée que la cour décida de faire une nou velle instruction et fit comparaitre tous les témoins. Un grand nombre de témoins a dé charge ont cité des actes de probité de ia part du prévenu une pétition revêtue de plus da cent signatures émanant de tous les notables de Poperinghe rn faveur de V.., a été pré- sentée k la Cour mais les témoins k charge ont maintenu leurs déclarations et la Cour k condamné V.., k six mois de prison, 50 francs d'amende et k tous les frais envers l'Etat et ia partie civile. La mort de Mgr de Neckere Né k Ypres, le 5 avril 1824, lauréat du petit, séminaire de Roulers, au mois d'aoüt 1^43, Félix de Neckere entrait au grand sém naire de Bruges, le lsr ociobre 1844 sur les conseils de son concitoyeu et ami, Mgr Mak-u, alors professeur k l'Université cathoiiqua de Louvain, il partait, l'année suivante, pour Rome, aux fitts d'y eontinuer ses études théologiques. Ordonné prêtre, le 3 avril 1847, l'-obbé de Neckere fut nommé, la même année, rec- teur de l'église de Saint Julien des Beiges et proviseur de ia fondation de ce norn, la plus ancienne, peut-être, des fondations nationa ls de Rome. puisqu'elle tut faite en 783. sousPepin d'Herstal. Les services, que Mde Neckere fut appelé k rendre k ses compatriotes, ses rapports avec la Société romaine et le monde ecalé- siastique, sa réputaüor. méritée de prudence etd'habileté dans le maniemeat des affaires, fixèrerit sur lui l'aitenlion et lui frayèrent la voie aux honneurs. 11 deviut successivement prélat domesti- que de Sa Sainteté, protonotaire apostolique ad instar participantium et chanaine de ia basihque patriarcale de St Jeau de Latran. Des honneurs plus grands encore I'atlen- daientdans le consistoire secret do 17 sep- tembre 1875, M :r de Neckere fut préconisé archevêque de Mélitene i. p i.et sacré k St-Jéan de Latran, ie 3 octobie suivant, par S. E. le cardinal Constantiu Patrizi, doyen du Sacré collége et arcbiprêlre de la dite basilique, assisté de MMgrs Jacques Cattail!, archevêque d'Ancyre i. p. secrétaire de la congrégation du Concils, ancien nonce apostolique en Belgique, et Philippe Manetti, archevêque de Sardes i. p. i. Cette promo tion, écrivait-on do Roma k la Gazette de Liége, sera aecueillie avec une égale faveur k la cour de Rome et daus ie pays. Depuis longtemps en effet, le nouvel ar chevêque a su conquérir l'estime de la hauie prélature romaine par la sagacilé de son ju- gement, la süreté de ces conseils et son ex tréme prudence, devenus proverbiale chez tous ceux qui ont eu l'honneur d'avoir avec lui quelques rapports: toujours aussiil a joui de la plus haute considération auprès de l'épiscopat beige, auquel il a été appelé tn maintes circonstances k rendre d'éminents services dans les négociations les plus im- portantes Le 3 octobre 1900, Mgr de Neckere célé- braitsoncinquantenaire sacerdotal et ie vingt- cinquième anniversaire de sa corisécration épiscopale k Torri, en Sabine, ou se trouve la maison de campagne du sémiuaire Vatican, dont ii était préfet. La Voce delta Veritade Rome, consacrait toute une colonne de sou ii° du 9 octobre k la description de cette touchante fête. Chanoine de la basilique de Saint-Pierre, Mgr de Neckere était économe et secrétaire de la fabrique de cette éghse, chargé comme tel de veiller k l'entrelien des batiments de i'irnmense édifice et de prendre soin de l'ate- lier des mosaïques du Vatican il cumulait ces fonctionsdéjk si absorbantes, avec celles d'agent ecclésiastique de plusieurs diocèses de Belgique auprès de ia curie romaine. Dans sa verte vieillesse l'éminent préla ne connaissait pas le repos servi par une intelligence toujours fraiche et une rare faci- lité de travail, il faisait face k des labeurs qu'eussent redoutés les plus robustes. Un fa- eheux accident vint brusquement couper la trarne d'une vie si active. Vendredi, 30 janvier, vers 6 heures du soir, Mgr de Neckerer en sortant de ses ap- partements, fit une chute dans i'escalier et se nlessa gravement k la tête. Les domestiques accoururent et des médecins furent appelés sur le champ,maïs malgrétous les soins pro- digués au digne prélat, celui ci expirait k 9 heures. Au dire des médecins, sa chute était la suite d'une congestion cérébrale. Nous at- tendons desrenseignements ultérieurs. Le Pape Léon XIII estimait et aftectionnait beaucoup l'illustre défunt, qui, k raison des fonctions de secrétaire de la fabrique de Süint-Pierre, était ad mis toutes les semaines a l'audience de Sa Sainteté. Chanoine honoraire de la cathédrale de Bruges, depuis le 26 février 1866, Mgr de Neckere était commandeur de l'ordre de Léo- pold, grand-croix de l'ordre de Frangois Joseph d'Autriche et de l'Aigle rouge de Prusse, grand cordon dc l'ordre de la cou- ronne royale de Siam. MgrdeNeckere a fourni une longue et belle carrière, il a bien servi l'Eglise et son pays, sa mémoire mérite d'être perpétuée etbénie. Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2