vi I1 I; H PERSAIDE maison de commerce i| >;i THÉIT3E GiANDSART U l-r iZ ,'iS I- V i Jïi, M ,Vr. if- ■fi!,' v ALLEKAGNE A la Ghambre Langemarck et Poelcapelle Un Archevêque arménien a Ypres Vive Léon XIIÏ Nécrologie Actes officiels Faits divers Exposition mécanique COUPRANT ■riw Mm I' i: i' 1- Mi j V"- •I :i Mji Hj'ï t s suprème oil le Pape s'incline et s'buuiilie devant la préserce invisible de Gelui que tous sdorent et out acclaiaé dans la personne de son représentant. La messe est terminée. LéonXIII se léve et entonne d'une voix encore claire et vibrante le Te Deumque continue toute l'assistance dans un élan de foi, tandis que lk-Haut, sur l'énorme édifice, les cloches font entendre leurs sons graves ou clairs. Et dans le lointain c'est un bruit prolongé de toutes les cloches de Rome, des quatre cents églises qui répondent k l'appel de labasilique. G'est fini. Le Pape reprand la tiare et re monte sur la sedia gestatoria. Et le cortège dans le même ordre. défilé k travers la vaste nef au milieu das acclamations sans fin. Léon XIII, loin d'être épuisé par une aussi longue cérémonie,car ii est uneheure passée, veut montrer k tous qu'il est plein de force, et de sa hauteur, ii se dresse plusieurs fois deboui sur la sedia, pour bénir en souriant, k droite et k gauche, iatoule enthousiaste des fidèles. 11 est rentré dans ses appartements, oü il a üautement manifesté sa joie de cette belle et inoubliable cérémonie. II a déjeuné sobre- ment d'un bouillon, de deux ceufs, d'un verre de vin, puis s'est couché, sur le conseil du docteur Lapponi. Les pauvres de Rome n'ont pas été oubliés. D'abondaates aumónes ont été dis - iribuées dans la asatinée, par ordre de Léon XIII et par les associations catholiques de Rome. Dans l'après-midi, des milliers de télé- grammes de félicitations sont arrivées de tous les points du globe, envoyés par les souvorains, les princes, les évêques, les catholiques de toute condition. La question des jésuites Depuis que ie cnancelier de l'Empire s'est engagé, devant le Reichstag, en sa qualité de président du cabinet prussien, k voter, au conseil fédéral, pour l'abrogation de i'art. 2 de la loi contre les Jésuites, une bataille fu rieuse est commencée dans toute l'Allemagne, par la presse protestante et antireligieuss, contre l'abrogation de eet article de la loi. Nous avons dit la portée de i'article ce n'est pasdel'établissement decommuoautés de jésuites en Allemagne qu'il traite, mais uni- quement du droit individuel pour un jésuite quelconque de séjourner librement sur le ter- ritoire de l'empire, droit qui est supprimé par l'art. 2. Dans iesEtatsoü leprotestantismedomine, la Saxe,!eBrunswick,les deuxMecklembourg, les pelits duehés thuringiens, les diètes et les municipalités somment leurs gouverne- ments de voter au conseil fédérai contre l'abrogratisn. Dans la presss, on braridit le spectre de l'inquisition et d'une nouvelle guerre religieuse.' L'interpellatioa sur l'incident scolaire de ïrèves, k la Ghambre prussienne, lundi der nier, n'était auire chose qu'une manoeuvre kuiturkampfisie destinéekmobiliser laCham- bre prussienne, dont la majorité est francbe- ment anticatholique, contre les jésuites. M. de Bülow a trés habilement, k la grande colè- re de ces gens-lk, déjoué Ie plan et ii ren contre l'approbation de la presse du centre 1 d'avoir déféré i'affaire de Tièves au Pape. i Bret, on a fait l'impossible pour que le conseil fédérai ne ratifie pas le vote presque unanime du Reichstag concernant la suppres sion de i'article 2. Le conseil fédérai ayant k se prononcer dans quelques jours sur cette question, il est intéressant de rappeler que tous les Etats féöérés de l'empire disposent au conseil fédérai de 58 voix, en tout. De ces 58 voix, 17 reviennent k la Prusse, 5 k la Bavière, 4 a la Saxe, 4 au Wurtemberg, 1 k chacune des trois villes hanséatiques (Hambourg, Bréme etLubeck), et k 3 chacun des grands-ducbés de Bade et de Hesse les 18 voix restantes se répartis sent sur les autres petits Etats, qui sont au nombre de 16. Or, il n'y a sürement acquis k i'abrogation de l'arcticle 2 que les votes de ia Prusse, de la Bavière et de Lübeck ,soit 17 6+1 =24; ïoteront sürement contre la Saxe, le Wur- vemberg et k peu prés 20 voix depeiits Etats, sou environ 27 voix. Le sort du vote dépen- dra de l'attitude de la Bade et de la Hesse. La Ghambre a renvoyé droite contre gauches le projet de loi sur les acci dents du travail k la section centrale con- stituée en commission spéciale. II a été entendu que la commission se réu- nirait k bref dèlai. La commission spéciale, présidée par M. Colaert, s'est réuniejeudidernierkl heure au Palais de Nation. Tous les autres membres étaient aussi présents: M Van Merris, Pil, Nolf et Berloz. La commission a nommé coir.me rappor teur, M. Pil, député de Furnes. M. le Président Colaert a longtemps exposé la situation, donnant k la commission tous les renseignements nécessaires pour se prononcer en connaissance de cause. La commission semble d'accord ériger Poelcapelle en commune, mais condition que la séparation puisse se sans nuire k Ia commune mère. M. Colaert a suggéré un moyen qui, s'il peut être admis en droit et en fait, résoudra la question k la satisfaction générale. Tous les membres se sont ralliés k sa ma- nière de voir. La commission se réunira de nouveau k bref délai. pour k la faire Sa Grandeur Mgr Isaac Hadjian, Arche vêque de Sébaste, a visité, Mercredi dernier, la ville d'Ypres. Nos lecteurs connaissent le vénéré Prélat qui a visité déjk notre ville en Janvier 4899. Sa Grandeur était aceompagnée de Mgr Terzibachian, S. T. D., ancien élève du Collége de la Propagande, k Rome, secré taire du Patriarchat Arménien, k Constanti nople. L'Archevêque de Sébaste et son compagnon de voyage sont chargés, par la propagande, de recueillir des aumónes pour iéparer les désastres causés par les persécuteurs et aider les pauvres catholiques d'Arménie, oü lesTurcs ont fait tant d'orphelins. L'Archevêque a célébré la messek St Jac ques, mercredi, k 7 4/2 heures. II prie les personnes d'Ypres et des envi rons qui voudraient venir en aide aux vic- times de la barbaric Mahométane, de voulcir bien remettre leurs aumónes chez M. le chanoine Duclos, curé de St Jacques, qui reste en rapports suivis avec lui. Tout le monde a adm'ré la remarquable verdeur du vieil archevêque de Sébaste, et l'héroïque courage du distingué Prélat qui, pour obéir k ia voix du Souverain Pontife, entreprend uil voyage aussi laborieux, k un hge oü d'autres croiraient avoir acquis le droit de jouir d'un repos bien mérité. (Chant d'école) Refrain. Vive le saint Père II règns vingt-cinq ans Et pour lui tous les rangs Jubilent sur la terre Vive le saint Père Le monde enlier s'anime, Plein d'ardeur et d'amour Pour ce vieillard sublime Qu'on vénère en ce jour Ah Vive le saint Père 2 Sur ie tróne de Pierre II règne vingt-cinq ans, Donnant Paix et Lumière Aux chrétiens, ses enfants Ah Vive ie saint-Père 3 Sondant de sa sagesse Et palais et chantiers, II fixe avec sagesse Les droits des ouvriers Ah! Vive le saint-Père 4 Et quand l'orage gronde, De son roc de granit, II domine le monde Qu'il aiine et qu'il bénit Ah Vive le saint-Père 5 Sa divine parole Nous guide en süreté, Nous donnant pour boussole La sainte vérité Ah Vive le saint Père 6 Dieu garde le saint-Père Encore ici longtemps G'est notre humble prière Qui monte endoux accents!.. Ah Vive le saint-Père P.-P. D. Comities, le 3 Mars 4903. - Est-il un pire suppiice que d'enlendre tous- ser une personne chère qu'on secroilimpuissant k soulager? Nous soulignons «qu'on se croit im- puissant», caril est prouvé que les PASTILLES PECTORALES DE KEATING arrêtent ies crises de toux les plus violentes, procurent au malade épuisé un soulagement immédiat et assurent sa guérison définitive. G'est un remède efficaceet Bon marché chacun doit en taire l'essai pour luietsesproches. Les PASTILLES DE KEATING sont en vente dans toutes les pharmacies au prix de fr. 1.40 la boite-métal. M. L. Peekei, décoré de la croix civique de 2® elasse, greffier de la justice de paix du second canton d'Ypres, est décédé. arrêté royal du 23 février autorise ie le conseil communal de Boesinghe k suppri- mer la taxe sur les propriétes riveraines des chemins agricoles améliorés ou k améliorer. Sucide d'un pro/esseur. - II y a quelques semaines, un nommé A.., né k Ypres, en- 4849, professeur, était allé occuper un gar ni rue de la Blanchisserie, 59, oü ii vivait seul séparé de sa femme f Vendredi matin, les locatairesfureat éveii j lés paria bruit d'une détonatioa qui était pro- duite dans la chambrs k coucher du proles- I seur. La porte de la place fut enfoncée. Ou trouva le malheureux étendu baigné de sang, t U tête transpercée d une balie. Le désespéïé 1 ralait encore, mais ne tarda pas k succomber. Ge sont des chagrins de familie qni lont poussé au suicide. Pour ia première lois en cette localité Trois jours seulemcnt SALON DE Nouveautés sensaiionnelles Ln être aiié et lumineux PËRSAIDA est un vivant météore, un être i surhuraain se mouvani dans la masse pro- fondc de L'ETHER interplanétaire, comme un oiseau. —La vision d'un ange déployant ses ailes, planant dans la nuit, nimbé d'une lumière d Arc-en-ciel. Un spectacle prodige oü la réalité prend l'aspect du réve. Ge qu'on peut dire, c'est que, porté d'in- saisissables souffles, PERSAIDE monte et joue dans l'espace, semblant prendre d'invi- sibles nuées comme tremplin des bonds aériens oü il se dépense dans une acrobatie aussi savanteque mystérieuse, sans cesser un instant d'être la plus poétique apparition. Ce spectacle charmant fait crier aux mer- veilleux, mais plus encore, déconeerte l'es- prit. Le mystère en est l'ame et PERSAIDA devient ainsi un iroublant problème, digne d'admiration et d'estime aussi. Ge spectacle convient k tous les ages et k tous les caractères. Directeur, N. MAGNETTE. Une proposition Les Pilules Pink guérissent toutes les maladies ayant pour origine la pauvreté du sang, la faiblesse des nerfs, cest-k-dire l'anemie, la chlorose, la neurasihénie.les rhumatismesjes névralgies la faiblesse générale, les bourdonnements d oreilles, le vertige, les éblouissements, les palpitatious, les suites de l'influenza. 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Les certificats de guérisous sont toujours nouveaux. Moi soussigné, je certifie que j'ai pendant quatre ans souffert atrocement dedouleurs d es- tornac, de mauvaises digestions auxquelles s'ajoutait un état anémique qui se traduisait par des migraines, de 1 insomnie. des cauche- mars, des éblouissements, des névralgies. J'ai suivi plusieurs traitemeuts. Aucuu ne fut capable do me soulager. Finalement, fortement impres- sionnóe par la lecture des attestationsconcernani les pilules Pink paraissant dans les journauy j'ai pris les pilules Piuk et elles seules xn'ont guérie. Gatte lettre émane de Mme Marie Gammaert 15, Rue du Palais, Anvers. ""uaert, Lecteurs vous avez peut être souffert pendant quelque temps de l'estomac, vous avez eu une indigestion et vous savez que les souffrances sont atroces. II n'y a pas de maladies que les pilules Pink guérissent plus rapidement que les diffé- rentes formes de dyspepsie, do maladies d'eato- mac. Si vous êtes dyspeptiquesrous allez'souffrir beaucoup. En outre, votre sommeil ne sera nas aussi profond, m votre appétit aussi bon que si vous etes en parfaite santé. Conséquemment vos forces diminueront tous les jours Votre ali mentation vous profits ra peu, car n'étant pas digéree elle ne pourra apporter nne nourritüre sufflsante pour remplacer, les dépensesqu'exigent e cerveau, les nerfs et les muscles. En résumé les dyspeptiques sont dans les mêmes conditions quo des gens qui mourraient partiellement da laim Gbaque effort est une douleur petite ou grande et chaquejour de travail reprósente vlu- sieurs heures de souffrances. Si la dispepsie de- fa?inanCt r°niqUfeJ?rgani'"me 9St ruinó' tout fait apte a contracter une maladie contagieuse ou tout autre maladie.Les pilulesPink guérissent la dyspepsie en arnchissant le sang en débar- rassant les organes digestifs des im/iuretés aui les rendent faibles et inactifs. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2