I i: t 4'i ■r a 11 it \f jv« 1IIII V;. I i Réunion Chronique judiciaire Une soirée de société a Comines Faits divers rf1' 11 I il 1 M1 1 Si s I 1 1 ilr t W I'1 I'l a situation de ces employés et ils les ont in- i starament recommandés k la bienveillante de M. Ie ministre de l'intérieur et de l'instruc- tion publique. Enfin, le parlement lui-même s'est préoc- cupé de la question et les sections centrales du budget de l'intérieur tant de la Chambre que du Sénat ont fait rapport sur la réclama- tion des agents en cause au cours de la der- nière session. Après un examen approfondi, elles ont reconnu son bien-fondé et ont prié le ministre compétent de vouloir bien donner satisfaction aux intéressés dans la mesure la plus large possible. Comme l'exposait le rapport de la ssction centrale du budget de l'intérieur pour 1902 Si l'article 4 du règlement organique des gouvernemenls provinciaux était rédigé dans le sens indiqué par les intéressés, le but poursuivi serait atteint les commis de 2e classe méritants, c'est-k-dire qui ont donné des preuvesd'aptitude dansl'accom- plissement de leur tachequotidienna. pour- raient étre promus commis de lie classe après un certain nombre d'aunées deservi- ces et les pluscapables au fur el k mesure des vacances de places.» Le droit de licence A la séance de mercredi, MM. Tack et Fe ron sont revenus sur les observations qu'ils avaient déjk faitesantérieurementet ontremis en cause les votes acquis. La section a décidé de maintenir ses votes émis et, s'estimant suffisamment éclairée, elle a résolude passer dans huit jours au vote définitif. La section était présidée par M. Nerincx. Le Houblon A son tour, M. Nolf a parlé en faveur de nos planteurs de houblon. Nous reconnais- sons qu'il a fait valoir quelques considéra- tions justes, a ajouter k celles émises par M. Van Merris. Mais nous ne pouvons que constater que l'honorable Député libéral, devenu légère- ment protectionniste pour les besoins de la cause, a fini par conclure k l'établissement de droits modérés. Qu'est-ee k dire Et si la France et l'Allemagne établissent des droits d'entrée prohibitifs.ne faudra-t-il pas que la Belgique, sans user absolument du même procédé, mpose des droits assez considérables pour que notre culture nationale soit protégée Nous attendons mieux que cela de nos Députés. II s'agil de sauver la culture du aoublon menacée dans son existence. On voit que ce ne sont pas les libéraux qui ■eraédieront k la situation, lis ne suivront nêrae pas M. Nolf dans sa modération. Nous apprenons que M. Colaert pariera a semaine prochaine au sujet de la même juestion. les fonctionnaires et employés ïommunaux de 1'arrondissement l'Ypres. Une importante et intéressante réunion 1 fes fonctionnaires et employés communaux le 1'arrondissement a eu lieu k l'hótel de /ille d'Ypres le Dimanche 22 Mars dernier, 1 13 h.sous la présidence de M. Gorrissen, secrétaire communal de la ville d'Ypres. 1 Un grand nombre de Bourgmestres, la 'i 1 jlupart des Secrétaires et Receveurs com- 1nunaux assistaientk cette réunion. MM. Colaert, Bourgmestre-Député, ïouquet et Vanderghote, conseillers commu- ïaux, avaient bien voulu prendre place au jureau k cöté des membres du comité provi- 'j soire du groupe d'arrondissement. M. Gorrissen, après avoir remercié les autorités et principalement M. le Rapporteur du budget de l'intérieur d'a voir voulu honorer cette réunion de leur présence, exprime sa reconnaissance aux nombreux fonctionnaires et employés d'avoir répondu k l'appel du co mité provisoire. II ajoute que parmi toutes les autorités invitées k cette réunion, MM. les sénateurs B" G.de Vinck et Vercruysse, Vandenpeereboom, sénateur suppléant; Nolf, député; Thevelin et Brunfaut, députés sup- pléants; H. Iweins d'Eeckhoutte, conseiller provincial, s'excusent de ne pouvoir assister k la réunion. Avant de donner la parole k M. Novent, chef de bureau k l'administration communale de Verviers, Vice-Président de la fédération nationale des fonctionnaires et employés communaux, M. Gorrissen le remercie de n'avoir pas craint de franchir l'énorme dis tance qui sépare Verviers d'Ypres pour y donner une conférence. M. Novent, dans un langage clair et élevé, fréquemment interrompu par les applaudis- sements de l'assemblée, fait l'historique de la fédération, de ses tendances, de ses aspi rations, de ses travaux, de ses efforts pour obtenir une caisse de pension. II faitressor- tir qu'il y a intérêt pour tous ceux qui sont attachés aux administrations communales, et aux administrations subordonnées aux com munes k se fédérer. II cite ensuite de nom breux abus de pouvoir commis dans ces derniers tempsces citations produisent une profonde impression sur l'assemblée. L'orateur se félicite du résultat acquis par la propagande de la fédération et des avan- tages contenus dans le projet de loi sur la stabilité (projet auquel M. Colaert n'est pas étranger) déposé parM. le Ministre de l'in térieur. Néanmoins il exprime le regret de ce que le projet ne comprenne pas les em ployés des administrations subordonnées aux communes. II s'occupe particulièrement de la situation des employés de l'Etat-Civil,pré- conisant d'abord la ratification par le conseil communal, après un certain délai, du choix fait par l'Officier de l'Etat-Civil (système qui se pratique déjk k Ypres) et ensuite le partage par l'employé de la responsabilité civile et pénale de ce dernier. II demande ensuite k l'honorable rapporteur du budget de l'intérieur, qui a bien voulu prendre k coeur les intéréts des employés communaux, de vouloir proposer une modification k l'ar- tiele 1" du projet de loi sur la stabilité dé- posé récemment (abaissement du temps de suspension susceptible d'appel). M. Colaert, Bourgmestre-Député, se léve k son tour et après avoir excusé son collègue k la Chambre, M. Van Merris, déclare, dans un langage empreint de la plus grande cor- dialité, approuver pleinement les desiderata de la fédération. Nous regrettons vivement dene pouvoir reproduire le texte du beau discours de M. le Bourgmestre, s'attachant en termes énergiques, k flétrir la conduite de ces administrateurs, qui veulent faire des employés leurs esclaves, ajoutant que dans un pays comme la Belgique, ou la liberté de conscience est garantie et inscrite dans la constitution, il est inbumain et barbare de pcursuivre un employé k raison de ses opi nions politiques. L'orateur examine ensuite les points dé- veloppés par M. Novent La question des pensions, dit-il,est très-complexe et demande une étude approfondie, il serait téméraire de se prononcer la-dessus dès k présent. La stabilité des employés des administrations subordonnées aux communes sera examinée lors de la discussion de la loi réorganisant l'assistance publique. M. Colaert déclare en outre soumettre la question de la stabilité des emplois de l'Etat-Civil k la bienveillance de M. le Ministre. Puis il donne la promesse formelle de présenter un amendement k l'ar ticle I" du projet déposé récemment (abais sement du temps de suspension susceptible d'appel) et déclare en sa qualité de rappor teur du budget de l'intérieur qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire voter le projet de loi sur la stabilité dans la présente session. M.Novent,après quelques observations sur la stabilité des emplois de l'Etat-Civil, convie l'assemblée k acclamer M.Colaert en signede remerciements. Une véritable ovation est faite k M. le Rapporteur du budget de l'in térieur. L'assemblée se sépare k 4 h. 50 dans le plus grand enthousiasme après avoir pro cédé k la formation du comité. La 2e chambre du tribunal de Bruxelles pré sidée par M. Nys, a rendu Mercredi son juge- ment dans un procés en dommages-intérêts intenté par MM. les avocats Loicq et Macau et par M. Christiaens liquidateurs de la Société de l'Ostend-Palace Hótel, au journal l'Etoile Coloniale, du chef de différents articles diffa- matoires et injurieux. Après avoir admis la mise hors cause de rimprimeur,le tribunal retient en cause lesieur Claessen. Et, attendu que les articles sont diffa- matoires et injurieux pour les demandeurs, attendu que le sieur Claessen avait des intéréts personnels dans la liquidation de l'Ostend-Pa lace, ce qui aggrave sa responsabilité attendu que les demandeurs en ont souffert dans leur honneur et leur considération.condamne Claes sen a payer aux demandeurs 20,000 francs k titrede dommages-intérêts, k publier k qualre reprises successives le jugement dans l'Etoile Coloniale, et autorise les demandeurs a faire publier le jugement dans i journaux k leur choix. M. Empain, banquier a Bruxelles, avait été attaqué par la mème Etoile Coloniale. Cette fois l'auteur s'est dérobé l'imprimeur seul est en cause. Le journal est condamné a dix inser tions dans l'E toile et dans le Liquidat eur, et a 50,000 francs de dommages-intérêts. imaginairede Molière, avait attiré un public aussi trés varié qui faisait salie comble au Patronage des jeunes gens. Parmi les assistants, remarquons MM. les Curé et Vicaires, MM. Paul Ferrant, Jules Vandermeersch, MM. les Dr' Wyseur et Ysebaert, et bien d'autres Messieurs et Notables de la ville, qui par leur présence tenaient k encourager l'ÖEuvre de la Con férence, si pleine de promesses pour la classe ouvrière. Le but de la Conférence est éminem- ment charitable. II est certain que la Sotrée a réussi au-delk de toute espérance. Après avoir vu nos jeunes Messieurs k l'ceuvre et surtout MM. Albert Beague et le désopilant Léon Galloo, on peut dire que nous avons k Comines des éléments pour organiser sans frais ni grandes diffi- cultés de trés intéressantes soirées. Espérons-le, l'exemple donné portera ses fruits. Dans la suite, d'autres jeunes Mes sieurs encore viendront se joindre k la première phalange pour faire revivre k la vie inteiiectueile les classes ouvrières et bourgeoises de Comines. D'ailleurs, c'est connu, les Gominois ont l'kme musicale et sur les planches du théktre, beaucoup ne demandent qu'k paraltre Qu'il soit done entendu, succès oblige 1 A l'oeuvre done, vaillant Président Béague, et vous tous, jeunes Messieurs, qui vous voulez appliquer k relever les classes laborieuses Mais,j'allais oublier de dire que cette belle soirée musico-dramalique fut suivie d'une belle tombola offerte par ie Conférence des Jeunes Geris aux membres protégés de la société de St-Vincent de Paul. Pas moins de 125 lots ont été attribués aux membres par voie de tirage au sort. Cette partie de la Soirée n'a pas été le moins agréable aussi laissera-t-elle cbez les heureux gagnants surtout un bon souvenir de la Mi-Carême de 1903. La Conférence de jeunes Messieurs de Co mines avait organisé k l'occasion de ia Mi- carême une soirée intime,qui a eu le meilleur succès et qui tnarquera dans les annales de Comines. Un programme choisi et varié, annonpmt les Semailles et la Charité chantées par J. Roquet; II Travatore (pour violon) et Tout nous dit d'espérer (rom.) par A. BeagueDavid chantant devant Saül par Ed. Desmarets Les Mamans par E. Cauwe; Souflade et Grattamort par L. Galloo el Fr. Deweirdtchansonnettes i par L. Galloo, tout cela suivi du Malade A YPRES. Dans la nuit du 25 au 26 Mars, une charette k bras a été volée au préjudice du nommé Pierre Ban, chaussée de Kemmel. Une enquête est faite par la police. ARBRES. Un mal appris s'est amusé, la nuit dernière.k faire des entailles dans quelques arbres de la rue de Lille, Cet individu, que l'on croit connaitre, apprendra peut-être, a ses dé- pens, que la loi punit sévèrement des actes pa- reils. A la police de veiller. Mardi dernier, un soldat de l'école d'équita- tion, ordonnance d'officier, a recu un coup de pied du cheval de son maitre en pleine figure. Grièvement blessé,il a été transporté k l'hópital militaire. Armée. M. C.-L.-G. Mahieu, capitaine en second, est nommé capitaine commandant. 11 est déchargé de son emploi d'adjudant major de bataillon au 3mc régiment de ligne. des Purgatiis. possède les plus hautes propriétés détergentes. 11 lave mieux que les a ut res Savons ei ne détériore pas le linge, car il est exempt ifacides gras a l'état tibre ei de graisses non sapontfiées. r Refuser les imitations Sevonneries LEVER Frères, S* Anon. Beige BRUXELLES I tfli'l gij |iji: ,'i i iv i t li i 1 I I V1': r 1 a'" y. t m Thé Chars bard pl08 SUNLIGHT ■-§ S&Jon Vi I I

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2