CARBONYLE s|z
J. FIERS-LOUWYCK
Jubilé du Uien Public
Fête de Bienfaisance
Turners St Michiel
France
L'Fxpulsion
des congréganistes
Examens
Fails divers
A LOUFR
ECURIEP0UR4CH EVAUX
2400 francs Fan
VIENT DE PARAITRE-
oil l'arrondissement méme ne compte plus
qu'une seule commune libérale et un député
radical, grace it la loi de la représentation
des minorités,
L'inépuisable générositéde M.Iweins, son
affabililé pour tous, sans distinction de rang
ni d'ooinion, son inlassable zèle k obliger,
lui avaientvalu,dans sa ville natale laquelle
il était profondément attaché, une popularité
extraordinainre dont profitait la cause catho-
lique.
Sa persévérance au travail était admirable
et moi qui, bonoré de son amitié depuis plus
de 25 ans, ai eu souvent lajoie de vivre dans
son intimité, je puis attester que n'importe
oil il se trouvait, soit chez lui k Ypres, soit
k Bruxelles, pour la session parlementaire,
ou même k Heyst-sur-mer, sa villégiature
d élection, partout il consacrait chaque jour
de l'année des heures nombreuses au travail
politique et social, et spécialement au travail
humble et fastidieux, mais important, de la
revision des listes électorales.Quesa mémoi-
re vive parmi nous, et que beaucoup s'eftor-
cent de l'imiter. (Appl. prol.)
Le Bien Public a célébré, Dimanche der
nier, son cinquantenaire.
Nos lecteurs ont lu, dans le journal jubi-
laire, et dans tous les journaux catholiques,
les détails de cette fête grandiose, digne du
grand organe catholique qui a, pendant une
période de 50 années, soutenu vaillamment
la latte en faveur de l'Eglise et de la Patrie.
Nous joignons nos félicitations k toutes
celles que le Bien Public a repues de toutes
parts, et nous répétons ie cri qui est sorti
de tous les coeurs ad muitos annos
La fete de bienfaisance, donnée au théatre
de la ville, Vendredi dernier 24 courant, a
été un vrai succès, tant pour les organisa-
teurs ou plutót les organisatrices que
pour ceux qui, par leur talent, ont contribué
k la faire réussir.
Le public était trés nombreux, et toute Ia
haute société de la ville et des environs s'y
était donné rendez-vous.
La partie musicale nous a révélé toute une
pléiade d'artistes jusque Ik peu connus du
public Yprois.
Les chansonnettes, autant que la char
mante causerie sur le féminisme, ont eu un
succès bien mérité.
Les deux comédies ont été jouées avec un
réel talent par les différents acteurs et ac
trices, k tel point que Ton se serait cru par
moments dans un théStre de grande ville.
Honneur et merci aux organisatrices et
aux artistes, qui se sont dévoués pour faire
le bien.
Fête extraordinaire
Dimanche prochain, 3 Mai, k 7 heures au
Volkshuis.
Pour les places réservées, s'adresser chez
M. Callewaert, k partir de Jeudi 30 Avril.
Paris, 27 Avril.
Voici d'après la Gazette de France, les
noms des seuls évêques qui aient cru pouvoir
se souraettre k la circulaire de Combes, or
dormant la fermeture des chapelles
Mgr Fuzet, archevêque de Rouen
Mgr Servonnet, archevêque de Bourges
Mgr Sueur, archevêque d'Avignon
Mgr Franqueville, évêque de Rodez
Mgr Scbepfer, évêque de Tarbes
Mgr Hazera, évêque de Digne
Et Mgr Geay, évêque de Laval.
On annonce, de tous les points du pays,
que les religieux déclarent ne vouloir quitter
leurs couvents que contraints par la force.
Et partout aussi les fidèles moment la garde
dans l'intention de prêter main forte aux
frères.
De violents incidents se sont produits k
Saint-Etienne, devant la chapelle des Capu-
cins. Les socialistes sont entrés en collision
avec les manifestants catholiques.
Toutefois.la police est parvenue k rétablir
l'ordre.
Un incident violent s'est produit k Ancel-
les (Hautes Alpes).Le commissaire de police
de Cap, chargé de signifier le décret d'ex-
pulsion aux frères Maristes d'Ancelles, a été
accueilli samedi par une pluie de pierres
lancées par une centaine de femmes de la
commune. Le maire est intervenu et a fait
cesser ces voies de fait. Les manifestants
ont alors accompagné le commissaire de po
lice jusqu'aux limites du bourg en frappant
sur des chaudrons.
A la suite d'une conférence donnée di
manche k Nimes par M. de Lamarzelle,séna-
teur, une manifestation conservatrice s'est
produite d'abord devant la préfecture et
ensuite devant l'Hótel du Midi.
MM. de Ramel, député, et de Lamerzelle,
du baut du balcon, ont harangué la foule.
Les manifestants ont répondu par le cri de
Vive la liberté Un agent a été frappé.
La police a dü intervenir. Six manifestants
ont été arrêtées. La foule les a suivis en je-
tant des pierres aux agents, dont plusieurs
ont été atteints. Devant la mairie, la foule a
stationné pendant que M. de Lamarzelle et
de Ramel demandaient la mise en liberté des
manifestants au commissaire central. Aucune
-
décision n'a été prise.
Aux abords du couvent des Rédemptoris-
tes de Saint-Nicolas du-Port, k 12 kilomè-
tres de Nancy, des scènes tumultueuses se
sont produites. Quelques centaines de per-
sonnes, massées sur la place de la Républi-
que, ont assailli les journalistes de Nancy k
leur arrivée et les ont poursuivis dans la
Grand'Rue.
Les journalistes ont dü se réfugier dans
une maison particulière. Au cours de la ba-
garre, deux personnes ont été blessées. A
5 h. 20, deux sections de chasseurs k pied,
commandées par un capitaine, ont patrouilló
par les rues de la commune. Quelques arre-
stalions ont été opérées. L'effervesceuce nest
point c tlmée.
Annecy, 26 avriL
Les magistrats venus hier de Bonneville ft
la Roche sur Foron pour vérifier i'identité
des Capucins qui se sont barricadés dans le
couvent, ont été, k leur arrivée, assaillis par
une foule-de paysans. Le procureur et le juge
destruction ont repu de légères contusions
et le juge de paix de Bonneville, qui les ac-
compagnait, a étégrièvement blessé a la têta.
Le préfet vientd'envoyer de nombreuses bri
gades de gendarmerie.
La grotte de Lourdes
M. Combes entend, avant que la question
de la Grotte et de la Basilique de Lourdes
soit réglée, que les moines qui les desservent
soient remplacés par le elerge séculier. II
est probable que la Grotte et l'église de
Lourdes ne seront pas férmées.
A ce propos, M. de Cassagnac écrit dans
'Autorité
L'affaire de Lourdes sera incontestable-
ment une des plus curieuses de ce temps-ci.
Car elle n'est pas fiuie loin de Ik
Elle ne fait même que commencer.
La mesure exceptionnelle prise par M. le
président du conseil n'est pas, en effet, sans
1 1
jeter un certain effarement dans l'opinion
publique.
On ne comprend pas.
Le fait est qu'il est bien difficile de com-
prendre comment les sectaires épargnent le
plus illustre, le plus vénéré de nos saucluai-
res, et se montrent impitoyablement fèroces
envers les moindres chapelles.
L'éton nement du public se manifestesui-
vant les opinions de chacun et sous uue fer
me différente, qui, pour ête variée n'est
pas moins cruelle au gouvernement.
Monsieur Valère Domicent, ancien élève
du Collége Episcopal d'Ypres, vient de subir
avec succès l'examen de candidat en méde-
cine vétérinaire.
Monsieur Albert Barbry, ancien élève du
Collége Episcopal d'Ypres, vient de subir
avec distinction l'examen de candidat en
médecine vétérinaire.
—pgm.-1
médaille d argent
Exposition universelle Paris 1900
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R.HEURSEL.
Dimanche matin, vers 9 heures, l'attelage
de M. Decodt retournait a la campagne. II
arriva hors de la porte de Lille, quaud, par
suite d'une ruaded'un descbevaux, les bran
cards de la voiture se brisèrent et les che-
vaux, se sentant libres, partirent au triple
galop. Heureusement aucun accident de per-
sonne n'est k déplorer et le tout se borne k
des dégüts matériels.
j La nuit de Lundi, trois soldats de l'infan-
I terie en état d'ivresse, ont été surpris par la
i police, commettant des dégradations aux
j plantations de la ville et brisant l'espion de
la demeure de M. F. Struye. Un d'eux a été
j arrêlé et remis entre les mains de l'autorité
militaire. Procés-verbal est dressé k leur
charge.
Mardi matin un feu de cheminée a éclaté
chez M. Isebaert Arthur, rue de Menin. II a
été éteint, par la police, k l'aide de sel as
pergé de vinaigre.
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La Cathédrale, contient une étude trés exacte
des milieux Bénédictins, raconte deux ans de
de l'existence matérielle et liturgique d'une
Abbaye, ouvre enfin desaperpus sur le mode
de monachisme resté possible en France,
sous le régime de la loi sur les congréga-
iions.
Ge livre dont faction se passé en Bonr-
gogne, prés de Dijonsoigneusement dé-
crit se ferme sur le départ des moines
pour l'exil et le retour de l'Oblat k Paris. Par
son sujet même, il est mêlé k la politique du
temps mais s'il est t'éroce pour les persécu-
teurs des cloitres, il sembie, d'autre part,
assez dur pour les catholiques dont les agis-
sements ne paraissent inspirer k l'auteur
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