COURSES D'YPRES ■4 Sa\}or\ INTÉRIEUR Société centrale d'agriculture Le contingent de 1903 Les droits sur Ie houblon Fails divers S. G. Mgr l'évêque de Namur sont vice- présidents d'bonneur. Le règlement de l'exposition est, au point de vue des mesures de sécurité et d'assu ranee, plus strict encore que celui des expo sitions de Bruxelles 1888 etDussetdorf 1903. En effet, la ville assure contre les risques de transport, le vol et l'incendie les objets ex posés, sans expertise contradictoire, k con currence de la valeur déclarée par l'expo- sant. L'Angleterre, l'Allemagne et la Hollande annoncent de nombreux envois. II fautespé- rer que la France ne restera pas en arrière. Les adhésions doivent être envoyées au président de l'exposition k l'liötel de ville k Dinant, avant le 1 juin. Les adhérents rece- vront alors les instructions pour les envois dont tous les frais sont k charge du Comité. Surdemande le règlement est envoyé. Ce sera une excellente occasion aussi pour nos compatriotes d'aller visiter les bords de la Mense et la ville de Dinant, si pittoresque et si riche en souvenirs du passé. du 7 Juin Les soumissions pour le Buffet principal peuvent être adressées au Sultan jusqu'au 31 Mai. Les cartes d'entree gratuites seront distri- buées a l'hotel de Ville le même jour de 8 h. k midi. La Société centrale d'agriculture s'est ré- unie mercredi sous la présidence de M. Fra ters. L'assemblé décide de s'associer k la mani festation qui aura lieu Ie24mai, enl'honneur de M. Proost, directeur au ministère de l'agriculture, ancien secrétaire de la Société. M. Van Laer, directeur des études k l'E- cole supérieure de brasserie kGand, présente un travail sur la réglementation du maïs en brasserie. II estimequ'aucune considerationd'hygiène ne légitimeraii la prohibition du maïs en brasserie ou ce qui revient au même, une ré glementation exagérée. La taxation du maïs devrait être perpue k cbaque brassin, sinon, en imposant le maïs d'importation on frapperait d'autres indu stries que la brasserie. Or, il nest pas possi ble, dit le conférencier, de f ire l'analyse. M. Van Roye proteste contre l'emploi du maïs en brasserie. II émet l'avis que la régle mentation est parfaitement possible. II cite, k l'appui de sa thèse, certaines législations étrangères, notamment celle du canton de Berne oü laloi exige la spécification des ma- tières étrangères employées en brasserie. M. Hubert voit dans le maïs l'ennemi de l'agriculture beige.Dans l'industriede labras- serie il jouit injustement des faveurs que lui accorde la loi fiscale. Les agriculteurs nedemandentpas de frap per la brasserie,mais ils demandent de mieux répartir l'accisse. La bière de maïs, est j raoius nourrissante que la bière de malt. La preuve en est que notamment la levure s'y j conserve moins longtemps. L'orateur demande que la Société centrale persévère dans le voeu quelle a émis en fa- veur de la protection de l'agriculture par des droits différentiels sur le maïs et sur l'orge. M. Rasquin parle dans le même sens. M. Johnson dit que les agriculteurs, pour être conséquents avec eux-mêmes, doivent interdire le sucre en brassrie du moment oü ils veulent proscrire le maïs. II conieste que Ie maïs jouisse d'une faveur fiscale ce- lui-ci paie en proportion exacte de son ren dement. M. Joly fait observer qu'on ne demande pas la suppression du maïs mais on peut éclairer le public sur la qualité de la bière et la désigner par son nom. M. le baron deila Faille constate que le type général de nos bières est mauvais. La brasserie beige est entrée dans la voie de sophistications qui lui sont absolument nui- sibles. Le brasseur devrait donner la défini- tion de sa bière. M. Broquet estime que les brasseurs ne devraient pas avoir peur d'indiquer que leur bière est uu composé de malt et de maïs. L'assemblée ajourne k la prochaine séance une communication deM. Albert Henry sur les accidents survenant au patron et aux tiers i dans les exploitations agricoles. I Le contingent de 1903 a été réparti com- mc suit dans les diftérentes armes Les quatorze régiments de ligne, les trois régiments de chasseurs k pied et le régiment des grenadiers regoivent chacun 465 hom mes, et le régiment des carabiniers 622 ce qui donne 8,992 pour l'infanterie seule. Les 1 huit régiments de cavalerie, chacun 465 i hommes, soit en teut 1,330 hommes. I L'artillerie de campagne repoit 240 hom mes dans chacun des ler et 2" régiments, et 280 hommes dans chacun des 3« et 4e régi- ments, soit 1,040 hommes, i L'artillerie de forteresse repoit 1,276 hommes, dont 688 pour la position d'Anvers, 336 pour celle de Liège, et 252 pour celle de 1 Namur. Ge qui donne, 2,316 hommes pour l'artillerie. Enfin, le train repoit 70hommesle génie 526 et le bataillon d'administration 76 hom- I mes. Par province, le contingent se répartit ainsi Anvers, 1,598 Brabant, 2,433 Flaodre occidentale, 1,621Flandre oriëntale, 2,045 Hainaut, 2,354 Liége, 1,622 Limbourg, ,495 Luxembourg, 433 et Namur, 691 hommes. C'est toute la question de la protection qui apparait en raccourci dans le rapport que W. Beauduin, au nom de la Commission perma nente de l'industrie, a adressé k la Chambre, k propos de deux ordres de pétitionslt s unes dp cultivateurs qui veulent qu'on éta- blisse un droit d'entrée sur les houblons étrangers; les autres de brasseurs qui n'en veulent pas. Les cultivateurs invoquent la crise qu'ils subissent, les droits dont l'Allemagne me nace les houblons étrangers, le reeul de la culture du houblon, qui n'occupe plus que 2,201 hectares au lieu de 3,960 qu'elle cou- vrait en 1866, !a diminution de Importation beige, tombée de 4,106 365 kilos oü elle s'élevait en 1883, k 870,255 kilos en 1900, remontée k '1,659,832 kilos l'année derniè- re. La commission remarque que l'exportation beige a dimioué aussi bien vers les pays oil le houblon entre sans payer des droits que vers les autres et que c'est surtout l'importation allemande qui a augmenté chez nous. Cherchant alors les causes qui ont empê ché nos houblons de lutter contre les hou blons étrangers allemands principalement sur le marché indigène aussi bien qu'au dehors, et tenant compte de la pétition de 2,587 brasseurs beiges, elle émet l'avis que si le houblon beige, ne se vend plus c'est k cause de sa qualité inférieure, démontrée par les cours du produitk Munich, le 13 février dernier les cent kilos de houblon se vendaient de 162 k 237 francs a Londres, de 175 k 200 francs en Belgique, de 80 k 85 francs. De leur cóté, la plupart de nos brasseurs prétendent qu'ils ne peuvent plus se passer des houblons allemands. Un droit d'entrée les forceiait k les payer plus cher encore car, disent-ils, ce nest pas de gaité de coeur qu'ils les paient deux fois plus, déjk, que les houblons beiges. L'agriculture k l'etablissement du droit qu'elle réclame, ne gagnerait pas grand cho le se, la brasserie y perdrait beaucoup, et consommateur paierait les frais. Le rapport conclut en disant que indépen- damment de l'effort quis'impose k nos pro ducteui s de houblor. pour améliorer cux-mê mes leur situaiion par l'ainéüoration de leurs remarqué.voulut demari er,le petit imprudent rue de Wei vicq k Menin, devant l'auberge Het Zonnebekele petit Ramaut, kgé de 5 1/2 ans, doDt les parents demeurent au Hoogge- weg, grimpa dans la caisse suspendu sous le chariot. Lorsque le voiturier qui n'avait rien produits ei reconquérir ainsi lts débouchés fibres qu'ils ont perdus, il est du devoir du gouvernement, dans la négociation de ses traités de commerce, de défendre énergique- ment les intéréts de la culture houblonnière. Cependant il ce se prononce pas pour l'éta blissement d'un droit d'entrée en Belgique, mais propose :que le gouvernement fasse les plus grands efforts pour obtenir la fibre en trée du houblon beige en Allemagne. La commission permanente de l'industrie I appelle l'atlention du gouvernement sur la possibilité de prod ui re en Belgique du hou bloc de qualité égale a cello des bons hou- I blons étrangers. Si ce résultat peut être obte*- I cu, elle estime qu'il est du devoir du gouvei* nement, pour en assurer la réalisation, de recourir k tous les raoyens de propaganda et u'encouragemenl dont lis dispose conféren ces, champs d'expérierice, démonstrations théoriques et pratiques, importation de plants j des meilleures variétés, subsides k des coo- pératives pour installation de séchoirs perfectionnés, etc. M. Daens vientde déposer une proposition de loi établissant un droit d'enüés sur les houblons et modifiant le droit d'accise sur la bière. Cette proposition de !o; est ainsi rortpue 11 sera perpu sur les houblons élrangeis un droit égal k celui donust frappé le hou blon beige. Le droit d'accise sur la bière est diminué d'un quart et portéde 10 fr. h fr. 7,50 par kilos de farine déclarée. II est défendu de donner le homdebtèiek toute boisson qui n'est pas fade exclusivemenl de houblon et de malt d'orge ou de froment. Vaut-il la peine de vivre Voulez-vjtis des sucres de toute première qualité Prenez les paquets de la Rafïïnerie Tir.emontoise. possède les plus hautes propriétós détergentes. ^efuser^ les Imitations 1 I'l'lL 11- OIUL aiaB» L'orage do lundi a exercé scs ravages k Loo, oil la foudre a brisé plusieurs objets k la ferme Heinderyckx, k Elzendamme (Fumes) oh le terrible élément a démoli un poteau télégraphique, tandis qu'k Wesivlete- renil foudroyait une vacbe du pacnge et qu'au hameau Jonckershove k Woumen, il mettait le feu k la grange du houlanger R. Roelens qui a subi de ce chef pour 1000 fr de dégats. Les certificats de guérisons de la goutte ou du rhumatismeoblenuesparl'Elixir Vincent, émanent toujours de personnes trés honorahle- ment connuesk qui nos lecteurs peuvent de- mandertous les renseignements qu'ils jugeront nécessaires. Avant-bier soir, pendant que le charriot du voiturier Derudder,de Wervicq.stationnait s'avisa de sortir de sa retraite du cóté des roues et s'y prit s'y malheureusement que la roue de derrière l'atteignit, et lui écrasa la poitrine. Une femme qui avait été témoin de l'accident porta la victime chez elle oil 1'enfant expira apr ès 1 heure de souffracces M. Augustus Hare.écrivain anglais bien connu, qui est mort récemraent, écrivait au dernier chapïtre de l'histoire de sa vie» A part qu'il m'a été donné d'étudier le caractère d'une foule de gens, ma vie ne présente rien d'extraordi- nsire. La vie est faite de joies et de douieurs, d'un peu de calme, terrain Deutre qui les róunit. Lorsque je songe au passé, ii me semble que, dans mon existence, c'est la joie qui domine, et j'ai pu répoudre a quelqu'un qui me demandait Vaut-il la peine de vivre? Yes, to the very dregs. Oui, jusqu'a la lie. Oui, il vaut la peine de vivre, aussi devons-nous nous attacher a améliorer notre existence, a en bannir autant que possible les souffrances physiques. Legrand succès des Pilules Pink, tient h ce qu'elles at- teignent pleinement ce but. Elles guérissent en effet d'une fagon rapide et certaine toutes les maladies provenant de l'ap- pauvrissement du sang.maladies trés répandues, telles que anémie, chlorose, neurasthénie, mala dies d'estomac, rhumatismes, faiblesse générale, névralgies.sciatique, éblouissements, migraines, vertiges, irrégularités. Lisez ce certificat de M. Alfred de Cock, voyageur de Commerce, 21, rue des Boiteux, Bruges. Etant en voyage, écrit-il, j'ai attrappé un ckaud et froid et j'ai dü m'aliter. A la suite de cela, ma santé est devenue trés mauvaise et pendant dix-sept mois j'ai été malade. J'avais perdu l'appétit et la meilleure nourriture ne me plaisait pas. J'ai souffertde points de cóté, d'm- somnies, de migraines, de névralgies périodi. ques. J'avais souvent lu dans les journaux les merveilleuses guérisons obtenues par les Pilules Pink. J'enai acheté plusieurs boites, etj'ai suivi le traitement des Pilules Pink qui m'ont radica- lement guéri alors que tous les autres remèdes avaient échoué. Nous attirons votre attention sur la propriété qu'otit les Pilules Pink de purifier, de tonifler le sang. Nous sommes au printemps et tout le monde a besoin de prendre un tonique afin de prévenir ou de faire disparaitre les affections du printemps, rougeurs, furoncles, débilité, perte de l'appétit, attaques de biles, sueurs proruses. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2