COURSES D'YPRES Une déclaration de M. Vandervelde. Van Yper naar Ligue beige contre le duel Chronique religieuse Musique et plain-chant VIENT DE PARMTiE Concours L'armée du clergé Une jolie histoire de chapeau les esprits bieu-pensants i'article sni- vant que la Patrie de Bruges consacre a I'alliance. II lie se passe plus un jour que la question du cartel ne soit soulevée par le moitidre or gans libéral ou socialiste tant de province que de la capitals. L'alliance anticléricale entre libéraux et socialistes esl-elle oui ou non désirable Tel est le point d'interrogation qui se pose dans les milieux anticléricaux. D'aucuns parmi les libéraux répondent carrément par la négalive. Ce sontles doctrinaires qui estiment que le libéralisme doit être l'adversaire-né du socialisme. Mais d'auires libéraux, les progressistes surtout, n'bésitent pas h se prononcer pour l'affirmative, paree qu'è leurs yeux il ne fait de doute pour personne que les socialistes soient les plus sincères el les plus ardents adversaires du cléricalisme, qu'il imports avant tout de tomber. Nous nous trouvons done en présence de deux espèces de libéraux: les uns, hostilesau socialisme et l'alliance les autres, anticlé ricaux avant tout et «quand mêrne» et capa- bles au besoins, de s'allier avec le diable de Vanderkindere. Or, trouve-t-on, en regard de ces manife stations pro ou antialliangardes, la moindre velléitédalliance chez les catholiques en vue de lutter conti e une tierce puissance Les socialistes qui tant de foisontprétendu que catholiques et libéraux s'entendent pour 1. s combattre connaissent-ils un seul carte! libéro-catholique dirigé contre eux Nous ne parions pas des libéraux qui se- raient bien plus embarrassés encore de dé- r oncer un cartel socio-catbolique dirigé con tre le parti libéral. Qu'est-ce que cela prouve Sinon que les catholiques forment en réalité un parti d'une puissance et d'une cohésion inégalées, puis- que leursadversaires se voient contraints, par haine antireligieuse, de lui opposer les forces réunies de deux groupes qui ne s'entendent guère sur tout autre point du programme gouvernemental. La conséquence inévitable et prévu de cette situation, si cette coalition de deux par tis impuissaats par eux-mêmes triomphait des forces catholiques, serait d'amener le règne de 1 anarchie, car les frères ennemis dort la coopératiun aurait arnené la chute du gouvernement, ne s'entendraient plus peur prendre en mains la direction des affaires du pays. Quelle serait dans cette hypothèse la for me du gouvernement Ou socialiste, si les socialistes sont suffi- samment représentés pour s'adjuger la part du lion, etqu'en penserait la bourgeoisie libérale ou libérale, c'est-Adire libre pen- seuse soit le Kulttirk impf et l'étranglement de la liberté que la France nous sert en ex, emple, et l'odieuse politique que des libéraux sincères ne peuvent s'empêcher de désap- prouver hautement. Or, qu il y ait ou non alliance, le corps électoral, s'inspirant d'atavique sagesso, ne songera pas un moment k échanger le ré gime de liberté qui a fait la nation prospère contre l'une quelconque des deux persp eti- ves que nous venons d'exroser. II n'aura pas tort II n'y a en cela rien que de trés naturel. Gependant, certains journaux libéraux pro testent avec véhémence contre l'ingérencede l'aumonier et prétendent, une fois do plus, que les curés sont les vrais cuefs de l'armée, devenue, en ces ternps de malheur, l'armée du clergé. Les gens sensés souriront de cette appré cation qui montre utie fois de plus ce que va lent les appels h la tolérance qu'impriment si volontiers les journaux libéraux. Vendredi, h la Chambre, h ia 3e section, pendant l'examen de la proposition Daens, M. de Trooz a detnandé M. Vandervelde s'il préférait le régime municipal frangais avec toute sa centralisation qui met les mu- nicipalités sous Taction directe du pouvoir central au système communal beige. M. Vandervelde a répondu afflrmative- ment, le régime beige, d'après lui, de par son injustice, ne garaniissant aueune liberté. M. de Trooz a invité M, Vandervelde, lors de la discussion du budget de Tintérieur, k renouveler cette déclaration. Trés volontiers a répondu le député socialiste de Bruxelles. Voilé nos administrateurs commumux avertis. Le jour oü les socialistes seront les maitres. ils seront mis sous le coup du pou voir central. Mais beureusement les révolutionnaires rouges ne sont pas encore la tête du gou vernement et ils n'y seront pas de si tót faveur de la solidité des couvre-chefs de la viile aux Eperons dor. G'est le chapeau de M. Tack. Le vénérable doyen d'age de la Chambre a une horreur profonde des parapluies; par- tant, quaud il pleut, o'est sou chapeau üaut- de-forme qui écope chaque fois. Or, vendredi, un des plus jeuues députés de la droite eut une idéé lumineuss, ii se coiffa du chapeau vénérabie de l'octogénaire et se rendit chez un chapelier des environs. Un coup de fer, s'il vous plait. Le chapeau acquit aussitót un lustre de huit reflets. Le député rapporfa alors le Chapeau, et, sans rien dire, le penduau kapsiock ha- bituel. A 4 h, 45, plusieurs députés faisaient le guet pour juger de 1'émoi de M. Tack. Quand celui-ci vit, ia place de sa vilaine buse ua chapeau luisant comme un as- tre, il le tourna et le retourna en tous sens. Ge n'est pas Ie mten dit-il. Et, pour- tam, voilé mes initiates. N'en trouvant pas d'autre, M. Tack se coif fa du mirifique tuyau de poêle, en gromme- lant Mais qui done a pu ainsi métamorpho- ser mon chapeau On a oeaucoup ri après le depart du véné rable doyen d'age. safondation de cette «Association de TAxt sacré»,doot le «XXs Siècle» a signal'ésaoiedi la constitution. Si elle est dirigée par des ar tistes de science et defoi, uoe teltesewre a de ra odes chances d'exércer une influence décisive. II ne dépendra pas de nous quelle n'ait bientöt une ramification en Belgique. XXe SlÈGLE. Sous presse Le prince Charles de Croy vient d'adresser son adbésion la ligue et prend rang dans notre cohorte qui compte d'ores et déjé plus de mille membres appartenant l'armée, la magistrature, le bureau, le barreau, la finan ce, le haut commerce. L»s progrès de Tassociation, née d'hier, sont remarquables. Sous pcu il sera procédé la nomination par lecomitéexécutif du pré sident d'bonneur et du président effectif. De trés hautes influences sont déja acqui- ses cette oeuvre d'buraanité. II sera pubiié sous peu une brochure in- diquant par le menu le but poursuivi. La Ligue contre le duel doat le suecès s'affirme de plus en plus.sollicite l'appui mo ral des adversaires d un préjugé ridicule au- tant que barbare. Les adhésions sont rogues fiótel Raven- stein-Bruxelles. «3Ui "7 Juin. I Les soumissions pour !e Buffet pri: cipal peuvent être adressées au Sultan jusqu'au 31 Mai. Les cartes d'en'ree graluites seront distri- buées Thótel de Ville ie même jour de 8 h. midi. Brieven van D. Maria-Augustina aan hare Ouders, uit bet franseh vertaald. Sainte Enfance. Ég Use St Jacques. Jaudi 21 Mai 1903, Fête de l'Asceosion, 3 b. de i'après midi, Vêpres 3 1/2 h., Sermon spécial sur l'OEuvre, par le Révérend Père VauileSom- pele, de la Gougrégation du T. S. IRëclemp- teuré4 h., Salut solennel, Bénédiciio® des enfants qui assistent la cérémonie, preces sion. La quête se fera au profit de loeuvre Huweli jksaf'k ondigingen Arthur Hoffmann, toeziener van verzekerin gen, te Borgerhout, en PhilomeneMahicm, zon der beroep, te Yper. Victor Mesdom, bakker, te Yper, en Ernestine Poot z. b. te Yper. Joseph Moinié, timmerman, te Yper.,«Celine Billiau, huishoudster, te Yper. Gamiel Lacante, plafonneerder, te Yper, en Marie Varileene, huishoudster, te Yper. Telesphorus Hoornaert, daglooner, 1e Yper, en Clementine Boom, kantenwerkster, leYper. Gamiel Ferryn, hoveniers gast, te Bentan, en Maria Vande Casteelj, kantenwerkster, te Brus sel. La première communion des enfants de militaires a été célébrée, Dimanche Gand, en l'église Saint Pierre. A cette occasion, l'aumonier militairede ia garnison avait demandé que le service fut or ganisé de manière permettre aux officiers et soldats intéressés d'assister la cérémonie. Les concours pour pouliches et juments de race indigène auront lieu en 1903 aux da tes ci-après mentionrtéesCourtrai, le lun- di 22 juin Dixmude, jeudi 25 juin Ypres, samedi 27 juin Ghistellcs, lur;di 29juin; Thourout, mercredi juillet et Bruges, vendredi 10 juiilet, ce dernier I dans l'enclos de l'Exposition agricole, hors la porie d'Ostende. Les propriétaires qui ont l'intention de f présenter des chevaux dans ce concours, doi- l vent en f-iire la déclarationaumoinsdix jours avant la date fixée pour la réucion sur une j l'ste dressée d'après modèle, et l'adresser Tadministration provinciale ou M. Depiere, secrétaire du jury Bruges. Le légendaire chapeau-buse de M Van den Peereboom, qui résista toutes les intempé- ries d'une carrière ministérielle de 16ans,a, parf.it il. son pendant, et c'est ëgalement un chapeau de Courtrai, ce qui prouve en Me sera-t-il permis de dépiorer, une fois de plus, que d'aucuns, parmi ceux auxquels incombe Torientation de la liturgie catholique, persistent dans une erreur regrettable Ils trouvent aisé de s'abstenif de toute réforme en s'abritant derrière les prédendues exigen ces du gros des fidèles et sous prétexte que quelques badauds (car mérite t-il le nom de «fidéle» celui qui ne vient l'église que uidé par l'attrait d'une nausique profane?) déssrte- raient nos temples si i'on y reuiplagait le fatras orchestra! par lasplendeurgrégorienne. les effrayantes statues oei óurlurées par les graves conceptions des maitres croyanis Sous prétexte de respecter les goüts faussés du peuple, on decneure dans l'inertie; bras croi- sés,on assiste aux innombrables accrocs don nés la liturgie, aux débordements fantast i- ques des maitres de ohapelle et des chantres. la quotidienne violation des prescriptions du Saint Père et de la Congrégation des J rites J'aurais voulu.si la mstièrede ces cbroni- ques n'avait été surabondante, rappeler, l'époque de Paques déjé, Tattention sur la manière dont, u point de vue du chant sacré, les offices des Jours Saints et. de cette Fête de joie glorieuse sont céiébrés Bruxelles presque pas une égiise oü les sublimes plain- tes et les hymnes. da triompbo ai ent été grandement interprétés.oü aient retenti les chants admirablesde Palestrina, de Lassus, deVittorria, oü les psalmodies grégorienties aient été dites dans leur caractère et leu? es prit, avec l'accent profond de Ia Foi.. Quand done les curés verront-ils oü est la vraie !an- guede l'Eglise,quand prefidra-t-on l'initiaïive d'une réforme radicale et compléte Mais un mouvementséri ux sern.ble se des sirier eri faveur de Tart cbrétten; et c'est avec une joie sans mélange que nous avons appris L'OBLAT, roman inéditde J.-K. Hbysmans. Ge volume, qui fait suite k En Route et ia La Gatkédrale, contient une étude tn'ès exacte des milieux Bénédictins, raconte deux aos de de ['existence matérielle et liturgique d'une Abbaye, ouvre enfin desapergus sur ie aeds de monachisaae resté possible enlfrance, sous le régime de la ioi sur les conjuga tions. Ge livre dont Taction se passé en Bonr- gogne, prés de Dijoti, soigneusemest 1é- crit se ferme sur le départ desmoir.es pour l'exil et le retour da l'Oblat Pans. Par son sujet memo, il est mêlé la politique du temps mais s'il est f'éroce pour les persécu- teurs des cloltres, i! semble, d'aufre part, assez dur pour les catholiques dont les agis- sements ne paraissent inspirer h fauteur d'E'/i Route qu'une admiration raitigée, Prix 3.50. En vente h la Librairie GALLEWAERT- DE MEULENARE. Rue au beurre 36 Ypres. MOl DE MAI. Le singulier temps que nous subissons en ce moment avec ses alternatives de chaud et de froid, a ramené avec lui fout Ie cor- tègedesdouleurs rhumatismales et desbronchi- tes.Heureusement pour notre pauvre humanité qu'elle possède aujourd'hui le Thermogène. UNE MERVEILLE. Pourquoi couloir tousser quand je garantis publiquemeut, que le Sirop Depratere au goudron décoicré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus- opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. L« Sirop Depratere émerveille tous ceux oui en font usage. Prix 2 fr. la bouieïlele traitemenirevient k 0.10 par jour. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2