jMfl lil» ö&~jy<£ GMHMmEFPMiM f> Samedi 23 Mai 1903 38ö Année Bulletin politique Etranger France Italië Les désordresde kischineffa.™ i. pr.cM.s.s«Aeto.. te INTÉRIEUR L'horticulture beige oienacée tO centimes le l> Nü 3747 ':5:w )n s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux de poste du royaurae. L'ordre du jour voté mercredi soir par la j neur de Kischineff furent brisées, que la maison de Krupenski, rnaréchal de la noblesse, fut complètement délruite, qu'une é;i li se fut piljée etqu'ilya eu nombre de ciirétiens parmi les morts et les biessés. En outre du gouverneur, le chef de la Chambre frangaise, après la discussion sur j police de Kischineff a été relevé de ses fonctioBs pour n'avoir pas pris les mesures nécessaires contre les émeutiers. DVprès la loi russe, les fonctiormaires qui négligent de remplir leur devoir sont responsables des résultats, et, en conséquence, les juifs de Kischineff ont soumis,pour les dégais causés, u>i grand nombre de réclamations a i'ex- gouverneur et aux autres autorités locales. les persecutions ieligieuses,esi bien dans sa forine un vote de confiance, taais au fond il est tout autre chose. Ou sen apetgoit aux coaimentaires de certains jouruaux radicaux qui ne orient nullement victoire. Atnsi,tandis quo le Radical dit que c qui ressort de la seance, c'tSi qu'il n'y a pas actueilemeut de uisqurité pour ia dóuonciation du Concordat, le Rappel ditM. Combes a manqué, titer, Les cas visantle général de Raaben seront examinéspar le Sénat, et les autres par les tribunaux ordinaires. Rome, 20 mai. La Chambre avait se prononcer, hier, sur la motion présentée par les socialistes, t'occtsion de faire faire un pas vets la solu tion de la vraie question religieuse. La Lanterne est encore plus lugubre üne tois de plus, dit-elle, nous avons été 1 uahis par les modérés. Et la Reine Répu blique Nous avons été battus, muis nous j reprendrous la question. 1. taudra bum que j la Cbambre se prouonce sur cette question.» j Jd F J j demandant une reduction des dépenses mili- En uu mot, les eui. es u cc soa one i scrutjn a nul, faute de quorum. unanimes k con&utei leut u ane. Lo vote a donné 38 voix favorables, 139 con Les jouriiaux du soir, le Temps,k Liberie, lr.ures et 2abstentious. Autotal, 179votants. es üéba ts, euregistrent avec salts faction le i y aurajtfauu 20j> votants pour atteindre vote de ia Cuarnbre,qui constitue ui. succès je cjjjgfre jégal. Un nombre de députés suffi- important pour Ja politique modéiée conüe sant était présent, mais beaucoup sont sortis l'intransigoance tie la partie la plus avaucée ja gayg p0ur ne pag participer au vote et de la inajoriié. fajre une sorte (je manifestation. Le Temps du que I'tmportance de ca sue- MM. Gattorno et Socci demandent s'il est cès est considéraDln, Le groupa de 1 union eXact que le chancelier de Bülow ait fait des démocratique pi end la direction de la inajo- s démarches auprès de M. Zanardeili, afin rité grace k i initiative tie son président M. j <parriver k élablir ua modus vivendi avec ie Ëti6ni)6. Les socialistes se trouveoi aiiisi rejetés au second plan. M. Goaabes, dit le Guttlois, n'a pas osé se prononcer sur la question capiiale la sépa- rauon de l'Egiise et de l'Etat. ii s est liré d'affaire en donnant raison aux uns et aux autres. Vatican. M. Ronch tti, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur, répond au nom de M. Zanardeili que ce bruit est absoiument dénué de tout fondement. L'incident est clos. Une panie des fortifications du fameux Les calboiiques auraient tort cependant de quadi ilalère, construites k grands frais par se laisser endormir. La véritable situation j l'Autriohe, vont êtré raises aux enciières le est celle qu'indique la Libre Parole. Ge mois procbain, en exécution de la ioi votée par le Parlement italien. Ges fortifications, prises et reprises tour M. Combes'Les catholiques ne doivent plus k tour par Autricbiens et les Italiens, jadis compter que sur eux pour se défendre. journal constate que ses menaces contre le clergé constituent le fond du discours de l considérées com me puissantes, aujourd'bui, 1 avec les engins modernes, n'ont plus da va- leur. forts Lagbeito, Saladiru et Baccoto, sur la ü'après un correspondant de la National j clroite du Mincio du fort Montecroeeè Pan- Zeitung de Berlin, on aurait tort d atliiouei aux attentats de Kischineff uii caractère puie- ment antisémite. Ges désordres seraient dus en partie au mécontentement général résul- tant du mauvais état de 1 industrie et de i'agricuiture, h la méfiance envers le gouver- ncment et k la mauvaise administration fiscale.A l'appui de sa tnèse,le correspondant declare que les vitres du palais du gouver- 1 ti sur le Mincio APescbeira mème, les forts Salvi et Mandella, avec blockbaus et corps de garde. A Castelnuovo, oü lalégion Mana ra, en 1848. tint. têts aux troupes autrichien- nes, eest le fort Polveriera. Ges forts, qui ont coüté des millions, sont mis aux enchères sur une rnise h prix totale de 60.000 francs. Allemagne I-avière et Prusse Le Journal de Wurzbourg affirme qu'après entente avec le centre catholique et avec l'approbation du prince-régent, le baron de Podewils ministre des affaires étrangères de Bavière, a réclamé Implication de h Con stitution de l'Empire sur tous les points oil elle était restée lettre morte. La Bavière revendique en premier lieu la vice-présidence du Bundesrath et le focctionnement dlictif du Comité diplomatique Diplomatischer aus- schussdont elle a la présidence, et qui con- serva jusqu'k présent uu caractère purement décoratif. En réponse k ces revendicalions, la Prus se aurait exigé que les commaudements des 2e et 3e corps d'armée bavarois soient con- fiés k des générauxpi ussiens ei elle réclame, eii outre, l'uniié de l'uniforme. Le prince ré gent, du-on, auraii répondu k ces exigences de la Prusse d une fagon aussi brève qu'éner- gique et les officiers supérieures bavarois seraient d'avis a'invoquer l'intervention de l'Autriche pour défendre les droits menacés de la couronne bavaroise Beaucoup d'erreurs se mèlent k certaines vérités congues dans eet article qui est in téressant comme symptóme. Depuis la re traite du ministre von Grailsheirn, les rap ports entre la Bavière et la Prusse ont sans cesse enapiré. Le groupe agricole parlementaire catholi que s'est occupé mereredi, des droits sur les houblons. Le but qu'il poursuit est d'empêcher le gouvernement d'êlre désarmé lorsdu renouvellement des traités de com merce avec l'Allemagne. Au cours de cette réunion, le groupe agricole s'est moniré pluiöt favorable au libre-échange, mais les membres oru été d'avis qu'il y avait lieu d'agir par voie de réciprocité k ('égard de l'Allemagne si celle-oi persiste k vouloir établir le droit exorbitant defr. 87.50. iNous dédioos au Progrès ia corres- poudance suivaate adressée de Bruges au Ëieu Public. Le confrère radical sociaiiste verra combien M. Colaert a eu raisou de s'occuper récemment, a ia Chambre, du sort de noire horticulture. Ge matin s'est tenu au Café du Nord, Place du Théatre, une grande assernblée k laquelle assistaient prés de 300 horucul- teurs,jardiniers,pépiniéristes des deux Flan- dresjaux preniers rangs on remarquait, outre plusieurs grands horticuiteurs de Bruges et de Gand, les dépuiés comte Visart et baron Ruzette, Van Meuwenhuyse, président de la Compagnie des Installations maritimes de Bruges,De Wulf, président du tribunal de commerce de Bruges, etc. M. De Smet, président d'une société horti- cole gantoise, a protesté contre les nouveaux droits protecteurs allemands qui frappent si rudement les produiis horticoles. Mais les Allemands n'en profiteront pas, dit-il, paree que les autres pays useront k leur égard de représailles. L'orateur annonce que M. le ministre des affaires étrangères lui a promis son appui au mouvement entamé pour amener le gouvernement allemand k recipiscence. Mais il a aussi exprimé i'espoir que les horticuiteurs resteront unis. (Vif appl.) M. Joossens, président de ia Société des jardiniers réunis,propose de voter une adres- se de remerciments k M. le ministre des affaires étrangères pour sa précieuse inter vention. (Adopté par accl.) M. Visart dit que tout n'est pas perdu sans ressources, puisque l'article Ir de la nouvelle loi prévoit des traités spéciaux avec d'autres pays.Quoi qu'il en soit,nous ferons tous nos efforts pour amener une atténuation des nouveaux droits. 11 faut généraliser le mouvement de pro- testation;pour cela.il faut tkcher 1° d'obtenir le concours du Gonseil supérieur des forêts, les pépiniéristes étant aussi rudement atteints que les horticulteurs;2* trouver aussi des al- liés en Allemagne même, paree que la loi frappe également de nombreux intéréts allemandset 3° provoquer l'adhésion des horticuiteurs hollandais qui serait particuliè- rement précieuse, paree que l'importation allemande atteint chezeux uu chiffre consi- dérable et qu'ils pourraient menacer les Allemands de représailles. L'orateur a été vivement applaudi. Après plusieurs autres discours, l'assem- blée s'est terminée au milieu d'un grand enthousiasme. iN'est-ce pas pour Ie houblon et la chicorée, comme pour les produits de l'horticulture, ce que iiotre honorable Depute a soutenu a la Chambre Enfoucés le Progrès et ses patrons 1 Je vous Depuis queique temps on ne bar- bouiiiait plus ies porles de nos person- nages poiitiques. Ceux qui avaient remplacé ia brosse par leur ignoble main avaient cessé d'illustrer. lis oni repris leur sale besogne, moms courageusement encore qu'- Le JOURNAL D'YFRES parait le:]Mereredi et le Samedi. Le prix de 1'abormement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces cofitent 15 centimes la ligfa. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1