COURSES D'YPRES Bonnes nou vel les Les grèves en Belgique Actes officiels Van Yper naar Mulagumudu avant. Car, c'est vis a-vis de femmes qu'ils agisseut maintenant, a r.uit, quand ils croient pouvoir écbapper a la surveillance de la police. Des personnages jusqu'ici inconnus d'ailleurs inuommables ont cru pouvoir peindre a leur fa^on la porte cochère des rebgieuses du Sacré- Coeur, rue de Lille, dans la nuit du 20 au 21 Mai. Ces religieuses sont des proscrites du renégat Combes.Elles ont 'emandé l'hosi italiié dans notre ville, et elles ont recu cette hospitalité, grande, cordiale, méritée. Elles croyaient que ce n 'était pas un crime a Ypres, de venirbabiter ici, de donner de l'ouvrage aux ou- vriers de la ville, de se procurer tout ce dont elles ont besoin pour leur en- tretien et celui de leurspensionnaires. Elles ne se sont pas trompéeselles peuvent même donner l'instruction a des jeunes filles de France, dont les parents, en venant visiter leurs en- fants, font toujours quelques dépenses qui profitent a nos commergants. Mais si elles ont eu foi dans notre hospitalité, elles se sont trompées en croyant qu'elles ne seraient pas per- sécutées a Ypres. On les a déja sifflées. C'était peu de chose; elles ont connu cela en France. Mais, ce qu'elles n'avaient pas encore rencontré dans leur pays, c'est ce gen re de persécution dont la plume ne peut pas retracer les exploits. On avait déja attaché a leur sonnette une cage vide et défoncée. C était une grossière injure. Aujourd hui, on les Non, en France cela ne se voit pas il faut être a Ypres pour cela Que les bonnes soeurs ne croient pas toutefois que la population Yproise leur soit hostile. 11 n'y a pas cent indi- vidus, dans toute la ville, qui leur en veuillent sérieusement, en dehors du Progrèa et du fVeekblad, qui out toujours du mépris et des injures,sous leur plume, l'endroit des proscrites de l'apostat Combes. Elles sont respectées ici, comme le seront les carmélites qui viendront s'installer rue du Lombare, oü elles donnent du travail a nos ouvners comme le seraient tous les moines et religieuses, qui viendraient nous de- mander l'hospitalité. Après tout, l'esprit d'hospitahte a toujours distingué les Beiges. Jules César le constatait déja. Les Beiges les Flamands surtout u'ont pas dégénéré sous ce rapport. Mais, c'est égalsi Danae Police pouvait frotter le nez des barbouil- leurs dans leurs ordures,la population yproise jubileraitet nous fenons comme elle 1 Nous apprenons de source autorisée oue gr&ce aux démarches de notre Bourgmestre, l'Etat vient de repren- dre le Boulevard Malou et la rue de StUers. Dans quelques jours, cetie dernière rue sera repavée et le Boulevard Malou rechargé, aux frais de l'Etat qui va, ensuite, paver le Bouievard sur une largeur de quatre metres, en laissant de chaque cuté une voie pour automo biles et cycles. C'est la uns cadeau d'une quaran taine de mille francs pour la viile. Le Progrès avait dit, dans un pré cédent numéro, que M. Colaert,qui ne songeait qu'a acquérir nes voix dans l'arrondissement, ne s'occupait guère des intéréts de la ville. N'est-ce pas que le Progrès a raison? N'est-ce pas que M. Nolf ferait et ob- tiendrait d'avantage Et il parait que, en fait de bonnes nouvelles, nous n'avons pas tout dit. Profic'at, M. le Bourgmestre. Ne vous arrêtez pas, si d'aventure le Progrès n'était pas content de l'Etat et de vous. Six cent et dix grèves en cinq ans, de 1896 k 4900, tel est le bilan que vient de dresser notre Office du travail dans un intéressant volume qu'il publie aujourd'hui. Le chiffre de six cent dix grèves en cinq ans donne une moyenne d'environ 120 grèves par an, mais en réalité, il faut tenir compie de ce fait qu'on a regardé comme une grève unique les conflits que se sont produits, pour une même cause, dans différents établissements indus tries, par exemple une grève de mineurs faite dans une centaine de cbarbonages en vue d'obtenir une augmentation de salaires. S' l'on tient compte que le trouble causé par la grève se répète autant de fois qu'il y a de fabriques, d'usines oud'ateliers intéressés, la fréquence des conffits enregistrés de 1896 k 1900 apparalt comme beaucoup plus gran de, car il y a eu 1519 établissements indus- striels qui, pendant la période quinquennale envisagée, ont été éprouvés par des grèves. Au total, 162,637 grèvistes ont pris part aux grèves de 1896-1900 et ils ont forcé 32,473 autres ouveirs k cbómer, ce quiélève k 195,110 le total général des ouvriersimpli- qués dans les conflits industries. On remarque de grandes diftérences,d'u ne année k l'autre, dans le nombre des grè ves et dans celui des grèvistes. Les années oü ces derniers ont été le plus nombreux sont les anées 1897 et 1899, oü l'on a compté respectivement prés de 36,000 et prés de 58,000 chómeurs volontaires ces chriftres élevés sont dus k deux grandes grèves de mi neurs i'une, en 1897, qui groupa prés de 20,000 participants, l'autre, en 1899, qui en réunit prés de 4Ï,000. On peut dire que ce sont les industries des mines, des textiles et des métaux qui four- nissent le plus grand nombre de grèvistes. Les grèves sont-elles plus nom'oreuses dans les grands établissements que dans les petits L'Office du travail s'est posé cette question et il y répond de la manière suivan- te I'our l'ensemble des industries, on a re- levé 514 grèves ayant atteint unseul établis sement. Or, 122 grèves seulement, soit 24 p. c. du total sont survenues dans des ex ploitations comptant moins de 50 ouvriers. Les autres grèves, au nombre de 392, soit 76 p. c. du total, se sont produites dans des entreprises comptant plus de 50 ouvriers, c'est-k-dire dans des établissements apparte- nant k la grande et k la trés grande industrie. Prés des deux cinquièmes des conflits con- cerrient des exploitations ayant plus de 200 ouvriers, et prés d'un dixième, des établis sements comptant plus de 500 ouvriers. D'une fafon génerale, on peut done dire qu'il se produit trois fois plus de grèves dans la grande que dans la moyenne industrie. Mais il se pourrait que ces résultats fus- sent dus k la piesence de trés nombreux éta blissements de la grande et de la trés grande industrie dans les groupes industriels dans lesquels de grèves se sont produites. Cette objection n'a pas écbappé a l'Offiee du travail qui s'est livré k de longs calculs pour la vérifier. Nous necitons que li conclu sion k laquelle il est arrivé. Pour l'ensemble des industries considé- rées, on a relevé 84 p. c. d'établissemenis dc la moyenne industrie, et 16 p. c. apparte- nant k la grande industrie. Si les grèves s'étaient produites proportionnellement au nombre d'exptoitations appartenant k cbacu ne des deux catégories, les nombresseraient: 432 grèves pour la moyenne industrie et 82 grèves pour la grande industrie. Or en réali té, les proportions sont k peu ptès reuver- sées on relève 122 grèves, soit 24 p. c. du total, dans la moyenne industrie et 392 grè ves, ou 76 p. c. dans la grande et la trés grande industrie. Ainsi, bien que les établissements de la grande industrie soient six tois moins nom breux que ceux de la moyenne industrie, il s'y produit trois plus de grèves. Evidemment, ces résultats n'ont rien qui doive surpreudre on a, assez souvent, fait remarquer combien les penurbations socia It s ëtaient plus fréquentes dans les miiieuxdela grande industrie que dans ceux de la petite production. II faut toutefois être reccounais- sant k l'Offiee du Travail d'avoir précisé ce fait avec une telle netleté. Pour terminer, nous détacbonsdu tableau récapitulatif I les chiffres suivants qui se rapportent aux résultats des gièves considé- rés d'une manière générale. Pendant, les eii.q années que comprend la statistique pour loutes les industries réu- nies, 115 grèves intéressant 16,460 ouvriers scsorit terminées eu faveur des ouvriers; 386 grèves intéressant 130,164 ouvriers se sont terminées en faveur des patrons 90 grèves intéressant 12,781 ouvriers se sont terminées par transaction et 19 gièves in téressant 3,232 ouvriers n'ont pas eu de résultat défini. Ces chiffres démontrent éloquemment combien faible est la part de succès obtenue par les ouvriers au moyen de cette arme funeste qui s'appelle la grève et qui n'est la plupart du temps qu'un instrument au ser vice des visées politiques des meneurs. N'est-ce pas que ce travail de statistique sera utile aux travuilleurs de son auditoire, ni de l'église comble, nide la quêts fructueuse faite pour les «petits Chi- nois nous avons voulu surtout dire l'im- pression de la sensation artistique que nous avons ressentie sensation, hélas plus que rare dans les églises, en Belgique et en France. an TT Juin Les soumissions pour le Buffet principal peuvent être adressées au Sultan jusqu'au 31 Mal. Les cartis d'entree gratuites seront distri- buées k 1'hótel de Ville le même jour de 8 h. k midi. Nous avons assisté, jeudi, auxservtces de l'après-midi, k S'.-Jacques, oü l'ou célébrait la féte de la Ste-Enfance. Les Vêpres, en Grégorien, ont été exé- cutées comme nous ne l'uvons pas encore entendu k Ypres. 11 parait que M. Gustave Wenes veut parvenir k interprêter le cbant Grégorien comma k Maredsous. Effective- ment il est plus qu'en nonne voie bien- töt il aura abouti k réaliser son voeu. Le Salut était, sous la direction du maltre de chapelle, en musique moderne. Les morceaux étaient empruntés au répertoire du Gregorieus Verrein. L'exéeution a été fort bonne. Tous nos compliments au maltre de chapelle. Mais nous avons remarqué surtout i'interprétation du Jesu, dulcis metnoria, la touchante cantilène Bernardine, si finement chantée pendant la procession. L'organiste, M. Ernest Wenes, nous a fait entendre du Bacb, du Mendelssohn et une marche pour orgue d'Alphonse Mailly. II a plus que du mécanisme il fait bon ehoix et exécute avec distinction. Nous ne parions pas de la grandeur de l'or- donnancelilurgiquede la fête,ni du magnifi- que sermon sur la Ste-Enfance, dauslequelle R. P. Van de Sompele a fait couler les larmes M. E. Angillis, avocat, juge suppléant k la justice de paix de premier canton d'Ypres, est nommé jure de paix du canton de Pas- schendaele, en remplacement de M. Coucke, démissionnaire. Un arrêté royal du 13 mai approuve la délégation donnée par M. Ie bourgmestie d Yp res k M. l'échevin Eugène Struye, pour remplir les fonciions du ministère public prés le tribunal de police du cantor) d'Ypres. Par arrêté royal du 19 mai 1903, M. Goudezenne (D.) est nommé bourgmestre de la commune d'Holleheke, arrondissement d'Ypres, Sous presse Brieven van D. Maria-Augustina aan hare Ouders, uit het franscb vertaald. BURGERSTAND VAN YPER Van den 15 tot den 22 Mei 1903. Geboorten Denoyelle Roger, Veemarkt. Woets Jules, Patteelstraat. Duthoo Oscar, Zillebeke steenweg. Bailliu Francois, Nazarethstraat. Huwelijken Demey Lodewijk, z. b. en Kerrinckx Octavie, kantw. Sterfgevallen Debacker Maria, 76 j. z. b. ongehuwd Bol- lingstr. Bories Petrus, 68 j. metser echtg' Slosse Lucia, Meenenstr. Verhaege Felicie, 2 maanden, Kemmel steenweg. Cuvelle Anaand, 76 jaar z. b. wedr Dewaele Sophie Elverdinghestr. Moncarey Jules, 57 j. land bouw. echtgenoot Sohier Sylvie, K.Thouroutstr. -Dnprez Desideer 69j. z. b. echtgenoot Baroen Lncie Beluikstrait. Fertinel Josephine, 87 j. z. b. wed. Arfeuille Carolus Meenenstraat. Vermeersch Hendrik, paardengeleider, wed' Titeca Irma Meenenstr. Si vous souffrez de la goutte ou du rhuma- tisme prenez l'Elixir Vincent qui vous guérira en peu de temps. DópötaYpres Libotte; k Poperinghe Mon- teyne. Prix3 fr. le flacon. Méuagères n'achetez que les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. P¥e tousseaz plus. Je garantie la guérison du rbume et de la toux la plus i.pinatre eri deux jours au moyen du Sirop Dspratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur el le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien Attention, demandez et exigez toujours le writable Sirop Depratere. Prix 2 fr. la bouteiile. Le traitement revientkO.10 centimes par jour. En vente k Ypres,piaarmacie Socquet et Libotte; Rou- lers, pharmacie Veys; Courtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Ghyssaert. ft

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2