of&ttS. Samedi 30 Mai 1903 10 centimes le IN0 38ft Année N° 3749 Revision des iistes électorales Bulletin politique Etranger France Turquie Excelsior Les houblons Fédération nationale des Employés communaux On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YFRES parait leJjMercredi et| le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de ,5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularissent fin Déoembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de porta l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les iwtions judiciaires, t franc lajligne. Les iuméros supplémentaires coütent lö franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgiqae (excepté les deux Flaudres) s'adresser a 1 'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n°32 et a Paris, 8, Place do la Bourse. Au ltr Juillet prochain commence la revi sion des listes électorales pour l'exercice du 1" Mai 1904 au 1" Mai 1905. Bon nombre de citoyens négligeant de vé- rifier s'ils sont inscrits avec le nombre de voix auquel ils ont droit, sont trés étonnés au jour do l'élection de n'nvoir pas regu de convocation cu de se irouver inscrits avec moins de voix qu'ils ne pensent. Nous leur rappelons, que sous l'empire des lisies, qui doivent se dresser k partir de juillet piocbain et qui seront arrêiées provi soiremcnt au commencement de S p:embre, auroni lieu les élections pour le rer ouvelte- ment des mand its des conseillers proviu- criux. S'adresser au bureau de i'Assöciaiion Ca tholique et constituiionnelie de ('arrondisse ment d'Ypres, rue de Menin, 28. 11 nous taut revenir sur les bruits de dislocation du bloc des radic.ux et d-'s •socialistes francais qui ontcouru et dire que J'article dans lequel le Rappel concluait que si M. Combes rend d - grands services 5 la cause maponnique, on pouvait p'évoir le jour oil un remplacint en ferait tout autaut, ajeté ledésanoi dans le camp antireligtéti'X que forme la majorité de la Gharnbre. Les amis du président du conséil sont aussitót venus en aide k leur chef et, dans la Petite République, M. Geraull Rtcbard adresse quelques conseils de discipline M. de Pressensé, dans YAmore, est venu aussi k la rt-scousse et a mis ses amis en garde con- tre les manoeuvres qui pourraient ébranler la solidité d'une majorité oü les éléments de division ne manquent pas. On dirait que la majorité a peur, écrit M.déPressencé.d'avoir trop fait son devoir. Le député de Lyon ne s'arrête pas lit et essayede dégager les causes de ce malaise qui ne se manifeste pas pour la première fois Au vrai, dit-il, c'est que diverses intri gues se sont nouées, que les habiles croient le moment favorable, qu'ils comptent sur la lassitude, la lacheté, l'ambition aigrie, les convoitises exaspéiées, tous les complices des mauvais coups. Sou dement, tl se mène une campagne contre le ministère Combes, el le quartier général en est lk oil devrait étre le centre de Paction républtcaiue, et, en tout cas,l'asile de la correction.de ia loyauté, tie la réserve. Bas, bien bas, tout bas,des personnages k qui leur nulliié peisonneile devrait imposer i'absteiilion comme une modestie, même si leur intim'ité oificielle avec le premier magi stral de l'Etat ne leur en faisait pas un devoir constitutionneLs'en vont soufïlanl la défiance, l'inimitié. Ils nouent dans l'ombre le fil des intrigues hostiles. Ils lancent de ces mots perfides qui deviennent vite des mots d'ordre. Bref, oa a le sentiment qu'entre le chef d'apparat dont la République s'est donné le luxe monarchique, et ie chef responsable qui gouverne avec la coatiauoe des Cham bres, il y a un désaccord latent et que la clique doiée des amis de l'Eiysée, la mais'on civile el militaire,ces appendices supeiflus d'une magistrature démocralique, l'exploilent,l'en- veniment et le rendent k la fois patent et irréconciliable. Jusque dans le cabine', lui-même, il y a de faux frèras, des ministrës qui n'entendent pas se solidai iser avec un oeuvre hardie, qui fépudient la politique de laïcité et qui rêveul* d'un retour aux beaux et bons temps de la concentration du far niente et de l'hégémo- riie des ralliés avec l'alliartce de la droite. Touie une fraction du bloc partage en secret ces regrets et ces aspirations. De l'avis done de M. de Pressensé, des intrigues ont été nouées, une campagne est tnènée contre le ministère et les coups pat tern de l'Eiysée, du chef de l'Etat ou tout au moins de son entourage. Nous ne nous prononpons pas, mais nous considérerions comme un bonheur si la France pouvait se ressaisir et éviter le cata clysme que les persécutions religieuses ne peuvent mariquer d'emraioer avecelles. Chambre fran^aise Paris, 28 mai. M. Gauthier de Clagny dépose une proposition de résolution, pour laquelle il demands l'urgence. Gette propo sition invite le gouvernement it présenter un projet d'amnislie générale. L'orateur revient sur les paroles de conci liation, prononcées par le président de la République en Algérie. M. Tronin proteste contre 1'interprétation des paroles du président de la République. Gelui-ci n'a voulu parler que de l'antisémi- lisme en Algérie, et dès le lendemain il a déclaré qu'il était eomplètement d'accord avec les membres de son gouvernement. M. Combes dit qu'au point de vue de l'ur- gence la proposition Gautbier ne lui parait pas utile. Ga serail ajouter une ncuveile cause d'agitation, aux causes actuelles quant au lond, rien dans l'attitude des gens, pour lesquels on réclame l'amnistie.ne justifie cette mesure. M. Paul Constant dit qu'tl n'y a qu'une amnistie puur les fails de grève.pour laquelle une commission a été nommée. Gette com mission a terminé son rapport qui sera déposé k bref déiai. La commission a, du reste, écarté de l'amnistie, ceux qui intéressen! M. Gautbier. M. Gauthier dit qu'il ne peut pasadmettre que ia sécurité du gouvernement dépende de la rentrée de quelques proscrils. Cette ren- trée sera plutót de nature k calmer l'agita- tion. L'amnistie est une mesurc de cldmence et reconciliation. L'orateur proteste contre la politique de violence, qui est ceile des socialistes, les plus fermes appuis de M. Combes. La proposition Gauthier est rejetée par 338 voix contre '191 Les réformes en Macédoine Vienne, 27 mai. Le Fremdenblatt pu- blie une correspondance de Constantinople dans laqu lie on expose que 1'exéemien des réformes proposées par 1 Autriche-Hongrie et la Russie et acceptée par la Porte n'est pas abandonnée, mais seulement ajournée. Cet ajournement, dit le correspondant du i journal viennois, est tout naturel. II est i motivé par l'état des choses. Les deux puissances ne peuvent pas exiger en ce moment que la Porte exécute les ré formes sans retard mais, dès que 1.,-s cir- constances en permettront l'exécution, l'Au- triche-Hongrie et la Russie exerceront la pression nécessaire pour amener la Porte k prendre immédiatement les mesures néces saires. Sous ce titre, la Patrie consacre un excellent article aux évènetnents facheux qui se produiseut a i'Associa- tiou Conservatrice de Bruxelles. Puissent les couseils donnés par notre cousoeur a uos amis de Bruxelles être eutendus C'est le souhait le plus vif et le plus sincere de tous les cattio- liques de province. Voici les justes réflexious de la Patrie Ëlie est unanime chez uos amis la doulou- reuse impression qu'ont produile certains incidents de la séance de diinanche k l'Asso- cialion conservatrice de Bruxelles. Sans doute, plus que personne, nous nous en voudrions d'iinervenir dans les querelles locales qui divisent les membres de la grande familie caiholique, mais nous u'en avons pas moins le droit et le devoir dedépiorer l'iriad- vertance de certains de nos amis qui, avec un sans-gêne déconcertant, étalern en public le spectacle des plus iristes et des plus mes quines personnalués. Car rien n'est plus fkobeux et plus dange reux que ce lamentable laissei-aller sous les yeux de l'adversaire aux aguets Nous aimons k croire que l'immense na-.jorité de nos amis bruxellois est composée de catboliques dë- voués, pius.soucieux de faire front k l'enne- mique de s'entredéchirermutuellemerit. Mais les querelles intestines des catholiques bru xellois occupant, k certains moments, une p'-i c. - r rn di'« 1' polémique desjournaux de la capit de. I puo|ic iu pays entier qui les lit, Unit par se persuader que le parti ca- tholique bruxellois est en plaine débandade. Or, n'était le découragement que le specta cle attristant de ces chamailleries intimes provoque chez beaucoup de gens naturelle- ment peu zélé pour les luttes politiques, il y aurail encore la joie apre de l'ennerai, au moment mêmeoü, revenu desquerelles d'an- tan, il prépare un grand mouvement de con centration contre l'Eglise, contre la liberté des catholiques. Et d'entendre qualifier - hélas a juste titre nos amis bruxellois de clécicaux burleurs nous fait une peine d'autant plus vive que l'appellation nous vient de ceux-lk même qui naguère donnaient k la galerie le spectacle grotesque des lesstves en familie. Nos amis n'ont-ils done rien apprts Socialistes et iibéraux nous ont offert bien des fois le spectacle peu édiflant de querelles qui, prétendaient-ils, visaienc k orienter le partivers des destinées plusglorieuses, mais, en fait, se motivaient toujours par de pitoya- bles questions de boutique, par des rivalités d'ambitions. Ces mesquines jalousies ri'ont pas médiocrement contribué au discrédit du libéralisme elles ont aussi, dès k présent, produit les fissures qui, l'un ou l'autre jour, peuvent disloquer ia puissance du socialis me. Quelles lepons Pourquoidonc toujours ravaler la discus sion k ces mesquines questions d'intérêt personnel Tactions d'avoir des idéés un peu plus larges, et n'ayoos en veu que le triomphe de la cause caiholique Reprenons-nous pendant qu'il est temps encore. Excelsior, les amis Le groupe agricole (Droite) s'est réuni mercredt. 11 s'est occupé spécialement de la question des houblons il ne r.éclamara l'éia- blissement de droits protecteurs, que si l'Al- lemague donue suite k son pioj -t li'él-.iver ii 87 fr. 30 les droits sur les troublous étran - gers. Congrès de Bruges Samedi 30, Dtmanche 31 iMai, Lundi 1" et Mardi 2 Juin, Bruges aura le plaisir de

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1