I i' CONCERT COURSES D'YPRES Ir- 3 GHHQMIQUE fPfi&ISE li F !|J: j I' k\ i! (;.jf r jj, ir ji .:i >i L'Hótei des Postes Nouveaux travaux de pavage Les trains de ia Fiandre Nominations ecclésiastiques Nécrologie Faits divers I f; MM ifSi If 4 '■Vli oir dans ses muis ia Fédéraiion iiatio- des employés eommunaux de Belgique. j Fédéraiion est trés nombreuse. Elle a i imtiatrice d'idées utiles et de fructuru éformes. Nous tenons it lui souhaiter, maintenant, une cordiale bienvenue. ous Faction d'idées exotiques, on se fait ois, par une réflexion insuffisante, une fausse du róle des administrations com iales et de leurs collaborateurs indispen- les, les foncliorinaires et employés. iilleurs,le pouvoir central est la source et aite de Ia vie nationale. Cesont les pays centralisation. Nous n'en sommes pas.En gique, la commune est le centre d'activité imière, le groupement dont la vie auto- me et libre n'est pas essentieilement vin lée et conlrariée, par des dispositions ;ales d'ordre général. L'autonomie com- unale est l'essence même de l'histoiie itionale. Les pages les plus glorieuses de >s fastes beiges sont celles qui relatent les rouesses de nos communes, leurs lultes tmtres les tentatives d'absoi ption des plus uissants dominateurs, les pages qui con- ervent le souvenir des sacrifices héroïques our l'honneur, le développement politique t commercial de la cité. Ges traditions ne sont pas perdues. Les Jelges, qui en sont restés fiers, y sont aussi •estés fidèles. L'béiitage des ancêtres a été gardé jalousement et étendu graduellement avtc les moyens nouveaux d'une vie écono- mique disposant de facteurs jadis ignorés.Le caractère particulier des communes, sans s'émousser, s'est de plus en plus fondu dans la grande patrie unifiée et indépendante. La commune reste la base de notre consti tution politique. Si ce trait distinctif a pu résister aux tendances centralisatrices, c'est que, en immence majorité, les communes beiges se sont montrées dignes de leurs anti ques privilèges, plus étendus peut-être que dans aucun pays du monde. Ces mille petits Et als dans le grand Etat, s'administrant avec une réelle lib< rté d'allures, généralement, n'ont pas été en dessous de leur tkche. Sans doute, dans le présent comme dans le passé, on a pu discuter, souvent avec vivacité et quelquefois avec violence, les questions communales. Mais les citoyens d'une même commune règlent librement ces quesüons d'ordre local. Si les prérogatives communalts ont dü ètre respectées par le pouvoir central, giice k l'usage respectable qu'on en faisait, les fonctionnaires et employés eommunaux ont certes une part considérable, dans ce résul- tat. Les élus de la commune décident, mais les employésexécutent. Par leur dévoüment, leur application, leur science, le soin jaloux avec lequel ils remplissent leurs multiples devoirs, ils assurent, de concert avec leurs chefs élus, la prosperité de la ccmmune, la bonne marche des affaires. Non seulement les administrateurs eommunaux leur doivent de ce chef une réelle reconnaissance, mais le pouvoir central, qui si souvent fait appel leur intermédiaire, n'est pas sans obligation envers eux. Nulle part ces idéés ne trouvent mieux leur justification qu'k Bruges, célèbre par le monde eutier non seulement par les trésors d'art y accumulés, mais aussi par le lustre de ses traditions locales, par la puissarce de ses entreprises communales, par Phéroïsme qu'a plus d'une époque ses enfants surent déployer pour la défense des droits de la cité. Ardemmenl pénélrés de la riécessité du maintien de ces traaitions, nous sommes doublement heureux de souhaiter aujourd' hui la bien-venue la Fédération nationale des Employés eommunaux de Belgique. (La Palrie). HARMONIE COMMUNALE DIMANCHE 31 MAI 1903 li midi Programme 1. Vers l'idéal, marche C. Tieberghien. 2. Festivalouverture Leutner. 3. Lajuweballet Halévy. 4 La jolie fille de Perthe, op. de Bizet, arr. pat Meister. 5. Toujours ou jamais, suite de valses Waldteufei. L'Hótel des Postes est achevé. Leo bureaux sqnt installés depuis Jeudi et, pour la pre mière fois, les services ont foactionné hier, Vendredi, k sept heures du matin. üe l'aveu général l'édifice est superbe, ia rat k l'intérieur qu'k l'extérieur. La belle ruine qu'était la maison dite des Templiers, est devenue un beau monument. D'aucuns critiquent quelques détails: Trop el de trop lourdes cheminées, crête un pi u forte enfin les gouttières carrées descen- 1 dant du toit sont une superfétation. Nous estimons qu'on eut mieux fait de cachet ces gouttières, qui font double emploi I avec les gargouilles qui se trouvent k cöté d'elles. 11 est certain qu'aulrefois on ne se servait que de gargouilles, et si, dans la suite des temps, on recourait It des gouttiè res, on avait soin, comme aux Halles d'Ypres, de les inlroduire dans les rnurs ou de les détourner. 11 est vrai que ce tnoyen peut avoir des ïnconvénienis sérieux au point de vue de l'infiltratiou de l'eau et il est possible que l'oeil s'babitue ces longs tuyaux carrés qui n'ajoulent rien ft la beauté du monument. Maisk cela prés, nous trouvons que l'édi fice dont l'Eiat a doté la ville, est digne d'Ypres et de ses autres monuments. II en est qui critiquent aussi les tourelles en ardoises. Un eut prétéré des tourelies en briques analogues k celles de nos Halles. Nous ne partageons pas cette opinion. Les tourelies des Halles sont du XVle siècle.Celles qui ornent la Poste sont, comme le bktiment lu-même, du Xüle siècle. II s'agissait, non de restaurer celles qui existaient il ne restait que le soubassement de i'une d'elles, et on l'a maintenu, mais de placer des tourelles et celles que l'on a construiles tont le plus bel effet. Nous constatons avec piuisir qu'au lieu de recourir k des ardoises pour couvrir le mo nument, on a employé des eaireaux plats (techels). Le ton de cette couverture est plus vif et donne au monument un aspect plus ancien, d'autant meilleur que ['entrepreneur a utilisé d'anciennes pierres recueillies gi et lk. La panic nouvelle de la fagade tranche un peu. Mais, après quelques années les nou- velles pierres auront pris la teinte des an ciennes, et la différence sera minime. Somme toute, le monument fait bonneur aux architectes de l'Etat, qui out eongu la restauration. 11 ne fait pas moins d'bonneur k l'eotrepreneur, M. Alphonse Angiitis, un Yprois, qui s'est dévoué, pendant trois an nées, k trouver les matériaux presque introu- vables qui a eu raison de la dureté des grés el qui a mis toute son intelligence k exécuter le travail dans les meilleures con ditions possibles de solidité et de réfection artistique. Nous lui présentons nos sincères félicita- tions. N'oublions pas non plus qua le monument estdü, en premier lieu k if. Vanden Peere boom, Ministre des Chemins de fer, Postes et Télégiapbes, qui, grkce ux démarches de M. le Baron Surmont de Volshergbe, alors Bourgmestre d'Ypres, a pu l'acquérir pour le compte de l'Etat. C't st sous le ministère de M. Vanden Peereboom que les plans de la restauration ont été eougus et airêtés. Nous lui en sommes reconnaissants. Nous avons annoncé, dans notre numéro de Dnnancho dernier que, grace aux dé marches de M. le Bourgmestre, l'Etat avait iepris la rue de Stuers et le Boulevard Malou. Nous apprenons que l'Etat lera öisparaure l'étranglement formé par les maisons du coin des ru-s du Temple el de Stuers. Uéjkon travaille aux deux rues reprises par l'Etat. C'est un ouvrage provisoire effectué dans le but de rendre ces rues praticables pour les automobiles de la voie Menin-Ostende. Plus taid les deux chaussées seronl en- tièrement renouvelées. Nous félicitons noire honorable Bourg mestre, M. Colaert, d'avoir pu amener l'Etat k faire les travaux en question, qui ie couteront rien ;T la ville. La société de la F.andre Occidentale vient de supprimer le train de 14 h. 34, qui per- mettait aux Yprois d'aller k Bruxelles par Roulers et Bruges, eu moins trois heurts. Cette mesure est wvemeut ciitiquéo k Ypres. Nous nous j ignons aux habitants de ia ville et de i'ariondissemeiit pour proteste r contre la décisiou pnse. j Le train de 14 b 34 permettait, entre autre k nos offic.eis de l'école d'equitalion. d'arriver prompteni, ut k Biuxelles, et maiat Yprois s'en seivait dai s l'unéiêi de son commerce. Nous regretions vivement aussi la sup pression du dernier iraiu de Dimanche, qui donnait correspondance avec celui de i Etat, partant de Brux -lies pour Court) ai. Nous espéiors encore que la Fiandre ie i viendra sur sa tkchcuse decision. Mgr l'évêque de Bruges a nommé Cbanoine-charitre dc la cathédrale, iM. le chanoine Rembry, vicaire général. 1 Chanoine titulaire, M le chanoine Duclos, cuié de Si-Jacques, k Ypres. Chanoine honoraire, iM. Vermeei sch, directeur de l'école normale, k Thourout. i Curé de St-Jacques, k Ypres, M Meersse- mau, curé k Luingne. Curé k Luingne,M. De Schryvere,directeur des Sceurs Lamotte, k Ypres. Curé k Rolleghem, M. Billiau, curé k - Molendorp. Curé k Molendorp, M. Pattynvicaire k Wynghene. MOl DE MAL. Le singulier lemps que nous subissons en ce moment avec ses alternatives de chaud et de froid, a ramenéavec lui tout le cor- tègedesdouleursrhumatisraales et desbronchi- tes.Heureusement pour notre pauvre humanité qu'elle possède aujourd'hui le Thermogène. Aliraeu! lacie poui ESFRSTSetflOOLTES M. raai, Van Hee.curé k Moere.est décédé le 28 k l'kgc de 37 ans. Nous apprenons que Ameloot, l'ouvrier du cbemin de ter qui, lundi dernier, se fit une grave blessure k la téte en tombant d'un chariot qu'il déchargeait k la gare, est mort Jeudi, k l'Hópital de la ville. Le malheureux ouvrier devait oblenir sa pension dans quelques jours. Mardi matin uu Sous-officier de l'école d'équitation a fait une chute k la manoeuvre. Transporté au café des houchers il y a re- gu les premiers soins et eosuite a été trans porté k l'hópital. Ses blessures sont peu graves. I¥e toussez plus. Je garanlis l i guérison du rhume et de la toux ia plus pinatre eu deux jours nu moyen du Sirop ihïi'RATERE au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur el le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bieii attention, demaudez et exigez toujours le vlritable Sirop Üepratere. Prix: 2 fr. la bouteille. L) traitemerit revient k 0.10 centimes par jour. En veate k Ypres, pharmacie Socquet et LiboiteRou lers, pharn scie Veys; Courtrai. Hulpiau et De B- ey Dixmude, Ghyssaert. Voulez-vj'is des sucres de toute première qualité Prenez les paquets de la Raffinerie Tir.emontoise. Les trois 8 Huit heures pour travailler. Huit heures pour la distraction. Huit heures pour le repos. C'est ainsi que d'après les plusgrandsdocteurs doivent se répartir les 24 heures de la journée. Comment obtenir ce résultat quand on ne peut pas travailler paree qu'on soufifre, que lesom- meil vous fuit et qu'on n'a aucun goüt pour les plaisirs. Pour suivre la règle des «trois 8» il faut être en parfaite santé. Mme Augustine Massard, tailleuse, qui habite aRance, province Hainaut, Tut gravement mala- de; grace au traitement des Pilules PiQk, elle peut maintenant travailler huit heures, se ré- créer huit heures et se reposer huit heures. Elle écrit Depuis vingt-sept mois, fétais dans un êtat d'affaiblissement nerveux. II m'est arrivé de souffrir desjournées entières de nêvralgies. J'é- tais trés affaiblie aussi. Je sentais des malaises dans tout le corps. Je manquais d'appétit, de sommeil, j'avais des rnaux de téte. J'ai pris les Pilules Pink et en peu de temps j'aiéte débaras- sée de tous mes malaises. Elles ont fortifié mon état général. II en est de même de M. Hubert Renkin, jour- nalier, rue Van Arte velde n° 16, Bruxelles Depuis trois ans écrit-il, les rhumatismes articulaires me torturaient. Les souffrances que j'éprouvaisinfluaient sur mon état général et sur mon état nerveux. J'ai essaydiverstrai- tements sans obtenir la moindre amelioration. Enfin, lisant souvent dans les journaux les re- marquables guérisons obtenues par les Pilules Pink, j'ai voulu les essay er. Elles ont été trêsef- ficaces. Elles ont rétabli ma santé et m'ontgué- ri de mes rhumatismes. Dans descas semuiables, il n'y a qu'un remède a prendre, c'est les Pilules Pink, les autres n'ont pas assez de puissance. Ils agissent sur les mani festations extérieures du mal, ils peuvent bien améliorer passagèrement l'état de santé, maisils ne peuvent pas guérir. Une veilie maison rópa- rée ne vaut pas une maison neuve. Les Pilules Piuk lont de votre organisme un organisme nou veau, paree qu'elles donnent du saug nouveau, riche, pur, au lieu de laisser circuler un sang pauvre et vicié. En renouvelant Ia quantitó et la qualité du sang, les Pilules Pink atteignent im- módiatement lemal a saracine. Aussi les Pilules Pink sont-elles souveraines contre toutes les maladies ayant pourorigine la pauvreté du sang c'est-a-dire contre I'anémie. la chorose.lesmaux' d'estomac, la faiblesse générale, ie rhumatisme les madies nerveuses, les migraines, vertiges' palpitations et irrégularités. Elles sont en venté dans toutes les pharmacies au prix de trois francs cinquante la boites, dix-sept francs cin- quante les six boite. On peut se les procurer au depót, Pharmacie Derneviile, 66, boulevard de Waterloo, bruxelles. Dépot pharmacie Becuwe,ancienne pharmacie Aertsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres. <lu 7 J uin L s soumissions pour le Buffet principal peuvent être adressées au Sultan jusqu'au 31 Mai. Les carti s d entree graiuites seront distri- buées a 1 hotel de Ville le même jour de 8- i b. k midi. j I i I Ji'l'.' ti li' BIT 11 )i t ,1 r >1 V

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2