CHRQMIQUE ÏPRQISE
A la Chambre
Stoeffer j
Une infamie
Concours t our pouliches
Adjudication
Nominations ecclésiasliques
Une vraie infamie
Ostende-Ypres-Menin
Contingent de
la levée de 1903
Bibliographie
xitéié directement affectées k des dépenses
ïxtraordinaires. (Statistique générale des
recettes et dépenses 4840-1895, p. 2).
II importe encore d'ajouter,qu'actuellemeot
les dépenses exceptionnelles sont portées k
l'ordinaire et que le budget des chemins de
fer prévoit un crédit de 1 million pour la
moins-value et la reconstruction d installa
tions anciennes.
Enfin, et céct est capital si, pour
notre detle de ^.fnilliards 550 millions,»ous
avons k payer 97 millions et demi d'intérêt,
un mandement resté célèbreque pour les
clérieaux la fin justifie ies moyens
Ainsi s'exprime le confrère raóieal-socia
liste.
Et puisqu'un Evêque prêche lui-même de
pareils moyens, pourquoi les clérieaux n'y
auraient-ils pas recoups
Pareille enquête sera it contraire k la con
stitution, comme le dis ai nt en 4884 M.
Pirmez et d'autres libéraux modérés, lors de
la discussion de la proposition Goblet d'A!
i viel la. Dites, qu'en pensez v us, confrère 1
Une liberté aussi précieus» que celie d'as
sociation. la liberté d'enseigoemem, garantie
N'est-ce pas un elérical aussi qui, le jour j par la constitution, fut constammeot eninvée
j
de la procession u St, Rosaire, alia arroser
certain mur de la rue Ste Elisabeth, pendant
que le pieux coriège passait k dix pas de Ik
Le Progrès ne le dit, pas encore rnais
nous touchons plhs de 400 millions de reve- nous gageons que quand il écrira un jour
nus i l'histoire des malpropretés Yproises, il dira
On peut done, sans craindre de se que le radical irrigateur n'était qu'un clérical
tromper, dit M. Michel Levie dans le j déguisé. Oui, cela se dira; mais, aujourd'hui,
rapport qu'il vient de publier au oom de la eest encore trop... frais.
section centrale du budget de la Dette j Ce sont bien deux des plus remnants
publique affirmer que la situation est agents éketoraux clérieaux qui out
excellente, pour autarit qu'un amortissement j cm... la porte de la demeure de M.
régulier et suffisant, opéré chaque année Colaert. Se trouvant dans un état
sur les ressources ordinaires, empêche de pf{vresse très-prononcée, ils se vantè-
charger outre mesure les générations fu j fent d'avoir joué une bonne farce aux
tures.
Les sections de la Chambre, nous écrit-on
de Bruxelles, se sont réunies jeudi pour exa-
miner la demande d'autorisation de poursui-
tes, introduite contre M. Vandervelde par M. j
Roger, ex-député socialiste,ff. debourgmestre i
k Quaregnon.
En vue de cette réunion, la note suivante
avait été communiquée aux sections par le
bureau de la Chambre
Le bureau désire connaitre l'opinion des
sections sur les points suivanls 1° la Cour j
de Liége (chambre des mises en accusation)
ayant décidé qu'il y avait interruption de
prescription pendant le cours de la session, f
y a-t-il lieu d'occuper les moments de la
Chambre par une plante relative k un objet
d'aussi minime importance 1 2° une de-
mande d'autorisation de poursuites contre j
un membre de la Chambre peut-elle être
introduite par un particulier saus qu'il ait j
justifié de l'existence d'une plainte ou d'une j
citation directe 3° la citation est-elle
possible et ne constilue-t-elle pas déjk un j
commencement de poursuites
Dans la première section oü se trouvait
M. Vandervelde; celui-ci a demandé k ne pas
être protégé par l'immunité parlementaire, j
mais la demande a été repoussée dans j
toutes les sections.
par ia dernier gouvernement libéral. Vous
avez toujours eté partisan da la politique
beige d'alors, qui n'était pas moirs baineuse
que celle de l'apostat Combes et de ses séides,
Qu'en pensez-vous aujourd'hui
N'insistons pas nous connaissons ie pro-
gramme radical, qui est celui du Progrès el
qui est incontf stablement pius sectaire, plus
liberticidë que celui du gouveruement quia
présidé 'aux desliné s de notre pays, de
1878 k 4884
Ah vous défendez nos libertés, et de
tout temps encore, pour v us comme pour
vos adversaires Que seraient devenus ces
libertés, si vous ne les aviez pas défendues
dans le passé
Le Progrès ne peutdigéror que nous ayons
attribué k M. Colaert la reprise par l'Etat du j
Boulev. rd Maloe et de la rue de Stuers et j
d'autres travaux qui sont projetés.
Ce n'est pas le Bourgmestre qui a obtenu j
tout cela. H ne l'avait pas même rêvé! C'est j
aux conducteurs des Pouts ec Chrussées que j
nous ie devons
Passons. Heureuse r ent que Le Progrès j
reconnait tout au moms que ce sont de beaux i
Nous comprenons que notre article Je j et importants travaux. L, ns qu Iquus semai-
s rait gêné k nes il les atfriba a au c -rcle commercial et j
k M. Nolf
Jamais content le Progés. II cut mkux j
aimé que ce? ti ux ne se Assent point, ou j
ne fussent exécu és qu'après l'é ction.
libera tx...!!
C'est le Progrès qui parle ainsi. S'i! disait
tout ce qu'il pense, il affirmerait peu'-être
que M. Colaert était le complice de ces sales
individus, qui ont quitté la ville après
fortune faile.
Le Progrès ne dit pas si ces personnages
sont revenus k Ypres, depuis leur départ,
pour, k chaque élection, renouvuler leurs
tristes exploits chez notre Bourgmestre.
Pourquoi pas La fin justifie les moyens.
Nous avons fait part k nos lecteurs de
l'acte ignoble perpétré, il y s quelques jours,
chez les Sceurs franchises du Sacré-Coeur,
rue de Lille.
Nous avions insinué que les sales person
nages qui avaient illustré la porto du couvent,
étaient del'espèce deceux qui, plus malpro
pres que les aolicléricaux frangais, insultent
et vont jusqu'k huer ei siffler les Soeurs de
ceux aussi qui ont cru spirituel et courageux
d'aller, nuitamment, pendre k la fenêtre du
couvent une cage vide et détoncée.
Le Progrès crie k l'infamie. II blkme ces
actes; mais il les attribué aux clérieaux
eux-memes
Oui, ce sont les clérieaux qui ont bar-
bouillé de.... la porte des Soeurs
Oui, ce sont les clérieaux qui sont allés
pendre la cage a la fenêtre du couvent
Oui, ce sont les clérieaux qui insultent les
Soeurs 1
Aussi bien, cela ptofite aux clérieaux
Aspice cui prodest. Done ce sont eux, dit le
Progrès.
Et, n'est-ce pas la doctrine catholique
L'Evêque de Bruges, Malou, a rappelé, dans
vous... gêne le Progrès on o >au g
moins. Passe encore de huer les Soeurs
le confrère n'en dit rien. Mais les em...,
c'est trop toriel le Progrès a raison de taxer
d'infamie 1'abominable fait que nous avons
signalé.
Une autre infamie
Nous avons dit aussi que le Progrès et le
Weekblad oat toujours du mépris et des in
jures, sous leur plume, k l'endroit des pros-
crites de l'apostat Combes.
Le Progrès proteste. II n'a jamais, dil-il,
mêlé les religieuses dont s'agit h nos polémi-
ques.
Nous reconnaissons que c'est, vrai, pour
co qui concerne les Soeurs du Sacré-Coeur.
Mais les autres Proscrites
Aussi bien, le Progrès doit peut-être quel-
que reconnaissance k ces Soeurs, pour lui-
même ou pour des amis. Et puis, l'élection
communale approcbe.
Et plus elie approche, plus le Progrès de-
vient respectueux pour les proscrites de
Combes. C'est absolument comme pour la
Religion de nos pères
Plus un mot du Pape plus un mot de
St Alpbonse de Liguoriplus un mot de
('invasion noire. A peine une chiquenaude k
Mgr Malou, un Yprois, de sainte et vénérée
métnoire.
II y a pius fortle Progrès écrit aujour
d'hui que la politique frangaise ne peut être
la notre. II se proclame partisan de la liberté
d'associationEncore un coup, et, jusqu'k
l'élection, le confrère se dira le défe'nseur de
la Religion catholique, apostoliqué et ro
maine
Ah la politique frangaise ne peut être Ia
nótre Nous le savens bien mais désap-
prouvez slors les discours de Demblon et de
Grombez, ces poutfendeurs de norsnettes et
de moines. Si non, nous vous dirons que si,
avec tous los journaux anticléricaux, vous
approuvez la politique frangaise en France,
vous êtes bien prés de ne point désapprou-
ver pareille politique en Bslgique.
Et n'avez-vous pas déjk demandé une en
quête sur les couvents, dont vous dénoncez
constamment les préiettdues richesses?
comme il suil
Arrondissement de Bruges, 293 hommes,
dont 103 k fournir par le canton de, milice de
Bruges Ar-mdissement de Courtrai 406.
ld de Dixmu ie 100. Id. de Fumes 77. ld.
d'Ostende 146. ld. de Roulers 205. ld. de
Thielt 135. ld. d'Ypros 259.
Les concours pour l'allocation des primes
pouvant être ciécernées annuel iement aux pro-
priétaires des rneilleures pouliches et juments
pouliniêres de race indigene, se tiendront aux
lieux, jours et heures déterminés ci après
Pour la 1" circonscription, a Bruges, le ven-
clredi 10 juillet, k 10 h., dans i'enceinte de l'Ex-
j position générale agricole.
j Pour la 2a Thourout, le mercredi, 1U1' juillet
1 k 10 h., sur ia place du Bourg.
Pour la 3'.a Ghistelles, le lundi, 29 juin, k 10
h., sur la Grand'Place.
1 Pour la 4°, k Dixmude, le jeudi, 25 juin, a 10
j h., sur la Grand'Place.
Pour la 5% a Courtrai, le lundi, 22 juin, a 10
h., au Marché au bétail.
Pour la 6% k Ypres, le sarnedi, 27 juin, a 10
h., au Marché au bétail.
Voici Ie résultat de l'adjudica ivn qu'. a
eu lieu le 4 juin k Is msisoa communale de
Mercltem p uc 1r 'staur ition de i'égüse de
cette commun-, sur i s plans de M. l'arcbi-
tecte Van Assche, de Ga 4 Dsvis fr.
67,906.58 Om s irnissionn.. MM. A.
Angillis, Ypres avec min..60 590 fr. etsans
min. 60,000; H Woestyn et A Deméester,
R uiers, 60 900; B. C yss Prrvyse,
64,530 M Büsschere, Rou!-rs, 63 470;
A. VandekerSthóvc, logelmtiustec, 63,391
Ve Tb. Roose t fils, Ypiv s, 64 887.
ill A Angillis a été déclaré adjodicaire.
Mgr Févêque de Bruges a nomme
Vicaire k Wyngene, M. Baeldr, vicaire kZon-
Notis en repai leroHS, confiète, quand ia i nebeke.
1 Vicaire k Zonnebeke, M. Van Oost,professeur
au collége de Mouscron.
convention projetée p.-r Colaert. entre
l'Etat et la ville, sera apptMuvéc déflnitive-
ment de part e', d'autre.
Eu attendant, n'en gagnez pas la jaunis&e,
s'il vous plait.
j* Depuis quélque temps nous iisons, chaque
semaine, parmi les annonces du Progrès,une
'réclame en grands caractères et encadrée.
j Nous respecions trop nos lecteurs, et sur-
j tout nos lectric.es,pour la reproduire. Bornons
j nous k cobstater qu'il s'agit de la lecture
TRÈS-UTILE D'UNE ÉTUDE, qui fut lorig'.eiapS
recommandée par le Vooruit et d'autres
journaux socialistes et qui.si elle était suivie
d'effet, conduiraitk ia depopulation du pays.
N'insistons pas et bornons nous k dire
que LE DROIT ET LE DEVOIR CU qUCStl D SODt
aussi coiitr, ires k 1 'esprit de familie et k
l'ordre social qu'k nos sentiments religieux.
C'est une infamie de chercher k propager
un vice qut t-xiste dans certains psys, et no-
tamment en Franco oü, lort heu reuse one nt,
toutes les consci mees honnêtes commencout
k s'alarmer et k se révolter.
Ti és-utilitaire, le Progrès mais infame,
aussi.
Les ingénieurs des pouts et chaussées eonti-
nuent leur inspection des routes cyclables du
pays. L'automobile de l'Etat s'est rendue récem-
ment de Bruxelles k Ostende, et d'Ostende k
Courtrai en passant parNieuport, Furnes, Ypres
et Menin. Cette randounée a permis aux ingé
nieurs de constater l'exctllent état de la route
d'Ostende k Menin qui peut rivaliser avec les
rneilleures routes frangaises.
Le contingent de la levée de 1903 1621
hommes assigné k notre province est réparti
D'Ypres a Mulagumudu.(Sud Travancore.
Indes A-Seises). Yputs-, chez Callewaeri-De
Meulenaerc36, ru-i au B urre.
Ce propret volume, illustré de coquettes
photogravures, est en ré diié le journal de
bord et ie recuatl des lettres de Dame Marie-
Augustio. missionn-riiro k i'orpbsliaat de
l'Enfant Jésus de Prague, k 3es pagents. Ces
lettres vont du 18 octobr 1904 au 31 dé-
cembre 1902 Écrites dans un style simple
et familier, elles nous iransportcnt après
les peu b.«tales péOpéties dua long voyage,
au fond des Indus Aitgiaisës, au beau milieu
de populations païenncs que 1 admirable
héroïsum de nos missiopnaires e^t entrain
aecouvertir ure chrétieune.
Nous, jue pouvons assez recommander la
lecture de cèt intéressant volume qui se vend
fr. 4.25 au profit exclusit de l'orphelinat de
l'Enfant Jésus do Prfcgua k Mutagumudn.
H, B. Sciietsover Slyps. Ypres, chez
Callewaert-Do Meulenaere,36,i ue au Beurre,
prix 2 li*.
Slyps est un prévöté, une ancienne sei-
gneurie, un gros harneausitué entre Lede-
ghem, Dadizeeieet Becelaere.
M.H. B.,que nous regrettons de ne pouvoir
présenter autrement qua sousle voile discret
de l'gnunymat, r c(' sscré k c coin inconnu
de la F jndre plus qu'un - esquiss Sa notice
hislprique accompagnée d'un plan trés concis
de ('antique localité, prend en réalité les
proportions d'une sérieuse Bès documen-
tée monographic, qui donuera aux braves
p roissiens de Slyps une idéé adéquate de
leur berceau el en leur faisant connaitre ceux
qui der uis 560 ans ont fait k la seigneurie
tajnt. de bien moral et matériel, les incitera k
ne pas laissor passer un jour sans prier pour
leurs séculaires bieof nteurs. L'exécution
matérielle du volume fait hon'neür aux pres
ses de M. Callewaert-De Meulenaere.
(La Patrie).
I