Quaom&irpame Un hommage a la Belgique A Houthem Nominations ecciésiastiques Nécrologie Le Kapid Club Yprois Chronique judiciaire. jfl'ouvert ia frootière, ootro service vétérinaire B'est alarnié et le gouvern '.ment a assume un Gourde responsabiiité rnaigré les précautions .j,qu'il a prises et qu'u est impossible de ijrestreindre. M. Hymans. Mais, y a-t-il uue épidé- I;mie k l'étsinger M. Van .Oer Bruggen, ministro de['agricul ture. Voudriez-vous que nous reprenions Ie jeu de bascule dorst ont se plaignait tuut M. Hycaans. li n'en est pas moins vrai que, par vos mesures adrninistratives, vous influez sur la prix de la viande voilé la vé- rité (Trés bien k gauche.) M. Neujean. C'est de la protection déguisée M. Van Oer Bruggen, ministre de l'agncul- ture. Voudriez-vous voir varier l j régime d'après l'état sautaire da l'étrariger M. Lemonnier. Vous êtes armé! M. Neujean. Le Détail francais est-il continuellement contaminé? M. Van der Bruggen, ministre de l'agri- culture. Au conseil supérieur d'agricuiture, j M. Beauduin a dit qu'il n y avail qu'un régime i stable possible, c'est la défense absolue de Tentrée du bétail étranger aussi longtemps qu'on n'aurait pas la certiiude que l'état sanitaire est irréprochable k l'étranger. Or, nos bureaux de quarantaine refusent pour cause de tuberculose jusqu'k 15 p. c. des vaches présentées. Vous voyez que l'état sanitaire du cheptel hollandais a'est pas parfait. La sécurité du iiótre exige done que I nous usions de prudence. D'autre part, il faut abattre k bref délai les 1 les animaux tels que les bêtes de boucnerie, qui ne sont pas soumises aux mesures de quarantaine, k la frontière, car c'est la seule manière d'éviter, d'une facon absolue, la contamination. On a criliqué k diversss reprises la loi Dumont, mais ce n'est pas un droit de 4 centimes au kilogramme, en moyenne, qui peut avoir grand efïet sur le prix de la viande. be Laboureurle journal eocialiste, dont je pariais tantót, le reconnait lui même. Je me borne k citer eet aveu. Ge droit n'est, du reste, pas élevé si on le compare it celui qui frappe les vêtements, qui s'élève k 20 p. c., les machines agricoles frappées de 10 p. c,, etc. Ge d.oii modéré cadre trés bien avec i'emsemble de notra législation doua- nière. En réalité, le prix de la viande a p?u varié pendant ces dernières années. Pendant les dix années qui oust précedé la loi Dumont, le prix moyen de la viande sur pied, payé par les hospices de Bruxelles, a été de 96 centi mes le kilogramme, et i! est tombé k 91 centimes pendant 1 es seize années qui l'ont suivi... Finalement, M. le ministre a conclu Un journal flamand m'a r.ppelé irooique- ment le ministre des cbevaux et dus cbèvres. J'accepte l'appellation et ne men offusque aucunément, mais je demands qu'on y ajoute le bétail. Je suis fier deire ie ministre des chevaux, qui oortent si haat la réputaiion d< notre él eva ge, comma on 1'a vu ces jours-ci encore au Ciuquaotenaire, et coaime ou l'a vu au fameux concours de Vincenties oü nous avons été les triompbateurs je suis fier aussi d'êtrele ministre du bétail, qui ne vaut pas moins de un demi-tnilliard de bétes Quand k la chèvre, qui est la vac he du pauvre, je serais beureux également de i pouvoir améiiorer ie sort de ceux qui en I possèdent. i M. Tibbaut. On vous en serait fort reconiiaissant. M. Van der Bruggen, ministre de ['agri culture. Mais je vous en conjure ne provoquez pas la méfiance par des mesures qui dimicueraient la stahiliié si nécessaire k nos cultivateurs. Rien de plus cffrayant et ne leur faites pas croire surtout que le sol national, c'est la terre qui meurt Le régime acluel nous a donné des résul- tats excellents et, com me le disait M. Ham- bursin dans ses motifs d'abstemion sur I i'ordre du jour de l'interpellation de M. ij Bertrand, il ne faut pas troubler la situation f de tant de petits et de tant de grands agriculteurs, Je m'excuse d'a.voirété si long (norilnou!) j mais puisqu'oti m'a fait l'houn-ur de me i confier la garde de notre cheptel national, je ne veux pas qu'on puisse m'accuser d'être un mauvais berger (Trés bien Applaudisse- ments k droite.) Ed. Drumont examine, dans la Libre Paro le, 1'argument rebattu des libres-penseurs, tiré d« la prétendue décadence des peupies catholiques comparée k la prospérité des nations protestantes et incrédules. Parlantdela Belgique, le publiciste rend k notre pays eet hommage que nous voulons transen re at qui sans doute produira quelque efiet dans la France déciiristianisée, démo ralisée, rangonnée et persécutée Ei nos voisins les Beiges, dont les Défroqués qui jouent k la Libre-Pensée se gardent bien de souffler mot Depuis '1884, depuis prés de vingt ans par conséquent, la Belgique est gouvernée par des catholiques, par des catholiques prati quants, qui vont k la messe et qui coramu aient. La Belgique est eile done en décadence Est-elle moins libre, moins prospère, moins fibre que sous le régime précédent, de libé raux Francs Magons Les oeuvres sociales y sont-elles moins nombreuses et moins floris- santes Si vous voulez connaitre la situation de la Belgique et la comparer k la situation de notre pauv. e France, livrée aux Juifs et a la Franc Magunnerie, lisez une petite brochure qui vient de paraitre sous ce titre Persécu tion franpaise et prospérité beigepar Un pairiote francais. Vous y verrez que la Belgique n a jamais éié plus libre que depuis que les catholi ques occupent le pouvoir. Les catholiques organisent des processions dans les rues, eomme la procession de la Sainte-Gudule les socialistes en font autant quand ils le veulent. Tous les citoyens s'associent ou se réunis sent k leur gré les Francs-Magons conser ves leur Loges comine au temps oil ils étaient les maitres. Les communes libérales ont le droit de fonder des écoles neutres bien plus, l'Université linre-penseuse et ma gonniquede Bruxelles,continue k fonctionner sous ie gouvernement caiboiique, et confère des grades qui sont aussi valable.s que ceux de r'Université cathalique de Louvain. Enfin, les associations socialistes resteat entière- ment libres. EUes ont mêrae leur centre international k Bruxelles. Quant k la prospérité, il nous suffira d'in- diquer qua le budget de l'Etat beige, depuis que les catholiques sont au pouvoir, nou seu- lement n'est pas en déficit, comme en France, mais se solde chaque année par les bonis de 6, 9, 12, 17 millions. Una part de ces excédents sert k alimenter la caisse des retraites ouvrières. LechiftredesexporUtious,del39;229,000 francs en 1840, est monté en 1899 k 1,949,223,000 francs. II a plus quedécupié. Pour l'exploimtion des chemins de fer, rnêaie progrès En 1845, il a 6,393,000 francs de recettes sur les voyageurs; en 1899, on encaisse 65,631,000 francs. La vaieur du revenudts propriétés atriplé, alors qu'en France elle a dimmué de rnouié. La Belgique libre, active et joyeuse, ne craint pas de faire des enfants, comme la France, qui a peur aujourd'hui de ue plus pouvoir nourrir ses fils. La population beige de 4 337.000 habitantsen 1840, est moniée, en 1900, k 6,744,000. Avec uu accroisse ment semblabie k celui de la Belgique duraut ce dernier demi-siècie, la France devrait compter actuellement 60 millons d'habitsms! Grace au gouvernement catholique, les oeuvres sociales ouvrières puliulent sur tout le territoire beige. On y voit se développer et prospéierécoles professionnelles. ceicles ouvriers, bourses de travail, secrétariats ouvriers, sociétés coopératives, syndicats de toute sorte, caisses d'épargne, mutualités, oeuvres des habitations ouvrières, caisses de retraite. Grace k l'ceuvre des Maisons ouvrières constituée en vertu de la lol du 7 aoüt 1889, 4 8,000 ouvriers beiges ont hénéficié de firnervemion de la Caisse d'épargne pour requisition ou ia construction d'une maison. D'auire part, plus de 40,000 ouvriers ont bati.acheté une maison sans le secours de ia Caisse d'épargne, mais avec l'avantage de la réductiou de moitié des Irais fiscaux. La loi du 10 mai 1900 sur les retraites ouvrières, proposé?, el votée par los eatbo iiques, dounera des résuliats plus beaux encore. Le systême adopté est celui de la liberté encouragée et fortifiée par des subsides gouvernementaux. Les verso me rus ne sont pas obligatoires, mais Fin native privée est puissammerH aidée, car les versements, rela tiv.ement trés minimes, sont majorés par l'Etat, par la province, paria Goramunne. Depuis 1901, une dotation de 12 millions par an est incrite au budget en vue de la par ticipation de l'Etat k ia constitution des pen sions de vieillesse. Grace k cette dotation, aussitót après le vote de la loi, tous les ou vriers et ouvrières de Belgique, kgés de soixante cinq ans, peuvent jouir d une certai- ne pension, sans même avoir eflectué de versements. Dans l'avenir, k mesure que les versements augmenteront, ou verra définiti vement résolue en Belgique cette grande question des retraites ouvrières, dont le dé ficit chronique et ia banquerouta prochaine feront en France un problème insoluble... Voiik la vérité qui ressort des expériences réalisées, des résultats acquis, la vérité con tenue dan3 des statistiques et dans des chif- fres qui ne mentent pas comme les phrases des rbéteurs. Mardi dernier, toute la commune était en fète un nouveau pi être, Monsieur Jeau Clarebout céiébrait solennellement sa pre mière messe dans son village natal. Les drapeaux étaient arborés k toutes les maisons; sur le passace du cortège qui con duisait le néornyste k Fég'use, on avail élevé une porte qui portait l'inscripuon: Houthem acclame le nouveau prêtre du Seigneur L i messe commecga nu milieu d'uue foulo émue et recueillie et en prés ince d'un nombreux clergé. Après l'Evaugile, M. le cure monta eu chaire et dans uue aüocuU'Ui émouvante il paria du sacerdoce catholique: ce que le prêtre estl'aomme de Dieu ce qu'il don être. le lutleur intrépide et ïnfatigabla pour la religion et la bonne cause. Le digtie pas leur termina son allocution en adressant un mot de félicitatioos au père qui, retenu chez lui par l'infirmité, était présent de coeurk ia mère qui voyail soa fils exercer aujour d'hui ce pouvoir sublime dont il avait été revêiu quelques jours uuparavant. La céré monie se clótura par le chant du Te Deum. A '12 1/2 h uu banquet k la Maison Commune réuuissait tousles amis et invités A l'heure des toasts, M. le curé fit ressortir que de tout temps ia familie Clarebout avait t-ravailié pour le bien et de la commune et de Eglise cette familie continue aujourd'nui k marcher d e s ia même voie en donnant un de ses fils k Dieu. M. l'Abbé Clarebout répondit par quelques mots de remerciements k Monsieur le curé. li n'oubiia pus ses parents Si, dit-il, j'ai regu une éducauon clr étienne et si j'ai main- tenant i'honneur insigne d'être prêtre, après Dieu c'est grace k mes parents que je le dois L'impression qui se dégage de cette lête est que le prêire est revêtu d'une haute di gniié, qu'il. y a été élevé pour ie bonheur des kmes et que de par la place qu'il ocoupe dans la société il est obligé de mener la lutte, une lutte saus trêve ni merci centre le mal. Une autre conclusion qu; s'en dégage c'est que le peupie Chretien loin de conti ariër le clergé dans sa tkche doit au contraire le seconder dans ses efforts pour ie bien et la moralisa- tioii des masses. et automobiles. 1,000 francs de prix seront alloués. 11 y a six courses pour cycles et deux pour automobiles. Le concours commencera k 2 1/2 h. trés piéeises sur la plaine d'Amour. Mgr Févêque de Bruges a nommé Directeur de l'hospice des vieillards, k Thielt, M. Van den Bulcke, Directeur du Prieuré de Ste Godeliève, k Ghistelles. Directeur des Soeurs Lamotte, k Ypres, M. Barbier, professeur au collége épiscopal d'Ostende. Professeur au collége épiscopal d'Ostende, M. Verstraete, prêtre au Séminaire. On annonce de Poperingbe la mort de M°" Henri de wuif, néa Marie-Louise Berien, mère de i'honorable professeur k l'université de Louvain. On mande de Calcutta la mort du B. P. missionnaire Verlinden, natif do Maliucs. Le Journal d'Yprts a iuséré, dans son der- nier numéro, unarticulet annocgant un article sensationnel dans ie numéro d'hier du Nieuwsblad. Nous avons lu cel article. Nous tenens k féliciler notre confrère de sa vigoureuse campagne consre rincréduiité dord le Weekblad se fait Ie triste organe et nous recommandons au pubiic ia lecture de i'article en question. Le Rapid Club Yprois organise, pour It dimaücne 21 juin, .,vcc le Dienveillaiit con cours de l'acimitiisiiation communale, de grandes courses internationales pour cycles Cour d'Assises de la Flandre Occidentale. Voici la liste de Messieurs le juiés pour la prochaine session de la Cour d'assises de la Flandre Occidentale, dont ('ouverture est fixée au luiidi 13 Juillet, sous la présidence deM. de Kerchove d'Exaerde, conseiller k la cour d'appel de Gand. MM. L. Du Bois, orasseur, Furnes. G. Carpantier, négociant, Gourtrai. A. Demeester, banquior, Bruges. O. Van Haecke, secrétaire communal, Beernem. D. Derressauw, litnographe, Bruges. P. Beheydt, docteur endroit, Rumbeke. Gb. Boutens, brasseur, Jabbeke. J. Gatulle, négociant, Bruges. F. De Jaegber, rentier, Gourtrai. J. Vanderhofstadt, brasseur, Bruges. J. Bourré, fabricaut, Iseghem. G. Baert, conseiller communal, Ardoye. F. Desmet, propriétaire, Assebrouck. G. du Pare, docteur en droit, Vlamer- tinghe. L. Huys, secrétaire communal, Heule. L. Gaene, échevin, Oedelem. H. Reynaert, brasseur, Messines. H. D'üoore, cons, comm., Oostcaiap. L. Dhoedt, brasseur id. H. Cartier, cons, comm., Geurne. F. Beheydt, négociant, Bruges. G. Vandeputte, cons, comm., Moor slede. V. Van den Broueke, id., Guerne. A. Van Steenhuyze, négoc., Gourtrai. V. De Boutte, conseiller comm., lngel- munster. P. Delafontaine, march., Lichtervelde. J. Van Doorue, secréi. comm., Ardoye. Lagae Bekaert, cons comm., Heule. E. Declarue, patissier, Bruges. A. Bossier, négociant, id. MM. Pil. Van Mol, ingénieur, Bruges. G. K&rshofs, notaire, id. P. Siron, négociant, id. E. Kiere, id.id, BURGERSTAND VAN YPER Van den 5 tot den 12 Jnni[1908. Geboorten Vandevyver Maurice, Dixmudestraat. JüRÉS TITULA1RES. JüRÉS SUPPLÉMENTA1RES. Ossieur Gerard, Lombaardstraat. Gisquiere Adriana, Zonnebeke steenweg. Vandenabaele Gabriella, Oude Veurnestraat. Vandenabeele Magdalena. id. Packet Kamiel, Bukkerstraat. Weyne Robert, Korte Meerschstraat. Bussche George, Zonnebeke steenweg. Cailliou Magdalena, Dicirebuseh steenweg. Beirnaert Gaston, Lombaardstraat. Huwelijken Viaene Nestor, aardewerker en Leclercq Ma ria, kantenwerkster. Verhaeghe Emile, sergeant bij de school van het 3* linieregiment en Huyghebaert Pauline. Sterfgevallen De Rolez Dionisius, 80 jaar. zonder beroep, wedr van Julia Delbecque en van Gaeier Maria, Boomgaardstraat. Baeyen Sophie, 73 jaar, zonder beroep, echtgenoote van Vanbecelaer» Joannes, Meenenstraat. Bogaert Georges, 6 j., Schuttelaerestraat.-- Cousein Esperantia, -1 jaar, Boterstraat. Goudezeune Henri, 2 maanden, Neêrstraat. Cabooter Sylvie, 65 jear, zonder beroep, ongehuwd, Bollingstraat. Lowagie Francies, 82 jaar, zonder beroep, weduwaar Tan Boussemaere Maria, Korte Thouroutstraat. Gruwez Leonard, 21 jaar, bakker, ongehuwd, Postboornstraat. Dehaerne Arthur, 10 maan den, Schuttelaerestraat. Vanuxem Florens- 6maandan, Paddepoelstraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2