CHROMQUE
L'Importation du bétail
Les prétenöus gaspillages
des Hospices
Nos trains
Le Bloc en danger
Fails divers
position et la commission sera réuitie de
nouveau la semaine prochaine.
M. de Meester a été nommé rapporteur.
A partirdu 1 Juillet, l'lmportauon directe
du bétail destine k /alimentation pourra
avoir lieu sur l'abattoir de Bruges. Bruges a
été en instance six mois, auprès du départe
ment de /agriculture, pour obtenir l'autori.
sation nécessaire.
Ges autorisations, en effet, ne peuvent
s'accoider qu'après un trés sérieux exatuen.
L'abattoir de Bruges est le sixième qui
bénéficie de cette mesure:les autres abattoirs
qui jouissenl de l'autorisation sont ceux de
Bruxelles, Gureghem, Anvers, Liége et
Gand. Le bétail de boucherie, venant de
Hollande, est admis sans quarantaine k con
dition d'arriver par chemin de ter, d etre
isolé et abatlu dans les quarante-huitheures
en été.
Le département de I'agriculture veut con-
cilier les besoins de la consummation avec
les mesures de prudence que commande
l'entrée du bétail qui n'a pas subi de quaran
taine. La quarantaine nest qu'une présomp-
tion de santé, tandis que i'abattage donne la
certitude.
A l'inverse de ce qui se passé dans les
pays limitrophes oü tout doit être abattu k la
trontière, ici, la béte de boucherie abattue
peut arriver directement au coeur du pays.
Mais généraliser l'autorisation dont jouis
gent ces six abattoirs n'est pas possible. 11
faudrait un personnel spécial nombreux et
coüteux, sacs parler d'autres diffieultés fort
sérieuses l'étendre n'est pas impossible si
la situation actuelle persiste.
N'ayant pas de griefs sérieux k faire va-
loir contre l'administration de la ville, le
Progrès s'enprend k celle des Hospices.
La feuille radicale socialiste accuse ('ad
ministration hospitalière de gaspillage, k
propos des dépenses inutiles et de fantaisie
qui, dit-il, ont été faites a (intérieur de
I'Hospice de vieillards, dit Nazareth.
Le Progrès vise l'aménagement de la cha-
pelle qui, depuis un grand nombre d'années,
ne servait plus au culte.
La réaffectation de l'ancienne chapelle
occasionna, prétend le confrère, une dé-
pense de 23,412 frs, comprenant 7,616 frs
40 c. pour achat d'objets mobiliers et d'or-
nements sacerdotaux.
Gornrne il faut toujours se défier du
Progrès et de ses chiffrss, nous sommes allé
prendre quelques renseignements, et nous
avons appris l'exacte vérité.
La somme de 23,412 frs comprend
une somme de 10,287 Ir. 29 montantde
la dépense occasionnée par les travaux sui-
vants construction d une salie de réunien
pour les in fir mesdéplacemenl de la
buanderieagrandissement d un dor-
toir d (étage et nivellement du rez-de-
chaussée de ioute l'aile nord de I'Hos
pice.
La majeure partie de ces travaux n'a pas
été rendue nécessaire par la suppression du
dortoir établi dans la chapelle. II suffisait,
pour remplacer ce local, a'aaiécager un
nouveau dortoir pouvant contenir dix lits
ce qui n'a arnené qu'une dépense d'environ
4000 francs.
Tous les autres travaux n'avaient aucun
rapport avec la chapelle. Ils avaient été
prévus et reconrius urgents dés 1883, k
l'époque oü la population de i'Hospice Na
zareth a été augmentée par suite de la sup
pression de i'Hospice de Vieillards de Locre.
Est-ce que le Progrès sera satistait Va-t-il
reproduire nos chiffres
j Le confrère critique 1'uUiité de la chapelle,
i pour la raison que l'église paroissiale do
St Pierre se trouve k quelques pas de ik.
Le fond de la pensée du Progrès, le
voici Gomme on le voit, introduction d un
personnel de religieuses d I'Hospice Nazareth,
a coülé gros.
Pas si gros que cela, n'est-ce pas?
Mais nous examinons la question k un
point de vue plus élevé. II est vrai que la
chapelle sert k la communauté religieuse
mais elle est utile surtout aux vieillards,
qui, au nombre d'une dizaiue en moyenne,
ne peuvent plus sortir de /établissement
pour accomplir leurs devoirs religieux,
Nous voici done dans la question, la vraie
question
Les Religieuses de i'Hospice gèrent-elles,
avec ordre et économie, I'Hospice en ques
tion
Les vieillards sont-ils bien traités et
sont-ils satisfaits
Faut-il faciliter aux vieillards infirmes
l'accomplissement de leurs devoirs religieux,
et leur permetire de irouver, dans l'accom
plissement de ces devoirs, la consolation
et la réstgnation dont ils ont besoin, au
milieu de leurs misères et de leurs infir-
mités
A ces questions, l'opinion publique répon-
dra affirmativement. Gela r.ous suffit.
Mais on ie voit, le Progrès a bien envie
de déloger les Soeurs. Nous lui avons re-
proché de vouloir laïciser nos Hospices
ïi n'a pas répondu. Mais, il est visible que
les Sceurs gênent nos libéraux modernes.
Nous restons en droit de dire que le Progrès
et ses amis veulent laïciser.
lis préparent eux-mêmes le terrrain de la
lutte électorale. Nous les y suivrons.
Nous empruntons au Progrès la lettre
suivante qu'il a recue d'un de ses abonnés.
Les considératicns développées par l'au-
eursont trop justes pour que nous ne rious
empressions pas de les reproduire.
Ypres, le 12 Juin 1903.
Monsieur l'Editeur,
Dans un numéro du mois de Mai, le Progrès
aannoncé d'importanlesmodificationsdansrho-
raire des trains de ia Société des chemins de fer
de la Flandre occidentale on allait rouler a 45
kilomètres k l'heure par train ordinaire et a 80
kilomètres par train exprès. Cette bonne nou
velle mettait an eomble de la joie tous ceux qui
devaient se rendre fréquemment a Bruxelles, a
Gand, a Anvers, a Liège, en un mot k destination
de toutes les villes importantes dn pays des
communications directes etrapides allaientêtre
décrétées.
Aussi grande a été notre déception lorsque le
guide des chemins de Ier, en vigueur depuis le
lr Juin, nous a fait constater, a netre grand
étonneinenl, qn'au lieu de rendre plus facjles et
plus rapides les voyages a longue distance, l'ad
ministration des chemins de fer n'avait non
seulement rien innové, mais avail été jusqu'a
supprimersur son réseau le seul train rapide,
en faisant partir a 2 h. 55 le train qui quittaït
Ypres pour Bruges k 2 h. 34 et permettait aux
Yprois d'arriver a 4 h. 29 k Gand et k 5 h. 30 k
Bruxelles.
Gi-dessus un tableau qui permettra au public
d'apprécier de quelle manière celui-ci est mal
servi, sur la la ligne d'Ypres k Courtrai et vice-
versa.
Ypres,. D. 5.08 7.57 9.41 10,55 2.29 5.02
Courtrai, A. 6.06 9.02 10.30 11.54 3.19 6.08
Courtrai, D. 6.40 9.25 10.38 12.31 3.30 8.00
Bruxelles, A. 8.09 11.01 1.12 2.08 6.01 8.32
Courtrai, D. 6.56 9.31 10.58 12.30 3.28 6.16
Gand, A. 8.45 10.45 11.47 1.15 4.42 7.47
II résulte de ce tableau que les Yprois perden^
tout le bénéfice des trains exprès o u directs or-
ganisés par l'Etat, puisque il y a une perte de
temps variant entre uneheure et 30minutes dans
la gare de Courtrai et que pour accomplir les 121
kilomètres entre Ypres et Bruxulles, on met au
minimum, 3 heures, et un laps ae temps k peu
prés pareil pour faire les 80 kilomètres entre
Ypres et Gand. Notez qn'au retour de Bruxelles
c'est exactement la même chose k /exception du
train qui quitte Bruxelles a 9 h. 05 du matiu
pour arriver k Ypres a 11 h. 41 et si nous
avons /insigne avantugede parcourir exception-
nellement les 121 kilomètres en 2 h. 36 m., c'est
a l'Eiat seul que nous le devons, puisque c'est
i'Etat qui a créé ce nouveau train et la Société
n'a rien dü modifier k son horaire.
Les trains nos 63 et 65 qui quittaient Roulers
respectivement a 11 h. 37 et 17 h. 46, partent a
11 h. 26.eta 17 h. 17, ce qui a pour effet de ne
plus donner de correspondances aux voyageurs
du tram vicinal de Tfiielt a Roulers.
Pourquoi a-t-on supprimé le Dimanche et les
jours de fêtes le train ditTrain des officiers
de l'Ecole d'Equitation
II est k espérer que l'administration des che
mins de fer de la Flandre occidentaie, dirigée
par un nouvel élément jeune etne demandant
qu'a rendre service au public, examinera avec
toutela bienveillance possible s'il n'yauraitpas
moyen de servir un peu plus équitablement les
voyageurs de la ligne Couitrai-Ypres et Ypres-
Roulers.
Ce ne serait que justice
Agréez, je vous prie, Monsieuii'Editeur, /as
surance de ma considération distinguée.
Voire Abonné,
X.
Les Débats soulignent en ces termes ia
scission qui vient de se produire dans Ie Bloc
t Personne n'aurait cru, il y a peu de jours
encore, que la commission des congrégation
en feraittant qu'ellescandaliserait M. ilutmai d
et iVi. Bos, et provoquerail une scission entre el
le et eux. Mais tout arrive. Nousavons tcnu nos
lecteurs au courant des événemenls au fur et a
mesure qu'ils se déroulaient.
Ils n'ont pas oublié que la commission des
congrégations, désireuse de donner au gouver
nement des armes qu'il n'avait pas osé deman-
der lui-même, avait frappé a'it.eapaciiés teni-
poraires et locales les anci; us cougréganistes
düment sécularisés, en leur enlevant, pendant
uncertain nombre d'années, le droit d'enseigücr
dans le département oü iis l'avaient autrefois
exercé et dans les départements limitrophes.
Le Royer-Collard qui dort, parfois si proton
dément, dans la conscience de MM. Hubbard et
Bos, s'est réveillé en sursaut et a éprouvé une
trés vive indignation. M. Buisson a partagé les
mêmes sentiments. La commission ne s'atten-
dait a rien de pareilelle en avait faittant d'au
tres, et de plus fortes 1 Que devenir On est allé
trouver M. Combes et a ia suite d'une longue
conférence avec lui, il a été decide qu'on rem-
placerait le mot départements par celuide com
munes.
Les principes n'en élaient pas moins violés,
mais sur une moindre éciieiie, tl cela suffit a
beaucoup de gens. M is MM. Ilubbard et Bos
ne sont pas du nombre lis sont resfés fermes
et résistants comme des statues de bronze.
Quant a M. Buissou, nous ne manquerous pas
de faire coiinaïlre son opinion déflnitive quaud
il l'aura déiiuitivement adoptée nous nous y
eugageons d'honneur.
L'opposition irréductible de MM. Hubbard et
Bos n'aurait peut-ètre frappe autant la commis
sion, si elle avait pris ia forme d'un vote, oü
même d'un discours, mais elle a pril celle d'un
moreeau rédigé par écrit, ce qui est, parait-il,
beauconp plus inquiétant. MM. Ilubbard et Bos
exigeaienl que leur protestation i'üt insérée a la
suite du rapport.
On ne sauralt croire combieii la commission
en a été émueun aérolithe, qui serait tombé
sur ia table de ses travaux, n'y aurait pas pro
duit plus d'effet. La commission a été dans un
tel désarroi que, dans le premier moment, elle
a décidé de ne pas déposer de rapportla pro
position de loi devi ndrait ce qu'elie pourrait.
Unphénomène aussi nouveau témoigned'un
trouble d'esprit toutk fait anormal. 11 arrive fré
quemment que la minorité d'une commission
deniande que son opinion soit consignéeau rap
porti cela ne se refuse jamais el ne tire générale,
m ut pas a conséquetice. La ccmmission de la
séparation de /Eglise et de l'Etat, qui ne dispo
se que d'une voix de majonté, se moque de la
minorité et estime qu'une voix répond et suffit
k tout.
Pourquoi la commission des congrégationsne
l'imite-t-elle pas Cela vientde ce que ces deux
commissions sont composées de manières tres
différentes. Lapremière comprenn desmembres
de loutesk'Sopinions,et,laseconde desmembres
d'une seule. La minorité de la première n'est
pas dn Bloc, tandis que celle de la secondeen
fait partie intégrante. On se rappelle comment
cette dernière commission a été élue au scrutin
deliste, k/exclusion et par écrasemenl de la
minorité libérale de la Chambre.
Certaines besognes doivent étre faites en fa
milie; on ne voulait ici aucunoeil indiscret. Mal-
gré ces pré cautions, ia commission se débande.
C'est un signe des temps: il prouve qu'on a at-
teint la limiteau delk de laquelle it est impossi
ble d'aller et qu'il est même dangereux de tou
cher. Quand ou dégoüte même M. Hubbard,
même M. Bos, il est temps de s'arrêter.
Mardi après dinée, 16 courant, le sieur
Coffyn Isidore, ouvrier rnspon, qui travail-
lait sa bailment en construction de M. Ver
meulen, rue de Dixmude, en voulant deseen-
dre l'échelle avec un sean de - oriier, a fait
une chute d'une hauteur de quatre mèires.
Ap;ès avoir repu les soins de M. le docteur
Justice il a été, par les soins de la police,
transporté k l'hópital. Son étai est peu grave.
Get après-midi, vers 3 heures, unordonnance
a retiré du Majoorgracht, pres de la campagne
de M. Creton, un enfant de 9 ans, le fils de Jos.
Teghetoff, ouvrier des Hospices.
M algré les soins empressés qu'on lui a
prodigués, le petit est décédé une demi heure
plus tard. La douleur des parents,qui n'avaient
que eet enfant, est indescriptible.
La question du J ur
KT© toussez plus. Je garantis
guérison du i hume et de la toux la plus
pinktre en deux jours au moyen du Sirop
S/ïpratere au goadrou déooloré et au baume
de Tolu. G'est. le pectoral le plus prompt, le
plus sur et le plus agréable qui existe. G'est
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•eiitton, demandez et exigez toujours le
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icvieut k 0.10 centimes par jour. En vente
k Ypres, pharmacie Socquet et LiboitsRou
Iers, pharo.acie Veys; Courtrai, Hulpiau et
De Boey Dixmude, Ghyssaert.
w
II est intéressant de connaïtre l'opinion de
Mme Augustine Massard, Sur la question du jour.
La question du jour, la voiciQue pecsez vous
des Pilules Pinkt» Mme mgustine Massard, tail-
leuse, qui habite a Ranee, province de Hainaut,
répond Pendant vingt sept mois, j 'ai été d.<ns
un trés mauvais état de santé. J'ai souffert de
manque d'appétit, de
tiraillemerus d'estomac,
de points de cóté. J'étais
excessivemeiit affaiblie
etje ne pouvais presque
plus travailler. J'étais
minée par l'anémie, j'é-
prouvais de violeutes
névralgies et do doulou-
reuses migraines. La
nuit, je ne pouvais trou
ver le sommeil. Mes for
ces diminuaient cliaque
MmeAugustineMassart j°ur anta8c et J6
(<1'après imephotographie) commengais a désespé
rer de revenir a la santé,les t aitements que j'a-
vais suivis n'ayant apporté aucune amelioration.
C'est alors que, Dieu merci, on m'indiqaa de
prendre les Pilules Pink en me les recomman-
dant trés chaudement. Les Pilules Pink ont été
Rion salut. Elles ont rétablie ma santé compléte-
ment, aprés avoir fait progressivemeut disparaï-
tre tous les malaises qui empoisonnaient mon
existence.
II ne faut pas croire que les Pilules Pink gué-
rissout toutes les maladies, elles n'ont malüeu-
reusemert pas cette préteution. Elles guérissent
uniquementles maladies provenant de la pauvre-
tc du sang, de la faibiesse des nerfs. Comme ma
ladies provenant de l'appauv issemeut du sang,
citons: /anémie, ia chloroso, i'épuisem nt, la
laib ;s e générale, le racbitisme, les maux d'es
tomac, le rhumaiisme, lesirréguiaritésdes fem-
mes, les palpitations du cosur, leséblouissements,
les migraines. A la faibiesse des nerfs sont dues
la neurastbénie sou toutes ses formes, la sciati-
que, les névralgies. Que ceux qui sont atteints
des maladies ci-dessus se procurent aujourd'nui
même les Pilules Pink, qu'ils suivent ce traite-
ment si bieniaisant. Nous sommes persuadés
qu il leur apporteralaguérison. Notre conviction
est basée sur les résuitats déja obtenus, sur la
moisson ae guérisons qui sont dans toutes les
parties du mon e comme le livre d'or desPilules
Pink.
Elies sont en vente dans toutes les pharmacie
au prix de trois francs cinquante la boites, dix-
sept francs cinquante les six boites. On peut se
les procurer au dépot general, Pharmacie Der-
neviile, 66, boulevard de Wa erloo, bruxelles.
Dópöt pharmacie Becuwe,ancienne pharmacie
Aerlsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres.