mi /mm M Samedi 4 Juillet 1003 10 centimes le (V 88e Année N° 8759 «iiil m m f i V L Revision des listes Électorales 1904-1905 Funéraiiles de iM. le Comte d'Ursel Bulletin politique Autriche-Hongrie Serbie Au Sénat francais. On s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. VILLE D'YPRES Le Collége des Bourgmestre et Éehevins de la ville d'Ypres porte la connaissance du public qu'en conformité de 1 article 55 du code électoral il sera procédé, du 1' Juillet j au 31 Ac proehain, k la revision des listes j des citoyens appelés k paaiper k 1'électi.on des Chambres legislatives, au Couseil pro- vincial et du Conseil Communal, du ir Mai 1904 au 30 Avril '1905. Suivant Partiele 54 de la mêrae loi, tout citoyen est invité k produire, avant le lr Juillet, au Secréiariat Communal, les litres de ceux qui n'étant, pas incriis sur les listes en vigueur, ont droit a l'électorat, ainsi que de ceux qui, ne figurant sur ces listes que pour ur nouabre insuffisant de votes, ont droit k des votes supplémentaires. Ypres, le 1 Juin 1903, Les Bourgmestre et Éehevins, R. COLAERT. Le Secrétaire, ff. N. BOUDRY. Gouverneur de la Province Les funéraiiles du comte Ch. d'Ursel ont eu lieu Jeudt avec un éclat extraordinaire. Dèsneuf heures.la foule se masse derrière les troupes de la garnison et de ia gat de civique échelonnées sur le parcours de l'itinéraire. Les réverbères allumés sont voilés de crêpes k toutes les maisons le drapeauest arboréen berrie. Le gros bourdon sonne le glas. La dépouille mortelle du regretté gouver neur a été transporté ce matin du chateau dOoslcamp sans aucune pompe k Bruges et déposée dans la salie des Pas-Perdus du palais du gouvernement provincial. Cette salie est divisée en deux parties la première est transforméeenchapelleardente; le corps du défunt commissaire du Roi est déposé sur un catafalque élevéautour duquel est disposé un brillant luminaire sur la bierre sont déposées la tunique et les innom- brabies décorations du gouverneur. On a accès dans la chambre mortuaire par ie grand perron de la Grand'Place, garni dun vaste pavilion noir, frangé et lamé d argern, et relevé par les armoiries de la province et de la maison d'Ursel. La seconde partie de la salie est disposée en salie de réoeption la familie du défunt gouverneur s'y trouve réuuie en grand nombre le deuil est conduit par les jeunes comtes Louis et Edouard, fils du défunt. Autour d'eux nous remarquons MM. le due d'Ursel, président du Sértat, son oncle, les comtes Aymard, Hyppolite et Auguste d'Ur sel, ses frères.le marquis Davidard, le comte et le baron Davidard, respectivement lieute nant et sous-lieutenant de cavalerie de l'ai mée fraticaise, S. A. R. le prince Juste de Croy, le comte de Bourbon Busset, le comte de Voguë, etc. De 9 1/2 k 10 3/4 heitres, la foule défilé ert rangs serrés devaul la familie. Puis, i s portes ayant été fermées, M. Van Hee, pré sident du Conseil provincial, proriooce un discours dans It quel il a,en termes éloquents, faitl'éloge de celui qui fut un chevalier sans peur et sans reprocue et un serviteur de son Dieu, de sa familie et de sa patrie. M. Visart, bourgmestre, exprime spéciale ment les sentiments de gratitude de la ville Bruges, k laquelle le défunt Gouverneur a rendu des services éclatants. M. Van Nieuwenhuyse, président de la Chambre de commerce et de la Compagnie des installations maritimes de Bruges, énu- mère les titres divers que le regretté com missaire du Roi avail acquis a la reconnais sance du commerce et de l'industrie de la Flandre e'est grace notommant k son pa tronage que le port de Biujes s'achève dans les conditions les plus brillantesc'est lui aussi qui fut le premier promoteur du navire- école beige. A 10 h. 1/2, le clergé de la paroisse de S" Walburge procédé k la levée du corps. Le cercueil est descendu sur la Grand'Phce au milieu du décor prestigieux de eet antique forum que garnissent les troupes de la garnison qui y sont massées sous le cornman- dement du colonel Goffinet, du 3® larmiers. Le soteil innonde cette manifestation de deuil de tlots ds lumière. Le coitège se forme rapidement et se déroule lentement au milieu d'un large espace qu'encadrent les soldats du 4e de ligne. Les troupes de la garde civique avec musique ouvrent le cortège, puis viennent de nom- breux drapeaux de sociétés, entr'autre celui de la Fédération des zouaves, suivi d une forte délégation d'anciens soldats pontificaux, Derrière le cercue'l, que précédent irnmé- diatement ies employés de ['Administration provinciale suivent les lieutenants généraux Strauss et le comte d'Oultremont, représen- tant respectivement S. M. ie Roi et S. A. R. le comte de Flandre les membres de la familie, les ministres d'Etat Beernaert et De Lantsheere, les sénateurs Despot, Van Ockerhout, Delanier, Gantillon, Capelle, Struye, Léger, Simonis, Glaeys-Boüüaert, Mulle de ter Sebueran, le comte 't Kint de Roodenbeke, Mgr Reesen, Surmont, les députés baron Ruzette, Giliès de Peliehy, Reynaert, Golaert, Termote, van Merris, de Brocqueville, Nerinckx, vice-président de la Chambre, Hubert, Vandenboogaerde, De Brabandere, le comte Vanderstraeien, mi- nistre plénipotentiaire, le baron Moncheur, ministro d« Belgique aux Etats-Unis, le j lieutenaut général Lorain, commandant la j circonscription militaire des Flandres, le général-major Van Loo, commandant la garde civique des deux Flandres, les gouver- j I neurs Gogels, de Kerckhova d'Exacdn et o'u Sart de Bouland, Monseigneur l'Evéque*' de 8 uges. et ses vicaires généraux Ren bvy et Houtare,Monseigneur Hebbelynck,recteur I cle l'Université de Louvain, le général Greindl, MM. Van Hee, président du Conseil provincial, les députés permanents baron Bethune, gouverneur intérimaire, Loontjeas, 1 Verhaeghe, Gauwe en Landas, le due I d'Arenberg, Fraeys, président du tribunal de lre instance, Janssens de Bisthoven, pro- 1 cureur du Roi, ie conseil provincial pres- I qu'au complet, les éehevins Schramme, Goetbals et baron van Galoen, ie conseil communal de Bruges, presqu'au complet, Dhont, colonel de la Garde civique, Dep;:uw, Procureur-général, etc., etc. Les coins du peële sont tenus par MM. de TrooZj ministre de l'intérieur, Arendt, direc teur général au mmisière des affaires étran- gères, au noot du chef de ce département les généraux Van Loo et Lorain, le gouver neur de Kerchove, Fraeys, président du tri bunal de 1" instance, Visart, bourgmestre, et Van Hee, président du conseil provincial. Le cortège se déroule lentement vers la rue Flamande et la place du Théatre der rière les troupes du 4" de.iigae qui for ment lahaieest massée une foule innombrable, émue. Les balcons, les feuêtres, les réverbè res, rnême les toits sont garnis de vérilaóles grappes bumaines. i 11 est 10 1/2 heures lorsque le cortège dé- bouche k léglise Sl0-Wulburge; la place, qui s'étend devant est déblayée. La funèbre dépouille est déposée sur un catafalque élevé dans le cboeur, qui est tendu de draperies de deuil piquées de centaines de flamraes vacillantes. L'église est dix fois trop petite pour contenir la loule des autorités i et des curieux qui s'y presse. Le Rév. eha noine el curé Maes, officie, assislé de ses j vicaires. L'offrande dure trois quarts d'fieu ^administration communale, avec son bourg mestre M. de Bie de Westvoorde, en tête, la fanfare de la commune et plusieurs autres sociétés avec drapeaux. La population d'Oost- catnp s'est pressée avec une touchante una- nimité sur le parcours du cortège. Les dernières prières sont dites k l'église paroissiale par M. le curé Dambre. Puis le O.:': - ;-U :'h"' C - i? du Rüi f St COÜ- voyé k sou uorr.rer iieu Ud ropos oü il est salué une dernière fois par aes discours élo quents de M. le bourgmestre de Bie de Westvoorde et de M. Vervarcke, vice-prési dent de la caisse Raiffeisen et de la Société de prévoyance d'Oostcamp dont le comte d'Ursel était le fondateur et le président. II est 2 1/2 b. quand la dépouille funèbre est descendue dans le caveau de familie. La Situation Politique en Autriche L'Empereur a refusé l'effre de démission óe M. de Koerber, en lui déclarant que l'orientation actuelle de la politique autri- chienne devait être maintenue. II se corifirme que M. Rezek, ministre tchéque, maintient sa démission. Tous les journaux commentent la tension actuelle de la situation .politique, et s'ac- cordent k reconnaitre que, depuis long- temps, elle n'a été aussi embrouillée. Dissolution de la Skoupchtina. Belgrade, 30. D'après les journaux, l'ukase relatif k la Skoupchtina n'en pro- clarne pas la dissolution définitive. II déclare seulement la session ciose. D'ici k deux ou trois semaines, un nouvel ukase sera rendu ordonnant en même temps la réunion des colléges électoraux en sep- tembre pour les élections nouvelles. Belgrade, 30. Les journaux annonermt que 618 prisonniersemprisonnés k Belgrade, ont été relacliés. Paris, 2. On aborde 1 examen du pro- jet tendant k compléter la loi sur les as- V re. Il est mid/, et demi lorsque la funèbre socistions en ce qui concerce la compétence cérémonie est terminée. Les dernières ab- des tribunaux qui ont ordonné la liqui- 1-soutes sont dites par Mgri'Evêque de Bruges, j dation des biens descongrégatious. L'urgen- ce est déelarée. combat vivemen-i le j jassisté de ses deux vicaires-généraux. Puts le cortège funèbre se reforms il est èscorté par l'armée et la garde civique, jus- qu'k la porie Ste Catherine oü une dernière saive salue le départ de la dépouille funèbre vers la commune d'Oostcamp, située k une lieue de Bruges. Une foule énorme suit le cortège. Aux confins de la joiie comaiune d'Oostcamp, le cortègeestrecu par le clergé, M. de Chamaillard projet. Au cours de sou discours, il déclare ne pas admettre que le président du Conseil et le secrétaire général du ministère de l'ln- rérieur aieni refusé de poursuivre devant le jury les gens qui les avaient accusés. (Pro lestations k gauche. Gris A l'ordre) 30 - v tSeSf Le JOURNAL D'YFRES parait le Mei'credi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Dérembre. ■Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes laligro Les réclames dans le coips du journal coütent30 centimes la ligne. Les iwtions judiciaires, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adrosser a 1 'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n°32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. n t 9 9 ff O

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1