CONCERT I fe, m m ill I Samedi 18 Juillet 1908 10 centimes Ie N 880 Année N° 8768 Revision des listes Électorales 1904-1905 La maladie du Pape Bulletin politique France Transvaal Serbie. INTERIEUR Un avertissemeut Budget extraordinaire Conseii provincial de la Flandre Occidentale <Ma xl/X On s'abonrie rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le |Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par fanticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. "nal Les Les annonces coütent 15 centimes la ligre, Les réclames dans le corps du jo coütent30 centimes la ligne. Les rm-tions judioiaires, 1 franc la ligne. - luméros supplémentaires coütent lé fraus les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a YAgence Eavas Bruxelles. rue de la Madeleine, n°32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. VILLE D'YPRES Le Collége des Bourgmeslre et Échevics de la ville d'Ypres porte k la connaissance du public qu'en conformité de 1'; rticle 55 du code électoral il sera procédé, du 1 Juillet au 31 Aoü< procbain, k la revision des listes des citoyens sppelés k participer 1 election des Cbanabres législatives, du Conseii pro vincial et du Conseii Communal, dulrMai 1904 au 30 Avail 1905. Suivant l'article 54 de la mêml loi, tout citoyen est invité k produire, avani le lr Juillet, au Secrétariat Communal, les litres de ceux qui n'étant pas incrits sur les listes en vigueur, ont droit k l'électorat, ainsi que de ceux qui, ne figurant sur ces listes que pour un nombre insufFisant da votes, ont droit des votes supplémentaires. Ypres, le 1 Juin 1903. Les Bourgmestre et Échevins, R. COLAERT. Le Secrétaire, ff. N. BOÜDRY. Mardi 21 Juillet 8 1/2 h. du soir par l'HARMONIE COMMUNALE Programme 1. Victoire, manche militaire Lecail 2. Ouverture du Paluiiier du Bourgde Batz, arr. par 3. La Babillarde, morceau de salon 4. Lakmé, fantaisie b. Pantomine, suite d'orchestre 6. Sans faeen, polka Favre Eilenberg L Délibes Lacome Eenhaes Décevant, jusqu'au bout, l'attente et l'an- goisse générales, le grand Pontile qui se meurt k l'ombre du Vatican semble braver la mort au moment même oii, autour de sa couche, s'agitent les funèbres apprêts. Et cette suprème lutte épique de l'auguste nonagénaire avec finvisible puissance qui se cramponne son chevet, n'est-elle pas l'ima ge de la vie de Léon XIII, revendiquant par lesarmes de la paix les droits imprescripti bies du Saint-Siège et dépassant de toute la splendeur de sa placide auréole les têtes couronnées de l'univers La cour d'appel de Pau a infirmé l'ordon- nance du ju?e des référés de Lourdes, dans Taction intentée par le liquidateur de la Congrégation des pères de la Grotte, contre Mgr Tévêque de Tarbes. Cstte ordonuanae déclarsit quit n'y avail pas li u d'apposer les scollés sur une propriété appurtenant, en propre, ii la mense épiscopale. Ia cour dit bien qu'il n'y a pas lieu k apposition des scellés, rnais elle ordonne l'inventaire et la description des biens sans que ces formalités puissent toutefois gêner Texercice des céré monies religieuses. Les journaux libóraux anglais corn- meotent les dernières nouveües de l'Afrique du Su 1 et font ressorfir deux dé'ails sigoificatifs le premier que le général Botha a Tin ten tien de venir en Europe conférer avec M. Krueger le second, que le gouver nement vient de faire preuve d'une grande activité en expédiant des troupes dans le Sod africain. Deux transports ont quitté TAogletterre a destination de Gape-Town, et un autre va partir avant !a fin de la se- maine. Les Daily News font remarquerque le public anglais parait s'èt-re cetn plètement désintéressé de la politique sud afric tine et quo le gouverneur, nt transvaalien en proflte pour ern- pèeher la transmission dos nouveilt-s ea Angleterre. II est certain que le naécontentement règoe renovitch, p/éparent un coup contre longueur de 3a discussion de la foi sur les officiers dela révolution militaire, les accidents du travail, qu'iiest grand et en particulier contre le colenel temps de terminer. Mais il est peut-être Maschin. On ne s'étonnera pas si, en une autre raison au mécontentement, presence de ces dispositions, les ban- ce sont les critiques qui paraissent ques ne consentent pas a autoriser le dans les journaux catholiques contre le gouvernement serbe a mettre en gage gouvernement ou les membrss de la les 5 millions réservés du dernier em- prunt. D sorteque, pour remédier a ses em bar ras d'argent croissants, le gouvernement serail, finalarrentobli- gé de recourir a i'expédiemt des bons du T.'ésor. Les my stères du Konak. Au Konak, on a découvert dans un pla card, ignoré jusqu'ici, deux livretsde dépót de 130.000 francs faits par la reine Draga dans deux banques de Vienne. On y a retrouvé également le dia- dèrr.e que le czar Nicolas a donné a la reine comme cadeau de noces. La cachet te était inconnue; c'est, grace a cette circonstance que les livrets et le diadèrae n'ont pas d'spa- ru comme beauco p d'autres objets. i'Afrique australe. On et plus grand dans toute fatigoé du gouvernement de lord Milner Le général Botha est évidemment poussé par les événements a faire preuve d'uoe activité politique qu'ii aurait voulu éviter. La politique de lord Milnir aura tót ou tard pour effet inevitable la crea tion d'une Républiquc angloboer, comme Botha lui-même i'avait piévu avant ia guerre. Contre Complot. Voici les bruits qui circulent, sans qu'on puisse les vénfier De oom breux officiers, restés fidèles aux Ob- Au moment oü les regret,tables po- létniques de nos amis se m bien t vou- loir repreudre autour de la dernière assem bi ée (ie la Conservatrice bruxei- loise, nous sommes heureux do voir corroboror en haut lieu les appels a Tunion quo nous n'avoos cessé de prodiguer. Une voix des plus autorisé 'S s'est fait entendre sur ce suje Devant ïes représentants de la nation catholique, M. Schollaert, président de la Cham- bre, ancien ministre de Tintérieur, homme politique entouré de tous les respects et d& toutes les sympathies que lui valent les éclatants services rendus a noire cause, a teuu mardi au cours d'une reunion de la droite le langage suivant, que ous reprodui- sons d'après le Courrier de Bruxelles. M. Schollaert a, dit, qu'ayant, en ces denriers temps, été eo relations avec de nombreuses persoonalités catholiques du pays, il avail récueiili auprès de tous une impression de las situde, de découragemertt et de mé contentement. II faut i'attriluer, a ajouté M. ie président, a I'incroyable législatnre et les poiémiques des jour naux erdre nux. Ii est utile d'atiirer la-dessus Tattention de la droite, a en- ore ajouté M. Schollaert, car cette situation pourrait nous être funeste sur le terrain communal Puissent les graves avertissements de M. Schollaert être entendus et mis a profit par ceux a qui iIs s'adressent car d'eux dépend peut-être lavenir de notre sainte cause. (Patrie) L': sec'ion centrale saisie de l'examen du budget extraordinaire a entendu un meabre critiquer i'inscription aux dépenses producti- ves des crédits pour les forts, les grsndes gares et les hotels des posies. On a fait re- marquer que le luxe de ces constructions était trés souvent excessif. Avec les crédits dépensés pour quelques gares somptueuses, on aurait pu mettre en état toutes les gares du pays, Un raetr.bre a demandéqucle paiement des indemoités dues par Is gouvernemeut chinois put être iaii, au comptani a nos nationaux lesés. Séance du 16 Juillet 1903 Tuberculose bovine M. Fe d. de Crombruggbe, secréiaire, donne lecture du voeu que voici «Gousidérant les tracas et les déboires que causent aux cullivateurs la loi et les règle- mertlssui' la tuberculose bovine, les sous- signés ont l'honneur de prier le conseii provincial de bien vouloir s'associer cux pour soumettre au gouvernement le vceu de voir changer les règiements ce suj u le plus tót possible, afin de mettre flu la situation desastreuss qui estfaitek nos cuitivatcurs. Eu effet, il n'y a pasdedéhii déterminé pour les reclamations qui peuvent surgir k ce sujetdans la plupart dos cas, putr ns pas due dans tous, aussitöt qu'k l'abatsge une béte est reconnue luberculeuse le vendeur n'importe après quel laps de temps, est obligé de rembourser k Tacheteur le prix intégral de l'animal vendu en effet, c'est sur la seule déclaration du vétérinaire qui déter- rfi II «sfoV* *i «SS Ï3 - - IX J» I s. ij

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1