CHROMQUE YPRQISE "ÖN^DËMANDE L FLAM&NT-BAUTiYIANS au «Volkshuis» La manifestation libérale et Is Progrès Vers la Chine La fin des manoeuvres F rance Norwège Hollande Sionisme Faits divers nes, avaient seulement, k défaut d'exactitu- de, un atome de vraisemblance mais les critiques du journal socialiste sont d'une déloyauté si manifeste et si odieuse qu'elles révolteraient, si, venant de lui, elles ne fai- saient hausser les épaules. Voilk pourtant k quoi se réduit la campa gne électorale de nos socialistes Westfla- mands k singer lesschismocrates G'est pièïre et nos amis en profiteront en octobre pour faire passer k jamais auxsbires vooruitois l'envie de tenter une invasion rouge en Westflandre. La Garde catholique a tenu, Dimanche soir, sa réunion mensuelle. II y avait foule. M. Colaert a prononcé un important discours, dont nous donnerons, dans notre prochain numéro, un compte rendu aussi complet que possible. Le Progrés se donne des airs de bonheur et de confiance dans l'éleclion du 18 Octobre. II avait annoncé 36 sociétés. II en a vu 40, pas moins Le cortège a parcouru presque toute la ville cntrc deux haies compactes de cu- rieux sympathiques qui, a plusieurs endroils, acclamaient les manifestants! II voudrait volontiers pouvoir dire,comme le correspondant de la Réforme et de la Flandre libérale, qu'il y avait un grand nombre de drapeaux bleus et tricolores mais il nose pas. II s'explique Les habitants du quartier St Pierre, oü se sont cencentrés de tout temps les efforts des cléricaux et qui de tout temps fut la base de leurs machinations électorales, avaient voulu spécialement afficher leur attachement k la cause libérale en arborant de nombreux drapeaux (sic), sans que l'exemple en eüt été donné par les chefs, qui avaient voulu laisser a tons pleine liberie a eet égard, sachant combien nos cléricaux sont vindica- tifs Jugez un peu ce que c'aurait été si les chefs avaient donné l'exemple Mais, sapristi, les chefs faut-il les nornmer ont, sauf un ou deux, donné l'exemple malheureusement l'exemple n'a pas été suivi Ah le bon billet Les cléricaux sont vindicatifs Pourquoi le seraient-ils et vis-k vis de qui Est ce que tout le monde k Ypres ne doit pas reconnaitre que l'administration catho lique est bien plus juste, impartiale et tolé rante que l'administration libérale d'autre fois Est-ce que par hasard les catholiques en voudraient aux cabaretiers qui, dans un intérêt compréhensible, ont arboré leur drapeau, et qui n'ont pas profité de leur manifestation II y a eu des discours tant et plus MM. Nolf, Termote, Nouwynck, Paul-Emile Jan- son et Buyl ont parlé tour k-tour. Tout en exprimant son espoir et sa con fiance dans l'avenir du parti libéral Hoop in de Toekomst M. Nolf n'a pas dit un mot de l'élection du 18 octobre. N'aurait-il done aucun espoir? Et serait-il décidé k ne lutter que pour la forme ou pour obéir k ses amis M Nolf, après avoir accusé les cléricaux d'arrogance, a cru devoir, au nom de l'opi- nion publique, repousser le socialisme et le cléricalisme qu'il taxe de partis extrêmes. Qu'il repousse le cléricalisme, M. Nolf est dans son róle. Mais le socialisme Pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant l'élection du 25 novembre 1902? Est-ce par hasard paree qu'il y a assez bien de socialistes dans l'arrondissement, tandis- qu'il n'y en a guère k Ypres Gandidat pour la chambre, M. Nolf s'allie aux socialistes; candidat pour la commune, M. Nolf devient libéral, et il a tout l'air de répudier le concours des ennemis de l'ordre social Je suis oiseau; voyez mes ailes, Je suis souris, vivent les rats M. Termote, le député radical de Bruges, qui ne parle point k la Chambre, a passé en revue toute la politique gouvernementale. G'est commode il n'avait point de contradic- teurs. Notons, parmi les divagations de l'illustre orateur, celle-ci Comme apothéose k toutes ces turpitudes, le trésor public est d sec, la banqueroute est d nos partes, a Nous engageons M. Termote k apprendre son discours par cceur et k le débiter k la Chambre. Nous lui promettons le succès que provoquent quelques fois ses remarquables interruptions. Un voeu. M. Termote a terminé par un voeu Puissent les jeunes gardes d'Ypres, le 18 Octobre prochain, planter leur dra peau sur l'Hótel de ville. Merci, M. Termote. Les Yprois, il y a 12 ans, ont planté le drapeau national sur l'Hötelde Ville, en remplacement du drapeau bleu. Soyez bien convaincu que le premier demeurera et que le second restera au local des Vieux Pompiers. II est vrai que le Député brugeois n'a exprimé qu'un voeu. Plus catégorique, M. Buyl s'est écrié La fête d'aujourd'bui doit se rééditer le 18 octobre pour célébrer la victoire aux élec- tions communales. Si le 18 octobre ne doit être qu'une nou velle édition de celle du 30 aoüt, ce sera maigre, M. Buyl, aussi maigre que votre personne et votre discours. Un important départ de missionnaires aura lieu Mardi prochain a destination de la Chine. S'embarqueront Pour la Mongolië centrale les Pères Louis De Decker, de WilryckAmédée Esquenet, de Belleghem René Leva, d'An- vers Adrien Van der Heyden, de Waal- wyk Frantz Van Dorpe, de Courtrai. Pour la Mongolië oriëntale les Pères Albert Breyne, d'Ypres Joseph De Wolf, de Bruges Louis Janssens, de Stabroeck j Arthur Segers, de St-Nicolas. Pour la Mongolië sud-ouestles Pères Léon Pauwelyn, de Langemarck Jules Van Hauwermeiren, de SmetledeLouis Van Hove, de Op-Glabbeek Charles Vrancken, de Lanaeken. Pour le Kan-Sou les Pères Joseph Es- sens, de BeslJoseph Spronken, d'Anvers, Les avant gardes des 3e et4e de ligne se rendront le 9 septembre de Marloye respec- tivement k Menin, Courtrai, Ypres, Ostende etBruges. Le lendemain 26 trains spéciaux reconduiront les régiments de ligne dans leurs garnisons respectives. Les transports de cavalerie serorit effectués par trains spéciaux, ramenant l'état-major et le ler escadron du 3' lanciers, de Liège, k Bruges; le 4e et le 5e escadron idem, de Haul Pré k Bruges. Le 10 septembre sera rendu d'Ostende k Mons, 1 bataillon du 2e chasseurs k pied. Le président du conseil, ministre de l'in- j térieur et des cultes, vient de supprimer le traitement de Mgr Andrieu, évêque de Mar seille, en raison de la circulaire contre les I pouvoirs publics qu'il adressa k tous les prêtres de son diocèse, et des manifestations récentes qui ont eu lieu dans la cathédrale lors du passage de Mgr Turinaz, évêque de Nancy, dont le traitement est déjk supprimé. - i On annonce que M. Vieillard, maire de Grand-Villars, qui a été suspendu de ses fonctions de maire, va être révoqué. Mgr Turinaz, évêque de Nancy, est actuel- lemeiit k Lourdes. II y était arrivé avec l'intention de prononcer, hier, k la grotte, un discours qui était aunoncé par avance comme une véhémente diatribe contre le gouvernement et sa politique antireligieuse. Mais Mgr Schoepfer, évêque de Tarbes, qui avait appris ce projet, pria l'évêque de Nancy, de vouloir bien ne créer k Lourdes aucun incident de cette nature. Mgr Turinaz n'a done pas prononcé, hier, le discours attendu. Ghristiania, 7 septembre. I Aux élections d'aujourd'hui le parti de la droitegagne la ville de Laurwik. La gauche gouvernementale perd par cela la majorité au nouveau Storthing lequel apiès les résul- j tats de tous les autres votes se composera de j 59siègespour la droite et la gauche modérée contre 58 de la gauche gouvernementale st du parti socialiste. Les résultats des votes de Nedenaë, Soëudie et Troudhien sont encore douteux. Soumission de chefs Atchinois Amsterdam, 7 Septembre. Ort mande j de Koetaradja (Atjeh) au Nieuws van den J Dag, en date du 7 Pamglima et sort beau-frère Toeankoe, Radja de Keumala, les deux chefs atchinois qui furent pendant de lorigues années l'kme de l'insurrection, ont fait hier leur soumis- sion k Lho Seumawe. La Haye, 7 Septembre. Le gouverneur j généraldes Indes télégraphie que Pamglima Polem et le Radja de Keumal se sont soumis k Lho Seumawe. On sait l'enthousiasme avec lequel la majorité du congrès Sioniste de Bale avait j accepté l'offre fait par le gouvernement I anglais d'un territoire de l'Afrique anglaise oriëntale pour la fondation d'une colonie juive sous la suzeraineté britannique. Cela, i en effet, a défaut de la Palestine disponible, 1 parraissait merveilleux pour la création de l'Etat juif dont rêvent les Sionistes on dirigerait la les Juifs dont la Russie et la j Roumanie se débarrassent. En vain quelques esprits chagrins f'ai- saient observer que passer des glacés de 1 l'Europe septentrionale aux terres brulantes j de l'Afrique, serait pour les families juives destinées a cette tentative de reconstitution d'un état juif, une transition dangereuse. D'autres ajoutaient que des juifs réduits a vivre sur le juif ne feraient pas de brillantes affaires pour la race. Ces objections n'ont pas ébranlé la majo- rité du docteur Herzl et l'offre du gouver- j nement anglais est acceptée en principe. 11 j s'agit maintenant de s'entendre sur la déli- mitation a assiqner aux colons juifs et les conditions dans lesquelles pourra commen- cer l'exode désiré par les chefs du sionisme. On en est la, et déja les choses ne mar- chent plus toutes seules. Coup sur coup le Times publie des dépêches et des lettres de coloniaux importants qui protestent avec vivacité contre l'accès de générosité du gou vernement britannique a l'endroit des juifs. Ils disent que l'Angleterre abandonne lk un territoire précieux dont elle aura besoin avant longtemps. Le plus connu de ces coloniaux, sir Harry Johneston, rappelle au Times comment a üni la fondation de colo nie libre du docteur Hertzka qui fut, parait-il, un prédécesseur du docteur Herzl dans l'Afrique oriëntale, II vint la un tas de gens sans aveu mêlés aux autres. Ce furent eux qui s'entêtorent a rester quand les autres renoncèrent a l'entreprise. Et ils donnèrent, parait-il, un mal terrible aux gouverneurs anglais. Mais l'objection fondamentale que signa- lent ces coloniaux, e'est l'antipathie que les nègres professent pour les juifs. II parait que précisément sur cette cóte oriëntale d'Afrique le nègre a horreur du juif. Et comme ily a la des tribus belliqueuses, la colonie du docteur Herzl aurait fort a faire pour se protéger contre des voisins turbu lents et dangereux. Cette considération est funeste pour le projet des sionistes. Et le docteur Herzl n'a pas de chance. Ce nest pas la peine d'émi- grer de la Russie inhospitalière pour tomber dans une Afrique hostile. Huwelijksafkondigingen Lodewijk Van Vleteren, zonder beroep te Yper, en Barbara Debruyne, zonder beroep te Yper. Cyrille Noyez, landwerker te Yper, en Maria Muylie, kantenwerkster te Yper. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2