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LES MÉLOMANES
AVIS
CONCERT
mmmEypftme
SOLENNITÊ IRTISTIQUE
Samedi 12 Septembre 1903
10 centimes le 0
38ft Année
N° 3777
Le concert des Mélomanes
Mardi 8 courant
jusques et y compris le
Dimanche 13 Septembre
I Aux habitants de la
j de la ville d'Ypres
Au Volkshuis
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et h tous les bureaux de poste du royaume.
Le JOURNAL' D'YPRES parait le tMercredi et le Samedi.
Le prix de l'abonnement, payable par ^anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an
pour tout le pays pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre.
Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus.
Ville d'Ypres
Grande
organisée par la Société Royale
DE GAND
le Dimanche 13 feeptembre 1903
èi 4 heures
en la grande salie des Halles
(entrée par leMarché Bas)
avec le btenveillant concours de
Mlle Jeanne MERCIER, chanteuse iégèie, du
grand théatre de Gand
MM. Leo VANDËRHAEGEN et DRUBBEL,
protesseurs au Conservatoire Royal de
Gand
MM. BAFROEY, PARMENTIER ei L VAN
DENHOEK, lautéats du Conseivatoire
Royal de Gand
La grande chorale hommes et la grande cho
rale mixte de la société (Directeur M.
Liévin DUVOSEL). Environ 331» exécu-
tants.
1" PART1E
1. La Tempête par la grande
chorale hommes Radoux.
2. Grand air de Patrie,
Mr Batroey Paladilhe.
3. Ballade et Polonaise,
pourviolon,MrDiubbel H, Vieuxtemps.
4. Grand air des bijoux de
Lakmé, M. Leo Van der
haegen Leö Delibes.
5. Air du Rossignol des
Noces de Jeannetle, Mlle
Jeanne Mercier V. Massé.
6. a/ Quand sous le sombre
voile, (1500) Mathieu Lemaistre.
b/ Final du Vlaamsche
nachtpar la chorale
mixte O. Roels.
2* PART1E
1. Germinal, par la grande cho
rale hommes Riga.
2. a/ Récit et air de Judas Ma-
chabée Haendel.
bAir de la flüte enchnlée,
M. Parmentier Mozart.
3. aRomance Svendsen.
bM zurka pour violon, M.
Drubbel Van Goens.
4. Air de bal masqué, M. Van
den Hoeck Verdi.
5. Duo de Manon, lr acte, M"«
Jeanne Mercier Leo Vander-
haegen Massenet.
6. Acis par la grande chorale
hommes et la chorale mixte.
Soliste M. Vanderhaegen Wormser.
i Accoropagnateurs MM. Meidepenningen
Uytlenhove, lauréats du Conservatoire
Royal de Gand.
Places réservées k f franc, entrée par
l'Hötel de ville.
Fait k Ypres, le 25 Aoüt 1903.
Les Rourgmestre et Echevins,
li. Colaert.
Le Secrétaire,
M. Gorrissen.
Los annonces coütent 15 centimes ia ligr«. Les réclames dans le corps du journa
content 30 centimes la ligne. Les inss-tions judiciaires, t franc la ligne. Les
lunaóros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires.
Poui les annonces de France et de Belgiqae (excepté les deux Flandres) s'adresser a
''Affewce Havas Bruxelles. rue de la Madeleine, n°32 et a Paris,8, Place de la Bourse.
Des cartes d'enfrée pour le
organisé
LE I 3 SEPTEMBRE 1903
par la société royale des
MÉLO >X A. IV JE2S
de Gand, seront délivrées k raison
de 1 fr. dans les bureaux du rece-
veur Communal, rue Ste Elisabeth,
k partir du
de 10 h. midi.
Entrée des places réservées par
l'Hótel de ville.
Entrée libre par le Marché bas.
Chers concitoyens,
Le concert des Mélomanes de Gand aura
j lieu, Dimanche, 13 Srpteatbre, a 4 heures
trés précises de relevée
Lessociétés de la ville et de l'étranger qui
ont bien voulu prêter leur concours pour
conduire les artistes Gantois, de ia gare k
l'Hötel de Ville partiront du Boulevard Maloa,
k 2 1/2 heures.
Désirant rendre un hommage reconnais-
sant au talent et k la renommée de la société
des Mélomanes, qui a daigné consentir k
nous donnet- gracieusernent une superbe fête
musicale, nous osons vous prier de vouloir
bien en son honneur arborer le drapeau
national.
Veuillez agréer, Chers concitoyens, I'as
surance de nos sentiments les plus dévoués.
Le Bourgmestre,
R. COLAERT.
Entrée libre par le Marché bas.
Entrée pour les places réservées par
l'Hótel de Ville.
La réuaion de la Garde Gatholique au
Volkshuis Dimanche dernier, étaitaussi
nombreuse qu'animée.
Au bureau siégeaient les membres du
comité éti ctoral et ceux de !r c amission do
none grande sociéié populaire.
A.près la lecture du procés verbal de la
d rnière séance, ei une allocution de M. le
Président Sobry, félicitant les membres,
MM. Walcxers ei Allermeersch, pour la
distinction honorifique leur accordée par le
R 1, M. le Bourgtr.ostra prend la parole.
L'orat;:ur adresse les félicitations de l'admi-
nistration communale aux deux décorés, et
fait ei suite l'éloge de M. l'Echevin Bergh
maii, enlevé si prématurement k la ville. et au
parii catholique. Gette mort, dit M. Golaert,
est une perte dont nous nous ressentirons
löngtemps. M. Berghman était un hommfe
.oyai, droit, sincère; un homme public capa
ble et désintéressé. Saluons sa mémoire et
conservons son souvenir.
Le décès de M. Bergnman ouvre un siège
de plus k l'Hötel de Ville M. Iweins d'Eeck-
houtte et lui, rééligibles seulement en 1908,
doivent être remplacés.
Nous avons done k pourvoir k 10 sièges,
soit los deux liers du conseil.
Notre conflance est absolue dans le résul-
tat du scrutin. Quand on'a bien adrninistré,
on n'a tiea k craindre du corps électoral.
Avons nous bien géré les affaires de la ville
L'orateur énumère les travaux effectués
depuis 12 ans. Voyez, dit il, la place de la
gate et le boulevard Malou Nos prédéces
seurs avaient projeté ces travaux nous les
avons exécuiés.
Au lieu d'un désert ou d'una sorte de
champ d'immondices, nous avons un beau
jardin et un square qui fait l'admiratior, de
l'étranger. On disait, il y a 12 ans, que le
boulevard Malou ne serait eonstruit que dans
30 ans. est entièrement aciievé, et les
constructions y élevées forment un bel en
semble. La rue Fiers est aebevée les rues
Gapron et du Cbkteau d'eau sont eommen-
cées. La ville a fait travailler, et les particu
liers ont suivi.
Voyez nos égoüts! L'année prochaine nous
construirons ceux qui resientencore k faire:
dans queiques semaines celui de la rue des
Ghiens dans queiques mois ceux de la rue
des Boudeurs, de la rue Gremmincs, de la
rue Grapaudière et de la rue du Marais.
L'argent ue manque plus pour exécuter
les travaux. On nous accuse d le aspiller.
Non, nous l'employons k dos travaux d'utilité
et d'emoeinssement.
Ou dit d'une part que nous sommes dans
la dèche, et d autre part que nous gaspillons.
G'est contradictoire. Avec quoi ferions-nous
les immenses travaux réalisées, si nous c'en
avions pas les moyens Gar, remarquez le
bien, nous n'avons pas créé un centime
d'impóts, depuis que nous sommes k la tête
de I'administration.
L'an dernier, nous avons dü emprunter
40,000 francs pour les trottoirs des rues de
Lille, de Menin, de Dixmude, de la Grand'
Place. Nous vóil; -;:s de rembourser cette
somme avec l'excédent du compte de 1902.
Et nos adversaires prétendent que nous
n'avons pas d'excédent réel!
On dit aussi que l'Etat intervient. C'est
vraimais c'est nous M. Surmont et moi
qui avons obtenu Tintervention de l'Etat.
Le gouvernement a repavé toute sa voirie k
Ypres, Nous avons obtenu cette immense
faveur.
N'avons-nous pas embelli la ville? Ne
1 avons-nous pas fait connaitre davantage
par des publications dans le pays et k l'étran
ger, jusqu'en Angleterre même 1
Les Grangers viennent en grand nombre
visiter notre ville. De Ik plus de mouvement
et extension de notre commerce. Voulez-vous
une seule preuve de notre prospérité Les
boucheries et les charcuteries se sont multi
piiées on mange beaucoup plus deviande
qu autrefois. L'aisanee est done plus grande.
Nos commergants embellissent leurs faga-
des et créent des vitrines nouvelles dans
toutes nos rues.
On dit que nous n'avons pas augmenté le
nombre de fabriques. C'est vrai, mais jus-
quici nous 'avons pas assez d'eau. Dans
deux ans au plus il y en aura davantage, et
l'industrie pourra venir.
Léclairage public était misérable il y a
12 ans. Nous avons doublé le nombre de
réverbères, et établi des becs Auer dans nos
principales rues. Dans deux ans l'éciairage
nouveau sera complet. (Applaudissements).
Nos monuments On dit que nous ne les
restaurons pas. Si on les avait mieux restau-
rés il y a 50 ans, le tout ne serait pas k refaire
au'ourdhui (rires). Mais les udes sont
faitesnous n'aitendons plus que les sub
sides de l'Etat et de la Province pour eom-
mencer,.
Et c'est aux libéraux vraiment k nous faire
ce reprocbe, eux qui laissaient toraber tous
nos b&timents en ruine. Voyez la Ghatellenie;
nous devons y mettre chaque année plus
quelle ne produit de loyer. Jamais on n'y
j avalt touché.
Je vous pariais tout-k-l'heure de nos
f égoüts. Nous en avons construit dans toutes
les rues, et l'hygiène s'en est réssentie
aussitöt. Nous ne connaissons plus le typhus
k Ypres. L'an dernier, nous avons eu quel-
ques cas de variole. Nous avons installé un
système de désinfeetion auquel tout le monde
peut secourir. En peu d'années, la ville
d'Ypres est devenue une des plussaines du
pays.