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Roccordement h Gore Téléphone. monuments funéraires et de cheminées Exposition pormknente sur chantier. de Spécialité en tnarbrr B #o W p: W Menin: k, commissaire de l'arron- dissemen^1^J- Verhaegh-, membre de la Députatiorf^anente de Wervicq Colaert, membre det chambre des représentants, bourgmestre ïpresVan Merris, membre de la Chambre ^représemants, échevin de Pope- nnghe ke^Dewitte, Bourgmestre de Dadi- zeeleVictj.jLefèvre; bourgmestre d'Harle- beke doctijj, Ghyoot, échevin de Courtrai Léon VuylaT échevin de Menin Louis Ghes- quiére et Lel Volbrecht, éehevin et Conseiller communal Warneton Alphonse Derrevaux, juge de laiiu canton de Wervicq; Charles Rolin, présiilt du Tribunal de Commerce de Courtrai; pl0f Veys, juge au TribuD»! de 1™ instance d'YpJg; Hassebroucq, maire de Co- mines (Fraae^ Van Elslande-Pichon, adjoint au maire datileul, etc., etc. Après la due, lecortège s'est reformépour sediriger vfrle cimetière. La Société Phiihar- monique exé 0 la Marche funèbre de Signard. A l'entrée dTuetière, les sociétés forment la haie, les jM-s-pompiers rendent les hon neurs se® jjclergé, les autorités et le convoi pénètrent hqL cimetière. Après la téiition des dernières prières par M. le curéH iie, M. A. Verhaeghe, échevin, pronoricel8ijours suivant i iieurs, Une doureuse catastrophe piongeen ce moment la p| de Weivicq dans la consterna tion son priitr magistrat lui est enlevé dans la fleur do l'lg en plein épanouissement de ses iacultés müti par l'expérience. Au nom du Conseil coma al,je viens le coeur navré,rendre un suprème Linage h l'homme public, dont les qualités diesprit et du cceur provoquent de sympattiiqijsregrets chez ses collaborateurs, d'attendrissaihdieux chez ses nombreux amis, en même terg que chez ses administrés. Au- guste lielva «pit de bonne heure l'estime unie h la contianct|«ses concitoyens A l'age de 26 ans, ïlfut éltljaseiller communal, le 1 Juillet 1872, successiaent nommé échevin par arrêté royal, le l«Js 1882, il ceignit l'écharpe du bourgmestrei sa ville natale, le 20 Janvier 1896,üuranta irrière civique, l'empressement qu'apportèrai es arbitres communaux au re- nouvellemeM ses divers mandats, proclame plus haut qaipompeux éloge, combien honoré et apprécié ce magistrat intègre, dont les actes publicsa iriablement empreints de loyau- té, de cordiai' de générosité innée imposaient le respect etVfeetion. Conciliant et équitable envers tous,i4nctivement porté a l'indulgen- ce, les mesutiiuitoritaires lépugnaienta son caractère tairs il préferait ramener par la douceur les éjjés d'un moment. Partisan con- vaincu d'un ptès sagement pondéré, propor- tionné aux mops financiers de la localité, les contribuablesl sont redevables de la réalisa- tion de marqu s et utiles travaux, d'avantages constants dam différentes branches d'intérêt local. Les arts i ;rément qui adoucissent les moeurs, ennott ent les sentiments, jettent la note agréabled s les relations du peupletrou- vèrent en lui® rotecteur éclairé. L'homme pil ne le cédait en rien èl'homme public. Bien fa et laisser dire telle semble avoir été sa Use. Catholique convaincu, il pratiqua saus éurs les traditions ancestrales de piété ainsi qjde charité. Protecteurié de toutes les oeuvres méri- toires, le bien lire ne le trouvait jamais indif férent. Combien p :ble est ce moment suprème d'angoissantes ration Puissent la daDS rimmortalité.l'espérance d'un revoir a jour de la félicité éternelle, procurer a sainille des adoucissements a sa douleurI Pour nouw^ollaborateurs, brusquement privés d'un nstrat si dévouéatous ses de voirs, nous (ésons sur sa tombe prématuré- ment'ouverle. pieux souvenir de nosprièresi et de nos ref* Daigne le Tont-Puissant lu accorder la covnne immortelle qu'il a conquise qar sa foivivitagis ante; sa mort édiflante nous en est ungeassuré. Au revoir Va, au revoir mon cher bourg mestre. L'émotion piuite par ce discours est k peine calmee que N'an Elslande, le sympathique bourgmestre detoines, s'avance au bord de la tombe et adreilju défunt, au nom de ses nom breux amis, Qiues paroles d'adieux. M. Van Elslande retratta vie de l'homme de bien que, dit-il on étaitdjours heureux de rencontrer dans 'toutes leéunions puis, s'adressant au conseitlers co# paux:Vous, qui l'avez connu, vous avez pu jecier ses mérites,ses qualités; il élait de cefcmes d'une douceur sans pa- reille, tous avff Pour lui de l'estime ou tout au móins de l*sidération M. Delva n'était heureux que tm oir accompli. En terminant, M. Van Elslail®, tprime l'espoir que les fils de hi. Delva conf l0r>t gravé dans leur cceur, le touvenir de ld ®re- L'assistance c' de ensuite vivement impres- sionnée. La wnonie s'est terminée a midi trente-cinq. de.que l'assurauce sut' la vie éiait tmmorale. L'exemple qu'a donné ie Saint Père, en s'assurant sur la vie, denne la preuve du contraire. En effet, S. S. Pie X est assuré sur la vie, et a honoré de sa conflanee la Compagnie Assurances générales de Trieste qui, depuis plusieurs années déjèt, a une succur sale en Belgique (it Bruxelles, 33 Rue de l'Ecuyei). 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 3