8 ft i 6^S£We GHROHIQUE YPBQISE ^/QUEi N° 8779 Lisles éiectorales Elections Les iravaux de la viile Echo de la fête des iélomanes Exposition horticole Un grief Du choix des administrateurs eommunaux Samedi 19 Spptembre 1903 10 centimes le A® 38® Année PS4 g. SShMU n s'abonne rue au Beurre, 36, a pres, et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YVRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonaemeut, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. l.es abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déoembre. Les articles et communications doivent ótre adressés anco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 13 centimes laligre, Les réclames dans le corps du jpumrJL content 30 centimes la Lgne. Les i-m'-tions judicia'res, l franc la ligne. Les tuméros supplómentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Avis important Les lisles éiectorales viemient de parsitre. Le der-uier délai pour réclamer de- vant i'autorilé commucale i spirant le 31 Octobrep cchain, lesélecteurs qui n'auraient pas éfé inscrifs ou qui ne figure,taient pas sur les iistes éiecto rales avec le nombre de voles auquel ils out droit, soul invités, munis de leurs pièces justifica.lv s, a s'adresser sans retard au bureau de 1'.' ssociation caihoaqueei cpustitntionneiletfc i'ar- ro is. ineut (Cercle catholiq e). Ua arrêté royal du 14 septembre prescrit k son rticl ler que s colléges él cioraux de toou-s les communes du royaume sont co v qués pour les dimancne 18 octobre proch.iiu, de 8 beu.es du matin k 1 heure de l'api és midi, it l'effet de procéder, par un seul et tnême scrutin, au renouvellement de la série sortante et, lecas échéant, au rem placement des conseiilers, appartenant k 1 utre série, qui aursient cessé de faire par- tie du conseil. Lï Weekblad avoue ingénuement qua I'ad- min:sir;uion comraunale fait beaacoup tra- vaiiier en ce momentrrais ce n'est quVn ce moment, et p,i. ct que I'election uppioche. Le journal radical-socialists voit des ou- vriers parloulau quartier du commerce, «levant Is caste ue d'iufauterie, rue close, rue d'Elverdinghe, etc. En temps ordinaire le Weekblad n'a pas vu travailler. G'est comme si 1'on n'avait nen fait Le public jugera. Mais, ce qui est un comble, c'est que ie ié- dacteur du journal en question ose écrire que, deprns quatre ans, on n'a exécuté pour msi dire i.ucun travail de voirie II n'a dene pas vu renouveier emièrement, apuis trois ans d'ici, I'OUTE LA RUE LONGUE i ETROUROUT, T0UÏE LA RUE DE CASSEL, LE NOUVEAU MARGBÉ AU JbOiS,TLUTE LA LARGE RUE DU VERGER, LA M01T1É DE LA RUE Sle ELISABETH, LA RUE EiERS, SANS PARLER DES RUES ADJAGENTES A LA RUE DE DlXMUuE ET A D'AUTRES ARTÊRES PR1NG1PALES. Tout, s ces v. i s sont done en boi, at Lijourüaui. Le tiers au moins de noire tan urbaine est renouveléju lea la voirie Ue L'ttai qui, grace k l'Ujfluence da nos deux Bourgmestr s catboliques, est entiërement repavée il est permts de dir que, dans cinq ans d'ici, Ypres sera l'une des villes les mieux pavées du psys. Nous n'insistons pas sur les travaux de repiquage de nos rues, travaux incessants, non seulement en période électorale, mais en tout temps. Nous ne dirons rien non plus des autres travaux d'assainissement et d'embeilissemem. Le Weekblad n'a rien vumais le public a vu, et ceia suffit. Nous sommes loin de l'année 1890, - année detections oü l'on vil travailler pe;d t des mois k netioyer les briques de la Porte de LUle, k peindre le jrillage du jardin public, k repiquer la rue des Ghiers jusqu'k la maison de M l'Echevin Cornette.. N'insistons pas, le corps electoral répondia au Weekblad, mieux que nous ne pourrions le faire ncus-même. La Flandre libérale et le Journal de Gand, aussi bien que le Bien Public, font le plas grand élog du concert de Dimanche der- if er. Le Progrès reproduira sans doute ces arti cles, t il est parlé de la magnifique récep- tion faite par l'auturité communale aux artis les gantois, du nombre colossal d'auditeurs remplissa. t les sailes Pauwels et Dei bete, de t'enthousiasme du public, de la recon naissance di Mélomanes enveis l'administra- tion locale, qui a su aileindre le but exc u- $iv ment anistique quelle avail en vue. Toute préoccup uion politique k part, la r ille d'Ypres, et l'on pi ut dire tout l'arron- dissement, sans distinction d'opinions, sont reconnaissants envers nos Ediies d'avoir organisé une fête k la quelle teut le monde pouvait participer, pauvres comma riches libéraux comme caiholiques, lous ceux enfin qui trouveut que les fêies données par la vilie doivent bénéficier k la géoéralité des ci- toyens. Le concert du '13 septembre est une de ces fêtes que nous voudrions pouvoir approuver et applaudic souvent. Nous avons eu, cette semaine une exposi tion de fruits, de plantes, de légumes et de fleur s düe a la société d'horticulture dont M.' Gasier est le distingué président. Le grand marché au beurre était tout entier occupé par ies produits exposés. Nous n'ernrercns dans aucun détail, pour n'oublier aucun des exposants qui se sont vraiment surpassés taut par la qusliié que par la qu .nuté des objets exposés. L'expusition méruait d être pius suivie qu'eiie ne l'a été. Mais les fêtes de Diman- che, de mêtne qu le temps toujours iucertain ont empêcbé un graad nombre de personnes de s'y renöre. Nos sincères félicitations k la société et k tous les exposants Le Weekblad a enfin trouvé un grief, ou plulót deux griefs un chai et un lapin crevés. Les cadavres se trouvaient, parait-ii, k la Plaine d'amour Quon se le dise demande le Weekblad. Nous recevons la lettre suivaate: Monsieur le rédacteur du Journal d' Ypres, En lisant dans le numéro de samedi der- Ier du Journal d'Ypres l'article de L. V. sur Ir choix des administrateurs eommunaux, j'rus l'impression d'avoir !u qurlqua chose d'incomplet. Je lui ai composé une petite j tous les intéréts, que l'ouvrier comme le annexe et voUS resterezjuge de Topportunité j beutgeois, le commerpant ou l'industriel, de son insertion. que tous y aient leur représentant, et un S représentant aussi intègre que compétent. Tout électeur qui preni k cceur les intéréts Usons de l'expérience du passé. Nous avons de notre chèrs ville, doit appeler aux fonc eu et nous avons encore une représentation I assez fidéle du corps électoral et certes on n'a pas k se plaindre d'avoir eu le concours i d'hommes de compétences diverses. Si nous j agissons ainsi, on ne pourra jamais, comme on n'a pu le faire jusqu'k présent, nous faire ica luuwuus «uxqucuca na aciom appeies eu i le reproche d'avoir agi en opposition d'inté- i rêts avec nos commettants. Comment doit se composer une iiste de j Venons en au second pointles admini- candidats aux élections communales? Et j strateursnous voulons dire le collége de quels sont d'aöord ces fonctions communa- nos bourgraestre et échevins. Une seule place les N'oubliez pas que tous ceux que vous l y est vacante, celle de notre regretté échevin élirezneseront pas administrateurs? L'esprit Mr Bergbman. Trouverons-nous un homme, de nos institutions politiques et administra p0ur remplir le vide sensible que sa mor't lives, mises au jour par des gétiies, est né j prématuia causé au milieu de nous? Mais de 1 expérience des siècles. le parti cathoiique, formé sous l'égide de Un seul principe sert de base k tout notre notre religion, est habitué k trouverchez ses de uos magist; ats eommunaux et les autoriser k poser les actes les plus importants de la vie publique. Qui appelerez vousk remplir ces fonctions? N exigez plus toutes les qualités requises pour avoir un excellent administrateur. Ghoisissons des hommes intègres. Mais ces hommés seraient des intrus s'ils n'étaient la représentation du corps électoral. Quoiqu'on en dise, la iutte des classes est. réelle, elle s'offre k nous avec i'évidence brutale d'un fait. A nous, catholiques convaincus, il n'appartient pas seulement d'intervenir pour adoucir par la charité ehréiienne les inéga- lités de fortune et de capacité que Dieu dans sa divine Providence a établies sur terre, k nous de rendre k chacun ce qui lui revient, k nous d'empêcherqu'une fraction du peuple ne soit écrasée par une oligarchie despo- tique. Ne soyons point exolusifs. Que toutes les classes de la société soient représentées i dans la future composition de notre liste de caudidds aux élections communales. Que tions publiques ceux qui en possèdent les qualités nécessaires. Mais pour juger saine- ment la question, ii ne suffit pas de juger les individus, ilfaut les juger dans leur milieu, mis n rapport les uns avec ies autres et avec les fonctions auxquelles ils seront appelés en réaliié. édifice socialles hommes investis d'un pou- i voir eherchent souvent k en user et même k J rn abuser, soit dans leur intéiêt, soit pour le plaisir de dominer et de règner despoti- quements sur la volonté d'autre i, au détri ment de la liberté indtviduelle et sociale. Dans notre pays constkutionnel, on a appli- qué triomphalement, contre ce despositisme, uu systême de balance des différents pou- voirs. La loi et le droit, sorti du sein du peuple, sant mainienus et sanctionnés par le droit de suffrage. Mais cela ne suffit pas auprès des administrations publiques, ii faut une sur veillance spéciale et constante. Auprès du coliège eclievinal: pouvoir exécutif, nos iégislateuis ont. placé un conseii, ayant les pouvoirs nécessaires pour conuöler la gestion membres l'esprit de sacrifice. Quant k notre honorable bourgmestre, Mr Golaert, que le Roi a jugé digne de sa confiance, qui oserait dire qu'il ne mérite pas cette confiance et qu'il n'a pas toutes les qu dités nécessaires pour remplir ces hautes fonctions Homme d'une activité in.lassable, rien de ce qui intéresse le bien de notre cité ne le laisse indifférent. Tout ce qui peut lui être utile, tout ce qui peut l'embellir le préoccupe k l'égal de ses propres intéréts. N a-t-il pas abandonné la vie commode et paisible de simple citoyen pour s'engager dans ies pénibles difficultés de la lutte politi que? N'est-ce pas lui qui, par ses talentset son industrie personnelle, est arrivé le pre mier k pratiquer la bièche dans ce qui sem- blait être la forteresse inexpugnable du lifé-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1