Comité Electoral Catholique d'YPRES ie Dimanche 4 Oclobre, a 6 h. du soit* Discours de Messieurs les Candidate. CHRQMIQUE YPROISE Mereredi 30 Septembre 1903 S36 Année N° 3782 10 centimes le N Électeurs catholiques, vous ètes instamment priés d'assister a l'assemblée générale qui se tiendra au VOLKSHUIS ORDRE 1»U JOU li Listes électorales Nos candidats Liste radicale Les candidats de l'Association Libérale On s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux de poste du royaurae. Avis important Les listes électorales viennent de paraitre. Le dernier déiai pour réclamer de- van t l'autorité communale expirant le 31 Oclobre prochain, les électeurs qui n'auraient pas été iuscrits ou qui ue figureraient pas sur les listes électo rales avec le nombre de voles auquel ils ont droit, sont invités, munis de leurs pièces justificatives, a s'adresser sans retard au bureau de l'Associaiion catholique et constitutionn^lie de i'ar- rondissemeut Cercle catholique Les candidats du pwrti catholique de la ville d'Ypres ont été proclamés Dimanche soir, au local du Volkshuis. La vaste salie étsU comble, comme aux jours de nos plus grandes luttes. C'est M. l'Echeviu Struye, ancien représen tant, ancien sénaleur provincial, qui préside la séance et proclame les candidats proposés par le comité électoral. L'honorable Président, toujours vert mal- gréses72ans, démoritre tout d'abord que l'éleclion du 18 octobre est une des plus importantes que nous ayons eues k Ypres. I! expose le programme catholique et. celui de nos adversaires, énumère les services rendus k la ville par l'administration catholique et déclare, avee une conviction partagée par tous, que l'éleclion prochaioe sera un nou veau et splendide triomphe pour nos amis. Les noms des candidats, dit-il, en sont une garantie de plus. Ces candidats sont Les nouveaux MM. Edrsond Canepeel, médecin-vétérinaire, Iweins d'Eeckhouite, conseiller provincial, Cyrille Lemahieu, «ul- tivateur, Fl. Vandevoorde, nrasseur, Henri Sobry, avocat, qui sont proposés en rempla cement de MM. I«veins d'Eeckhoutte e( Berghman, décédés, de MM. le Baron Sur amin de Volsberghe et Boone qui n'ont pas accepté le renouvellement de leur mandat, et de M. De Gaesteeker, devenu inspecteur- vétérinaire de l'Etat. Les membres sortants qui sollicitent un nouveau mandat, sontMM. 1'avocatColaert, Représentant et Bourgmestre d'Huvettere, notaire Vanderr Boogaerde, négociant H. Vander Ghole, employé de commerce E. Struye, Eehevin et propriétaire, ancien Représentant et ancien sénaleur provincial. M. le Président fait l'éioge des candidats, qui sont applaudis avec enthousiasme par la nornbreuse assemblée. Quant a lui-même, il se borne k dire: et... voire serviteur. De nouvelies acclamations accueillent lenom du dévoué M. Struye. Aprés M. le Président, MM. D'Huveuere, Lemahieu, Sobry et Colaert prennent succes- sivsment ia parole, laissarrt k leurs autres coilègues l'occasion de se produire dans la séance procbaine, iixée au Dimanche 4 Octobre, 6 heures du soir. Nous regrettons de ne pouvoir reproduir-s in extenso les déciarations laites par les cinq orateurs qui se sont fait entendre. On me du étranger, dit M. D'Huvettere Je ne le suis pas taut que cela Uo ds mes ancêtres était échevin d'Ypres, il y a deux cents ans. Il y a longtemps déjk que j'habita la ville et que je connais les besoms do ses habitants. Faisant connaitre son programme, M. D Huvetteie se déclare catholique convaincu et pratiquant, en mêrne temps que partisan de la lioerté des autres. Quant aux intéréts matériels de ia ville, les déferidra comme par le passé. (L'ora- teur est forteccent appiaudi). M. C. Lemahieu représentera spéciaiement les intéréts agncolcs. II rend hommage k l administration communale qui, en éiablis- sant piusieurs graviers, a rendu uti grand service k 1i campagne. 11 voudrait encore voir établir une école gurdienne pour les enfant de l'extra-muros, de manière que ces enfants tie doivent plus parcourir uue distance de plus de trois kiiomètres pour fiéquenter une école. S'adressant k M. le Bourgmestre.J'espère, dit il, que nous serons d'accord sur ce point. M. Lemahieu ne sera pas seulement l'élu des campa'gcards. II s'efforcera dLire droit aux intéréts des citadins d'Ypres. Je viens souvent en ville, dit ilsi vous voulez, nous examin ions ensemble vos desiderata. L'orateur s'expi i n avec une aisance re- marquable et avec un humour qui lui con- quiert les sympathies de touie l'assemblée. Des appiaudissements prolongés accueillent ses bonnes paroles. M. Sobry fait, dans un flamand élégaint, une profession de foi visant la ville d'Ypres, qu'il habite depuis 18 ans et qu'il aime de toute la force de son ame les souvenirs du passé, rros monuments, nos rnceurs flaman- des et chrétiennes. II travaillera, dans la mesure de sas moyens, k la prospérité et k i'embellissement de la ville. M. Colaert déclare qu'il ne fera pas de promesses il se rallie k celles qui ont été laites par MM. D'Huvettere et Lemahieu, et qui ne sont pas des promesses électorales. Jugez nous, dit-il, d'après les actes que nous avons posés depuis que nous sommes k l'Hótel de ville. L'orateur énumère certains travaux effec- tués dans ces douze dernières années et les compare k ceux de ses prédécesseurs iibé- raux. En fait d'égoüts seul, dit il, nous en avons établi 6127 metres courants, soil plus de six kilomètres en 12 ans, sans compter ceux que l'on construit en ce moment, et qui leseront encore cette année et l'année procbaine. Nos adversaires, dans une période de 20 années, n'en ont pas consiruii 800 mètres en tout Nous citerons d'autres chifïres, Dimanche prochain, dit M. le Bourgmestre. L'orateur démontre ensuite que le radica lisme est l'ennemi de la iiberté. Est ce que nous sommes des persécuteurs comme les radicaux francais Ne respectons-nous pas les droits de tout ie monde Jugez nos radi- caux par ceux de France et de Bruxelles. Ou n'a qu'un griet contre les catholiques beiges c'est que nous accueillons les Reli- gieuses expulsées de France. Nous les véné rons ei aimons en effet ces cornettes fahn- ches cnassées, comme des mouettes, par un violent orage. Nous !es recevons les bras ouverts, parceque loin de nous faire du mal, elles viennent ici concourir k noire bien être materiel. (Mouvement). L'orateur termine en faisant appel au concours de tous, en vue de i'éleclion du 18 octobre. La victoireest certaine, dit il, maïs le résultat doit être progressif. De 600 voix de majorité obtenues il y a quatre ans, nous devons arriver k 800 voix et nous le pou- vons si nous le voulons. Comme M. Lemahieu, je dis qu'il ne suffit pas de nous applaudir, mais qu'il faut encore voter pour notre liste, pour toute notre liste. J'ajoute qu'ii faut travailler aussi et alors 1. ïietoire sera, comme en 1899, un écrase- ment pour nos adversaires. L'orateur repoit une ovation de la part de tout l'auditoire, qui se sépare k 8 heures, sous l'impression quo la journée du 18 octo bre marquera dans les annales électorales de la ville d'Ypres. L'association libérale a désigné ses candi dats, dans sa réunron de dimanche soir. Ce sontMM. Beesau, Brunfaut, Dechiè- vre, Dedeyster, Harteel, Iweins, Laheyrie, Nolf, Speybrouck et Vermeulen. En parcourant les noms des candidats radico socialistes proposés par la soi-disant Association libérale,on est frappé de n'y reu- contrer aucun personnage qui puisse, le cas échéant, prendre la direction d une admi nistration communale. II s'y trouve bierr trois avocats MM. Em. Iweins, Laheyne et Nolf. Mais, quelle que soit leur capacité juridique, quelque beaux olaideurs qj'ils puissent être, personne ne s'avisera de dire qu'ils sont capables de for mer un collége échevinal apte k gérer nos affaires locales. Nous avons dit précédemment que M. Nolf n'a pas la moindre connaissarice de la pra tique administrative. On peut en dire autant de MM. Iweins et Laheyne, bien qu'ils comp- tent beauooup plus d'années que lui. 11 en est de même des autres candidats. M. Brunfaut peut conduire une société de vieux pompiersil pourrait même redevenir commandant du corps des Pompiers mais il n'a ui le cairne, ni la modération, ni la pru dence, ni surtout l'uistruction requise d'un administrateur public. Et c'est lui, pirait-il, qui devrait devenir Bourgmestre M. Vermeulen a quelques coisnaissances de chimie II a éiudié la question des eaux coais, comme le Progrès et M. Cornette ie disaient autrefois eux mêmes, les solutions proposées par M. Vermeulen étaient inadmis- sibles. Le tort de l'honorable candidat, c'est d'être toujours k cólé de la question, et de ne pas pouvoir s'rricliner méme devant i'éviden- ce. Nous nc parions pas des autres candidats, conuus ou incennus. Le J JRNAL" D'YPRES parait le Mereredi et le Samedi. Le prix de 1'aboonement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnenaents sont d'un an et se régularissent fin Dóeembre. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1