Fêtes populaires
Portrait Sa Sainteté
L FUMNT-BAUTi&NS
Le jubilé du
Van Gheluwe's Genootschap
CO IS CE R Kp ROME NA DE
Dimanches 4 et 11 Octobre
avec illumination
au quartier ST-PIERRE.
Chronique électorale
de ['arrondissement
Nécrologie
Bibliographie
Faits divers
De l'aveu même de libéraux notables, si la
liste libérale passait, nous aurions un col
lége sans bourgmestre et Echevins, une ad
ministration communale sans administrateurs.
Lorsque, il y a quatre ans, nos adversai-
res entamèrent la lutte, ils proclamèrent
qu'ils n'entendaient pas être majorité au
conseil communalils se bornaient k vouloir
étre minorité et, comme ils l'assuraient,
exercer une simple mission de controle.
Aujourd'hui, le contróle ne suffit pas. Nos
adversaires veulent reconquérir la majorité,
être les maitres, imposer it la ville une admi
nistration incapable de gérer hic et nunc nos
affaires locales.
Le corps électoral intelligent ne les suivra
pas. Ge serail lui faire injure de supposer
qu'il veuille avoir, h la tête de la ville, des
chefs qui dépendraient de leurs inférieurs,
des maitres qui seraient des subordonnés.
Aussi, il suffira que les noms des candidats
de l'association libérale soient connus pour
que tout homme sensé, libéral modéré ou
catbolique, donne la préférence it la liste de
nos amis, dont les chefs possèdent et la con-
naissance des affaires, et la pratique de l'ad
ministration, et la volonté ferme de eonti-
nuer it diriger les intéréts de la ville avec
prudence et modération.
Nouvelle manifestation électorale hier, er-
ganisé k grand fracas par le parti libéral de
Bruges.
Les libéraux ne chómeut plus eest qu'ils
sentent rudement le besoin de se refaire une
popularité, fut-elle douteuse,envue des élec-
tions d'octobre.
Or, nous ne savons trop si des déploie-
ments de forces comme celui d'hier se-
ront précisément d'un grand appoint pour la
cause libérale.
Gar, malgré les coups de tam-tam frappés
par une presse en délire, les Barnumesques
affiches et les longs préparatifs de fête, le
cortège d'hier, représentant l'armée libérale,
n'a contribué qu'h donner des effectifs de nos
adversaires une idéé d'autant plus piètre que
leurs journaux om clairoané, un peusur tous
les toits, la rénovation, la renaissance du li
béralisme beige.
Quant h la signification du jubilé du Van
Gheluwe's Genootschap, elle est double ce
que nos libéraux et leur... invités ont célébré
hier, c est avant tout la duplicité et l'intolé-
rance gueuses qui ont fait de la société fon-
cièrement neutre constituée il y a 25
ans, le fief tributaire de la loge que Bruges a
la... chance d'abriter aujourd'hui.
Ce que le Van Gheluwe's a fêté subsidiai-
rement, e'est finertie et l'impuissance libé-
rales dans le domaine social.
Gar des quatre partis iuttant en Belgique,
e'est le parti libéral qui a le moins fait pour
la classe ouvrière Voilé ce qu'atteste un
témoignage peu suspect, celui des scbismo-
crates Brugeois, entretenus de la loge.
La recente et iuoubliable crise suivie de la
rénovation d'une des plus fortes usines de la
place de Bruges, sauvée de la débacle par
nos amis, sera it l'éternelle honte des libé
raux brugeois, le critère de leurs sentiments
démocratiques et le vivant témoignage de
leur amour sans bornes pour le proléta-
riat ouvrier.
A défaut de tout cela, le libéralisme bru
geois, lamentablement représenté dansle ré
giment de porte-bluets déversé hier en noire
ville, a dü se résigner k commémorer en
vibrantes harangues ses déboires passés
et h célébrer l'avance ses triomphes fu-
turs qui préluderont dans quelques jours
par une retentissante défaite.
Le groupe compact style Petit
Bleu des conseillers communaux libéraux
actuels de Bruges et des candidats libéraux
aux élections du 18 octobre, s'attendait a
recevoir hier la bénédiction avant la bataille
des mains de l'un des grand'prêtres du
radicalisme beige. Mais Paul-Emile Janson,
dont on a trimballé le nom en exergue depuis
Dixmude jusqu'è Bruges, en passant par
Ypres et Roulers, s'est dérobé, une fois de
plus, h l'honneur. Ou les libéraux brugeois
seraient-ils trop radicaux son gré, pour
leur insuffler davantage la haine du clérica-
lisme et l'amour de la sociale
Quoi qu'il en soit, et comme défaut de
grives on mange des merles, les jubilaires,
leurs chefset leurs amis ont dü se contenter
des pittoresques roulades de «oom de nom»
d'un de leurs plus sympathiques candidats,
déchainant un joyeux enthousiasme chez
ces bandes d'élite fermement décidées k la
lutte... d'un jour.
La Patrie.
HARMONIE COMMUNALE
l'occasion de la rentrée
de l'Ecole d'équitation
Dimanehe 4 Octobre 1903, a midi
aux Halles (étage; entrée par le Marché bas)
Programme
1. Tananarive,allégro militaire D. Drave,
2. Introduction et ballet de
l'opéra Hamlet Amb Thomas.
3. Marc he Tzigane, E. Reïer.
4. Fantaisie sur l'opéra les
Templier s Litolf.
5. Tourniquet, polka Ganne.
Nous apprenonsqu'é Poperinghe et Pas
schendaele les listes catholiques ne seront
pas combattues.
Dimanehe, dans le courant de l'après-midi,
se répandit tout coup, Bruges, la nou
velle du décès du vénéré M. Soenen, direc
teur de l'hospice Saint Julien,
Une maladie t rés grave, dont le regretté
défunt fut atteint il y a deux ou trois ans,
avait été la cause d'un dépérissement do
forces que tous les amis de M. S tenen con-
stataient k regret et dont ils craignaient un
dénouement fatal.
Ce dénouement est arrivé Dimanehe et a
douloureusement ému Madame la supérieure
et les autres dames de l'Institut St Julien, qui
pleurent, dans la personne de leur cinquième
directeur génóral, un père k la fois éclairé
et dévoué, un conseiller sage et prudent, un
administrateur d'élite, surtout un prête cha
ritable dont le ministère sacerdotal s'exerpail
sur un genre de malades éminemment dignes
de compassion.
En effet, nos lecteurs savent que l'Institut
St Julien Bruges donne ses soins plusieurs
centaines d'aliénés Fondée par feu le cha-
noine Maes, la congrégation de St Julien a
étendu au loin son action charitable. Elle
possède en Belgique des asiles d'aliénés
Gortenbergh, k Ste-Anne-lez-Gourtrai et
Ypres «tie en a même en Angleterre. G'est
sous l'adrainistration de M. le chanoine Soe
nen que fut fondée et organisée ia maison
yproise. Malgré sou état de maladie, le vé
néré directeur faisait souvent le voyage
d'Ypres, pour y surveiller les constructions
splendides que l'on y a élevées et qu'il a
voulu faire conformément toutes les exi
gences hygiéniques, comme d'un autre cóté
il n'a rien négligé pour être h la hauteur de
ce qu'exige la science aliéniste.
M. Edmond Soenen naquit a Wyngheue
en 1845. Enfant d'jne familie modeste, il se
distingua par ses talents et sa piété après
des études faites avec grand succès k Roulers,
il entra au Séminaire de Bruges en 1867.
Nommé professeur au collége de Courtrai,
le jeune prétre ne tarda pas k gagner la con-
fiance et les sympathies de la j»uoesse. Son
action s'étendit également, plus tard, ses
anciens élèves et le bien qu'il leur fit a rendu
son nom populaire dans la paitie méridionale
du dioeèse. Devenu vicaire Iseghem, M.
l'abbé Soenen y exerpa un apostolat analogue
et s'y dévoua h toutes les bounes oeuvres,
surtout h celles qui anient pourobjet la con
servation des principes religieux parmi les
jeunes gens de cette importante ville indu
strielle.
En 1885, Mgr Faict appela ce prêtre infa-
tigable h la direction de l'Hospice St Julien,
et en 1892, il l'éleva h la dignilé de chanoine.
L'activité que déploya M. Soenen sur ce
théêtre nouveau de sonzêle et de son amour
des Ames fut on ne peut plus féeonde. Mais,
eomme nous le disons plus haut, la maladie
rendit fort pénibie les derrières années de
cettenoble existence. Malgré ctia, le courage
ie plus tenace et le plus persévérantcontinua
de soutenir M. Soenen dans l'accomplisse-
mentdeses devoirs d'état. S:s souffrances,
il les domina pour faire le bien aux autres,
et jusqu'h ces jou s derniers il ne peruit de
vue auaun des graves intéiêts qui lui étaient
confiés. Tous ceux qui ont counu le regretté
défunt le quittaient chaque fois avec des sen
timents de lespeet et d'admirath n.
Que Dieu le recompense de tarit d'abnéga-
tion et de tant dévouement
Un fait assez rare e'est que le décès de
M. Soenen est jusqu'ici le seul qui se soit
produit dans un cours qui comptait trente
prêtres. Les confiêres de M. Soenen
parmi lesquels Mgr Waffelaert, notre révé-
rendissime Evêque, avaient tous quitté le
séminaire en 1872. Le premier d'entre eux
qui meurt est le directeur de St Julien.
Le service funèbre du regretté chanoine
aura lieu mercredi h '10 1/2 h.
Progrès de ['Administration catholique
dans la gestion des divers départeraents des
finances.
Chemins de fer.
Mai 1903 fr. 18,477,052 94
ld. 1902 17,405,470 23
En plus en 1903 1,071,582 71
Post es.
Mai 1903 2,197,724 10
ld. 1902 2,164,571 79
En plus en 1903 33,152 31
Télégraphes.
Mai 1903 369,1*7 62
ld. 1902 371,941 33
Chemin de fer de la Flandre Occidentale.
Mai 19 3 3 ,7,169 85
ld. 1902 331,653 42
En moins en 1903 2,783 71
Téléphones.
Mai 1903 390,638 16
ld. 1902 348,838 74
En plus en 1903
Mai 1903
ld. 1902
En plus en 1903
Marine.
41,799 42
445,507 18
405,635 95
39,871 23
En plus en 1903
5.5i6 43
Le manuel pratique pour les élections com
munities de M. Fromes conslitue un traité
électoral complet. L'auteur visant surtout un
but pratique est resté fidéle k la méthode
qu'il a heureusement mise en oeuvre dans ses
publications antérieures. II a soigneusement
élagué les broussailles des controverses, et,
s'inspirant des travaux préparatoires, des
discussions parlementaires et des circulaires
ministérielles, il a tracé une voie nette et süre
k travers les difficultésGrAce h son ^travail
de coordination et de synthèse, groupant en
tableaux syuoptiques les multiples disposi
tions de nos lois électorales, leur mécanisme
compliqué apparait avec clarté. Aussi ceux
que leurs fonctions ou le devoir civique
appelle h prendre part aux opérations élec
torales auront en ce manuel minutieusement
étudié, un guide qui leur facilitera leur tache
et les préservera de faciles erreurs. Dispensés
désormais de recherches fastidieuses dans le
vaste et confus fouillis de notre nouvelle
législation électorale, ils trcuvent sur le
champ, d'un coup d'ceil jeté sur les tableaux
syroptiques, les renseignements qui leur
seront nécessaires.
Les devoirs des autorités administratives
et les lonctions des membres des bureaux
électoraux sont indiquésjour par jour, scru-
puleusement analysés en leurs nombreux
détails, résumés avec un ordre meüiodique,
une exacte et concise précision, qui rendenl
la consultation aisée et rapide.
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