Fêtes populaires fa et la Le Sucre Fails divers Zillebeke Examens Coupe de Vinck Dimanches 4 et H Octobre avec illumination au quartier ST-PIERRE. II avait été Bruges la veille il se pro- menait tête nue, rue de Lille, le lendemain. Quelle singulière indisposition M. Brunfaut n'aurait pas digéré le discours de M. Nolf. G'est une indisposition avant la lettre.Et francbement, se voir désavouer pur un jeune homrne sur un point de l'ancien programmela laïcisation des hópitaux, c'était raide. La même chose pour M. Ver meulen, quiestmoins sujet k l'indisposition que M. Brunfaut. Nous voudrions que M. Brunfaut répétat la déclaration de M. Nolf, en ce qui concerne les sceuis de charité. Ernest, mon bon, voüs finirez par être désavoué. Bulletins panachés Le Progrès a tellement coöfiance dans le résultat de 1 élection du i8 Octobic, Hu'il enseigne comment il faut panacher, et qu'il proclame que les bulletins panachés sont parfaitement valables. Qui pouvait en douter? Comment apprécier I'attitude d'un parti qui se résoud k ce que l'électeur donne des voix k quelques uns de ses candidats, alors qu'il lutte avrc une liste compléte 1 Quel camouflet pour ies candidats qui sont les moins bien vus par l'opinion publi- que 1 Donnez nous quelques sièges seulement, cela nous suffit, semble dire le Progrès. Mais alors, il fallait présenter une liste de quel ques noms, confrère. Mais, c'était le chiendent. Le discours de M. Bossaert le fait entendre faites ence que vous voulez. On a flni par se pronon- cer, dans le comité, peur une liste compléte, alors qu'il y a 4 ans, on se contentait d'une minorité, d'un contróle. Encore une fois ce sont les exaltés qui l'ont emporté tout ou rien lis n'auront rien Non, lis n'auront rien, aucun siège, non seulement paree qu'ils veuient tout avoir, mais parce que le corps électoralne veut plus rien leur donner. M. Nolf a beau faire le caméléon, on ne croit plus k ses transformations. II n'est pas le libéral rnodéré qu'il veut paraitre aujour- d'huiil est radical de l'espèce de MM. Brun faut et Vermeulen qui, nous l'avouons volon- tiers, n'ont jamais renié le programme radical, qui porte la laïcisation parmi ses desiderata. lis n'auront aucun siège,parce que l'opinion publique yproise est catholique, et que ceux Ei même qui ont des tendances libérales ne veuient pas, selon l'expression de M. Frère- Orban, voir conduire le pays aux abimes par le radicalisme. La victoire Nos amis ont une confiance absolue dans la victoire. Tous les jours il se confirme davantagé, non seulement que l'administra- tion catholique sera maintenue, mais que nous l'emporterons au moins avec la majo- rité de 1899. Nous n'avons pas besoin de faire appel k l'union de nos amis. Tous sont unis, plus unis que jamais. Nous nous adressons k leurs efforts pour voir consacrer définitivement les positions acquises, avec un succès digne de notre bonae et vieille cause catholique. Dans son N° du 30 Acüt, le Progrès an nonce qu'un peintre nommé Emile Gauche, de Warneton, s'est vu octroyer pour deux toilts l'entrée au salon tnenn.il de Bruxeiles. Peut-on savoir du Progrès oil sont placées les toiles de son protégé et sous quels numé ros elles sont cataloguées Le jury d'admis- sion les aura probablement placées avec féli citations dans une salie spéciale rései vées aux sélects. Les traditionnellesréuniens pour les éfalons de rsce indigène destinés k la remonte dans notre province, pendant l'année 1904, auront lieu A Ypres, le samedi 7 novembre, k Furnes, lesamedi 14, a Ghistelles, le mercredi 18 k Bruges, le vendredi 20, k Gourtrai, le lundi 23 et k Thourout, le mercredi 25. Le concours pour l'obtention des primes provinciales est fixé k Bruges au vendredi 27 novembre. La Gazet le est obligée de constater le bon effet de la suppression de la taxe sur les su cres S'imaginerait-on que la baisse du prix du sucre ait produit un tel effet sur la consom- mation Celle-ci a triplé depuis un mois. Cela ne durera pas, sans douie Les com merqants,quisavaient la baisse imminente, avaient laissé s'épuiser leurs approvisionne- merits. La demande a été, ces premières se- maines, formidable, dépassent touteslespré- visions. Les raffineries ne peuvent y suffire, k i'heure actuelle encore. La vente des chocolats, dont les prix ont baissé également, marche tout aussi bien. Et le commerce, en général, se ressent trés favorablement dec effets de la convention de Bruxelles, Quant au gouvernement qui ne perd jamais le nord if y trouvera certainement le petit bénéfice qu'il avait espéré. II est possible quelegouvernement trouve son compte k l'augmentation de la consom- aaation, mais le consommateur trouve bien mieux le sien l'abaissement des prix tout le monde est done content. II en irait tout autrement si nous vivions sous un gouvernement liberal. Tout le moirde se suuvient qu'en 1883, k la veilie de sa cul bute, il proposait de nouveaux impóts sur le sucre, sur le chocolat, sur lecaféet sur bien d'autres produits encore. Le public sait faire la comparaison la Gazette ne trompera personue sur ce point. A WATOU. Acte de courage. De notre correspondant de Furnes, le 23 Une voiture, attelée d'un chevai,contenant une dame et trois petits enfants, stationnait devant le cabaret J. Delbaere, oü le conduc- teur était attablé, lorsque tout k coup le cheval prit le mors aux dents et partit par la route de Steenvoorde. M. Georges Van Eecke, brasseur k Watou, se précipila alors devant l'attelage et put ainsi, avec grand danger, arrêter le cheval qui, sans son in tervention courageuse, aurait été se jeter dans un ruisseau. Espérons que l'autorité communale de Watou prendra l'initiative de réclamer une récompensebien méritée pour M. Van Eecke. Nous sommes vraiment dans un tel courant de vie preste et hktive que souvent l'entrai- nement habituel ne nous laisse pas le temps de la plus élémentaire prudence. Nous vivons si vertigirn usement vite-vite que nous ne savons plus téfléchir. Un sinistre nouveau et infiuiment regrettable, vienl confirmer une fois de plus cette universelle observation. A Zillebeke, Emile Forret, garde-bar- rièie au Steenen hane, avait le som de deux passages k niveau sur une voie d'ailieurs peu fréquentée Un simple cabanon est le long de la ligne la maison est k cent pas.Toute la journée Emile trime pour gagner le pain de ses cinq enfants el quaud vient le soir, lui et son domestique vont fermer chacun une barrière. Mercredi soir, le train s'annonce. Vite nos hommes couient fermer les passages. Emile avait clos la voie d'un cóté et, sans y regar der de plus prêl, il franchit les parallèles mét tlliques qui gisent sur le sol pour clore l'autre ouverture. Quaud soudain, avant même qu'il ait le tetnps de se garer, il est boxé par le tampon de la machine qui file, jeték cinquante mètres sur les rails et broyé de toutes fagons par le train dont les roues le büchenten chair k farcir. Le domestique rentre au logis et bientót s'étonne de ce que son maitre n'en fasse pas autant. Sans rien dire k la ménagère il sort voir le pourquoi de ce retard. Point d'Emile k i'horizon. Anxiété du serviteur qui se rend k la voie ferrée. Horreurmais c'est iricroyable, ses yeux le trompent sans doute. II s'approebe et voit son patron méconuaissable.les entrailles épandues, morcelées sur le sol, le corps teut déchiqueté, les vêtements déchirés. Le pre- mier moment de stupeur passé, il court k ia maison et en rapporte une couverture qu'il dissimule mal sous son veston. La mère s'émeut, elle a le pressentiment qu'un fait anormal s'accomplit. Elle demande. Mais que répondre dans un pareil cas? Le servi teur se tait et court encore. L'épouse le suit et arrive sur les lieux oil expira son mari. Pauvre épouse, pauvre mère, comment dire ta douleurGes scènes Ik se sentent selon la délicatesse et l'élévation des sentiments de chacun elles ne peuvent se décrire. On enveloppe les restes épars du malheureux Emile dans la couverture et on les trans- porta k sa deraeure qu'il n'avait pas cru, il y a un instant, quitter pour toujours. C'est encore un exemple frappant qu'il importe souverainement, surtout en nos temps, d'être prêls k toute heure pour passer du temps k l'éternité. Espérons que la Compagnie des Fiandres saura dans la circonstance se montrer généreuse envers la veuve et les orphelins éplorés. Nous apprenons que M. Robert Colaert d'Ypres vient de subir avec succès la deu- xième épreuve de Texamert de candidat- notaire, devant le jury de l'Université catho lique de Louvain. Finale Neus empruntons k La Vie Sportive l'articie que volei Gercle Sportif Brugeois 6 Football Club Yprois I, G'est dans le raagriifique pare du superbe chateau de M. le baron de Vinck que s'est disputée la finale du Tournoi, que le jeune et vaillant F. C. Yprois rnena k bien de maltresse fagon. Un publie nom breux et choisi se pressait autour du terrain. Un peu avant trois heures, un gigantesque char-k-banc trainé par trois chevaux amenait Ik les joueurs,les presidents des clubs en pré sence, le referee et les grosses légutnes. Au goal les équipes posent en groupe, l'ami Mesdach prend son air le plus solennel... et la photographic descopains, puis en place pour lecoup d'envoi que le referee (M Ver meulen, président du Comité des Fiandres) siffle k 3 heures précises. La balie voyageassez longtemps avant que ne s'esquissenl les passes bien définies; Ypres la première pointe, mais Bulckaert d'un bon coup de pied passe aux forwards du Gercle qui, combinant de center k aile, airivent devant le goal yprois oil d'un shot oblique, Dewulf marque le premier point pour Bruges. La balie remise au centre, Ypres repart vivement et fait des progides pour égaliser, mais Biuges, dort les bgnes combinent maintenant k la perfection, dégage tout et aprèsdenombrtuses incursions dans le camp yprois et plusieurs essais ratés de peu, la balie est logée k nouveau dans le goal des visités. Lk-dessus la pluie s'eu mêle et commence k gater tout malgré cela les joueurs avec un bel entrain donnent tout ce qu'ils peuveut jusqu'k rhalf-tims qui est sifflé peu après, au moment oü un véritable déiuge fait se sauver tont le monde. Cela ne dure heureusement pas et bientót la partie reprend plus dispu tée que jamais. A signaler au cours du second half, une belle incursion d'Ypres dans le camp des vert et noir oü Degraeve, qui a dribblé la défense, sauve l'honiieur en bottant un goal acclamé d'enthousiasme par les assi stants. Ce sera tout pour Ypres désormais, car Bruges dont la supériorïté est manifeste, marque encore quatre goals avant la fin. A noler cependant l'étonnante défense du jeune club d'Ypres, car l'équipe première du cercle au grand completest trés forte et trés homogène et fera certes bonne figure au championnat de Belgique. Dans son ensemble, le match fut trés beau et surtout trés cour- tois, ressemblant plus k une rencontre amicale quk une finale de coupe: II a produit une excellente impressio.i sur le public, qui applaudissait k tout rompre quand les équi pes ont quitté le terrain. Une réception vraiment princière a été faite aux concurrents k i'issue du match,dans lechateuU deM.deVinck.En quelques paroles pleines d'k-propos, le donateur de la coupe a félicité vainqüeurs et vaincus et formulé le voeu de voir prospérer de plus en plus le beau sport du football qu'il sera toujours heureux d'encourager et k l'avenir duquel il propose k tous de vider une coupe avec lui. Vivement acclamé, le baron de Vinck voit sa modestie soumise k une rude épreuve par un speech chaleureux de M. Seys, président du F. G. Yprois qui teint k remercier son président d'honneur pour tout ce que lui doit le sport du football, et d'une fagon spéciale le F. C. Yprois. De vigoureux applaudissements accueillent ces paroles three eheers suivent, puis encore three eheers pour le G. S. Brugeois, ce pendant que le champagne coule k flots et que i'amphitryon trouve un mot aimable pour tout le monde. Puis a lieu la remise des insignesetdel'objetd'art (un superbe bronze): nouveaux three eheers, nouveiles rasades. Mais I'heure s'avance les nobles coursiers du char k-bancs piaffeut d'impatiencek regret, tous prennent congé du donateur de la coupe et en route peur Ypres. En résumé, splendide journée de sport et accueil des plus charmants dont tous garde- ront le meilleur souvenir. Predictions pour Octobre Mathieu de la dróme, Jules Capré et autres météorologistes ont fait, ces jours derniers, leurs prédictions pour Oetobre. II ne fsut pas tabier outre mesure sur ces previsions dans lesquelles le hasard a une grande part. Ce que l'on peut prédire a coup sür c'est qu'il y aura beaucoup de malades en Octobre. C'est a tort, en effet, que l'on suppose que c'est seulement au printemps que l'on a besoin de prendre un médicament quelconque pour combattre les effets du change ment de saison. Oil en a tout autant besoin en automne, car i'échauffement du sang existe tout

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2