GÜER1S9N i V ÜiNCk. Frères el Soeur m m il m il il m BRONZES D'ART Actes ofliciels Tabacs a la frontière L'arrèté de M. Demot Mea culpa! Nominations ecclésiastiques Nécrologie Bibliographie Charité Union Commerciale d'Ypres Jf MAISON il il H. L U P P N S Cie Un arrété royal du 6 septembre a approuvé la délibération par laquelle le coaseil com munal d'Oostvleteren adopte uu plan d'ali- gnement pour la traverse de cette localité, appartenant It la route d'Ypres k Fumes. Quelles sont les quantités de tabacs que les voyageurs se rendant en France peuvent conserver comme provision de route Cette question vient d'être réglée k nouveau par une décision du 18 aoül 1903. En voici le texte, lei que nous le trouvons dans les Annulet des Douanes de France. L instruc tion administrative du 7 mars 1903, confor mant sur ce point une décision du 3 juin 1899, dispose qu'il peut êlre alloué en franchise au voyageur eutrant en France, h tilre de provision personnelle de route, régulièrement déclarée, un maximum dune trentaine de cigares, d'une cinquantaine de cigarettes, d'un hectogramme de tabac haché, sans que ces quantités puissent êlre cumulées. L'expérience a permis de reconnaitre que si le poida d'une trentaine de cigares est sensiblement égal h un hectogramme, le poids d'une cinquantaine de cigarettes lui est au contraire notablement inférieur. Pour rétablir entre les diverses catégories de fumeurs l'égalité de traitement qui doit être recherchée, il a été décidé que le nombre maximum des cigarettes admissibles en franchise h titre de tolérance serait élevé de 50 k 100, cetle quantité représentant en moyenne un poids d'en viron un hectogramme. Le tribunal correctionnel de Bruxelles, siégeant en appel, a décidé samedi que l'arrêté du bourgmestre de Bruxelles, limi- tantau« pas del'homme», soit 5 kilcmètres k u. ure, la vitesse des automobiles et mo- tocyclettes dans certaines rues et places de la capitale, est légal. II y a pourvoi en cassation. Du Journal de Bruxelles Les libéraux out créé les radicaux et ceux-ci ont ouvert le chemin aux élémenls extrêmes. Celte vérité frappe tout le monde, saut les... coupables eux-mêmes, qui pro testent lorsque nous les accusons de favoriser les sociaiistes par ie cartel ou le ralliement aux partisans du drapeau rouge en cas de ballotage. Cepenoant le public ne s'y trompe pas et les dirigeants eux-mêmes commenced k s'apercevoir qu'en s ailiant avec les amis de Vandervelde, Demblon et consorts, lis font simpiement le jeu des pires adversaires de la société. Une preuve décisive M. Mo reau, bourgmestre de Curegtiem-Anderlecht, ancien cartelisle, ïmerviewé par la Réforme, a fait les déclarations suivantes Qui a inveiité les sociaiistes, sinon nous libéraux, en leur dormant des places aux hospices, k ia bienfaisance, k l'administra- tion communale, un peu partoulpensez done que le président des hospices est socia- liste aussi ga marche-i-U lk de fagon deplo rable, soit uit en passant Nous n'avons jamais dit autre chose. Nous répétons depuis des années En favorisant l'entrée des sociaiistes dans les administra tions publiques, Messieurs les libéraux, vous consacrez en queique sorte le drapeau rouge; vous inhltrez partout des influences collecu- vistes, poison politique et social dont vous serez les premières victimes vous donnez k des chefs sociaiistes une autorité officielle, dont ils se serviront pour propager leurs doctrines et expérimenter leurs idéés dange- reuses. M. Moreau fait aujourd'hui son mea culpa et la majorilé du parti libéral sectaire peut s'associer k la confession de l'honorable bourgmestre d'Anderlecht en répétant mea maxima culpa. Mgr l'évéque de Bruges a nommé: Curé k Lisseweghe, M. Van de Putte, vi- caire de Ste-Anne, k Bruges. Mm" De Paepe, mère de l'honorable con- seiller émérite k la cour de cassation, est morte samedi k l'age de 102 ans. Elle était née k Lille le 11 octobre 1801. Maria-Augustina (D). Van Yper naar Mulagumudu, (Zuid Travancore - Engelsch Indië). Brieven 18 October 1901 -31 De cember 1902. Yper, Callewaert-De Meu- lenaere, 1903. 1 livre en 8° (15,5x23,5) de 168 pages. Prix 1 fr. 25. Dans la Revue bibliographique beige du 30 juin dernier, page 239, nous avons rendu couipte de ces intéressantes lettres d'une missionnaire k ses parents, dont on vient de nous donner une traduction néér landaise parfaitement réussie. U n'y a done pas lieu d'y revenir. Comme le volume frangais, celui-ci se distingue par la même exécution matérielle soignée et mérite toutes les sympathies. Revue bibliographique beige. Un journal socialiste répétait l'autre jour la diatribe aceoutumée des gens de sa secte contre la conception suiannée de la cha rité que l'Eglise catholique s'obstine k maintenir dans le monde. On connait cette banale déclamation l'assistance humiüe, i'aumóne dégrade, le socialisme afïranchit. Opposons k cette vieille rengaine la ré- ponse que lui faisah déjk en 1848 Frédétic Ozanam, ie fondateur et le premier président de la Société de Saint-Vinceru-de-Paul a Nous ne saurions méconnaitre l'habilelé d'une doctrine qui est süre de ne pouvoir se reproduire dans les discussions publiques sans se faire couvrir d'applaudissements, puisqu'elle s'adresse au plus opinihue des sentiments numams, k celui qui palpite sous les nailions, comme sous l'or ei ia soie nous voulons dire l'orgueil humaiu de se dégager de lout ce qui oblige, paree que toute obligation implique dépendance, maïs c'est un espoir éternellement irompé. Non, nousne connaissons pas uu homme, si bien partagé qu'ii soit des biens de ce monde, qui puisse se coucher un soir en se rendant ce témoignage qu'il ne doit rien k personne. Nous ne connaissons pas de fils qui se soit jamais acquitté envers sa mère, pas de f ère de familie honnêle qui ait jamais trouvé le jour oü il ne devait plus rien k l'amour de sa lemuae et k la jeunesse de ses enfants. Quand nous aurions l'honneur de mourir pour notre pays, nous nous croirions encore ses débiteurs. La Providence n'a pas permis que les rap ports sociaux se balangassent comme l'actif et le passif d'un commerce bien conduit, et que les affaires de l'humanité fussent réglées comme un livre en partie double. Tout l'art de la Providence et pour ainsi dire tout son effort est, au contraire, de lier le passé k l'avenir, les géi-érauons aux génératioi s, l'homine k l'hemme, par une suite de bien- faits qui engagent et de services qui ne s'acquittent pas. Ne voyez-vous pas, en effet, que les grands services sociaux, ceux dont une nation ne se passé jamais, ne peuvent ni s'acheter, ni se vendre, ni se tarifier k pi-ix d'argent et que, si la société rétribue ceux qui les rendent, elle se propose non de les payer, taais seu lement de les nourrir Ou biencr yez-vous avoir nayé le vicaire k qui l'Etat donne cent écus par an pour re le père, l'instituteur, le consolateur d'un pauvre village perdu dans la m'ontagne, ou le soldat qui regoit cinq sous par iour pour mourir sous le drapeau Mais 1 soldat fail k la patrie I'aumóne de son sang, le piê- re celle de sa parole, de sa pensée, de son eceur qui ne connaltra jamais les joies de la familie Et la patrie k son tour ne leur fait pas i jure de croire quelle les paie elle 1 ur fait 1'au móne qui leur permettra domain de recom- mencer l'humble dévouement d'aujourd'hui, de retourner auprès du lit du cboléi ique, ou sous le feu des Bédouins. Et cela est si vrai pour ie sacnrdoce parti culièrement, que l'Eglise en acceptant la rétribution de la messe, n'a jamais cor-senti k la recevoir comme un salaire, mals cornms une aomóne, et que les grands orrfres relt gieux du moyen-kge, les plus actifs, fireiit profession de mendicité. Ne dites done plus qua j'bumiiie le pauvre, si je le traite comme le prêtre qui me bénit et comme le soldat qui se fait tuer pour rnoi L'sumóne est done la rétribution des ser vices qui n'ont pas des salaires, car k nos yeux, l'indigent que nous assistons ne sera jamais l'homme inutile que vous supposez. Dans nos croyanoes. l'homme qui souffre sort Dieu il sert par conséquent la société comme celui qui prie II aceompiit k nos yeux un ministère d'expiation, un sacrifice dont les mérites retombent sur nous, et nous avons moins de con fiance pour abriter nes têtes, dans le paratonnerre de nos toils, que dans la prière de cette feaime et de ces petiis enfants qui dorment sur une botte de paille au quatrième étage, Ne dites pas que si nous considérons la pauvreté comme un sacerdoce, nous voulons la perpétuer la même autorité qui nous annoi ce qu'il y aura toujours des pauv.es parmi nous, est aussi celie qui nous ordonne de tout faire pour qu'il n'y en ait plus. Et c'est précisément cette éminente di- goité des pauvres duns l'Eglise de Dieu coimae dit Bossuet, qui nous met k leurs CERTAINEet RADICALE de toutes les Affections de la w Grand Commerce ae Gtiai-nons et Ce Maténaux tic Ccnstrucloin. «|g» (Ancieniie M tison A Vonck-Clément, fondée en 1877) Siège social 54, rue de la Station, YPiiËS g| BureauxChaussée de Dickebusch, n° 5 (prés de la gare) Magasins el ateliers chaussée de Dickebusch, n° S •se* (prés de la gareet au Quai, n°' 4 en 5. Raccordement k Gare Téléptione. Chaux deTournaien roebes et pulvérisée, de toutes qualités. Ciments Beiges et ét rangers. Platre. Seuils, manches, laviers, bacs, crèches, entredeux, etc, en pierres de Tournai, Maffles, Soignies et en pierres arlificielies. Pierres blanches d'Euville, de Reffroy, St-Loire, Morley, Sa- «8 vonnières, etc. Granit dt-s Vosges et de Normandie. 2» il 3- 14 Spécialité tie monuments funéraires et de chemmées en marbrc. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2