WOONHUIZEN 't I Séance de la Députation permanente Chambre des Représentants Concours pour étalons et poulins entiers de race beige Mort de M. le due d'Ursel Fails divers l'Asthme enfin guéri Acles ofticiels goede partij land du Yendredi 13 Novembre Présents M. Ie Gouverneur et tous les nembres. Pas de public, si ce n'esl uu fprois et deux Yproises. En attendant l'ouverture de la séance jf. Auguste a Mma X. Elle sera cassée. X. Je n'en crois rien. A.Quand je te le dis. Et rappelle-toi l'article du XX" Siècle et vois celui du Journal de Roubaix d'aujourd'hui. J jym» y. (lisani) Mais c'est une zwanze, n'est-ce pas, matnan x. Au fait, cela m'est égal. Ne nous plaignons pas trop de l'administration actuelle. Elle pourrait être dix fois plus mauvaise. j (Le Collége entre en séance. M. le Prési dent donne lecture des décisions en ce qui boncerne un grand notnbre d'élections non icontestées et contestées. Cela dure une grosse l'Ufl I heure. M' et M"M ne s'impalientent pas.) i'llm. le Président. Voormezeele (Ypres). jï'jln. A. Voilk, pay est. !?ii I H 1 I i* X. Non, c'est Voormezeele. |Af. A. Sacr... ijjjf»» Y. Doucement, on peut l'eatendre. A. C'est en bonne voie. \'M. le Président. Considérant... considé- rant... L'élection de Voormezeele est annulée. \M. A. Bravo M. le Président. Je prie le public d'obser- ver le silence. (On lit encore quelques décisions enfin Ypres). If. le Président. ...k huitaine ii|]f. A. Nous voilk vu et vues. jp" Y. Plus jamais, cousin, on ne me verra ici. If. A. Je vais télógraphier au Progrès. X. Téléphones plutót. (M. A. court au téléphone, et il dicte au Progrès l'article suivant que le journal radi- 'cal-socialiste reproduit dans son numéro de l9amedi dernier M. Surmont arbitre Quelque étrange que puisse paraltre la nouvelle, nous la reproduisons puisqu'elle est annoncée par un journal clérical fran- I» cais le Journal de Roubaix Lx Députation Les opinions seraient partagées. Plu- sieurs membres inclineraient pour l'annu lation compléte du scrutin. Nous avons copié textuellementfe Progrès. N'est-ce pas que le confrère ne préjuge pas? N'est-ce pas qu'il a l'oreille de la Députa tion permanente N'est-ce pas enfin que le Progrès est un journal peu sérieux? Foi de M,r' La beyne, !son ancien défenseur. Que ses lecteurs jugent de tous les articles '!du Progrès par celui que nous venons de reproduire. Séance du Marui 17 Novembre M. le Président, MM. Beernaert, Lefebvre, Neujean et Vandervelde prennent successive- ment la parole et font l'éioge de M. le due d'Ursel, président du Sénat, décédé. La Chambre décide k l'unanimité de lever la séance en signe de deuil. Réunion d'Ypres. A. Primes de concours pour poulains eu- tiers,' prenant deux ans (9 concurrents)1 prime, k M. C, Descasnps, de Laugeirarek, avec Bristol; 2* k M. A. Van Neste, de Lan- gemarek, avec Bristol; 3« k M. L. Cousse- ment, de Langemarck, avec londeau; k M. A. D cby, de Zonnebeke, avec porton; k M. Cb. Verviscb, de Passchendaele. avec marquis. Primes de concours pour étalons prenant trcis ans (3 concurrents)ie prime, k M. Ch Verraes. de Wyiscbaete, avec cocquet; 2" au rcême, avec bien venu. Primes de concours pour étalons de quatre ans et plus (7 concurrents)>ritne, k M. C. Claeys, de Gheiuwe, avec cortil; 2" k M. Verraes, précité, avec piston. Primes de conservation de 700 ft', k M. A. Bousson, d'Hoof hlede, avec néron; de 1200 fr. au même, avec clovis; de 700 fr. k M. Claeys, précité, avec ostrogoth; de 700fr. k M. Descamps, précité, avec hercule; de 600 fr. k M. Verraes, précité, avec bayard. Malgré les espérances de guérison que Ton avail depuis deux jours et auxquelles le Roi avail fait allusion Dimanche après midi, en recevant la délégation du Sénat, le due d'Ursel a suceombé le soir de ce jour aux suites du mal qui l'avait terrassé presque sur la tombe de Mgr Van Aeriselaer. Né k Bruxelles le 3 juillet 1848, M. le due d'Ursel, après de brillantes études bumani- taires et universitaires, se voua ;i la carrière diplomatique qui le vit k Rome et k Paris il la quitta en 1878 pour se consacrer, comme bourgmestre et conseiller provincial, aux affaires intérieures du pays et passa quatre ans k la tête de la province du Hai- naut. Président du conseil supérieur du travail dès la création de eet organisme, le due d'Ursel a succédé en 1899 k M. le baron t'Kint de Roodenbeke comme président du Sénat, poste d'élite qu'il n'a point quitté depuis. Président pendant plusieurs années de la société des Beaux Arts dont il était fonda- teur, M. le due d'Ursel était officier de j I'Ordre de Léopold, grand cordon des Ordres I de Charles III d'Espagne, de Pie IX, com- 5 mandeur des Ordres de la Légion d'honneur j et de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de I I'Ordre du Lion néei landais, etc. j Pbysionomie originate et sympathique de grand seignc-ur, i'homme qui disparait, j éerit la Gazelle, était une des personnalités j sympathiques du parti catholique Ce qui distinguait le due d'Ursel, c'élail l'ardeur et la fermeié de sa foi en méme temps que sa grande droiture. Les calholiques beiges regretteront amè- rement le due d'Ursel k raesure qu'ils se rendront mieux cornpte du róie que le pré sident da Sénat n'a cessé de remplir, depuis de longues années, dans les affaires publi ques Tout 1e monde regrettera de voir dis- paraltre k cinquante-cinq aris. un homme de I cette valeui ttriche d'un tel passé de foi, d'indépendance et de belle noblesse. La familie d'Ursel si brutalemont frappée depuis quelques naois dans ses plus cbères affections, trouvera un sujet da consolation dans le souvenir de la vie admirable de son chef, et le monde catholique beige aura pour sc consoler l'exemple de la vis et l'exempie de la mort de celui qui a vécu et qui est mort comme un humble, comma un fervent chró tien. Les derniers moments Voici le récit de ses derniers moments M. Léo d'Ursel, conseiller de iégation k Berlin, qui se trouvait k Slrombeek, revint k Bruxeiles k midi et demien ce moment, l'état du président du Sénat était satisfaisant et l'on avait même constaté une amélioralion sensible. Mais cette amélioralion était trom- peuse. A 3 heures, en effet, les médscins Huybrechts et Stiénon rédigaient le bulletin suivant, qui était aussttót transmis k la fa milie La situation s'esi aggravée subite- ment par suite d'cedème aigu du poutnon surveriu au cours da l'après midi. Immédiateraeiit, la duchesse mère, suivie bientót de toute la familie, se rendu k Sirom beek. Vers 4 hemes, l'abbé De Waele, vicaire deSaint-Gudule.arrivait suprèsdu rroriborid. Dans i'intervaile, ie comte Adrien d'Ursel était allé chercher M"0 Pauline d'Ursel au couvent de l'avenue de Tervueren, pour l i conduire au chevet de son pèie. Tous purent arriver avant que le due d'Ursel eüi rendu le deruier soupir. Dans l'après-midi, le Roi, le prince Albert et la corutesse de Flandre avaient fait pren dre des nouvelles du maiade dè^ qu'iis ap prirent sa mort, ils firent porter leuis con doléances, k la familie d'Ursel, réunie tout entière k Siroiubeek. Echo de la mode ssieries.Comme cbaque saison apporte de nouveaux changements dans la mode tout le monde s'intéresse des créations nouvelles que l'on vient de produi- re pour la saison d'biver; nos Dames appren dront done avec plaisir que la maison de soieries Schweizer C'e k Lucerne (Suisse) connue unniversellement, annonce que son j immense choix en soieries est au complet i dernières créations en noir, blanc et couleur pour toilettes de mariage, de bal, de soirées et de ville ainsi que pour blouses, une nou- veauté soie ravissante avec broderie suissu. Cette nouveauté mérite d'autant plus d'intérêt j k être connue que la broderie soie est la plus en vogue en ce moment. 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Le Dr Rudolph Schiffmann est une autorité reconnue en ce qui concerne les maladies de la gorge et des poumons, et il a, pendant une pra tique de plus de trente ans, certaiuement guéri plus de cas d'asthme et de maladies s'y ratta- chant que tout autre médecin du monde. 11 an nonce qu'il a enfin perfectionné un remède qui j non-seulement a soulagé instantanément les pires attaques, mais a guéri d'une fajon perma- nente des milliers de cas soi-disant «incurables», f Le Dr Schiffmann a pleine et entière conflance en Bon remède, et pour convaincre les autres de ses mérites de la manière la plus prompte et la plussüte, il nous a demandé d'annoncer qu'il 1 offre d'envoyer gratuitement un échantillon sut- fisant du «Remède du Dr Schiffmann contre l'Asthme» a toute personne qui lui enverra ses nom et adresse écrits lisiblement sur une carte postale, d'ici trois jours 11 croit qu'un essai per- sonnel sera le plus convaint-ant et le seul moyen - de détruire le préjngé tout naturel de milliers d'asthmatiques qui jusqu'ici out cherché uu re- j méde on vain. Quoique la plupart des pharma- j ciens aient vendu au public son remède contre l'Asthme depuis son introduction en Belgique, le docteur craint cependant qu'il y ait encore des j personnes qui n'en aient jamais entendu parler, j et c'est dans ie but de les atteindre qu'il fait cette offre génóreuse. Une bonne occasion d'essayer, saus frais, un remède aussi célèbre et d'une aussi grande efücacité devrait étre saisie avec empres- i sement par tout malade. Adresse: DrR. Scniff- mann. Dépöt pour la Belgique, 160, Boulevard Anspach, Bruxelles.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2