SNmêUQUEYPmmi Samedi 21 Novembre 1§03 10 centimes le N9 38e Année N° 3805 Réabonnements gratuitement Extension universitaire Fanfare Royale Harmonie communale (TYpres Banquet de la Garde catholique Leur programme Le Congrès libéral A Comines Notre nouveau Conseiller provincial Les funérailles du due d'Ursel. On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est dej 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularissent fin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. et tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligre Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la l.gne. Les insertions judicia res, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires coütent 10 fraais les cent exempiaires. Peur les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) sa'dresser ÏAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Nos Louveaux abounés pour l'annëe entière 1904, recevront ie journal jusqu'au 31 décembre 1903. Les abonriements se prenneut pour Ypres, au bureau du journal; pour touies les auires localilés du royaume, eu payant 5.50 fr. soit a leur bureau de poste, soit au facteur, qui leur remettra quiliauce. A cette époque de 1'aririée, nous espétons que tous nos amis vomiront bi en entieprendre une propogande active en vue de recruter de nouveaux abounds. La première conférence de la saison sera dormée, LE LUNDÏ 23 NOVEM BRE au lieu du Mercredi 18 Novembre a 8 heun-s du seir, en la salie lweins, par M. Léon Mallinger, sur le Grand ducbé de Luxembourg, avec projectiens. Le prix d'entrée est fixé 4 0 50 fr. On peut se procurer des cartes person- nelles k 2.00 fr. et des cartes de familie k 5.00 fr. pour teute la saison, chez M. Ga 11e- waert-De Meulenaere, rue au Beurre, 36, h Ypres, et h l'entrée de !a salie. Le Dimanche 22 novembre, la Fanfare Royale se fera entendre durant la messe de 11 1/2 h. k S«-Mar tin. Le scir k 6 3/4 h. réceptiou de Mr le Pré sident Baron de Vinck et k 7 h. banquet annuel en la salie lweins. Le Banquet annuel de la S" Cécile aura lieu k l'Hótcl de ville, le Lundi 23 Novembre, k 1 beure de relevée. Dimanche 29 Novembre, k 9 heures du matin, messe Patronale en l'église St Nicolas. A 7 heures du soir, banquet au Volkshuis pour Messieurs les Membres honoraires et actifs «Ie la Garde catholique. LEleilc n'a pas encore digéré la pilule du e ongrès libéral, originaire, on le sait, de Llège et de Gand oil fleurit la congresso- manie radicale A peine vient-elle de tara- buster d'impertance et longuement les pro gressistes amateurs de pareils délassements oratoires, qu'elle teute de leur Conner un autre coup de patte en les rappelant aux réalités de l'heure présente et aux née-'ssilés de l'avenir. Cela vaudra mieux, dit elle, pour le re lèvement du libéralisme, que de réeiamer des Congrès et dereveridiquerdeséciiarpes éehe- vinales. Aurape Or, voyors ce que l'avisée Etoile entend par l'atiaque méthodique et vigoureuse qu'elle eoriseille au parii libéral de concerter au lieu d'aiteodre encore la veille des éiec- tions provinciales et législatives pour com- mencer la propagande Et de deux D'aburd, 1 'E'.oile pose en principe qu'< x- cepté Liègeet Gand, les deux fractions du parti libéral onttétabli l'union - Hum Elle est jolie leur union Alles y voir k Bruxelles, par execiple Ensuite que «le résultat des éleciions eom- munales est encourageaul pour le libéralis me non seulemeut il a remporté des succès marquants, mais le parti socialists est visi- blement en reeul dans les provinces mêcnes qui lui semblaient inféodées. Tout beau, 1 'Etoile Gontentons nous de rappeler les amères doléances des organes attitrés <1u libéralisme sur le maigre résultat du scrutin du 18 octobre. Puur le restant, nous renvoyons la feuiile doctrinaire au Peu- ple qui lui rendra la monnaie de sou re eul Mais le fameux programme Ah ouile programme Venons-y U Etoile l'expose en ces tennes II s'agit de déterminer dès k présent les grandes lignes de la propagande électorala. La Déclaration des Gauches, qui est le gage de l'union libérale, sera invoquée par tous nos eandidats. Mais il est certatnes questions qui passeront au premier plan, paree qu'elles touchent le corps électoral dans ses intéréts les plus sensibles. G'est particulièrement le cas de la question financière, G'est aussi le cas de la question dc l'organisation da l'ar- mée. L'équilibre budgétaire imaginé par M. de Smet do Naeyer est tellement instable, factice, et paradoxal que, sui les bancs mêmes de la droite, l'honorable chef du cabinet a trouvé des censeurs sévères. I,'opposition a le devoir de porter le procés devant ie tribunal de l'opinion, oü siègent les contribuables. La question militaire est devenue un bou let aux pieds du gouvernement. II ne s'agit plus seulement, comme naguère, de plaider devant les él» cteurs la cause du service personnel. Les cléricaux ont prétendu réor- ganiser l'armée et assurer la défense nationale en diminuant les charges militaires par l'extension du volontariat. On connait aujourd'hui les conséquences de leur belle initiative. II s'agit de les faire toucher du doigt par le corps électoral. C'est le devoir de l'opposition libérale. Nous espérons qu'elle sauia l'accomplir comme il convient. La déclaration des gauches On sait le cas qu'en font certains dirigeants libéraux k qui il ne viendra jamais k l'idée de se considérer comme liés par ce vague compromis. Quant k «i'équilibre budgétaire» et k la question militaire» invoqués par VEloilela cause est entendue et le tribunal de l'opinion publique ne se déjugera pas pour les beaux yeux des équilibristes libéraux désireux d'exposer leurs talents k l'honorable compa gnie. A vouloir salir le gouvernement le parti libéral a gagné plus d'une rsclée. Depuis, son héroïque obstination k récolter des buses a fort amusé le public; on en a beaucoup ri, mais s'il devait tenter de recommencer ce petit jeu. ie corps électoral pourrait la trouver mauvaise. (La Patrie La prédiction de M. Anseele est en train de se réaliser le Vooruit public eet entre filet La vérité toute pure. II y quelques jours, M. Vanderkindere s'est iaissé inter viewer sur l'opportunité d'un congrès li béral. Vcici la réponsa du chef libéral Le vieux libéralisme, qui a rempii un. mission honora-bie, est décidément condam- né k mort par le libéralisme. Le libéralisme de l'avenir sera démocra- lique ou ne sera plus. M. Anseele avail dit Vous suivrez le drapeau rouge ou vous 110 serez plus rien.» On lui a maintes fois reproché amèrement d'avoir dit la vérité toute nue. M. Vanderkindere dit au fond la même chose dans des termes slténués. Done, le compagnon Anseele a eu raison, mais un peu trop lót. Nous avons répondu k un article du Progrès au sujet d'une prétandtié alliance ciéricale socialiste, en vue des dernières élections communales. Nous avons repu de M. le Bourgmestre de Homines une lettre de protestation que nous ne croyons pas devoir reproduire, paree qu'elle ouvrirait une polémique dans laquelle nous n'entendons pas intervenir. li suffira k nos lecteurs de savoir que la prétendus alliance n'a pas existé. Du reste le Progrès lui même a fait justice de son allégaton, en reproduisant une lettre d'un socialiste Gorainois, qui piotesle con tre ('accusation dont ses amis ont éié l'objet. La cause est done entendue et nous pourrons répéter que, jusqu'ici, il n'y a eu d'autre alliance que celle contractée entre libéraux et socialist.es en vue des dernières élections législatives. Mardi, 47 Novembre, leGonseil provincial a procédé k l'installation de notre nouveau Conseiller provincial, M. le notaire D'Hu vettere, qui, ie néme jour, a prêté serment. Nos lecteurs savent quo M. D'Huvettere était, depuis 1898, conseiller supplómen- taire. La mort de notre regretté échevin M. Berghman, lui a ouvert le consait de la Province, oü M D'Huvettere représenle aujourd'hui le 1'canton d'Ypres, avec M. H. lweins ü'Eeckhoutte. Les mandats de nos conseillers provin- ciaux des d. ux cantoris èxpirant au mois de Mai 1904ces mandats devront tous être renouvelés k cette époque. Nul doute que le corps électoral ne renou- velle alorsle court mandat deM. D'Huvettere, dont l'expér ience et les conuaissanc s, autant que !e dévouement k la chose publique, permettront de grands services aux cantons *t k la ville d'Ypres. Dans sa même séance, le Conseil provin cial a nommé Député permmerit M. Albert Liebaert, en remplacement de M. le Baron Betbune devenu gouverneur, par 51 voix sur 60 volants. Les funérailles du due d'Ursel ont eu lieu jeudi matin en grande solennité et avec la pompe indiquée par les traditions. Toute ia garnison de Bruxelles t le corps de la garde civique ont assisté k l'imposante cérémonie. Le temps était clair et frais. Dans l'atmos- pbère poudrée d'or, les cuivres avaient un éclat particulier, les tambours résonnaient avec plus de vacarme, et les clocttes tintaient avec plus de majesté. Les personnages ont afflué k la maison mortuaire bien avant l'heuve précise. C'était, rue du Marché au Bois et rue des Paroissieris, oü se tenaic une compagnie de chasseurs- éclaireuïs, un encombrement inextricable dans lequel s'agitaient des umformes et des habits noirs A la mortuaire, dans ia vaste antichambre trai sforoiée en cbapelle ardente, au rez de cbaussée de i'hötel, M. Simonis, premiervice président du Séuat, a pris la parole. Apiès lui, M. de Meester de Betsenbroeck, sénateur de Malines, en court discours, loue les vertus poliuques du défuut. M. Stas, au nom du constsil de fabrique de Ste Gudule, parle des vertus cbrétiennes de feu le prési dent du Sénat. On recnarque la présenca de MM. les mi- nistres de Smid de Naeyer, Liebaert, Fran- cotie, de Tuoz, Gousebant, presque tous les sénatëurs en uniforme, de nombreux mem bres de la Chambre et la familie du défunt. Le représentant du Roi se trouve lk aussi. Le prince Albert, accömpagné du géuéral Jungblulb, arrive k pied depuis la placaSain- te-Gudule pour assister k la levée du corps. Les troupes lui présanten! les armes et les musiqu s jouent la Brabangonne, ce qu'elles ont déjk fait, d'alleurs, par erreur, k l'arrivée des voitures de la Gour ameriant des délé- gués du Roi. A 11 heures, le corps, portë par d»3uze sous-officiers de l'armée, sort de ia maison mortuaire, et le cortègo funèbre se form» raarchsant vers l'eglise. Derrière le corps viennent le due Rob» rt d'Ursel, le eomte Welfgang d'Ursel, du 3e lanciers, le comte Albert deMun. Puis s'avan- cent le prince Albei t, les délégués du Roi,les membres du gouvernement et les rmnistres d'Etat, les Chambres, ies ministres piénipo- tentiaires beiges, les lieutenants généraux, bs ministres résidents beiges, les membres de la dépuiation permanente, le coilège écbe- •t

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1