lllf •Mil t'fi 'lil If f m -in if I Wt i k i I III Ml k il ■Mil Chronique judiciaire L'affaire Crombez-Madou Nécrologie A Courtrai La dentelle a la main M. Buyl B1BL10THÈQUES i :i1 g:1 J;;:{ j/ '.r -J iv' i| j.ji Ht IK I 'ftjll f hk vinal, le conseii commuuat de Bruxelles, la conseii des mines, les hauts fonctionnaires des départements ministérieis, les autorités civiles et militaires de la province, les amis du détunt, el ensuite le char tunèbre, atip'é dequatre chevaux. Le groupe des sénateurs est particuhère ment imposant. A cótó do la presque unani mité de ses membres en costume officiel, Tépée au cóté, viennent, en habit, les séna teurs socialistes, MM. Georges Grimard, La- fontaine, Libioulle, Feiuand De Fuisseaux MM. Lambiotte, Hanrez, Flécbet, Boëyé et Lippens portent égale ment l'habil. Panni les députés, on note la plupart des membres de la drone el de la gaucüe libérale, et quelques députés socialistes, MM. Vatider- velde et Delbastée, notamrnent. Le cortège contourue i'église et se dirige vers ie grand portail. L'égiise Sainte-Gudule, complètement en- deuillée, oftre un spectacle impressionnant. Tandis que 1» nel centrale se trouve encadrée par de longs voiles, descendant du taite de l'égiise, au centre de 1 église se trouve dressé le catafalque s'élévant, k six mètras de haul, dans un hénssement de ciei'ges et surmonté d'un large dais. Le chceur est tendu de voiles noits lauiéset frangés d'argeul, sur lesquels se détachent, k l'autel et entre chaque colon nade, des cartouches aux areaes des d'Ursel, Deux compagnies de carabiniers et de chasseurs-éclaireurs font le service d'ordre, et, k parur de 10 h. 1/2, les Garde k vous et les Portez, armes retenussent, sono- res, sous les voütes du temple, k l'occasion de l'arrivée successive des membres du corps diplomatique, que repoit M. Gostermans, chef de division aux affaires étrangères, lous sout en babit, hormis les deuxChinois, qui out arboré le costume national, des juges de 1" instance, des conseiilers k la Cour des Gomptes, d'appel et de cassation. Vers 10 b. 3/4 arrive la comtesse de Flan- dre en toilette de soie noire et capote de jais qu'accompagne le due de Vendóme, en habit et cravate blanche,la poitrine barrée du grand cordon de l'ordre de Léopold. Mais voici que les ciairous vont sonner aux champs c'est ie cortège tunèbre, qu'a lequel il a été mis en présenc des ministres, dus sénateurs et de nembreux députés. Les membres de la familie du défunt sont alors montés dans le train, qui est parti k 12 h 45 pour Malines et Puers. Le jeudi 3 septembre dernier, lors de la kermesse k Roulers, le nciJimé P. Seynave fut assassiné dans une auberge, II y avail précisément deux ans qu'un autre Rollarien ivait été tué dans les mêmes circonstances. Toute la sainte joumée, Seynaeve, en com pagnie de plusieurs sutres camarades, entr' öuti'as H. Verbeke, avait rodé en ville et en maints endrsits on en était venu aux mains, même k coups de couteau. Le soir, au cabaret tenu par G. Huyge- baert, une nouvelle rixe éclata. On se battit coups de tissonnier et de pelle charbon. Seynaeve repul plusieurs coups k la tête et s'affaissa dsns une mare de sang. Quelquss instants après, il rendait l'ame. Huygebaert avait également repu plusieurs coups de cou teau H. Verbeke, Huyghebaert et sa femme furent arrêtés, cette dernière reiachée peu après. dépense annueile résultaul de l'éclairage supplémentaire. La société, k l'avenir, fournira,k ses frais, toutes les lanternes et quatre candélabres par an elie placera immédistement huil candé labres. Elle supponera aussi la dépense, jusqu'ici k charge de la ville, de la transfor mation des lanternes k papiilon en lanternes k bec Auer. Elle permettra Ie placement de cent lanternes deux bees pour le pi lx d'un 1 seul bec et elle éclaireragratultement le pour- i tour du terre-piein de la Graad Place. Pour les particulars, le prix du gaz au compteur ne sera plus que de 15 centimes j potti l'éclairage k partir de 1905, de 12 centimes pour le cbauffage et la force mo trice. t Ajoutons que la vilie pourra, tous les cinq I ans, a partir de 1905, requérir, sous peine de résiliation de la convention existante, que I la Société applique, en notre ville, une j découverte nouvelle ou 1'applicatiou nouvelle d'un système perfectionné déjk connu, autre que le gaz, taut poui l'éclairage public que délégué du ministro de instruction publique, a examiné d'abord la question de l'apprentis sage de la dentelle k la main pour les jeunes enfanis dans les écoles primaire» élémen- taires. Après un échange d'observations, elle a adopté k 1'unanimité le voeu suivant qui avai été proposé par l'un de ses membres, M. Vil gouroux, député La commission émet le voeu que, dans chaque département, le conseil départemen- tal aésigne, sur la proposition de l'inspecteur d'académte, saisi par les conseils munici- paux intéressés, les écoles primaires de filles dans iesquelles l'enseignemrnt pratique de la dentelle k la main sera immédiatement in troduit. La Gommission s'est ajournée au 15 Décem- bre pour s'occuper de ia création par le ministère du commerce, avec le concours des autorités locales, d'écoles spéciales pour dessmaieurs en dentelles et de cours de par- fectionnement pour maitresses dentellières. Cette affaire a été appelée hier devant le j privé, a des conditions déterininées par ie ihnnal correction nel de Gniirtrai. nni a con- a,, k;~„ i., «nu nmuro tribunal correctionnel de Courtrai, qui a con damné les époux Huyghebaert, pour coups et blessures ayant occasionné mort. d'homme, k deux années d'eroprisonnament et H. Ver - beke pour coups et blessures k 10 mois de prison. Le Tribunal de Fumes a condamué Jeudi matin M, Madou k 25 francs d'amende et un franc de domraages intéréts, pour avoir souffleté M. Crombez, le député surnommé l'aigle de Taintegoies. Nous lisons dans une correspondance par- ticulière du XX" Siècle La question d'une modification k la con vention conclue avec MM. Desciée, en 1889, déjk annoncé l'écho des salves tirées devant pour l'éclairage au gaz de la ville vieni d'êLe le temple. II y a un moment de désarroile cortège tunèbre qui devait faire son entrée par la place Saime-Gudule, a contourné l'égiise et gravi les escaliers du grand por tail. Lrs clairons sonnent aux champs, et le corps, précéde du clergé, s'achemine vers l'autel. Les sénateurs socialistes suivent leurs col- lègues et vont s'installer dans le chceur avec eux au contraire, les députés socialistes resient a la porte de l'égiise. Et le flot de ceux qui composent le cortège s'engouffre dans le temple. On se case aux places qui out été assignées d'avance. La messe a commencé, et déjk Ton est k la communion, quand l'égiise, étant archicom- ble, il faut fermer les portes et laisser au dehors deux fois autant de personnes au moins qu'il n'en est euiré La maiirise de Sauite-Gudule, sous la direction de M. Marivoet, chante la messa de Requiem. C'est Mgi Goossens, cardinai-ar- chevêque de Mulines, qui récite les absoutes. II est midile service est terminé. De nouveau, les clairons sonnent aux champs, et, quand le corps sort de l'égiise, une nou veile salve le salue. Le cortège se reforme, escorté par l'armée et la garde ctvique, et se dirige vers la gare du Nord. Sur tout le parcours, une fouie énorme est massée, saluanl une dernière toisau passage la dépouiile du due d'Ursel. La garde civique et i'armée formaient la haie depuis l'égiise jusqu'k ia gare. Place Rogier, M. Marliny, échevin, repré sentant l'administration de Saiin-Josse-ten- Noode, est venu se placer k la tête du cor tège. La grande salie de réception était terdue de noir, et des tréteaux avaient été préparés pour y déposer le cercueil, en attendant le départ du train. Mais le cortège funèbre étant en retard, les employés des pompt sfunèbres ont porté directeineut le corps au lourgou tunèbre dans louguement débattue par le Gor.seil commu nal. L'éclairage actuel laisse beaucoup k désirer. Desormais, toutes les lanternes, de l'une extrémité de la ville k l'autre, dans les cours et impasses comma dans les grandes rues du centre de la ville,seront k bec Auer, et toutes resteront ailumées pendant ia nuit entière. D'un autre cóté, la canalisation sera éten due, des candélabres seront plaeés dans les endrons oil la lumière fait défaut ou bien est insuffisante et l'éclairage au pétrole sera rem placé par l'éclair&ge au gaz ik oil la chose sera possible. En oiême ternps, ia dépense sera diminaée considérablement. Et d'abord, plus de forfaitplus de prix différentiel enire les deux groupes de lan ternes plus de lanternes k un centime cinq sixièmes par bec et, par heure, ou k un cen time deux clnquièmes ou k un centime et une fraction toutes les lanternes iüdisti'icte- ment, les 728 lanternes formant notre éclai rage aeluei seront tsxées dorénavant au prix uniforme d'un centime par bec et par heure. La dépense totale, pour la ville,ne sera plus que de vingt-six mille au lieu de trenie-trois mille francs. De plus, la société payera annuellement k !a ville une redevance de 12,500 francs. Voiik ce que coütera notre éclairage «ctwel. j Nous soulignons ce dernier mot, car il faut ajouter que notre éclairage futur, supplé mentaire de 1904 k 1930, sera gratuitet voici comment ia redevance de 12.500 francs sera accrue, cbaque snnée, d'une somme égale au chiffre öe l'augmentation de la population, k raison d'un franc par tête et par habitant. 0«", la population s'acctoissant approximaiiveinent, en moyenne, de 400 habitants,ce sera done une ledevance de 400 francs que la ville rtcevra et qui suftha k la nouveau contrat. Ou bien, la ville pourra eiie-même, k partir de 1905, établir k ses frais, un éclairage perfectionné, soit i'élec- tricné, suit tout autre système, rnais seule- ment pour l'éclairage public. La ville pourra aussi, si elle le juge bon, se bomer k un simple tssai et restreindre l'appücation de i'éclairage nouveau k la Grand Place. Inutile de dire que les dispositions du nou veau contrat satisferont les plus difficiles. Les journaux de Paris nous rpportent ce matin le compte rendu d'une réuaion qui a eu lieu hier au ministère du commerce, sous la présideuce deM. G. Trouillot, de la corn- mission instituée par luupour étudier, en ce quicoucerne son département, les mesures k prendre en vus d'assurer l'application de la lol du 5 juillet 1903, sur l'appreuiissage de la dentelle k la main. Comma cette réunion intéresse un grand noinbre de nos tabricants de demelles, nous croyons utile d'en donner ici le compte-ren- du Euouvrantla séance. M. Trouillot remer- cie les membres de la commission du con cours qu'ils veulent bien prêter au gouverne ment dans l'oeuvre qu'il a entreprise. Leur naute compétence, dit le rnmistre.est un sur garant que le département du com merce trouvera auprès deux des conseils particulièreinent précieux. II s'agit de défendre et de relever une industrie actuelleaient inenacée. Un effort a été déjk fait par l'administration du commerce qui subventions, depuis i'an- née dernière, l'école denteliière da Baiileul et qui vient d'organiser un cours spécial de dessin appl qué k l'Ecole pratique du com mieree el d'isidustrie du Puy. Les Ghambres de commerce et les conseils géuéraux des régions intéressées om égale ment ptis des mesures en faveur de la dentelle et ont même ouvert des écoles spéciales d'apprentissage. Mais tout ceci ne saurait aboutir k un résuitut efficaee tant que les dessins de dentelles n'auront pas été couipiètement renouvelés. liy a depuis quelquesannées unrenouveau d'art décorauf excessivement intéressant. Le jour oh co mouvement s'etendia k i'industrie de la dentelle, le jour oil des artistes inter- viendrontpour dessiner des modèies toujours nouveaux, la dentelie a la main pourra affronter sans crainte h concurrence de la dentelle k la machine. II faut done, non seulement former des ouvi ières pour ceite industrie, mais surtout lui fournir des dessinateurs préoccupés de se tenir toujours au ccursnt des progiès des arts aécoratifs et da mamleuir k c-tte indu j sine de grand luxe, ia répuialion artistique qui a fail son succès. La commission sur la demaade ne M. Gas quel, directeur de l enseigneuient pnmaire* Lundi est décédé k Audenaerde, M. Albert Raepsaet, commandant du corps des Sa peuis Pompiers. Le défunt était le trère de M. Raepsaet, Bourgmestre et Sénateur, et de M. Tbienpont, Député d'Audenaerde. Une séance de la Chambre coüte 8,000 francs. M. Buyl a tenu la séance de Mercredi pendant deux heures. Soit 5,400 francs. Or, M. Buyl a.défendu la cause de six instituteurs il n'y en a que six qui soient dans le cas dont il a parlé. Six, dont un dans son arrondissement. M. Buyl a done fait dépensei aux con- tribuables, pour sa propre prcpagaude, U bagatelle de 5,400 francs Nous teaous k le signaler. publique et populaire de la ville d'Vpres Lisle des ouvrages entrés pendant les mois de Septembre et Oclobre 1903. (Les ouvrages marqués d'un proviennent d'achats, les autres de dons.) Siville (Léon). Supplément aux prin cipes de droit civil de Fr. Laurent. T. 7. Brux Bruylant, 1903; in-8". Fsrrant Saint-Pierre. Monuments de Louvaiu. Louvain, Peelers, 1903; in-8'. Gongiès arcbéologique et historique tenu k Bruges.... 1902. Bruges, De Piancke, 191)3; 2 vol, in-8°. Bibliotheca beigica. 110e, lll« et 112' livi Gd. Teslinden. - La révoiution beige de 1830 racontée par les affiches. Brux Ricbez, 1903 ia-8°. Leo Diens. Les unions professionnêlles légalement recoanues. Liége, Cormaux,1903; brocü. iu-8°. Jean-Louis. L'hóle maudit. Brux., Polleunis, 1903; io-12'. L'abbé J. Trigaui. Plans de conféren ces. Les écoles profèssionnelles etc. Brux., Schepens, s, d.; broch. in-8°. Vereeniging Hoo er onderwijs voor 'tvolk. X stralen. De handel in de Nederlan den. Nederl. letterkunde... De psycho logie van het woord. Menschenkunde. 5 broch. in-12'. b°° Guillaume. L'Escaut depuis 1830. Brux.Gastaigne, s. d2 voi. in-8®. De Cock en Tirlinck. Kinderspel en kinderlust in Zuid-Nederland. 3e deel. Gent, Siffer, 1903; in-8'. Em. Gautier. L'annéa scienlifique (1901) Paris, Hachette.. 1902; in-12". Jahrbücb des Deütschen Vereins. Arel, Wiiieuis, 1903; iu-12° La tondaüon de la Société royale beige de géograpaie et sou 25e "inlversatre. Brux., V&uderauwera, 1903; in-8". Léop. Devillers. Charles du cbapiire de Saiute-Waudru de Mods. T. 11. Brux., Hayez, 1903; in-4°. I iiftjii .ijf-)Xl M HJ| F r M

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2