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j, Le renouvellenient
I partiei du Sénat
Ën France
Le Pape
et le plain-chant de Solesmes
Faits divers
bel appartement
Iques les avaient üéjk suppriinées eu n'y
assistant pas.
Les crucifix sont supprimés dans les
écoles ils étaient supprimés depuis iong-
temps dans les salons.
i On renverse les statues des saints depuis
ougterups on avait écarté les Vies des Saints
"des bibliothèques k la place das saints con
structeurs, on a érigé des statues aux démo-
I ^lisseurs.
On ne veut pas le catéehisme dans les
'écoles depuis longtemps les chets de fa-
f tailles dédaignatent de i'étudier et d8 l'ap-
^prendre a leurs enfaats.
i On nous a donné des lois radicalement
,mauvaises; depuis longtemps les législateurs
(ont été nommés et le sont ertcore par des
catholiques.
1 Les jcurnaux mauvais de toutes nuances
'empesteut la société, lont dtsparaitre le bon
sens et la tot ils sont payés, préposés par
des catholiques qui ne veulent pas accepter
'les bons... ce qui est une impié'é. pnisqu'on
'y attaque saus cesse Jés.is et son fcglise.
Les sanclifications du dimancbe n'existe
plus; depuis longtetnps les catholiques
payent les létes organisées le dimanche par
les francs macons.
Les catholiques perdent encore la religion
en ce qu'ils gaspilieni leurs forces en des
oeuvres secondares et laissent les choses
essentielles el fondamentales.
Hélasque de catholiques qu'on croit
sérieux sen iront pauvrement dans l'autre
mende et perdront leur éteroité.
Bulletin de S. Fr.
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Des 83 sénateurs élus directement par le
corps électoral, 39 sont soumis k réelection
le 22 mai prochain 28 sont catholiques
|Jf 11 ltbéraux. Gette élection nécessite la con-
it vocation de onze colléges électoraux. Nous
allons en dire successivement quelques mots.
|j' La province d'Anvers comprend deux
I's colléges An vers et Malines-Turnhout.
A Aitvers, les six sénateurs sortants sont
quatre catholiques et deux libéraux. Gette
situation ne sera pas modifiée si i'on se base
sur les résultats du 25 mai 1902, quand M.
le comte de Ramaix fut élu avec 56,801
voix,contre44,335donuées a son concurrent.
Malines-Turnhout nomme 4 séuateurs dont
3 catholiques et 1 libéral 61,000 voix
contre 20,200.
A Bruxelles, ii y a 6 sénateurs catholiques,
3 libéraux. Au scrutin partiei de 1902, il n'y
eut que deux partis en préseucecatholiques
et libéraux de toute nuance. 11 y eut 103,750
voix catholiques, 82,647 libérales. Si celte
situation se représente en 1904, conime
jc'est probable, la députation sénaloriale res-
ff'ltera la mèrne.
Louvain a trois sénateurs dont 1 libéral
40,800 catholiques, 22,600 libéraux, et
Nivelles, deux sénateurs dont un libéral
26,000 catholiques, 27,000 libéraux. Ges
chiffres excluent tout changement possible.
La Flandre Occidentale forme quatre col
léges électoraux pour le Sénat Bruges,
d'abord, avec trois sénateurs, dont un libéral
23,600 catholiques, 12,800 libéraux Rou-
lers-Thiell, avec deux sénateu s catholiques,
élus sans contestation; Ypres-Courtrai, avec
trois sénateurs dont un libéral 55,800 catho
liques, 22,750 libérauxFurnes-Dixmude-
Ostende, deux séuateurs catholiques 28,850
catholiques, 12,400 libéraux. Dans ce der
nier collége, en admettant que le nombre de
suffrages catholiques restétt ideniiquement le
même, il faudrait aux libéraux une majora
tion de 2,100 voix pour pouvoir acquérir
un siége.
La province de Namur ne constitue qu'uu
ressort électoral pour le Sénatelle a quatre
séuateurs dont deux libéraux 60,350 voix
catholiques, 52,850 libéraux.
La province du Luxembourg ne constitue
qu'un district pour les élections sénatoriales.
Des trois sénateurs, deux sont catholiques,
Ie troisième est libéral. Les chiffrt s sont
approximative rit de 39.000 catholiques et
28,000 iibéraux. cvst done lk aussi le «statu
quo» pour un lemps indifini,
consultation électorale du 22 mai
pi-ocbatü ii'améuera done pour le Sénat
aucuiiü modificaiion des partis28catholiques
et 11 libéraux sont soumis k réélection 28
catholiques et 11 libéraux seront proclamés
élus pour un nouveau terme de huil ans sans
qua ie moindre doute, pensons-nous, puisse
exister k eet égard.
li y a lieu d'ajouter ici que le mandat des
sénaieurs piovinciaux des cinq provinces
susdites finit également en 1904. Ge sont
quatre libéraux et radicaux pour le Brabaut,
dix catholiques pour les quatre auires pro-
vinces. Nous ne croyons pas devoir insister
k ce sujet, ia éélectïon des mandataires
sortants étant parfaitementassurée. Le Séaat
comprendra done, après le renouvellement
de 1904, 63 catholiques contre 47 opposants,
soit identiquement la situation d'aujourd hui.
La majorité cathoiique y est assise sur des
bases si stables t t si fixes qu'un ébranlement
ne saurait être prévu dans un temps rappro-
cbé.
Trois dissolutions du Sénat eurent lieu
err 1892, 1894 et 1900, sous trois régimes
électoraux différents, et ctaaque fois une im
posante majorité cathoiique sorii;. du scrutin.
Les suffrages donnés aux cathoiique s'élèvent
k 985,500, en combina. t les résultats de
1900 et 1902 eeux donnés aux libéraux,
radicaux el socialises, 797,400 Cela fait
une majorité de 190,000 voix, soit 30,000
de plus qu'an 1900.
Oa peut affirmer que le pays, k ohaque
scrutin, se prononce de plus en plus effica-
cement pour la sage politique de pacification
et de tolérance de nes gouvernants catbo
liques qui, par une série de lois bienfai-
sautes ont amerié la nation k un haut degré
de prospérité et de bien-ètre, tout en mainte-
nant l'ordre dans les finances de l'État.
Survons bien les débats des deux Ghambres
franpaises, ik se révèlent les pensées et les
projets de nos adversaires. Lk ils sont le
nombre, ia force, ils fent ce qu'rls veulent,
ils appliquent leurs théories, ils disent ce
qu'ils pensent, écoutons ies bien. Chez nous
minorité, ils sont plus prudents, mais ils n'en
pensent pas moins.
Les thèses des radicaux et des francs-ma-
pons franpais k l'appui de leurs agissements
sont des thèses d'une tyrannie brutale, vrai-
ment cynique contradictoires en elles-mê-
ses, elles se succèdent néanmoins selon les
beseins de chaque atteinte k la liberté.
Première tbèse les prêtres sont incapa-
bles d'enseigner, d'élever la jeunesse, paree
qu'ils ne savent pas ce que e'est que la famil
ie, ils n'ont qu'une prétendue paternité spiri
tuelle... 11 faut être père de familie pour con
duire ies enfarits,...
Tout cela pourenlever non seulement aux
religieux, aux reiigieuses, arais k tout pi être
même, le droit d'enseigner oubliant que
c'est précisément par la délégaiion, par la
volonté formelle du père de familie que le
prêtre, le religieux élève ses enfants quand il
les élève.
Mais seconde ihèse voilk qu'on a
besoin de contraindre les pères do familie qui
veulent i'enseigriement religieux pour leurs
enfants et i'on proclame sans fapon qus c'est
l'Etat seul qui doit être le grand éducateur
national maigré le père de familie, qu'on
préférait tout k l'heure au prêtre Et on
irrvoque eyniquement la théorie païenne
d'Aristote «L'éducation doit être unique et
identique pout tous. II faut bien se garrier de
croire qu'un citoyen s'appartienne k soi-mê-
me, tous appartiennent k l'Etat.
Troisième tbèseI/kme d'un pays doit
être une, ii faut éloigner les divisions, et en
venu de cette unité nécessaire il ne faut plus
qu'un enseignement, ceiui de l'EtatTable
rase de toute liberté (I'enseigriement, abso
lument.
Puis tout d'un coup, dans la séance duSé
nat, un éclair de bon sens jaillit et Ciémen-
ceau iui-mêrne, l'un des chefs, l'un des plus
engagés du parti se révolte contre cette ty-
ranie de l'Etat si impudemment proclamée,
il fustige de maltresse fapon tous ces eonju-
rés
«Eb bien! Messieurs, s'écrie-t-il, jerie puis
pas être de cette doctrine oü l'abstraction
Etat devient le Moloch insatiable en qui toute
vertu, on nous l'a dit expressément, est de
s'abimer pour jamais. G'cst un saut de deux
milie ans en arrière. «Nous avons fait la Ré
volution francais». Nos pères ont cru que
c'était pour s'afïranchïr; pas du tout, c'était
pour changer de rnaitrel...
Puis s'adressant aux sénateurs les plus
avancés Oil est votre dogme leur dit-il.
Vous ne pouvez pas me répondre, paree que
vous n'en avez pas, paree que vous ne pouvez
pas en avoir Mais dans eet enseignement il
faudra bien que le professeur en chaire dise
quelqua chose. II faudra bien qu'il prenne
parti. II faudra bien qu'il dise s'ii approuve
ou s'ii bik me. Quand il arrivera k l'histoire
de Tibère et quand if lui faudra raconter cer
tain drame de Judée, quelle opinion aura-t-il?
que dita-t-il Est ces que Jésus-Christ sera
Dicu ou homme seulement?
Et quand on en viendra k ce grand phé
noroène du christianisme, qui encombre
l'histoire, qui a été et qui est encore aujour-
d'hui au premier plan des pensées et des
actes de lacivilisation, comment le qualifiera-
t-il Quelle opinion en donner-t-il k ses élè
ves
M. Frémieux interrornpant l'orateur
Mon cher eoliègue, avec ce système-lk, vous
allez jusqu'k nier le controle de l'Etat
Et M. Glémenceau reprend: Mon cher
eoliègue, je ne nie pas du tout le coutróle de
l'Etat, je montre que le monopole dont vous
êtes un partisan résolu, conduit k l'obligatiou
d'avoir un dogme et ce dogme, je vous
défie de le fortauler
Voilk bien ce que cent fois nous avons
apposé chez nous au libéralisme enseignant.
Nous aurons k revenir sur eet important
discours oü Glémenceau a su donrier de
l'éclat k un lambeau de vérité qui s'iroposait k
son esprit, et oü il se débat en même temps
contre des vérités plus fortes que lui.
La fête de saint Jean Berchmans sera dé-
sormais célébrée k Rome, le 26 Novembre,
au lieu du 13 Aoüt, afin que la population
des Universités et séminaires puisse y pren
dre part.
C'est naturellement dans l'église de Saint-
Igcace, oü repose le corps de saint Jean
Berchmans, que cette fête sera solennisée.
On lui donnera cette annéc un éclat plus
particulier.
Elle sera précédée d'un triduum prêché
par le R. P. Zocchi.
A cette occasion, le Pape a fait savoir son
désir qu'on reraplapkt la musica scelta
en usage k Saint-Ignace, par une bonne exé-
cution de plain-chant grégorieu.
L'abbéPerosi dirigera uti cboeur nombreux
formé des éièvos des séminaires gerroanique,
ie-mbard et frangais, oü sont partieulièrement
en honoeur les mélcdies grégoriennes suivant
la méthode de Solesmes
On sait que l'abbé Perosi est un partisan
trés décidé de cette méthode.
Le Souveratu Poritife Pie X, qui a toujou's
eu beaucoup de goüt pour la bonne musiqu
religieuse, psrtage complètement, sur ce
point, les idéés et sympathies du jeune maes
tro, qu'il continue, k Rome comme k Venise,
de trailer comtae un ami.
A nlusieurs reprisesdéjk, PieX a manifesté
son vlf désir et sa volonté arrêtée de voir
adopter partout le plain-chant grégorien de
Solesmes.
ROME. 24 novembre. Le Saint-Père a
refju dimanche en audience Mgr Rutten,
évêquede Liége, el Mgr Rpylen, évêque de
Namur
Le Saint-Père a fait aux évêques l'accueil
le plus bienveiliant et s'est enquis soigoeuse-
tnent auprès deux de la situation cathoiique
en Belgique.
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