a n I AVIS GHROMIQUE Mercredi SO Décembre 1903 10 centimes Ie N° 38e Année N° 3807 qR&A f4 Réveil Ion La banqueroute a nos portes Nos cygnes L'enseignement obligatoire lneroyable Extension universitaire Catholique Ville d'Ypres CONS EI L COMMUNAL i H Q On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL" D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de] 5 fr.' .50 c.!]par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Dóeembre. Les articles et communications doivent étre adressés fr anco de ort d 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 13 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires content 10 trams les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Bclgique (6xcepté les deux Flandres) sa'dresser a VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. M. Ie Bourgrnestre recevra, Ie jour de l'an, de 11 b. a midi. Le Président du Tribunal ne rece vra pas le jour de l'an. Le réveillon annuel aura lieu su Cercle Gatholïque J udï 31 Décembre. Le Punch sera offert h 11 1/2 beures, Pour la cinquantième fois le Progrès pro- clame que les Hospices d'abord, l'adminis- tration communale ensuite, sont sur le point de tomber en faillite. Etce n'est pas seulement la faillite cstte fois, c'est la banqueroute. Foi de Progrès Nous ne pouvons assez le répéterla banqueroute est a nos portes. Et poutquoi la faillite ou la banqueroute N'essayez pas de le deviner, lecleurs, vous n'y arriveriez pas. Nous allocs vous le dire tout de suite paree que le budget ne se solde que par un excédent de quelques cen- taines de francs. Ainsi, un négociant.après avoir arrêté son bilan avec un excédent de recettes de 45,000 francs c'est le chiftre tncyen ds l'excédent ordinaire de la ville d'Ypres prévoit ses dépenses et ses recettes pour i'année sui- vante. II se propose d'exécuter des travaux extraordinaires pour l'extension de £s affai res, pour l'agrandissement et l'embellisse- ment de ses magasins etc.; et, tous calculs fails, il constate encore que ses prévisions les plus prssitnistes donnent uu excédent pour I'année prochaine ce négociant va faire faillite Bien plus, la banqueroute c'est h-dire la faillite criminelle est h sa porie Si le Progrès n'avait pas écrit cette sottise, nous nosenons la lui imputer. Maïs cela se dit et se répète dans le Progrès, sans qua ses lecieurs lui reprochent publiquement soa ignorance ou sa folie. Mais, si le journal radico-socialiste peut faire avaler de pareilles bourdes h ses béné voles lecteurs, il n'en sera pas de même de l'opinion publique, qui se rappelle encore comment se c uraient les budgets de t'ad- ministration libé ale, et qui sail que j m is celled n'a attaint aux comptes ordinal res les rxcédents actuels. Au lieu a'une moy-ine d 45,000 francs, il y avail alors 13,000 francs au plus. Arrétous-acus, pour ne pas paraltro com parer nos lecteurs h ceux du Progrès. M is que tous sachent que si la théorie du Progrès est vraie, ['administration libérale a été cicquante fois deux doigts de la faillite ou de la banoueroute Ccssez done d'écrire. confiè e, si vous. ne voulez pas que l'on vous trouv en état d démence Le. Progrès triomphe les cygnes ont, eu h manger Coiame s'ils n n avaient pas eu avant ia réclamation de M Ssns-droit Nos cygnes ont tous les jours manger, h moins que le préposé qui passait, sous l'adminislration libérale, pour un ouvrier modèle, ne soit plus qu'un employé infidèle, paree qu'il dépend d'une administration com munale catholique... Allons, mon vieux serviteur, expliquez vous. Est ce vous qui mangez le pain destiné nos pauvres cygnes Nos journaux libéraux n'en démordent pas il faut, h Ypres, l'enseignement obli gatoire. Muis naturellement on se detnande si, Ypres, il y a beaucoup d'enfants qui ne fré quentent aucune école. Un imprimeur Yprois, qui s'est fait enten dre lors de l'enquête sur la petite bourgeoisie, la préteudu devant la commission de l'en quête. Naturellement on lui a demandé quelques chiffres. Mais jusqu'ici l'imprimeur en ques tion s'est dérobé, bieu qu'il eut promis de les fuurnir sans retard. Si eet imprimeur a un rapport quelconque avec le Weekblad, nous le prions de vouloir renseiguer ce journal, qui nous apprendra sans doute le notnbre des on fonts en fige scolaire qui ne fréquentent aucune école. Allons, Monsieur rimprimeur, le pourcen- tage, s'il vous plait. Neus discuterons plus tard avec vous et vos amis. Toujours les mêmes des allégations et des sottises Le Progrès est fun. ux paree que sil Lui l'en croire MM. Brunfaut et Vernrieu- Ion out informés que le Parquet refuse de donner suite h leur pl linte, au suj - de deux éiccteu-s qui ont i. üment vu e 18 0 N pprécinns assez b -ut ir, u' p-; u ose: ffi mei qu- .Vit! Bi.urb.ui et Vermeulen, - s ux u- etaleurs d office, avail été focdée eu t.at domme en droit, le Parquet eut poursuivi les délinquants. C'est qu'il n'y a pas matière, Messieurs les dénouciateurs. Mais pour vous et vos amis, il n'y a d'au- tres juges qu-» eeux qui vous donnent raison. Le temps est passé pourtant que, l'image de certaine cour d'appel, la justice rendait les services et non des arrêts. La seconde conférence a été donnée par M. Pierre Verhaegen, conseilier provincial Gand, fiisde l'honorable président de la ligue démocratique. Elle avait pour sujet la dea- telle dans le passé et le présent Le confé rencier a traité ce sujet avec le talent qui a été reconnu dans ses nombreusss études sur la matière publiées entre autres, par la Revue Sociale catholique, et surtout dans son grand ouvrage richement illustréformant' les tomts 4 el 5 de la collection des Petites Indus tries it domicile Celts collection est publiée par le Ministère de l'Industrie et du Travail. M. Verhaegen a traité d'abord l'historique de l'industrie dentellière. A ce propos il a parlé du recensement fait sur l'ordre do Louis XIV en 1684 Ypres, (Ypres éïait annexée en ce moment h la France) cotre ville comprenait ce moment soixante den- tellières. La Valencienne qu'on y confection- nait n'était pas la véritable dentelle connue sous ce nom, c'est la Valencienne appelée batarde qui était la spécialité de nos ouvrières. Abordant le coté écocomique de son sujet, le conférencier, nous a montré l'efïlarescence inouio de cette industrie d'art, efflorescence qui contraste fort avec la déchéacce presque irrémédiable d'aujourd'hui. Vers 1860 la Beigique complait 150,000 ouvrières actuel- lement il en reste 40 000. Les salaires sont tombés it untaux dérisoire.ils nesuffisentplus it l'entretien des ouvrières. De plus la dentelle de prix, ce tissu délicat, presque sériën, ceuvre merveilleuse d'artistes anony mes, a dü reculer devant une dentelle de genre cornmuu. Décadence sur toule la ligne: diminution du nombre d'ouvrières, baisse de salaires, disparition de l'ouvrage vraiment ar tistique. A quoi cela tient-il A la machine d'abordTandis que certaines dentelles ne sauraient s'imiter, la Valencienne d'Ypres au contraire et la petite dentelle commune pc-uvent être reproduites mécaniquement de s'y confondre. La mode aussi - êote- l'«cnai de dentel- u i ti i détöstanle organi i.utii ii la baisse des si i du güüi f Geile bet.e incius.i iö, sx preforidément nationale sarait-elle done irrémédiablement perdue Le conférencier ne le pense pas, il fait u» vigoureuxappalit-l'initiativedes dames Beiges, aux couvents oü l'on cultive encore la belle dentelle de luxe et il signale les efforts qui ont été fails dans ce sens h Veniss, et qui ont été couronnés d'un plein succès. Telle a été en résumé, la causerie de M. Verhaegen. Le public lui a fait une chaleu- reuse ovation. Compte rendu ds la séance du Samedi 19 Décembre 1903. La séance est ouverte 5 h. 10 minutes. Sont présents tous les Gonseillers, sauf MM. Baron Surmont de Volsberghe et De Caestecker. Monsieur le Bourgrnestre préside. Le procés-verbal de l'avant-dernière séance est adopté, celui de la dernière est soumis l'examen du Gonseil. Validation de l'Élection M. le Bourgrnestre fait savoir qu'une décision du 4 Décembre dernier ratifie les éleciions du 18 Octobre Ypres. Le gou verneur a interjeté appel contre cette solu tion, mais seulement, titre conservatoire. Sur un premier ordre du jour nous n'avions pas convoqué les deux conseillers élus en remplacement de MM. Iweins d'Eeckhoutte et Berghman dans un second, qui vous fut envoyé, leur installation au Conseil formait le premier point de l'ordre du jourenfin, après en avoir référé h Monsieur le Gouver neur et Monsieur le Ministre, nous avons coiiclu qu'il est préférable de d:fférer Instal lation de MM. Ganepeel et Vandevoorde tant que la contestation n'est pas entièrement vidée le recours du Gouverneur s'étend a toute l'élection, bien qu'il n'y ait pas récla- matioj contre le scruiin partiel. Vente d'arbres Le Gonseil approuve la vente d'arbres pour les Hospices. Bureau de Bienfaisance M. D'Huvettere a fait un rapport sur les comptes de 1902 et sur le budget de '1904 du Bureau de Bienfaisance. 11 en sera donné lecture dans la prochaine séance, la discus sion du budget communal devant absorber tout notre temps. Bibliothèque de la ville Le Conseil discute et vote d'urgence le budget de la bibliothèque pour 1904. Une augmentation de 300 fr. s'applique l'achat de livres pour les lectures populaires. II est décidé de loger une partie des ouvragrs icu- tiiisés dans les salles de l'école communale. Get article s'élève h 1700 fr. m (Bi ■ft «t a p. M £1 bi til k|

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1