La vie a bon marché L'impartialité de M.de Trooz Avis Leur savoir-faire Actes officiels Fails divers Lisle des miliciens d'Ypres pour 190 k de peine k mettre a néant toutes ces accusations malveillaotes. Bien plus, en Belgique est née aussitót une Fédératiun pour la dé feme des intéréts beiges h l'élr anger, laquelle par ses publications documentées dans les trois laugues anglaise, fraagaise et allemande, a fait voir que, du témoignage de nombreux voyageurs, même anglais, la question de la civilisation indigètie n'est nullepait rnieux comprise que dans l'Eiat libre, D'ailleurs, celui ci n'est aucunemen justici able devant le Congrès de Berlin ni même la cour de la Haye, du fait de son administra tion intérieure. Né de la volorué du roi Léopold II, qui en a fait tous les frais, l'Etat du Congo est absolument souveratn, ne relevant de personne, et c'est k ce titre qu'il a pris part, comme les autres Etats, aux délibérations du Congrès de 1885, provoqué par Léopold II lui-même pour règler les conditions de la colonisation en Afrique, et particulièrement pour y protégerles indigè nes contre les Arabes. En somme, les Anglais avouent eux-mérnes que l'accusation maiadroite est retournée contre leurs auteurs, et l'Etat libre en sort plus admiré que jamais. Quoi qu'en disent nos adversaires, la situation économique du pays est excellente, et tous les esprits droits, en présence des fails qui la constatent, ne font aucune difficulté de le reconnaltre. Citons k ce sujet le passage suivant d'un rapport récent duconsul général d'Angleterre en Belgique Malgré la lourdeur générale des affaires dans le monde, le commerce de la Belgique a augmenté en valeur et en volume. Si on cherche les causes de cette prospérité, on les trouve dans le bon marché de la main d'oeuvre en Belgique, l'activité et la dextérité naturelles de l'ouvrier, la facilité du transport de la fabriqueau port, au moyen du système de canaux qui compléte si admirablemern le réseau de voies ferrécs, et la position favorable de tous les ports, rnais plus spécialement du port d'Anvers, se trouvant au centre du monde. La première de ces causes, le bon marché de la main-d'oeuvre, est due k la frugaiilé et au coüt peu éievé de la vie, spécialement k l'intérieur le blé, l'orge, le cacao brut et le thé sont exempts de tous droits, de même que le coton brut et la laine. De plus, les taxes, sauf k Bruxelles et k An.vers, sont trés modérées. L'entrée de la matière brute est libre, et la protection accordée k l'industrie locale par des droits d'importation sur les articles manufacturés n'est pas de nature prohibitive. Les journaux gueux se garderont bien de reproduire cette magnifique attestation, qui est tout k la gloire du gouvernement qui régiï si excellemment la Belgique. Voici maintenant une déclaration faite par one ouvrière frangaise de la frontière, mais qui habite la Belgique, livieyétantk meilleur compte Je gagne 12 fr, par semaine, et mon mari 15 Si nous habilions Armentières, nous serious obligés de nous endetter, car nous ne sommes tr ariés que depuis trois ans, et nos meubles ne sont pas payés. Nous arrivons ici presque k faire hon- neur k nos affaires, k cause du bas prix des vivres... Nous réalisons une économie d'un sou sur le pain, de 60 centimes sur une demi livre de café, d'un franc au moms sur l'épi- cerie, et de fr. 1.25 sur le loyer. Nous ne payons que 3 francs pour une petite maison de trois places. Ou voit la d flirence qu'il y a entre un pays gouveroé par des socialistes qui foulent aux pieds les libenés les plus sacrées, et un pays gouverné par des hommes indépendants qui mettent leur honneur k étendre toutes les libertés publiques au lieu de les détruire, k développer sa prospérité eommerciale et industrielle, et k venir en aide de toutes les manières, par d'excellentes lois, k la popu lation ouvrière et aux classes moyennes de la société. II est de fait, et cela est en dehors de toute contestation, que nulle part la vie n'est moius cbère qu'en Belgique. Les adversaires du gouvernement ne sa- vent comment apprécier les nominations de bourgraestres faites par MDe Trooz. Ne pouvant contester qu'elles sont k l'abri de la moindre critique, iis demandant de retarder leur appréeiation définitive jusqu'k ce que toutes aieatété faites, dans les petites villes et les petits villages. Ge manque de fran- chime est réjouissant. Quant au Peuple, il reconaait carré- ment qua les libéraux ont été largement ser- vïs A en juger par la première fournée de nominations de bourgemestres parues au Moniteur du jour de l'an, M, Da Trooz, le grand dispensateur des écharpes tant con- voitées semble s'être montré bon prince k l'égard des libéraux II a '/ait promis de s'inspirer du voeu de la majorité des conseils communaux et pour certaines grandes villes et grandes com munes, ii parait avoir tenu cette promesse. Bien plus, quand cette majorité provenail d'une coalition avec les clöricaux comme k Bruxelles ou k Gand, ou d'une al liance avec les socialistes, comme k Molen beek, Saint-Gilles et Schaerbeek, il neleur a pas gardé rancune. La presse officieuse va naturellement faire grand état du diplóme d'impartialilé que s'altibue M. De Trooz. Après vingt années de cléricalisme nous en sommes arrivés k considérer comme un acte extraordinaire, le simple respect de la voionté du corps électoral. Plaise k Dieu que socialistes et libéraux fussenl capables de ce respect Nous auri- ons fait l'écoaomie de plus d'une émeute Le Commissaire de l'Arrondissement d'Ypres porte k la connaissance du public qu'une place d'expéditionnaire est vacante dans ses bureaux, que les candidats qui la sollicitent doivent adresser leur requête k Monsieur le Gouverneur de la province, qu'ils seront appelés k subir l'examen, que eet examen est fixé au mërcredi 3 février 1904, k 9 1/2 h1 du matin au Gouvernement provincial k Bruges. Le trailement initial est fixé k 1000 fr. et peut atteindre 1200 fr. Les candidats peuveut prendre communi cation dans les nureaux du commissariat, du programme de l'examen. FERD. MERGHELYNCK. Ypres, le 8 Janvier 1904. Les libéraux et les socialistes, k les enten dre, sont seuls capables de faire quelque chose pour le bien être du peuple. Comment se fait-il done que durant les longues années qu'ils ont détenu le pouvoir ils n'ont su riea créer, rien organiser ni rien projeter qui fut utile et efficace au bien public. Et poarquoi aussi, aujourd'hui qua d'autres font mille fois meilleur usage du pouvoir au profit des petits quils ne l'ont jamais fait, veulent ils toujours censurer, critiquer et dénigrer. N'est ce pas un indice qu'il y a lk-dessous autre chose que le désir du bien être du peuple, presque une basse et jalouse envie de l'autorilé qui s'est échappée de leurs mains indignes. Voici d'ailleurs comment on appré- cie irotre gouvernement catholique dans les milieux honnêles et intelligents. Nous lisons dans 1' Univers A la Ghambre beige, au cours de la dis cussion du budget (décembre 1903) M. de Smet de Naeyer, président du cabinet et ministre des finances, a pu dire avec une légitime fierté Si quelqu'un s'était levéici it y a vingt ans et avait déclaré vouloir faire supporter par le budget ordinaire, k concur rence de 15 millions, des dépenses qü'on avait toujours inscrites k i'extraordinaire, s'il avait ajouié qu'on allait créer la rému- nération des miliciens, les pensions de vieillesse dégrever les boissons hygiéni- ques, réduire de 30 centimes le prix du sucre au kilogramme, améltorer les services publics, consacrer annuellement 10 millions de plus k l'enseignement et 100 millions k l'outii lage économique de la nation tout cela sans créer d'autres impöts nouveaux qu'un relève- ment des droits sur l'alcool, dont la con summation diminuerait ainsi d'un tiers eet homme aurait été traité de têveur. Or, mes amis et moi nous avons réalisé ce programme et j'oppose l'expérience d'un passé de vingt années aux arguments depure tbéoriede M. Denis. Nous pouvons tranquil- lement attendre de nou velles atteintes.» (Trés bien k droite. Voiik, brièvemsnt décrite dans un langage autorisé, la prospérité financière, eommer ciale et industrielle dont nos voisins sont redevables k leur gouvernement catholique, gouvernement qui n'épuise pas ses forces en folies persécutions, qui n'a élaboré aucune loi d'exception, qui laisse k ses adversaires politiques et religieux toutes les libertés de droit com inu n. Tandis que les Beiges prospèrent ainsi sur toute la ligne et qu'ils soldent chaque année leur budget en excèdertts, le nótre est régu- lièremement en déficit. Nos sectaires nous oppriment et nous ruinent. Le peuple frangais est déjk de tous les peuples du monde le plus endetté et le plus lourdement chargé d'impols. Et cspendant, en suppricnant de nouveau des rnilliers d'éco- les fibres qui ne coutent rien aux contri- buables, on va grever d'autant le budget de l'Etat et des communes «Sus k la liberté etsus aux contribuables!» Tel est le grand principe de gouvernement qu'appliquentde plus en plus nos jacobins. Jusqu'k quand les laissera t on faire Un arrêté royal du 14 décembre porie La Société Nationale des chemins de fer vicinaux est autorisée k établir et k exploiter, k titre de partie intégrante de la ligne vici- nale de Poperiugbe-Furnes-La Panne, la partie de cette ligne s'étendant sur les terri- toires des communes de Rousbrugghe-Harin- ghe et de Proven, suivant les indications du plan approuvé par notre ministre des chemins de fer, postes et télégraphes, sous la date de ce jour. Par arrêté royal du 23 décembre 1903, M. Bossaert (H.), avocat, k Ypres, est noai- mé raembre ds la commission administrative de I'lnstiiution royale de Messines, pour un terme de sèpt années, qui expirera ie 31 décembre 1910. TERRIBLE CHUTE DUN ENFANT. Mardi matin, le gargonnet des époux Levis, demeurant rue de Schaerbeek, k Bruxelles, s'étant penché au-dessus de la rampe de l'escalier, au troisième/étage, a perdu l'équi- libre et est tombé sur les dalles du vestibule. L'éiat de la vietime laisse peu d'espoir. UN GRAVE ACCIDENT. - Les deux fils des époux Scheepers, cultivateurs, route d'ltterbeek, k Anderlecht, kgés de douze et quatorze ans, s'étaient emparés, lundi après- midi, da deux fléaux qui pendaient dans la grange et s'étaient mi? k battre une botte de grains. A un moment donné le fléau dont se ser- vait l'aiaé atteignit le plus jeune k la tête l'enfant eut le crane fendu. La petite vietime s'affaissa. Aux cris pous- sés par l'auteur involontaire de l'accident, un domestique accourut, releva le blessé et le iransporta dans l'habitatiou. L'état du pauvr.e gamin ne laisse pas d'ins- pirer les plus vives inquietudes. ÉGRASÉ PAR UN CHARIOT. Un ma- nouvrier d'une ferme de Tongres ramenait un chariot attelé de quatre chevaux; soudain il fit un faux paset les roues du lourd véhicu- le lui labourèrent les jambes. II se trouve dans un état désespéré. DU DANGER DES ALLUMETTES. Un gosse de 4 ans, Charles Glosset, de Namur, qui s'était amusé k jouer avec des aliumettes, a mis le feu k ses vêtements et s'est occasion- mé des brülures si graves qu'il est mort dans la muit. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir tousser quand je garantis publiquement, que leSirop Depratere au goudron décoloré' et au baume de Toiu, guérit ie rhumè ieplus opiniktre en 2 jours.G'est le pectoral le plus prompt, le plus sCtr et le plus agréable. Le oirop Depratere émerveiile tous ceux qui ui lont usage. 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Faes Edward Bonket Arthur Faillie Cyriel Bonte J ulien Fischer Oscar Roussemasre Emeric Geeraerd Henri Brabant Hilaire Geerebaerd Georges liurggraeve Alois Geudens Nestor Buseyne Emiel Gevaert Jules Busscbaert Maurice Ghys Emiel Caenen Valeer Giller Antoon Callens Evarist Gontier Georges vrijw Cardinael Arthur Goossens Julien Cardinael Raymond Gouwy Abel Cardoen Cyriel Grimmonprez Rodolphe Carlier J ulien Gryffon Julien Carlier Valeer Hoet Emiel Christiaen Jules Hollevoet Gaspar Clareboudt Ri hard Homey Georges Coffyn Maurice vrijw. Hoorebeke Leon Cohet Arcade Huygüe Ferdinand Cottegnie Joseph Jacobs Arthur Craye Prosper Kerrinckx Oscar Cuypers Edward Kinoo Maurice Dael Leon Knockaert Henri Ch. Corn. Daufresne de la Chevalerie Gn Knockaert Henri Louis Debruyne Gustaf. Laconte Robert Decadt René Lahousse Victor De Clercq Philimon vrijw. Lambia Desiré Decomnck Albert Legon Georges Deconinck Emiel Lelong Valeer Degrave Michel Lemaire Albert Déhaene Arthur Ltebaert Joseph Dehaerne Jeröme Liekens Henri vrijw. Dehollander Daniël Luyten Gustaf Dehollander Prosper Maes Florent Dekeerle Leon Mabieu Henri Delanghe Emiel Marvellie Theodoor Deleye Louis Mervellie Camiel Derous Frangois Monié Emiel Deruyter Gustaf Moniez Camiel Desagher Maurice Moniez Georges Desmet Aimé Moulaert Michel Dewachter Robert Nolf Jules Domarle Julien Ossieur Henri Donck Georges Parrein Julien Doolaeghe Leopold Parein Leon

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2