Les Elections
Au Cercle catholique
De la Patrie
Ij election du 7 Février
et ie Progrès.
1 Nomination de Bourgmestres
L'élection de Tirlemont.
Italië
Un vétérandu brigandage
condamné a mort
'Ctu.yens, h ,'auiélioraiion de nus finan-
i eiübtilisseaient et a la prospéiité de
?e chère cué.
)ès que le conseil sera compiété par
nvée des dtux membres encore b élire, le
ège aura vous proposer 1 s mesures
pres augmenter nos ressources, sans
er de nouvelles cbarges pour les contri-
tbles.
Sos ressouict's ordinaires sont amplement
fisantes pour couvrii' nos dépenses o di-
trts. Elles augmement d'arniée en aunée,
us dormant des excédents moyens de
>,000 francs, tandis que, grêce k une
strou écouoaiique, les dépenses de même
aure ne croissent plus dans la même
'oportion. Njus au'OiiS Ir rechercher les
oyeds de diuiinuer encore celles-ci, tuut en
ssurarrt la marche régulière des divers
mvices, el faire pi odurre it l'ordinaire
ut ce qu'ü peut donnei' saos rruiie aux
néi éis de qui qua ce soit.
Nos ressouices extraordinaires sont.peu
ievées, vous le savez. Et pourtairt cous avons
xécu.é, pendant les treize an'nées que le
Of ps électoral nous a plaeés et maintenus
la rêie de l'a damns tra Uon de la ville, des
ravaux considèrables, auxquels nos ressour
ces ordinaires ont ardé it faire face.
Ce n'esi pas le moment d insister sur ce
joint. Mais qu'ü ine soit permis de constater
ju'il résulie de l'examen des compies
jummunaux de 1891 d '19t)2 iuclusivement,
jue d une pari, ia caissts communale a regu
rii capitaux proveuant de la vente de biens
pommunaux, d'empruutset versementsdivers
iuscepnbies de remploi, une sotnine deuvi-
ron 1,165 000 tr., en subsides de l'Etat et
ie la PioviüCö et err recouvrements pour
fexécution de travaux d'utüité puolique, une
so rome d'enviton 175.000 fr., soil ensemble
1,340,000 tr et que, d'autre pan, les
dépenses affeciées it 1 acquisition de biens, it
la reconstiiution dn fondations dont les
eapnaux étaient enirés dans les fonds
roulants de la ville, aux remboursements et
aux rempiois d'enipvunts, it l'exécution tie
divers travaux extraordinaires et d'utüité
pubiique, s'élèveni environ 1,580,000 fr.
Nos dépenses extraordinaires oot done
dép'tssé nos recettes extraordinaires da p.ès
de 240,000 tr. C'est, k t me évidence le
uudget ordinaire qui a p yé ce surplus, en
nous donn int, cttaque année, des excédents
decompte inscrits au cbapnre premier des
dépenses extraordinaires du budget.
Ceux da nos coocitoy ns qui voudront
co> suiter les compies des duuze dernières
années, qui sont h leur disposition, pour-
ront consiaier, avtc nous, que si cbaque
recette extraordinaire n'a pas été affectée,
une dépensa extraoidinaire coutorrnément
des dé.ibéiaiioc s spéciales du conseil, il
n'en est pas moins vrai qu'elles ont été tout> s
remployées en dépenses extraordinaires
D'oü il rt'suileque, en fait, ^administration
a remployétous les capitaux sujets remploi,
et même au-delit.
Nous ne nous le dissimulo'-s pas, il reste
beaucoup ii fane. Nous avons restaurer nos
monuments d'apiès des plans qui sont
aujourd'hui terminés et qui seront approuvés
sous peu; ii actiever le réseau de nos égoü-s
qui out contrioué k taire de la ville d Ypres
uue des plus sames du pays; k continuer les
travaux de notre c nalis-ition d'eau et
modifier riotre systèroe d'éclairage public
des questions qui soul l'étude améliorer
encore noire voirn urbaine et rurale, pour
laqueüe nous avens fait déjii beaucoup de
dépenses k créer uue écoE la campagne,
de mauière k faciliter aux enfants de la
partie rurale de la ville, l'enseignement
populaire.
Tous ces travaux seront exécutés ou
eutamés pendant la période de voire mandat,
et nous espérons bi n que notre géoération
en verra l'entier accomplissement.
Nous n'avons pas négligé les intéréts do la
c'asse ouviière. L'institution de feuilles dó
route, la construction de maisons ouvrières,
ia cuuv, iition ux sociétés de mutualité ont
trouvé, dans riotre administration, de pré-
ci<-ux encouragements et, parmi vous, des
auxiliaires dévoués.
Nousaurons .li x T.iner ce qui reste
faire pour favoriser la p ite bourgeoisie sidi
gne d'intérêt.
C'est sur nous, Messieurs les Conseillers,
surchacui- de nous que nos-coricitoyens doi
ventpouvoii compter pour mener ien l'oeu
vre commune de la p'ospérité et du fneti re
moral et maiériel de la ville.
S yons résolument cooservateurs, maïs
sagempot proviessistes Inspirons-nnus du
bien géoéral; consultors les idéés justes
et les aspirauoes lé-itim^s de nos idmi is
trés, et metions en pe^tique cette règle qu
la vihedoit, a u t a t que possible, s'admicistrer
elle-même, avec le concours de ceux en qui
elle a placé sa confiance.
Je torme le vceu que nous puissions, avee
l'aide ds Dieu, réaliser nos projets et nos
idéés.
i
Après le f8 Octobre derniar Ypres pou-
vait secroire en p3ix pour le cboix de ses
administrateurs Une majorité de 200 vo x,
avait couservé au pouvoir les partisans
sérieux du maintien de li Censtituiion, du I
respect des convictions et de l'ordre, des s
arséliorations réalisées et de la prospérité
progressive constante,
Mais le parti de ceux qui réclament tou
jours, qui veulent la révision de la Constitu
tion, qui conspuem et proscrivent les anti
ques croyances, qui fomenterrt et entietien
nent les émeutes ou les grèves, qui durant
des quarts da siècle n'ont su
des promesses sans effet et maiutenir la
ville dans un état de déchéance continue,
ceux enfin qui toujours sont mécorifenis
quandilsne peuvent être tyranniquas ont
formulé une requête pour obtenir l annula-
tiou des élections.
Les motifs iavoqués et las documents
fournis ont paru irrecevables la députatton
permanente de la Province, qui a débouté
les quémandeurs et a tout simpierae.nt yalidé
les élections,
Mais comme il n'y a pire soui d que celui
qui ne veut entendre, il n'y a non plus, plus
entêté que qui veut avoir raison quand mê-
me. Les bleus brouillons ont done tant agisé
leur bourdon que, de guerre las et par un
rxcèsd'impanialité, monsieur le ministro de
l'Iniérieur err con firmant l'élection dans sa
I pour la défense de L ui s grands iutérê s, les
5 hommes astuci- ux qui s'éiaien: riéc'arés
I adversaires irréductibles de leurs cbrétien-
5 nes convictions et déiracteurs troplacables
I de leurs élus.
- Non, il n'est pas admissible qu'un électeur
l sérieux se rétracte danssorr cho>x; au dessus
des personnes, il voit les principes et c'est
pour les défendre qu'ü s'emploie de toute
son ame, de toutes ses forces. Done, grou
pons nous autour du drapeau catbolique,
quel que soit celui qui ie porie et restons
fidèlesaux principes de notre for
La commission du Cercle c uo-qee a
nommé it l'unammité MM. H. L-veins d'Eeck
houtie et Camitlê Noif, membres de icom
produire que j mission, en remplacement de MM. iwein
partie essentielle et capitalea concédé aux
vaincus du 18 Octobre d'affronter de nou- eftei, que la ville d'Ypresa fait, durant les
veau le coup de l'urne pour deux sièges
settlement.
C'est pourquoi nous auroris Ypres ie 7
fëvrier une élection complémentaire pour
deux candidats.
Na:u>elieïïaent ce résultat inespéré de i
leurs instances, si mtnime qu'i! soit en lui- t
même, goufle considérablement le prestige
libéral. A les entendre se rengorger on
cróirait ces conteixipu-urs audacieux de ver us
bi usquement les maitres ei prêts nous im-
pos'-r derecfiet leur inflexible voionté.
Pourquoi pas
Sa-ez-vous bien que leur presence au I
Cons communal est nécessaire 11 n'est 1
pas r,ori qu'une Administration soit absolu- I
ment bomogèae paree qu'alors elle manque j
de contióle et est portée aux abus.
Et oui; n'est-il pas juste qu'une partie na-
table des concttoyens, d'optnion divergente, j
ait au moins un représentant, un mandataire I
dans ls Collége adminisiratif
Comment done, quelques années d'irsfé
riorité vous ont assagis su point de revendi I
quer, pour vous et pour les vótres, ce que 1
pendant un demi siècle vous vous êtes
obsiinément refusé d'admettre comme juste I
et raisotinable pour les autres. Vous refusiez
jadts toute participation et toute cornmutiica
lion nous, respectant la voionté des élec- f
teurs, nous cominuniquons tout ce qui peut J
intéresser nos admintstrés sans distinction
d'opimons.
Le controle peut done se faire sans
diffieuité par tout citoyen saris qu'ü soit
nécessaire d'être du corps des édiles. D'ail-
leurs l'etat vital de la viiie et le peu de
charge contributive qui s'y pergoit soot des
garauts de sa bonne gesuon. Vous n'avez
jamais pu en dire autant.
Quant it lanécessité pour cbaque opinion,
d'avotr son mandataire au Conseil, qu iI nous
soit permis de dire N'oubliez p»s Ie passé
et voyez cbez vos arms de France. N'est-ce
pas qu'on faisait et qu'on y fait grand css
des panis que les éiecteurs ne font pas pré-
valoir 11? sont representés comme nous
l'étions autrefois, comme vous i'êtes maitue-
nant.
M.
me.
Depuis douze ans que vous êtes éyi'ncés
de l'Hótel de ville, les affaires de la cué
n'en out que mteux taarebé pour le bien et le
bonbeur de tous. Gutte présence que vous
prétendez nécssaire n'a de nécessité que
dans votre désir en réalité nous nous som
mes avantageusern nt passés de vous et nous
pouvons, saos inconvénient sucun, poursui-
vre notre coufso progressive sous voire
éclipse.
La question de cette réélection k Ypres se
pose, nous semble, d'une manière toute
spéciale et bien supérieure aux vues intéres
sées oü vous voulez la circonscnre.
11 y a ia une question de principe, une
question capitale. II s'agit de savoir si la
populauon d'Ypres qui a pu jugsr. 1'oetivre
le dév; u ent et l'habüeié de s s marsdataires
caih liqu s. qui même le 18 Octobre d?r-
nier les a, d> nouveau, invesus de sa confian
ce, vouOia aujöurd'bui les iivier la détrac
ion, en prétérant aux candidats chotsis
d'Eeckhouüe, décédé, 'et B-rnard F «géi, dé
rmssioniiaire.
La commission a éiu, k l'unanimité drs
suffrages, M. Ernest Fraeijs, P ésident du
Cercle catholique.
Nous adressons aux nouveaux élus, et
spécialemeut k M. Fraeijs, nos plus cordiales
félicitations.
A propos de i'éiection d'Ypres du 7 Fé-
vrier, pour deux mandats cotnmunaux, notre
excellent confrère de Bruges écrii
Pour peu que nos amis persistent dans
l'union étroiie qut doit englober tous les
f> membres du parti, la victoire catholique
est certsine.
Le corns électoral n'oubliera pas, en
J Le Progrés est h peu prés salisfait de ce
5 que le Gouvernement a bien voulu annuler
partiellement l'élection du 18 Octobre.
11 maugréè un peu, paree que M. de Trooz
n'a pas prociamé élus M. M. Nolf t D cbié
vre, maïs il est tout de même content de la
I manière d'agir de I'honorable ministre,
qu'ü élève jusqu'aux nues.
f La décision ministérielle nous fait rager,
dit-il. Non, confrère, nous aurions vouluque
cette dëcision fut rendue en droit, paree
que la lot est la garantie de tous, même des
naajorités.
Ma is nous nous inclicons en sorjgeant au
succès électoral qui nous attend le 7 Février
prochain, et la défaite du parti libéral que
dès maintenant, nous proclamons compléte
et decisive.
Qui vivra verra.
En attendant l'écbéance du 7 Février.
nous nous Uisons un devoir de répoodre a
13 années. de gestion catholique, pour
1,340 000 francs de recettes extraordi-
naires et pour i ,580 000 francs de t'ra-
vaux extraordinaires; c'est 4 dire pour
un excédent de 240,000 fr., qu'il a fallu
coavrir avec les bonis 'des exercices or-
dinaires lesquels ont toujours été assurés
par la bonrte gérance des fonds commu-
naux.
C'est lh pour nos amis une précieuse
garantie en même temps que la meilieure
«des références h donner au corps électoral.»
Oui, la victoire catholique est certaine,
parceque 1 union ia plus étroite règne parmi
nos aarts.
Tous, sans exception, inarchent su combat
sous i'unique drapeau, porté si vaillamment
par notre honorable et distingué Bourgmestre
et par M. l'Ecbevjn Suixye, l'homme du de
voir et du Sacrifice.
Nous savons du rests que les yeux des
catholiques beiges sont, en ce moment, fixés
sur nous. Nos amis nous adresseraient
d'amers et justes reprocbes si, k la veille du
combat et après l'épreuve du 18 Octobre,
aucun catholique devait failiir h ses devoirs.
Nous leur dónnons l'assurance qu'ü n'en
sera pas ainsi, et nous répondons de tous nos
amis et de chacun d'eux Nous avons des
preuves de leur dévouemfltrt absolu et de leur
voionté d'être et de rester unis.
l Arrondissement Ypres
Becelaere, M. J Bayart. Lmgemarck,
P. Soetaert. - Ploegsteert, M J Leter-
Poperinghe, M. F. Van Marris.
Wytschaete, M. F. Leterme Zandvoorde,
M J. Laumosnier. Zuydschote, M. H.
Decorte.
un grief du
fond, écrtt
royrés qui, dans sou article de
Nous sommes beuieux de la décision
ministérielle, car elle {ergsgcra les
administrations communities h remplir plus
consciencieusement leur travail devérifica-
tion des listes, sachant désormais qu'elles
«n'ont rien k gagnerè pactiseravec les repris
de justice ce point de vue l'arrété
donrre celles d'entr'elles qui se sont
oubliées k ce point, une lecon de moralité
bien méritée
Si le Progrés visait l'administration
communale d Ypres, nous ferions appel k la
h y iité de M. Brurffaut, qui n'bésite pas it
rerrdre hommage l'administration catholi
que, sous ce rapport.
11 n'y a peut-être pas une commune dans
le fïnys oü les listes é.ectorales soient revi-
sées plus scrupuleusement qu'i Ypres.
Prfuve évidente, Jamais les libéraux
n'assistent i la séance du collége échevinal,
qui proclame publiquement les décisions
prises sur les réclamations formulées par les
associations politiques ou les particuliers,
et il n'y a guère de réclamations devant la
cour d'yppel évidemment le collége ne peut
rayer que les éiecteurs devenus incapables
depuis l'arrêt déflnitif des dernières listes,
or, grace k la vigilance du collége, il n'y a
pas, sur 2600 éiecteurs, deux condamnés
sur mille éiecteurs qui restent inscriis.
Et parmi les riares unités qui par erreur
ou oubli continubnl k figurer indüment sur
les listes, il y a autant de libéraux que de
catholiques
L'association batholique vient de recevoir,
de M. le Bourguiestre, la liste des éiecteurs
condamnés depifis l'arrêt des listes actuelle-
ment en cours.
Nous avons lieu de croiro que I'honorable
magistral a donrié les mémes indications i
l'association libérale.
Nous sommes done loin dutemps oü, sous
1 administration libérale, alors que le corps
électoral était peu nombreux, nos amis de-
vaient constamment s'adresser k la cour d'ap-
pel pour obtenir gain de cause en matière de
réclamations.
On nous pose la question de savoir si,
cette fois, les condamnés qui figurent sur les
bstes qui doi vent servir pour l'élection du 7
Février, seront convoqués.
Évidemment, ils doiventl'être et sur ce
point, l'arrété royal n'a point infirmé l'ar
rété de la Députation permanente.
C'est aux éiecteurs condamnés k ne pas
voteret aux témoins h les récuser, le cas
échéant.
Et ainsi tombent toutes les critiques que
Ie Pro'frés avait adressées au collége des
Bourgmestre et Echevins qui, en co voquant
tous les éiecteurs inscrits, s'est conformé k
ce qui se fait ailleurs et s'est toujours fait k
Ypres, sous l'administration libérale aussi
bien que sous l'administration catholique.
Que pense le Progrès de ia validation de
1 élection deTirlemont, oü cinq de nos amis
ont fait une brêche dans la vieillecitadelle du
libéralisme brabangon
La députation permanente du Brabant
avait in validé cette élection.
Le Progrès rendra sans doute justice aussi
it limpartialitéde M. de Trooz?
Hier est mort, dans une ferme de la vallée
Clauüine, en Caiabre, un bon vieillard de
plus de rO ans, auquel un prêtre n'rüt pas
hésité k donner, sur sa mine, le bon Dieu
sans confession. Pourtsnt eet aspirant patri-
arche n étaitrien moins qu un ancien brigand
fameux et des plus terribles qui aient désolé
la Caiabre. Son histoire vaut d'être rappelée,
car elle syntbétise toute uneépoquetroublée'
de l'Italie méridionale.
Après la reddition de Gaëte aux troupesde
Victor Emmanuel II, unies k celles de Gari
baldi, les débris de l'armée des Bourbons de
Naples se constituèrent en redoutables ban-
det dans lesquelles s'enrólèrent nombre de
malfaiteurs et de mécontents.
La Campanie, la Basilicate, les Pouilles et
la Galabre furent les théètres de leurs ex
ploits.
De toutes ces bandes, la plus fameuse fut
celle que comaiandait en partie double Giu
seppe Caruso et Ferdinand Crocio, deux véri-
tables émules deFra Diavolo, quicomptèrent
certaine époque plus de mille hommes sous
leurs ordres.
Le lieutenant préféré de ces deux capitait
nes était un nommé AntonioRoccella, lemor-
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