ORGANE DE L'ARRONDISSEMENT AU VOLKSHUIS Reunion Electorale Dimanche 24 Janvier Éleclion du 7 Février. Sanifdi 28 Janvier 1904 10 centimes le N° Année 89 N° 8814 a 6 lieu res. POUR LE PAl'E Extension Universitaire Au profit des pauvres A Ypres Les candidats MM. Lemahieu et Vanden Boogaerde. Erratum A la Fanfare royale A Poperinghe Un anniversaire Ci et Ia On s'abonne rue au Beurre, 36, a |Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'TPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c.| par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de rort aTadresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Los suméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Ordre du jour: Liste précédente fr. 970 00 Eeiw. Heer Onderpastor van 5.0Ö Pollinckhove A. M. Pollinckhove 1 00 V. K. B. Yper 5 00 Mr en M°" Louis Desmidt, Yper, heilige vaderzegen ons huisgezin 15 00 M' Louis Roets, Inspecteur, Ypres 20 00 La seconde conférence de M. Micbotte sur l'Evolutionnisme sera donnée le Mercredi 27 Janvier prochain, en la salie Iweins, 8 heures du soir. Une fète de charilé sera donnée au Collége St-Vincent, le Lundi 25 Janvier, ii 4 b. 1/2 du soir. Sous ce titre, la Patrie, résumant plusieurs articles parus dans notre numéro de Mercre di, veut bien nous donner un coup d'épaule et une marque d'approbation et d'encoura- gement. Voici ce qu'écrit l'organe du parti catho- lique dans la province Denos amis d Ypres rious parviennent d'excellentes nouvelles. D'abord, la commis sion du Cercle catholique a nommé k l'unanimilé MM. H. Iweins d'Eeckhoutts et Camille Nolf, membres de la commission, en remplacement de MM. Iweins d'Eeckhoutle, décédé, et Bernard Fagel, démissionnaire. La commission a élu, h l'unanimité des suffrages, M. Ernest Fraeijs président du Cercle catholique. Puis, les hospices civils viennent de déposer leur compte pour 1902 et leur budget pour 1901, en accompagnant ces documents d'un rapport trés détaiilé d'eü il résulte touts évidence 1' Que les causes de la diminution de recettes ordinaires datent de l'année 1890, qui, de même que les trois suivantes, appartenait fadministration libérale. 2° Que les finances des hospices sont rétablies. Voilü un des principaux arguments du libéralisme yprois l'eau. On se rappelle, en effet, la campagne entreprise h Ypres par le parti libéral, h propos de la gestion des finances des hospices. C'était la faillite, la banqueroute. Bien plus, c'était, en même temps, la ruine des finances communales, puisque Ia caisse de la ville allait devoir intervecir et payer chaque année, les déficits constates dans les comptes de {'administration hospitalière. Or, le rapport des Hospices fourmille de chiffres dont on san l'éloquence spéciale et qui font prompte et péremptoire justice des épouvantails agiiés par la gent anticléricale de l'endroit. Bref. d'après le Journal d1 Ypres,Va victoire catholique esi certaine, paree que l'union la plus étroite règne parmi nos amis. Tous, sans exception, marohent au combat sous 1 unique drapeau, porté si vaillamment par 1'bonorable ei distingué bourgmestre d Ypres et par M. l'échevirj Struye, l'homme du devoir et du saoiifice. Tant mieux Espérons done que le scrulin du 7 février ajoutera un fleuron, et pas des moindres, au diadème de la bonne ville d'Ypres et de la Fiandre catholique. Les candidats ont été présentés officielle- ment ce matin 10 heures. Pour la liste catholique, ce sont MM. Cyrille Lemahieu et Hippolite Vrinden Boo- gaerdepour la liste libérale MM. Emile Iweins et Ernest Nolf. Nous avons done un négociant et un cul- tivateur, c'esl-k-dire des hommes qui repré- sentent deux de nos plus grands intéréts: le commerce et l'agriculture. Les libéraux ont recours deux avocats, auxquels ils donneront la mission decontró- ler la gestion des affaires de la vilie. C'est sous prétexte de controle que MM. Iweins et Nolf affronteront la lutte. lis invo- queront un précédenten 1887, M. Colaert et ses amis se sont prévalus du même argu ment pour entrer l'Hótel de ville. C'est vrai, mais alors aussi les libéraux, devenus aujourd'hui si aeharnés partisans de la Représentation proportionnelle, ont tout fait pour empêcher le controle de se faire. En 1887, ils ne toléraient pas un seul controleuraujourd'hui, ils en veulent deux Bien plus, l'élection du 18 Octobre dernier a prouvé qu'ils voulaient dix controleurs sur quinze cocseillers. Ce n'est done pas le controle qu'ils ont en vue. Ils veulent s'accaparer de l'Hótel de ville. C'est lè une préoccupation légitime, nous le reconnaissons, de la part d'un parti poli tique. Mais, pour arriver cette fin, il faut que Ie parti qui détient le pouvoir soit inca pable ou indigne de l'occuper. Or, le corps électoral a maintenu au pou voir l'administration actuelle avec une majo- rité de 200 voix On rie dira pas qua son verdict a été in- c-onscient. Malgré les attaques les plus acer- bes, les plus injustes et, par moments, les plus odieuses, l'opinion publique s'est rangée du cóté de nos amis. Elle a vu clair. Etle s'est dit que jamais la ville d'Ypres n'a été administrée avec plus de modération et de prudence. Elle a eu la preuve que la gestion financièrede la ville s'est sensiblement amé- liorée sous l'ad ministration catholique. Elle s'est reDdu compte qu'é tous égards la ville a fait des progrès constants. Elle a compris enfin que ses affaires étaient entre les mains d'bommes capables et consciencieux, qui ne demandent pas mieux que ds les faire pro gresses A moins de se contredire, le corps électo ral confirraera notre victoire du 18 Octobre, en donuant sa confiance aux deux candidats qui représentent, l'un les 6000 électeurs de la campagne, l'autre le commerce et l'indus- trie. II votera pour II s'est glissé une erreur dans le texte du discours pronoucé l'Hótel de ville par M. le Bourgmestre, dans la séance du 14 Jan vier. Nous avons écritNos dépenses extra- ordinaires ont done dépassé nos recettes extraordinaires de plus de 240 000 francs. C'est, h toute évidence le budget ordinaire qui a payé ce surplus, en nous dormant, chaque année, des excédents de compte iuscrits au chapitre premier des dépenses extraordinaires du budget. Nos lecteurs se seront rendu compte de l'erreur, et auront lu ...au chapitre pre mier des recettes extraordinaires du budget. Nous avons eu le plaisir d'assister Samedi dernier h une charmante soirée-tabagie h la Salie Iweins. Deux morceaux exéeutés par la Fanfare ont attesté une fois de plus que cette belle société marebe de progrès en progrès. M. Léon Leire, flüte-solo l'Harmonie de Wervieq, nous a servi un vrai régal dans des auditions de ehoix; c'est un artiste consommé qui fait honneur la musique Wervicquoise. M. Gustave Verhaeghen, professeurde cor k la Fanfare et M. Vandamme, bugle solo, ont ]oué avec beaucoup de talentl'éloge du premier n'est d'ailleurs plus k faire, il est hors de pair. MM. Derudder et Denudtont recueilli des applaudissements unanimes avec leur duo comique savammerit intecprêté. Quant ii M. H. G avouons qu'il y a en lui l'étoffe pour faire un comique actievé, de bon ton et de réel talent; nous lui soubaitons bon voyage vers la gloire. Les habitants da Poperinghe ont célébré avec enthousiasme la nomination de M. Félix Van Merris, membre de la Chambre des Représentants, en qualité de Bourg mestre de leur ville. Dés que le Moniteur eut parlé,la nouvelle a été annoncée par le son des cloches, et, une beure après, toutes les raaisons, h de rares exceptions près.étaient pavoisées. Une sérénade fut donnée par la musique oe la ville dont M. Van Merris est la dévoué président, pendant que les notables félici- taient le nouveau magistrat. Nous apprenons que l'installaiion officielle aura lieu le Dimanche 31 Janvier. Ad muitos armos C'est aujourd'hui Panniversaire de la mort du prince Baudouin. Une messe basse sera célébrée, hlOh. du rnatin, en l'église Saint-Jacques sur Coudenberg. Le comte et la comtesse de Flandie, le prince et la princesse Albert, le due et la duchesse de Vendörne, y assisteront, ainsi que les digni- taires des maisons royales et les officiers de la garnison. Suivant une pieuse tradition, les officiers du régiment des carabiniers, auquel le regretté prince appartenait au moment de sa mort, iront déposer des flaurs sur le torabeau de S. A. R. dans la crypte du cimetière de Laeken. Un pénible événement a mis mardi en émoi la société de secours Helpt u zelve h Ypres. Au moment ou le comité allait pren dre chez le président M. Ach. Ttiibaut le drapeau de la société qui devait figurar aux funérailles d'un membre, le président M. Thibaut s'est affaissé foudroyé par une atta- que'd'apopKxie. Les funérailles de M. Thibaut ont été célé- brées h l'église S'.-Jacques, hier, Vendredi, au milieu d'un grand concours d'amis et da connaissances. Les beautés de 1'administralion A X une importante localité de nos environs, une personne fort honorablement connue qui attend depuis buit jours un envoi par chemin de fer, s'informe par téléphone au bureau des marchandises. Et s'engage ce dialogue Allo Allo Je suis Z ..qui attends un envoi de Y.. Pourriez-vous me dire s'il est arrivé Qui me garantit d'abord que vous êtes Z... Puisque je vous le dis. Je ne suis pas forcé de vous croire sur parole Mais enfin, quand on vous répèteque je suis Z.. du N'... qui vous téléphone Que voulez-vous Je vous répète que j'attends un envoi de Y... et que vous m'obligeriez en me disant s'il est arrivé. JOURNAL O'TPRIS J I Msawv—- O»WXKK' sXmiwm

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1