Un étrange liberal
iNoiiiinalions ecclésiastiques
Aux \ssisesde Bruges
Funéraiiles de
M. de Smet de Naeyer
Exposition d'art francais
Les anciens arts de Flandre
Fails divers
Attaque dun train.
11 faui detnauder ce renseiguemem par
écrit.
Paifaiiemeot... G'est comme cela
Mais puisque, eucore une fois, je vous
le dis...
C'est égal
Mais e'esi stupids, voyons...
H-passez dans une beure on vous
dunnera le renstigiieuaent.
Drelin
lncrojable et pourlant authentique
Ce serail lordaiit, si ce n'était si aftreuse
ment t ê<e.
On c- mprend qu'un brave employé puisse
êire sujei k des crises de nervosué bureau-
cratique dame le publique n'est pas
toujours des plus commode. Mais se moquer
aiosi deg gens, rh bien franchemeni. cela
<iep:»ss- ia permission E l'ori s'étonne alors
qu I public r-gimbe, proteste, se révolte
con ire la p perasserie administrative
O 1». ferae, k moms.
Si Osl-mde a un dépuié bizarre et Bru
ges, un sénateur bizarre l'importante
commune d'Eerneghem, elle, se voit affligée
q'uh éehevin bizarre
Le Carillon qui éreinte si délicieusement
Onzen tiuyl, garaulit d'autre part que le
iiuuvel écuevm d'Eerneghem est entré dans
le conseil, la majorité est cléricale, en
dépioyanl fieremenl le drapeau liberal
Ce flèrement est joliL'auiiude de
l'échevm en question Test beaucoup moins.
Le fier-k-nras, que patronne le Carillon
n'esi 11 i plus ni moms qu'un homme sans
courage qui, *ux élections communales, loin
de déployer fièremeni la drapeau libéral.s'est
fait passer comme tolérant, rt-speclueux de la
religion et des piêtres; aujourd'hui, non
seuleuieni ce brave met le drapeau li .éraI en
poene, maïs ll arbore un pan du drapeau
caibolique
Pas plus lard que dimanche, en effet. ce
fier libéial est allé osiensiblement k la messe,
a pris place dans les stalles du corse.il
communal et a déployé... un livre de prières.
Sans doute, ce digue protégé du Carillon
compte pouisuivre k Eerneghem sa petite
farce, puur préparer l'éleciion do 1907
et parader k Osiende sous les plis du drapeau
libéralMaïs ga ne prend pas
Ari lère ceux dom la bouche souffle le
chaud et le froid
Prenez garde, Monsieur l'échevin, que le
corps électoral d'Eernegbem, reprenant pour
son compte la déclaration de vos amis du
Carillon, ne vous réponde aux prochaines
élections
Nous voulons être représentés par des
gens logiques et non par des gens dont le
libéralisme var ie suivant les régions et les
locaii és qu'iis représeutent.
Le fier écbevin liberal voulau jouer au
loup dans la bergerie.
Le voilk démasqué
Mgi l'é êque de Bruges a nommé
Vicaire k Oostcump, M. Do Jonghe, pro
fess- ur de seconde au petit Sécninaire de
R ule s.
P' fesseur d« seconde au petit Séminaire
d R uiers. M. Vroman, candid >t en pbilo-
sopoi - t leures de l'Université de Leuvain.
Mei er edi 27 et J urn 28 Janvier. Demey
Julie, couiunère, k Ypres,accusée d'infanti
cide. Défenseurs, Me' Begerem, avocat k
Ypres, et Lesaffre, avocat k Furnes ministè
re public, M. le chevalier van Elewyck,
subsutut du Roi.
Les funéraiiles de M. de Smet de Naeyer,
pèie du mmistre des finances, qui om lieu
mercredikGa d, ont pris les proportions
d'm t ès ^ros événement. EUes avaient altii
e fflu -net- én -I me ce personnaliiés appai-
tenam k touies les classes de la socié et
dont ia présence a donné, k ces oosèques
solennelles, le caracière d'urie grandiose ma
nifestation de sympathie euvers l'tionorable.
chef de cabinet.
Au rez-de-chaussée de la maison mortuai-
re, transformé en une chapelle somptueuse,
teudue de voiles noirs larmés dargent, le
cercueil reposait dans une apothéose de lu-
tnières. Dans le salon avoisinant se trou-
vaient les membres de la familie ayant k
leur tête M. le comte de Smet de Naeyer et
son fiére, M. Fernand de Smet de Naeyer
ainsi que lescoilèguesministériels du chef
du cabinet, MM. Van den Heuvel, Francotte,
Liebaert et le baron van dei Bruggen; lecumte
de Mérode-Westerloo, président du Sénat,
iVl. Schollaeit, président de ia Chambre, et
le comte John d Oultremont, grand raaréchal
de la Cour.
C'est dans ce salon que s'effactue, de 10
heu"es k li heures le déli ininterrompu
des innombrables notabilités vcnuts des qua-
tre coins du pays pour apporter au président
du conseil des ministres le témoignage de
leurs profondes et respectucuses sympathies
11 n'y eut aucun discours, et les honneurs
militaires, auxquels le défunt avail droit en
sa qualité d'olfïcier de l'Ordre de Léopold,
ne furent pasrendus k la dépouille morielle.
Leclergé paroissial vint processionnellement
chercher ie corps qu'une équipe de porteurs
endeuillés transporta directemeut k l'église
St Michel.
C'esL Ik qu'eut lieu, en présence d'urie fou-
!e immense le service solennel que i'oftrande
pro'ongea fort au delk de midi.
A l'issue du service, i'inhumation a eu lieu
k Mont-Saint-Amand, dans le caveaufamilial.
Le prix d'entrée k l'admirable exposition
d'art frangais du XVIPsiècle, ouverte samedi
après midi, k Bruxelles, par le Roi, est fixé
k un tranc. Les vendredis on psyara2 francs.
L'abonriemen' pour toute la durée de l'expo-
sinon est de 20 francs. Onsait quelle restera
ouverte, rue Royale, 265, durantdeux mois.
A cóté de la merveilleuse section rétrospeeli-
ve, qui est naturellement l'atirait essentiel
de cette exposition unique, les visiteurs par-
courront avec plaisir la section moderne.
Celle ci réunit des ouvrages, meubles, tapis-
series, bibelots, sculptures, d'artisteset d'ar-
tisans modernes qui ont pris pour but de
rester fidèles k la tradition du i 8e siècle et
dont les ceuvres sont toutes empreintes du
caracière des productions dont ilss'inspirent.
Souvunez-vous de vos
pères et des ceuvres
qu'ils ont réalisées en
x leur temps pour gran-
x dir votre gloire et per-
x pétuer votre nom -
(Livre des Machaoées.)
L'étude de l'art flamand en ses diverses
créatious reprend, dans les préoceuputions
du grand nombre, ia place qu'elle doit légiti-
meraeru occuper. L'Ecole flimande brille et
suscite 1'unanime admiration des siècles
de gloire imposent aujourd'hui leurs géniale8
conceptions. Ce mouvement de renaissance
artistique, de retour aux traditions des
graudes époques s'affirma par 1 'Exposition
Van Dyuk k Anvers l'exposition des Primi-
tifs Flamands et d Art Ancien de '1902 k
Bruges, marqua sa triomphante apogée alors
qu'un frisson de saine et fiére emotion se-
couaii les foules.
Cet enthousiasme encouragea le distingué
arcbéologue et notre coinpatriote M. Camille
ïulpinck k formuler un projet longtemps
caressé. La noble pensée du Roi Le plus
beau patrimoine d'un petit pays, celui qui le
recommande k l'estime de toutes les nations,
c'est sa richesse dans le domains des arts,
des lettres et des sciences», détermina le
compétent secrétaire général de la défunte
Exposition B ugeoise des Pt'imiiifs k grouper
tous les dévouements, toutes les bonnes vo
lontés, en vue de répandre les reproductions
des merveilles de nos grands maitres, d'iden-
tifier leurs auteurs, de fixerleurs origiues, de
faire analyser leurs ceuvres sous le rapport
historique artistique et technique par des
nommes d'autorité et de science sure, a pro-
Voquer l'apparition d'études spéciales de mo-
nographies de villes ou d'édifices.
L'enseignement de l'üistoire de l'art sera
complet: les reproductions grapniques seronl
accompagnées déiuiesco. densant les obser
vations que des recherches dans les archives
ou des comparisons avec d'autres oeuvres
auront suggérées.
Faire conn,ttre les monuments qui, sur
tous les points de nos rich, s conti ées, aites
tent, in écusaio les témoins que le temps a
auréolésd'uu ïmpénssable eclat, i» grandeur
et ia force de cette race al hummes qu', hier,
luttait pour ia libené et l'mdépendance de
son sol, et, les heures douioureus -s soncées,
prodiguait les chefs d oeuvre peur aflirmer
ses droits, abriter sa charité, chanter sou
espérance, magnifier sa foi.
Fouiiler les bibltotj gqu s et. musées
publics de l'Europe, retuLe k l'adiniration
de tous ces documents i ódits, dis ceuvres
igoorëesrdëpouil« r les archives, 1 ire ia
lumière sur le roystère qui entoure ia vie et
l'oeuvre de tant de nos maitresfaire
géuérr usement participer les masses aux
jouissances des creations idéales de nos
aïeux; déveiopper le goüi et ie respect dü
aux géntes qui firent si belie la terre de
Flandre, tel fut le sauci qui présida k la
constitution de l'Association pour la publica
tion des monuments de l'Art flamand, qui
guida l'élaboration du plan de l'oeuvre tel
sera sou programme. Nous sommes assurés
qus M. Cam. ïulpinck en poursuivra la
réalisation avec le patriotisme le plus ardent
et la foi la plus vive.
Le président de la nouvelle association a
droit au concours ac ;f du public. Qu'il se
souvienne, le public, qu'il n'y a pas de vertu
plus sainte que celle de garderla mémoire de
ses ancêtres, qu'il n'y a pas d'amour plus
doux que celui d'aimer les choses pures et
belles.
Qu'il soutienne les vulgarisateurs des mo
numents de l'art flimand, qu'il leur indiqüe
les oeuvres oubliées, leur renseigne des
dépots tnexplorés, des sources inconnues.
Qu'il leur corifie, dans la ferveur de sou
admiration, dans la générosité qu'inspire le
culte de l'art, des documents, des dessins,
des oeuvres de toute nature que des photo
graphies viennent enrichir les collections de
i'Association, précieuses pour lhistoire et
pour Involution de l'art.
Avec la coopération de tous, la moisson
sera abondante, féconde, glorieuse, pour
l'art et pour notie patrie. En voici le témci-
gnage dans la haute et p éeieuse faveur de
Sa Majesté le Roi qui, noblement soucieux de
voir enrichir le glorieux héritage de notie
pays, a daigné agréer la dédicace de la
publication lancée par M. Cam. ïulpinck et
ainsi revêtu d'une royale égide une oeuvre
toute d'exaltation historique.
En voici comcne gage la science des bautes
pmsonnalités qui ont entendu la voix de M.
ïulpinck et lui ont accordé, avec leurs
flatteuses et si chaudes sympathies, le con
cours de leur s.vante collaboration. Ces
hommes aux conceptions élevées et géué-
reuses, dont les cceurs tressaillent au souve
nir des splendeurs des temps écoulés, se sont
souvenus qu'ils possèdejit un don souverain
et d'un prix célestefis font germer ia
semence d'avenirils glonfient le noble
idéal, ils font fructifier le trésor des siècles.
Aces enthousiastes et k ses vaillants, le
président de la nouvelle Association a voué
une profonde gratitude; c'est un sentiment
qui 1 honore, car, si ca fut pour lui une cho
se douce de pouvoir rallier tant de dévoue
ments, de voir son initiative appuyés par
d'iilustres et éminantes personnaliiés, le su
prême hommage k l'art flamand qu'apportent
ïes savants de toutes nationalités, doit le tou
cher et l'émcuvoir, paree qu'il grandit et
honore le pays. Aüssi bien M. Cam. ïulpinck
considère comme un honneur de présenter
les Anciens arts de Flandre k tous crux que
passionne l'histoire des jours passés, k tous
ceux que guide le noble amour du beau, a
tous c ux en qui brüle une flatsme de recon
naissance pour l'art flamand.
Puisse au loin retentir sa v&ix chsude,
convaincue, éveillant les entbousiasmes,
soulevant des élans d'émulation pour citte
cause belle entre lontes la gloire de ce coin
de terre petit dans l'espace, grand devant
l'Histoire -- qui, k l'ombrë de son drapeau
au lion emblémauque, conquit des victoires
que les kges ont sacrées.
Que l'ceuvre grandisse, qu'elle soit belle et
radieuse, comme l'art qu'elle glorifie, com
me l'idée qu'elle représente, comme les
géuies quïlle exalte qu'elle soit un monu
ment de reconnaissance, qu'elle rayonne et
brille comme le symbole de la Flandre
San Francisco, 21 janvier.
U ie bande de détrousseurs de trains a
téussi k enlever un c lï.efort en fer d'un
train express sur la iinge duSouihern Pacific
ptès de San Luis Ctiiapo. i.c montant du vol
s'é'èvt'rau k 80,000 dollars ntiaisles autori
tés nient que le vol soit aussi élevé. Les
volcurs arrêtèrcrtt le train ru moyen d'une
lumière rouge puis, s'éiat gaut sur ie wa#on
qui contenait le crfïrelort, fis lerras-
sèrent les employés et arrachèrent le
coftre qui était assujetti au wagon au moyen
d'éuormes barres de fer.
Sbangaï, 21 j in vier.
Les patriotes chinois font circuler en ville
un avis anonyme conseillant aux Chinois de
rte vendre aux navires de guerre russes ni
charbon ni approvisionnementd'gucunesorte.
Séoul, 21 janvier.
7 membres du cabinet coréen ont démis-
sionrié ct 4 nouveaux ministres ont été nom-
més. On craint de sérieuses insurrections
dans les provinces du Sud par suite de la
pression exercée par lts fonctionnain s.
Un moyen aussi facile que certain de guérir
les vices de sang (dartres, boutons, rongeurs,
eczómas, ulcères, etc.) est de sa purifier le corps
avec Ia Pilule du Dr Walthéry (t fr. 25).
FIGURE DE PRINCE. - La prircesse
Lwotï-Parlagby, qui achève en ce moment le
portrait du Kronprinz, a fait connahre k un
conftère i'opinion qu'elle a pu se former sur
le fils de Guillaume 11.
Au physique, a t-elle dit, le kronprinz res-
semble de fagon étonnante k son père G'est
la même attitude virile, la même pbysionomie
fiére et avenante, surtout la méme élégance
de grande race.
Au moral, la princesse Lwoff" Parlaghy a
noté chez le prince Friedrich-Wilhelm un
trait qui semble étranger au caracière de
Guillaume IIune grande, une exquise dou
ceur. Le kronprinz lui apparait avant tout
comme un tendre et sa bonté, qui s'épancbe,
s'étend jusqu'aux animaux dont il s'est fait le
proleeteur. Sur ce point spécial, lo fils de
1' empereur génial semble dépasser son
père en hauteur morale.
Telle est l'impression qu'a produite sur
une artiste de grand talent l'héritier du
tróne impérial. Un prince doux, pacifique,
intelligent et libéral, voilk le souverain que la
pbysionomie du kronprinz semble promettre
k l'Allemagne.
LE VOTE ORLIGATOIRE. De 16 p. c.
qu'elle atteignait avant introduction du vote
obligatoire, la proportion des abstentionnis-
tes beiges a été réduite k 5 p. c. sur la masse
de 1,400,000 éiecteurs pour la Chambre des
représentants, et k 6 p. c. sur l'ensemble des
1,118,000 éiecteurs sénatoriaux. St l'ou
tient compte des excuses plausibles, il ne
reste, en réalité, qu'un demi pour cent
d'abstentions injustifiées.
Eu France, dans toutes les élections légis-
latives, les abstentions atteignent couram-
ment trente cinq k quarante pour cent
UA:E MERVRILLE. Pourquoi vouloir
tousser quand je garantis publiquement, que
le Sirop Depratere au goudron décoloré et
t»u biMime de Tolu, guérit le rhume le plus
oj inUitre en 2 jours.C'est le pectoral le plus
prompt, le plus sdr et le plus agréable.
L'i Sirop Depratere émerveille tous ceux
qui ui font usage. Prix 2 fr. la bouieille le
tiüitemuurevient k 0,10 parjour.
En vente k Ypres, pharmacie Socquet-Te-
iièrc, Li botte, Aertssens ct Donk Roulers,
pharmacie Veys; DixmuJe, pharmacie Ghys'
saert Gourtrai, phannacie De Boey et Hul-
piau Poperinghe, pharmacie Monteyne
Comines, pharmacie Van Windekens; Menin,
pharmacie Sioen et Rotiers; Iseghem (Grand'
Place),pharm. Roiteiibach;Wariieton,pharm.
Vander Marlière.