CARBONYLE s z La jounosse libérale fóort ou vivant Leur but Les tours d'Ostende Faits divers VITRAUPHANIE éloque..t ii SbS fuuns collèéues, dont l'un a déjk rempli, avec le plus grand dévoucment, un mandat communal. L'orateur estime, comme M. Lemahieu, que la campagne a le droit d'avoir sou mau dataire k l'Hótel de ville. Nous avons beaucoup fait pour l'extra- muros. M Lemahieu, sefaisant l'orgarie des cuhivateurs, vient de le déclarer II rest'? encore a faire droit aux désirs des campa- gnards, en leur donnant une école. Nuus le ferons. (Applaudissemenis). M. le Bourgmestre passe en revue tout ce qui a été réaüsé, en fait de trav mx, sous l'administration catho.ique. Lt-s recettes ex- traordinaires de toute nature se sont élevées, emprunt compris, 1,340,000 francs; nous avons dépensé, conversion de l'empruni comprise, pour 1 580.000 francs. Done, en dépenses, 240,000 francs de plus qu'en recettes, et ce surpüesa éié toumi par nos recettes oi dinaires, qui augmentent d année en année. On a beaucoup critiqué la gestion finan cière des Hospices. Lisez le rapport d< ni j'ai donné connaissauce au conseil communal, et vous constaterez que lout ce qu'on a écrit est erroné, faux, mensonger. L'txcêdeni du compte de 1902 est de plus de 17,000 francs ll nest dune pas vrai que la caiss communale devra intei venir. Qu'a t on k nous reprocner Notie bonté, noire exiès de bienveillance, de inodéraiion ei d'iinpartialné Ge reprocbe ce ue sont pas nos adversaires qui p uvent nous ('-dresserCo sont pluiot nos amis. Aussi, je vous garantis qu'a l'avenir, tout en restant justes, nous ne mériterons plus le teprocbo Nuus serous ooos avec ceux qui le soul envers nous, amis avec nos amis. G est êue faible que d'étre trop bon, (applau dissemenis frénétiques). Noussomrat S le droit et la force.Le droit, parcequ nous luuons pour la cause de la Foi et de la liberté la force, parceque touu-s lesoeuvres, toutes les institutions sont les nóires. Nos oeuvres ne doWeiu profiler qu'k nos amis, k ceux sur iesquels nous pou vons cooipier. ^mouve- ent). N. us comptons sur vous Nous marchons j d'accoro, sous le seul ei même drapeau cathobque Tuus les chefs sont ici présents, j (applaudissemenis). Nous eaiploierons tous le3 moyens pour empêcber nos adversaires de trauder,comme lis font tail Its 18 Octoore J en ai les preuves convaincantes. On vous dtra qu'il faut des contrö'eurs l'Hótel de ville. Cela pouvau êue vrai autre fois, quatid le collége, le conseil, les bu reaux étaieut bomogénes. II n'en est pas tout-k fait de même aujourd'nui (rires). J'ai été conti óieur de 1888 k 189 f. Les libéraux ont tout tail pour m'empêcber d'ar- river k l'Hótel de ville. lis n'avaient pas tort, k leur point de vue. A moins que la loi n'é.a blisse les conti ól urs, faut écartér le loup de la bergerie ('tres protongés). Le loup. c'é «h aioi dans I- u-mps Au- jituid bui ce serairut M M Nolf t Iweins car les libéraux ne se co mentent pas d'uu conti óleur, ii leur en faut deux I s en de- inandaient même dixsur qunize conseillers, le 18 Octobre dernier (uouveaux rires). L'orateur fait un cbaleureux appel k tous lescathc liques et aux libéiaux qui ne veulent pas du j ug radical, pou qu us vou at comme un seal bómme pour les candidats catboli- ques. puis que SSI" P'p-u NN SS les Evêques t. ap'ès eux M. Cb. Woeste, ont re cornmandé aux fils de nos amis i'éiude et la vulgarisation de l'apologétique chrétienoe, I-s c» ts de f' bbre nensée car ssaient un beau 'êvG ê-e d «smge» est. parat' il, jj.I v suis forme dfy*e II parait qua l'autre jour k lxelles M. Woeste aurait pronoucé lts paroles sui- vantes «Nous assist ns k un réveil du parti iibéral Les excès soctalistes ont éloigné des Mai sous du Peuple uo certain nombre déh-c- leu s qui sont passés dans lécamp Iibéral Cs renforcement du parti li&éral est un n danger auqu 1 nous devous purer en for mant de notre có.é u e v\ mé oien u.oe. Nos adversaires app ilent o a coupe- court k nos sampiternelles variations sur ie tiép s imaginaire du parti Iibéral. On n'est pas plus nt/it. Dece qu'une poignée de. s-, ci distes mécon tents de la bowser ie socialeusa émigreutdans Is sein du libéralisme agouisaut. s'en suit il nécessairement que le parti Iibéral propre- meat dit renaii k la politique? Au contraire, ll abdique un peu davantage soa autonomie et soa loyalisme. Car l'intrusion de secialistes vieille école ou nouveau genre rie peut que comprometire de plus en plus le parti des Frère Orban et des Bara et lui eulever k jamais la confiance, qui va furieusemeut s'affaibhssant, du corps électoral. Mais ce qui se réveille en réalité, c'est la rage anticléricale qui devient la passton dominante du libéralisme etle lieu commun qui l'unit aux socialeux et tót ou tard k ia scbismocratie. Gontre ce courant Combiste qui s'est infil- tré cbez nous et s'inteqsifie en raison directe de la diète proloegée imposée k la piê- Le Peuple prenant la parole au nom du tropbobie libre-penseuse, M. Woeste, chef es plus fécondes. En tftet, nous n'avoos i ien k opposer aux patronages» dont les cléricaux tirent un si grand parti et nous ne pouvons guère songer k conquérir les hom mes, k ouvrir les consciences qu'k un kge cü l'éducation première n'a que trop souvent pesé de telle fapoti sur leur esprit que celui- ci est k jamais fermé aux conceptions gé reuses. Si les libéraux ont toujours porté le mcilleur de leur effort sur les questions d'enseignement, c'est qu'ils se rendaient compte que l'émancipation des hommes ne peut se poursuivre logiquement que par la culture scientifique, que par l'initiatioa cer- taine k la vérité scientifique qui s'impose avec une si merveilleuse clarté et qui dorine k cbacun conscience de sa propre force. Mal heureusement, nous savons ce que les cléri caux ont fait peu k peu de notre enseignemerit, nous savons comment ils s'appliqu^nl depuis vingt années k en atténuer la portée, co«- ment ils ledéforment, coromentils l'é'ouffont. lis veulent que la science serve l'Eglise; ils vt-uienl que l'éducation scientifique ne contra rie en rien l'éducation religieuse et, systém i- tiquemeot, ils sacrifient la vérné scientifique au «nensonge religieux, métbodiquement ils pourrisserit les jeuries kmes. Si ce n'est que cela que les Anspach, les Berthelot, les Denis, les Dwelshauwer, les Errera, lesFurnémont et les Vandei Kiridere vont opposer sux atronages catholiques, il n y a pas lieu de craindie. socialisme, n'a pas fair de se montrer satis- faitdu p'Ogramm; exclusivrment ariticlérical qu'a élucubré la comte franc magoo Goblet d'Aviella, et devant lequel s'extasie i'lndé- penaance. autorisé de la droite et du parti catholique, a raison de mettre en garde i'élite de nos amis. L'honorable rniriistre d Etat a trop de titresk notre déférence pour que nous n'écoutions pas ses précieux avertissements et ses sages I coodamnéset doivent être démoiies jusque j dans les fondations, car ce sont précisément les subsiructions qui sont défectueuses. Puisque, k propos d'une tour, le Carillon fait le déballage de touie l'bistoire de la ville d'Ossende, disons un mot des noms de rues. A i'exempie des administrations commu- nalcs dos taubourgs de Brux-lies, les édiles d'Ostende ont donné aux boulevards et aux urs les noms des bourgcaestres ei des écbe- vins récemment décédés et de quelques céiè- brités locales. Par example, lenom de Pas- quini mais l'auteur de 1 'Histoire dOstende s'est borné k traduire duflimand en assez mauvais fra1.15a.is l'bistoire de Bowens de 1792 un y ajoutant quelques éphémérides ailant j.isqu'k 1842 Pouiquoi Bowens n'a-t-il pis sa plaque au com d'une rueou d'un boulevard On a substitué le riom de Mlie Euphrosine Beernaert k celui de rue Albert. Certes M1'6 Beernaert, qui était une artiste de valeur née k Ostende, méritait que son nom fut donné k une rue, msis on aurait pu débaptiser toute autre rue. Get Albert, due de Ssxe, rappelle un évé nement d'une certaine importance. Nous lisons dans les Éphémérides pnbliées par la Sociélé d'Emulation pour ïélude de ïhistoire et des antiquités de la Flandre Den 29 Augusti 1781 quaemen met de barzie van Gend, bun heogheden Albertus Casimirus, hertoog van Saxen-Tesschen. benevens syn vrouwe Marie Christine, artsheriooginne van Oostearyck, gouver- neurs generaels der Nederlanden en giu- gen logeeren in het. hotel de Commerce, en en syn den 31 Augusti vertrocken naer Oostende. C'est Ik l'origine des noms Albert, Chris tine et Archiduchesse donnés k un groupe de rues contiguës k Ostende. c II faut que, devant la masse des travail- conseils. Nous n'en combattrons que plus ieuis, nous portions la proehaine bataille sur le terrain de la lutte sociale. Gertes, nous sommes des anticléncsux, nous haïssons et abominons l'odieux régime qui, etc., etc. Mais si, k la vérité, nous comptons bien ne uégliger aucune occasion de porter de ludescoups au gouvernement néfaste que nous considérons comme un danger moral pour notre pays, il importe que le parti ouvrier beige ne faillisse pas k la ikche qui lui incombe, et que, s'inspirant avant tout,de ses origines et de son but final, il groupe et soulève le prolétarial, artisans du muscle et ouvriers du cerveau, tous indissolublement confondus dans un formidable assaut ct ce fermement l'anticléricalisme coslisé oil s en- Use et sombre, lamentablement, ce qui s'ap- peiait jadis le grand parti Iibéral. Le Carillon d Ostende donne une intéres santé étude sous la rubrique Notice sur la tour de l'église paroissiale des SS. Pierre et- Paul. En réalité. c'est plutót un résumé de toute l'bistoire de la ville depuis son origine jus- qu'k nos jours. II y est question des six calamiteuses irruptions de la eter suivies de peste et de famine, de sièates, de bombarde- merits, enfin de tous les fléaux qui peuvent affliger notre pauvre humanité il y est maudit système d'exploitation économoque qui qUestion aussi, mais avec so'oriété, de cons- les traite également en parias. Pius que tructioos d'éjiises, de monuments et de jamais,pour mener le bon combat de döRiain, ieur destruction; mais l'auteur de la notice le mot d'ordre soctaliste doit être contra Ie capitalisms Il faut que nous entrions en lies, saus réptt ni tergiversation sur l'heure, avec !e même élan, les mêmes enthousiasmes, qu'il y a d x ans. quand, pour la première élec- lio au voto universe!, k la date du 14 oclo bri- 1894, nous avons su, devant U classe dvigeante apeurée, mettre debout k-s batail loos euthousiasies de i'arméa ouvrière et sociaiisie. Comoattre le régime clérical, c'est bien combatire le régime capitalize dont le régime clérical n'est, en somme, que l'expression de-mère, c'est mieux. Si le socialisme veut vaincre, sans déser- t-'r euouu demaine d'ordre intellectual et uio' I, il doit avant tout, se mainienir sur sou véritable champ de bataille, celui de la lulte des classes C'esi bien cela En vain les libéraux qui ont décbaiiié ie socialisme par haine contre l'Eglise, cbercheront ils k mettre leur per- 80«c«.et leurs biens k l'abri en vain ameu t-iomils chaqu jour contre l'Eglise les ree toussez plus. Je garantie la guérison du rbume et de la toux la plus opinktre en deux jours au moyen du Sirop Dsi RATEREau goudroo décoloré et au baume de Tolu C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe; C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 centimes par jour. 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Mais la tour, dit-il. évoque le souvenir de faits histonques et k ce titre, la conservation de la vieille tour de l'ancienne église des SS, Pierre et Paul s'impose La tour n'a pas beaucoup de rapport avec l'église Celle-ci datait de 1478 et la tour ne fu; bktie qu'en 1729. Qu Iques mauvwis plaisants l'appellent de peperbussemaisilya des gens qui criti qurnt tout. Cede tour n'- st pas plus laide que los au tres constructions qu'oti érigea k la même époque, par exemple le Palais de Justice de Bruges. En 1723, ou démolit notre magnifique palais du Franc pour le remplacer par l'édifice qui dépare encore actuellement la place du Bourg. Oii suoissait le raauvais goüt De la S1 Vincent de S' (ïeriiiaïii. Veuil'ez m'envoyer do suite dix boites de Pastil les Waltbéry contre la toux, les oppressions et les maux de gorge. Je les trouve supérieures a buis: e*t le meilleur conservateur du 'ui assure une durée triple Un kilog. rem- place dix kilogr. de goudron. r/ est antiseptique et insecticide. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2