ORGANE CATHOLÏGüE DE L'ARRONDISSEMENT AU VOLKSHUIS Reunion Electorale Dimanche 31 Janvier Election du 7 Février. 2 L:. emmms rpsoiss Nolf Annéi 89 N0 881« a 6 heures. KIEZING VAN TWEE GEMEENTERAADSLEDEN Iweins Lemahieu Vandenboogaerde POUR LG PAPE Extension Universitaire Correspondance 1. Ernest Nolf Extension universitaire On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c.j par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisserit fin Décembre. Les articles"et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces cofitent IS centimes laligre Les réclames dans le corps du journal coutent30 centimes la ligne. Les ins<s"tions judiciaires, 1 franc la ligne. Les raméros supplémentaires content 10 franjs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agence Havas Bruxelles. rue de la Madeleine, n°32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Ordre du jour: GEMEENTE YPER den 7 Februari 1904 Liste précédente ff. 1128 00 Voor Z. H. Pius X, Paus en Koning, Poperinghe 0. H. 20.00 Pensionnaat der Roushrugge-Daraen O Pius, onze goede Vader, Wij, uwe kinders al te gader, Wij smeeken uwen zegen af Om onbeschroomd, tot aan het graf Getrouw te blijven, kloek en sterk, Aan onzen plicht tot God en Kerk. La troisième conférence de M. Michotle sur l'Evolutionnisme sera donnée le Mercredi 40 Février prochain, en la salie Iweins, k 8 heures du soir. Monsieur le Rédacteur, J'ai regu, il y a quelques jours, un mani feste libéral qui tn'a inspire quelques in flexions. Je me permets de vous les faire connaitre, dans l'espoir que votre aimable journal ies reproduira peut-être. Un Yprois. Presentation des candidats libéraux L'association libérale a désigoé comme candidats li i'élection du 7 Février, M< ssieurs Iweins et Nolf Qu'ea oensa Monsieur Brun lrut Les candidats sont connus, dit le mani feste ils se présentent en libéraux sincères et convaincusrespeclueux de toules les con victions, partisans d>- la tolérance la plus large et la pius absoiue. En effet, ils sont connus: l'un d'tux est tnêms fort connu, et il l'aurait élé mieux encore, s'ilne s'était étracté dans certaine circonstance récente. Respeciueux de t»uis les convictions on connait leur respect >ur la religion, on sait quel respect les libéraux out k l'éjjard de tout ce qui est catholiqu i on les a vus k l'oeuvre iorsqu'iis étaient au p uvoir ei le public sait qu« s'ils redevenaien: majorité, iis seraient plus sectaires qu'au refois. C'est comma Monsieur Brunfaut, qui proteste de son res- pec. pour les petites tueurs D'ailleurs, quel respect doit avoir poi la religion catholique un homme, comme M insieur Nolf, qui est membre d'une ligua p >ur favoriser les enter- rem mts civils Partisans de h lok ance la plus large ei la plus absoiue ces me erreur typographi- que qu'on lise platos de l'intolérance la plus absoiue. Eu effet qu'avon -nous vu lorsque les libéraux étaient au j >uvoir Comment les calhoüques étaient-iU traités? Au point de vue matériel, oü les administrations de la ville, des hospices ei du bureau de bienfai- sance se fournissaiem elles Uniquement chez des libéraux Eire libéral était une condition essentielie oour pouvoir fournir k c>s administrations, N'a-t on pas vu refuser du pain aux pauvres paree qu'ils étaient ca tholiques, et quelle fureur, quand des fonc- tionnaires osaient envoyer leurs enfants dans des établissements catholiquesChez les libéraux cela s'appelle de la tolérance. N'avais-je pis raison de signaler Terreur typographique Le manifeste dit ensuite qu'on ne connait plus rien des affaires de la ville, ni des ad ministrations qui en dépendentdepuis que les catholiques sont au pouvoir, et que par conséquent il faut des controleurs. D'aboi'd c'est faux les comptes de la ville sont offerts k 1't'xamen du public. Sous l'ad- ministration libérale on ne savait rien; voilA la véritë. Et puis, l'bótel de ville n'est-il pas assez contrólé Hélas Le contróle est un prétexte les libéraux voient que le corps électoral a manifesté son désir de voir l'administration catholique continuer k diriger les affaires de la ville, comme elle l'a fait depuis 43 ans, et c'est pour cela qu'ils exploitent ia question du controle. Monsieur Colaert a bien été controleur O :i, c est vrai et on a vu que son contróle était nécessaire, puisque 4 années plus tard, le corps électoral a renversó l'administra- tion libérale. Et puis que n'ont-ils pas fait pour em- pècher Monsieur Colaert d'arriver Non le corps électoral voit clair et en élisant Messieurs Lemahieu et Vanden Bogaerde, il donoera k l'administration catholique la preuve qu'il a coofiance en elle et qu'elle peut aller de l'avant, en administrant comme elle l'a fait pour le bonheur des citoyens et la prospéi'ité toujours plus florissante de notie chère ville d'Ypres. Un libéral nous disau l'autre jour Pour- quoi ne voulez-vous pas a'Ernest k l'Hölel de ville? Passe encore pour Emile, tnais Ernest? Et pourquolErnest plutöt qu'Emüe? Emile est un bon gargon comme Ernest. A notre avis, il est même tellement bon que, comrne administrateur public, il ne vaudrait absolu- ment rien. Ernest est un bon gargon! Mais, il en est beaucoup d'autresquisont bons. Faut-il pour cela qu'on en fasse des conseiilers commu naux? Ce qu'il faut voir dans ies candidats, c'est leurs opinions. Ernest est un libéral, k nuances radicales et socialistes. Ernest ne se borne pas k être un homme sans religion, ce serait lb son affaire. Mais il est sectaire, aussi sectaire que M. Brunfaut ou M. Vermeulen, dont on a écarté les candidatures. Ernest est un propagandiste. II est enrólé sous !e drapeau de la libre pensée. Est-ce vrai oui ou non Qu'il nous donne un démenti Or, les Yprois sont en grande majorité des hommes religieux. A de rares exceptions prés, ils sont baptisés, ils pratiquent, ils meurent en chrétiens. M. Nolf peut-iljdonc les représenter? Nous le savons, il ne s'agit pas toujours de questions reiigieuses dans les administra tions publiques. Mais, il y a aujourd'hui la question scolaire qui divise les Beiges en deux camps opposés. Les libéraux font k la Religion une guerre acharnée, et c'est l'école qui est le terrain de la lutte c'est elle qui est l'enjeu de la partie qui se joue. Voulez-vous rnaintenir la Religion comme base de l'enseignement? Si oui, nous défions tout homme sincèrement religieux, de don- ner sa confiance k un homme qui ne pratique aucune Religion. Voilk la question. M. Nolf ne veut pas de prêtre k l'école. Est-ce vrai M. Nolf ne veut pas de prêtre dans l'ar- mée. Est-ce exact? M. Nolf est partisan des enterrements civils Est-ce faux M. Nolf, avec ses jeunes amis, apprend au public k faire des testaments, par les- quels on s'engage k écarter le prêtre du chevet des moribonds. Est-ce un mensonge? M. Nolf étant tout cela, voulant tout cela, peut-il vous représenter, vous qui voulez le contraire de ce qu'il veut Encore une fois, c'est Ik la question. Entre lui et vous, il y a un abime. C'est eet abime qu'en conscience un homme religi eux ne peut franchir, sans forfaire k ses de voirs. Et voilk pourquoi nous ne voulons pas d'Ernest, quelque bon gargon qu'il puisse être. Monsieur Michotle a poursuivi Mercredi dernier la série de ses conférences sur la doctrine évolutionniste. La conférencier a montré encore davan- tage son double talent de naturaliste et de philosophe, plus accoutumé aussi k l'acousti- que assez ingrate de notre salie, il s'est fait si possible mieux comprendre de son audi- toire. Exposant l'un après i'auire avec une objectivité et une fidélité parfaites les divers arguments tirés de la paléontologie, de l'embryologie de l'anatomie comparée, en faveur des théories évoiutionnistc-s. II en a caraetérisé la valeur critique, en cette petite phrase élégante de concision Tous ces fails plaident pour l'évolutionnïsme, ils ne le démontront pas L'évolutionnisme n'ist done qu'une hypotbèse, c'est-k-dire un essai d'explication. Sans doute cette hypotbèse, eet essai d'explication, d'un groupe aussi vaste de phénomènes, réunit en elle touies les conditions que la logique exige pour sa vraisemblance, mais tant qu'il ne sera pas directemerit et péremptoireme a établi que les genres et les espèces dérivent les uns des autres, soit par transformation giaduelle ou brusque, soit autrement, les fixistes auront raison, et il serait arbitraire d'ériger l'évolu tionnisme en systême scientifiquement eer» tain. A l'beure présente entre la théorie de ['équivalent mécauique de la chaleur et les théories Darwiniennes et Spencériennes sur l'origine des règnes animaux et végétaux il y a bien quelque distance. En sers-t il tou jours ainsi tout porte kle croire, l'avenir peuêtre nous le dira. JOURNAL D'YPEES B m A A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1