Aux ouvriers honnètes
Ville de Wervicq
Poperinghe
Chronique judiciaire
La culture houblonnière
La liberté sous la Sociale
Tout dessin dit une histoire
Fails divers
L'importaace de ces questions et i'inlérêt
avec lequel le distingué conférencier les
discute, lui ont valu un succès grandissant,
et nous ne resterons pas en demeure de l'en
féliciter chaleureusement.
M. Michotte d'ailleurs. comme tout vénta-
blc savant, est absolument impartial dans la
discussion des arguments qu'il sait exposer
sous leur aspect réel el adéquat. L'hypcihèse
évolutionnist8, pour satisfaire certaines aspi
rations d'indépendance, se retranche trop
dans la généralisation excessive de fails
exceptionnels et autrement explicables, pour
pouvoir finalement s'imposer comme doc-
rine. Les sciences expénmentales, si auto-
tritaires de nos jours, seront sans doute les
premières i réduire le géant qu'elles ont
engendré.
II ne nous viendra jamais k l'esprU da
confondrel'ouvrier honnête et courageux qui
attend d'un labeur sérieux et régulier la
subsistence d'abord et l'amélioration écono
mique ensuite, avec ces désoeuvrés toujours
k la recherche du repos et de l'aubaine
jusque dans l'ignominie. Aussi, convaincus
que ces derniers seulement sont l'appoint sur
lequel se fondent les mécréants et les émeu-
tiers, nous faisons appel aux premiers et leur
disons encore de s'instruire de l'expérience
et des évènements pour juger ceux qui
sollicitent leurs suffrages.
Les candidats iibéraux, par le fait même
des idéés qu'ils représentent et du drapeau
qu'ils arborerst, sont de ceux qui veulent
enlever aux peuples les dévouements de la
charité chrétienne.
Mais le peuple, qui en use, sait apprécièr
les bieafaits et l'efficacité de ces fills da
Dieu. Et, quand des sectaires, do at nos
Iibéraux se proclameat les admirateuis, en
attendant qu'ilspuissent enêtrelesimitr.teurs,
lui enlèvent brutalement ses géoéreux
secours pour y substituer des mercenaires,
il gémil quelque temps de leur incurie et
bientöt réclame le retour de celles qui pour
lui, dans ses misères, étaient vraimeul ses
mères et ses sceurs trndres et dévouées.
En voici une preuve Marseille, 28 jan
vier. On n'a pas oublié qu'au ler janvier,
la commission des hospices chassa les
religituses des hópitaux et mit au feu tous
les christs qui se trouvaient dans les sulles.
Depuis lors, les services hopitaliers,
livrés k des inffrmières laïques, furent en
pleine anarchie les malades réclamèrent le
retour des Soeurs.
En présence de la gravité de la situation,
M. Queyrel, président de la commission des
hospices, qui avait cbassé les Soeurs, a dü
les supplier de revenir.
Par dévoueraent aux hospitalisés, les
Soeurs ont consenti et, depuis ce matin, trois
d'entre elles ont repris leur place k la Con
ception et k l'Hótel-Dieu.
On commcnte beaucoup le fait que lamère
deM. Etienne, président dugroupe felocard
de i'Union démocratique, était soignée chez
les religieuses de Saint-Augustin.
Ouvriers honnètes, sachez que eest
l'insouciance et l'irréflexion des cathoiiques
francais qui a livré ce beau pays au mains
des francs-magons Iibéraux et socialistes.
Dimanche dernier, notre petite ville était
en liesse k l'occasion de l'Installation de son
bourgmestre, M' Auguste Verhaeghe-Lim-
pens. Dès avant l'aube, le canou tónna pour
annoncer la fête, et bieniót Ton vit, k de
rares, trés rares exceptions prés, les drrpeaux
aux couleurs nationales, les oriflammes, les
guirlandes, les lanternes vénitiennes, couvrir
toutes les facades. Des inscriptions en vers
et en prose, des chronogrammes partout.
Réellement, et avec une rare unanimité,
tout le monde se faisait un honneur et un
devoir de contribuer et de prendre part k
l'éclat do la fête pour son nouveau magistral.
L'on peut dire, en toute vérité que c'éiait la
fête universelle dépassant toutes les prévisï-
ons. autant par sa généraliié que par son
oyeux et cordial entrain.
Vers onze heures se forma un immense
cortège, composó des autorités civii.es et
ecclésiatiquis et de toutes les sociétës
cathoiiques avec leur bannière en tête. La
plupart préssntèrent k M' Verhaeghe des
gerbes multicalores et de splendides bou
quets.
A son enirée, M' le Bourgmestre était
escorté par une nombreuse cavalerie. Sur
l'estradeétablie pour la circonstance k l'entrée
de la ville. en face de la maison même du
bourgmestre, le conseil communal, par
l'organe du premier échevin, M. Jules
Vandermeersch, félicita le nouveau chef de
la commune et lui souhaita la bienvenue, le
cortège parcourut les principales rues de la
ville et partout il y eut des acclamations,
des cris de joie, de l'entbousiasme, se mélant
aux sons joyeux des clairons, au roulement
des tambours, aux accents les plus gais de
l'harmonie communale, devant l'hótel de
ville, un ehaleureux vivat, qui obtiut un
succès bien mérité fut exécuté par unehceur,
formé de la société chorale la Renaissance
et les enfants de l'Ecola catholique avec
accompagnement de l'Harmonie Communale.
Les réceptions de toutes les autorités eurent
lieu les délégués des sociétés furent recus
etprésentèrent au Bourgmestre leurs vives et
sincères félicitations.
A 1 1/2 h. magnifique banquet! A la table
d'üonneur se trouvait Mr J. Vandermeersch-
Bigo, premier échevin, qui présidait; M'
Auguste Verhaegbe-Limpens, bourgmestre
M. le docteur Durnont, 2e échevin, M. le
député J. Verhaeghe, le révérend M. Ver
haeghe, curé de S'-Joseph, M. H. Verhaeghe,
industriel k Comines-France, le révérend M.
Mullie, curé d8 Wervicq, M. le notaire
Devos, le plus ancien des conseillers
communaux, juge suppléant, et M. A.
Dsrrevains, juge du Paix du canton.
Quoique, k tort peut-être limité, l'onn'avait
présenté la liste qu'aux membres du clergé
etauxfonclionnaires et membres des diversts
administrations publiques, il y eutcependant
beaucoup d'entraie pendant tout le banquet,
le festin fait honneur k M Th. Catteeuw,
un Wervicquois qui n'en est pas
d'ailleurs k ses débuts, et qui, ici comme
partout a fait les choses admirablement bien
comme service etcomme mets. A l'heuredes
toast le feu fut ouvert par M. l'échevin, J.
Vandermeersch, au nom du conseil communal
et au nom de la ville tout entière.
Eu termes heureux et ehaleureux, il
rappelle que la familie Verhaeghe, depuis
plus d'un demi-siècle, sans interruption, Ie
père d'abord le frère, notre vaillant député
permanent et uotre bourgmestre ensuite se
dévoue avec un désintéressement noble et
éprouvé k 1'administration de la commune,
aux intéréts matériels et moraux de notre
cbère cité.
M. ie Bourgmestre dit-il, fait partie du
conseil communal depuis plus d'un quart de
siècle, il remplit les fonctions d'écbevin
depuis 20 ans. Dans toute sa carrière
administrative, travaillant constamment au
bien être matériel et moral de tous ses
concitoyens, il a toujours fait preuve d'une
tranche loyautéet d'un dévouementexemplai-
re et digne d'éloges. II termine soa discours
en portant. la santé du nouveau bourgmestre
et en lui souhaitant de longues années et une
carrière heureuse et féconde. Ces paroles
sympathiques sont couverte par les applau
dissements unanimes des convives et par
les cris répétés de vive le Bourgmestre
Le révérend Monsieur Mullie se léve en
suite. II dit que M. le Bourgmestre a été de
tout temps un membre assidu et devoué, un
zélé promoteur des institutions et des sociétés
religieuses et charitables. Président du co
mité des écoles catholiqnes, président de
l'ceuvre de S' Vincent de Paul, genéreux
protecteur de toutes les bonnes oeuvres,
catholique de vieille roche et fervent cbré-
tien.
M. Verhaeghe fut toujours lk oil il y avait
quelque bien k faire, quelque oeuvre k sou
tenir ou quelque misère k soulager. Comme
curé de Wervicq, il sera heureux de marcher
la main dans la main, avec M. le Bourgmes
tre. Comoie d'ailleurs la chose est de
tradition k Wervicq, pour travailler au bien
être spirituel et moral de ses chers parois-
siens, il espère que Dieu accordera encore de
longues années k notre cher Bourgmestre.
Monsieur Verh;.eghe, visiblement érnu,
remercie du fond du coeur pour les paroes
sympathiques qui vienneut de lui être adres
sées et pour les nombreux témoignages d'af-
lection que viennent d'exprimer sou conseil
communal et M. le cuté, et les convives et
toute la ville de Wervicq Fidéle au passé,
auxprincipesd'oi dre.de concorde et d'équué
il travaillera saus relèche au bien être moral,
k la prospérité matérielle de tous les conci
toyens.
Le soir, k 6 heures, un brillant feu d'arli-
fice k téuui k la place St Martin une fou.'e
innombrable.
Le bouquet en lettres de feu Vive le
Bourgmestre», provoqua uil vivat d'ent ou-
siasme indescripiible et délirant de la multi
tude, l'air national «La Brabarigonne» par
l'Rarmonie communale clólura imgnifique-
ment cette belle etsplendide journée qui lais-
sera dans la mémoiredetousles Wervicquois
le souvenir d'unefête unanimeet irioubliable.
Demain Dimanche 31 courant, aura lieu
l installation de notre sympathatique repré
sentaut Monsieur Van Merris, en qualité de
Bourgmestre.
A 2 heures, cortège de toutes les sociétés
de la viile lkcher monstre de pigeons, k la
Grand'Place. A 6 heures. retraite aux flam
beaux, suivi d'uu grand feu d'artifice.
COUR D'ASSISES DELA FLANDRE
OCCIDENTALE
L'affaire kcharge de Julie De Mey, aecu-
sée d'infanticide, s'est terminée hier après
d'émouvantes plaidoiries.
Le jury ayarit écarté la préméduation, la
cour a condamné Julie De Mey k 3 ans de
réclusion minimum de ia peine.
La session a ensuite été déclarée close.
A la suite des instances réitérées faites
tant k la Chambre qu'au Sénat par les ré-
présentants des rigions houblonnières, une
commission d'enquête sur la situation de la
culture houblonnière v:ent, d'etre constituée.
Les divers intéréts en cause y sont répréseu-
tés.
Cette commission a pour président M. L.
De Bruyn et compte parmi ses membres M.
Van den Wouwer, délégué du cornice agri-
cole deKemmel. Elle est chargée de recher-
chcr les mesures propres k méüorer la
condition des culiivateurs de houblon.
Ni peu ni beaucoup, il ne faut jamais
pactiser avec les fauteurs du désordre car
si vous leur cédez un pas, ils en auront
bientót pris quatre.
Voyez ce qui se passé dans le midi de la
France oil fleurit si bien le socialisme.
Narbonne, 27 janvier. Le grève des
ouvriers agricoles augments tous les jours
dans ce dépariement. Üix des plus importan-
lös communes sont aux mains des révo-
lutionuaires. La petite ville d Ornaisons,
depuis deux jours, est terrorisée par une
bande de soixante individus, dirïgéo par
un conseiller municipal. lis se sont eroparés
de l'église et sonnent les cloches sans
s'arrêter.
La circulation est interrompue sur les
routes. Les ouvriers sont empéchés, par
force, d'aller aux vignes. Ceux qui veulerit
résister sont roués de coups.
Les grévistes, drapeau rouge et musique
en tête sont accompagnés par des agents
municipaux et parcourent les routes et les
villages en hurlant des chants révolutionnai-
res. Les habitants de la campagne n'osect
plus sortir de leurs denaeures.
II n'y a pas de motifs sérieux k cette grève,
car les propositions des tiavaiileurs agrico-
les relatives k une augmentation de salaire et
k une réduction des heures de travail ont été
aceeptées depuis lo.ngteiaps par les viucul-
teurs. C'est une manoeuvre politique et, ce
qui le prouve, c'est que les maires socialistes
ontregu des fonds el les distribuent aux ré-
volutionnaires.
ün a prévenu le préfat de i'Aude et avis
directement le gouvernement de ce qui se
passaitdaris la région. Mais jusqu'ici person-
ne n'est ictervenu pour faire cesser eet éiat
de choses. La situation devient intolérable
et la crainte croit de jour en jour. Devant
l'incurie administrative, les paysans parient
ne s'armer et de faire la police eux-mêmes
si l'Etat est impuissant k les défendre.
Souvenez-vous aussi électeurs de ce qui
s'y est fait dans le nord, si prés de nosfron-
tières, qui s'y peut renouveler, qui même s'y
refera puisque d'après un renseignement de
Paris du 29 Janvier on dit que le parti
socialiste francais prépare la grève générale
de l'industrie textile dans le Nord pour le
prochain mois d'avril.
Elecieurs, en vondriez-vous autant chez
nous, en Belgique, k Ypres. Si non, eh bien
sachez écarter du pouvoir ceux qui laissent
se produire ces désordres et qui souvent
même y prêlent la main pour les organiser.
BURGERSTAND VAN YPER
Depót pharmacie Becuwe,ancienne pharmacie
Aerlsens et M. Donck, rue de Lille, Yprés.
On devine aisément que la personnage repré-
sentéci contresouffre horriblementde l'estomac.
Ge personnage est le
portrait frappant de bien
des gens, pent-être de
vous-même. Les traits
ne sont pas semblables
sans doute, mais l'ex-
pression de soufl'rance
est la même.
L'estomac, voilé le
point faible de milliers
de gens.
La guérison des mala
dies d'estomac voila le
cótéfortdespilulesPink.
Los pilules Pink gué-
rissent les maladies d'es
tomac paree qu'elles en-
richissent et puriflent le
sang, paree qu'elles for-
tiflent et puriflent les or-
ganes digestifs. Par leur
action puissante sur le
sang et sur le systéme
nerveux ellts guérissent
aussi l'anémie, la chlo-
rose, les maladies ner-
veuses, le rhumatisme,
la faiblesse générale, ies éblouissements et ver-
tiges, les maux de tête, le manque d'appétit, les
irrégularités des femmes.
M. Rappe, rue de l'Ascension, 16, Saint-Josse-
Ten-Noode, a obtenu ies meilleurs résultats des
pilules Pink.
«Jemefaisun réel plaisir, écrit-il, da vous
annoncer ma guérison. J'ai retrouvé, grace aux
pilules Pink, toute la santé désirable et les divers
troubles dont j'ai souffert ont totalement disparu.
c'est-a-diremes mauxd'estomacet mes migraines
aiguës. Je recommanderai toujours vos pilules
Pink.
En vente dans toutes les pharmacies et
au dépot pour la Belgique, M. A. Derneville,
pharmacien. 66, boulevard da Waterloo, Bruxel-
les. Trois francs cinquante la boite et dix-sept
francs cinquante les six boites franco.
Dépots a Ypres, pharmacie Libotte; a Pope
ringhe, pharm. Monteyne.
van den 22 tot den 29 Jan. 1904
Geboorten
Demoor Martha, Oude kleermarkt. Wous-
sen Maria, Hoornwerk. Breyne Leopold,
Alfons Vanden peereboom plaats. - Vandecastee-
Gerard, Poperinghe steenweg. newaele
Henri, Neerstraat. Tresy Angela, Doorgang-
straat. Debruyne Maurits, Zaalhof.
Huwelijken
Marseloo Emile.bakkersgast.en Vandenbulcke
Irm», z. b. beidente Yper.
Soetaert August, langzager, en Taccoen Maria,
z. b. beiden te Yper.
Laga Oscar, drukker, te Eerneghem, en Desa
ver Rachel, z. b. ta Yper.
Sterfgevallen
Degryse Sophia, 69 j. z. b. weduwe Forrez
Charles, Brugge steenweg. Versavel Melania,
sij.z. b. weduwe Goddieris Charles, Statie
straat. Degryse Amelia, 81 j. naaister, wedu
we Samyn Pieter, Almoezenierstraat. Burg-
graeve Eugenia, 70 j. kanten werkster, weduwe
Navejans Honoré, Beluikstraat. Doolaeghe
Edgard, 2 maanden, Minneplein. Vynckier
Charles, 83 j. z. b. weduwaar Lagast Anna,
Meenenstraat. Gruwier Bruno, weduwaar
Andries Constautia, Blverdinghestraat. Du-
mon Renó, 4 maanden, Minneplein. Woussen
Maria, 6 dagen, Heornwerk. Demets Maria,
27 j. z. b. echtgenoote Vancoillie Gustaaf Pone-
nnghe steenweg. - Braem Casimir, 81 j gepen-
sionneerdekapitein, echtgenoot Maquet Josenhi-
na, Lange ïhouroutstraat.
AVEC LES FROIDS HUMIDES de l'hiver,
sont revenues les pires douleurs, les rhumati-
sants qui souffrent, ne peuvent s'en prendre qu'a
eux même», puisqu'ils peuvent rapidemeut sa
guérir, e:i prenaut l'Elixir antirhumatismal et
antigoutteux Vincent.