J
Les comptes des Hospices
A propos des comptes
des Hospices
Au Volkshuis
égai, ils 'd'; vraietit être éius paree qu!:s out
vu le jour k Ypres
Nous fa soos appel k tous nos co non ..yens
iEdistiucU-flJfcöt A ceux qui soüt Yun s par
droit de Biissaiice, et qui ont toujouis fait
preuve de géaérosité l'égard des p-i
élrunyers qui viennent se fixer chef etx A
ceux qui oot acquis 'e droit de citéet qui,
par Jeurs efforts intelligents et dévoués, con-
tribuent k 13 prospé-iié et eu bonheur de
leur raère adoptive
Dèbout chers coneitoyens, pour laver
l'affront iefligé k nos candidats
Debuut, pour maintenir la paix et Funion
entre tous les habitants de la ville, quelk; que
soit leur origine
Votez tous pour
MM. Lemahieu et
banden Boogaerde.
Nous publions ci-dessous les comptes des
années 1899, 1900, 1901, 1902 do l'admi-
nistration des Hospices.
M. Nolf sera-t-i! satisfait Et qu'en dirsnt
tous nos adversaires
Ils feignent, les uns comme l'autre, d'igncg
rer ces comptes, sous prétexte que ceux de
1901 et 1902 no soi t pas encore oubliés
dans le rapport de la ville.
Or, ie rapport annuel de la ville n« donee
le compte da 1900 qu'ea 1903 dans le rap
port sur l'année 1902; celui de 1901 ne
parattra qu'en 1904, dans le rapport de
1904, et ainsi de suite, comme cela s'est
pratiqué de tout temps, et partout.
P ut-on en déduiro quo les comptes de
1900, 1901 et 1902 ne soient pas conuus
Comme nous venons de le dire, le compts
de 1900 vient da paraitre dans le rapport de
la ville.
Mats prenons d'abovd celui de 1899
Voici comment il cloture
Recettes ordinaires
Dépenses ordinaires
Déficit fr.
Recettes extraordinairas
Dépenses extraordinaires
Excédent fr.
Excédent général fr. 32,737 fr. 71
Armee1900
Recettes ordinaires
Dépenses ordinaires
Déficit
Recettes extraordinaires
Dépenses extraordinaires
Excédent fr.
19,720 fr. 70
diqufi lorifine c» le.; causes des diffieultés j
fiuaiïcièrrs éprinivéeparies bospices.
C ;s difficultés pre iennent d'un ensemble i
de circcn!:ances qui ie sopt le fait ni des
administr; .eurs des h 'spices, ni de l'autorité
com mum i Elles st seratent produites sous
uoe administration libérale, comme sous
{'ad- :irjisti ilion actuelle.
Ii suffit i'ailleu.s jeter un c up d'oeii
sur ia situation de la bienfaisance dans ia
plupart des grandes vtltes du pays, même les
mieux dotées, pour voir se manifester la
méiüö insuffisance do ressources.
Ainsi notarament k Bruxeiles le déficit
est de 548,000 fr., a An vers de 1,225,000
fr., k Gand de 180 000 fr.k Maliries de
75,000 fr., k Verviers de 200 000 fr., k
C arieroi de 74,000 fr. et k Courtrai de
113.000 fr.
Ces administrations presque ton es hbé-
rales, sont elles mal gérées 1 Le Progrès ne
le prétendra pas.
Mais, nous ebjectera-t-on, dans toutes ces
viiles le déficit est. eomblé annuellement par
la caisse communale, ce qui ne s'est pas fait
ft Ypres,
L administration des hospices d'Ypres a
invité ('administration communale plusieurs
fois k suppléer ft l'insuffisance de s»s res
sources, msis cette dernière s'y est refusée
et avec ratson, croyons nous.
D'abord, une grande partie du déficit pro
vient de ce que les capitaux importants, I
engagés dans la reconstruction de l'asile
d'aliénés, sont restés infructueux pendant ia j
durée des travaux. II est incontestable que
ces pertes d'intérêts doivent être jointes aux j
1
350 031 35
373 026 44
22.995,04
385 705,15
229 97-1,35
55773^80
351.548,69
381,646,82
fr. 30,068J3
150,351,74
139 971- 31
10,377.43
Déficit général
Ces chsft es.discutés au conseil conut ui al
dans la sérace du 10 Mai 1902, ont pu
bliés dans i ,s colonnes du Progrès.
Année 1901
Recettes ordinaires 360 221.95
Dépenses ordinaires 886 599,50
Déficit fr. 26~3Ï43S
Recettes extraordinaires 228,38s-,96
Dépenses extraordinaires 205 81.),64
Excédent fr. 22,565,32
Déficit général fr. 3,809,23.
Le Progrès a publié ces chifïres, et il feint
de les ignorer. M, Nolf don les conns lire.
Ils ont été rendus publics dans la séance du
conseil communal du 11 svril 1903.
Année1902
Le corople cloture avec un déficit de
2858 fr 14- ('ordinaire, et un excédent de
17,621 fr. 86 iVxlraordmaire. D'oü un
excédent général de 14,763 fr. 72. Le Pro
grès a publié ces chiffres.
Voiik done, comme le préveyait M. le
Bourgmestre, dès l'année dernière, l'ère des
déficits passée.
M. Nolf et te Progrès finiront-ils par rea-
dre hommage it la vérité Oui, s'ils en sont
capables.
f ra i s de premier établissement et il oe serait j joujours je suis res té du parti de l'ordre
pas logique da les faire supporter par la
caisse communale.
D'autre part, it eóté du compte des hospi
ces, il existe un conspte spécial de la fonda
tiou Godtschalck. Les comptes et budgets de
cette fondation ont été dressés jusqu'it ce
jour entièrement séparés des comptes et
budgets généraux des hospices.
Cette inesure a été prise pour faciliter
l'exécution de la clause de Mr Godtschsick,
qiu voulait que les établissements qu'il fon-
dait, fussent érigés avec les revenus du
capital légué.
Toutefois i! n'én résuite pas que la fonda-
tion Gódtschalclt sust un. fonds de tiers,
simplement géré par fadministration des
bospices. Au contraire, ses revenus appar-
tiennent k cette administration au même litre
que ceux des inno.mbrables fondations qui en
relèvent égalernent.
Pour des raisons diverses, indépendantes
ds la volcnté des administrateurs des bospi
ces, l'établissemeotpour gargons, fondé par
Mr Godtschalck, n'a pr-s encore pu être con-1
struit, quoique selon voeu du testateur, les ij
revenus aient déjh été capitaüsés deputs
plusieurs années léjL, ;n quantité suffisante
pour pourvoir aux frais de premier établisse
ment
Fallaït-ïld'unepart, continuer k eapitaii-
ser et d'suue part faire intervenir la caisse
communale pour couvri: le déficit? C'est ce
que ['administration communale n'a pas ct u
devoir admettre.
Eu effet, il est de règle depuis l'arrêté du
directoire exécutif du 23 brumaire an V,
qua les hospices et böpitaux d'urie même
So voix s'épincoe sur la foule cotarae un
écho embrasé des endr- s - s de son ceeur. II
aimece peuplc-, suquel i'éï umèrelesprésents
visibies et patents de la gérérosilé catholique.
C'est comme un patrio-'-ie, qui remém re
k ses chars eofants les dons du Seigneur et
leur dit, avec des ioc nts ir-diciblcs
V' yez-les et souvf nez-vous pour n'être point
ingrsis
Aussi son appel est-i! entendu et les accla
mations qui le couvrent, promettent le plus
grand succès au parti caiholique pour lts 7
févrior procbain.
M. le P ésident c.èi la parole k M.
VANDENBOOGAERDE
Le sympathique C'-ndidn catholique,
chaudement acclamé, tient en main un de
ces li belles dont ia ioyauté libérale sait si
sournoisement user. Amis, dit-il, voici uo
document libéral con're no'.re commune can
didaturek M Lemahieu et k raai. A défaut
d'autr :s griefs on nous rerrocbe. k tou^
deux, de n'a voir point vu le jour sur !e
Yprois.
Pour ma part jVstime que les 40 ans que
j'ai passés, sans interruption, k Ypres et les
sept enfants que j'y ai eus d'une Yproise,
mon épouse, valent amplement les quelques
années de M. Nolf, y compris ses raois de
nourrice- (rires)
D'autre part M. Ivveins ne peut eonlesïer
que son long célibat a été moins utile k sa
ville natale que tnon long séjour, et qu'il y a
plus d'Yprois sous mon toil que sous le sieo.
(Applaudissements)
On dit aussi que je suis un transfuse du
parti libéral. Je me hornet ai k répondre que
de
1 honnêteté et du bien. Depuis si long temps
que vous me coudoyez et que mes affaires
m'engagent auprès de vous, vous avez pu me
juger assez pour que la eonfiance dont vous
m'honorez encore soit la condamnation for-
melle de cette sirtgulière caiomnie.
Vous infligerez, chers électeurs, k ces
détracteurs de vos élus le chkiiment qu'ils
mériteut en les répudiant définitivement, au
scrutin de dinianche procbain, (longs ap
plaudissements)
M. LEMAHIEU succède k M. Van den-
Boogaeide et dit qua lui aussi il nest plus un
étranger pour Ypres, quoi qu'en diseat les
libéraux. II y coaipie déjk 23 années de pré-
senee e». de charges contr:butives pour une i
importante exploitationagricoie et une familie
rombreuse, tandis que ces Messieurs Iweius
et Nolf ne peuvent pas se prévaloir d'uti
aussi long apport personnel aux finances
locales, ni d'un aussi hau', appoint volon-
taire h la population du. territoire. Avec I
d'aussi stériles existences que les leurs,
Ypres ne tarderait pas k disparaltre.
D'autre part, sur ce même biouillon de
Jutte, les bleus prétendent que, locataire des
Hospices, je n'aurai aucune liberté pour rem- j
plir mon mandat d'admirnsirateur k leur
égard. C'est une erreur profonde car corn
ice les biecs des hospices existent en grande
partie en fonds ruruux, j'surai, pour les ap-
précier, une compétence quen'auront jamais
les professi'onels du barreau. Ils sont peut
être habiles pour blancbir ce qui est coir,
mais ne sauraienf discerner entre ce qui est
raur et ce qui est encore vert, (rires)
D'ailleurs, nous oampagnards, nousavous
reconnu, que nous avions moins k attendre
et moins
le mensonge avec u e astuce inou'ie. Vous
no vous laisserez pas séduire par ce factum
de pure circonsïanca.
Toutes les i;i pties et toutes les iojustes
eruiques qui y soiHaccumuléespbur dévoyer
les pusillaniines et b rner les badauds, s'y
tr- uvent d aiileurs coüdamnées par l'orateur
mêni. qui a eu l'audace de les débiter, lors-
qu'il s'est écrié Non pas que ceux qui y
siègent (au Conseil communal) soient des ad
ministrateurs in capables. II n'est pas entré
ds.es ma pansée de vouloir anaoindrir, en
quoi qua ce soit, leurs mérites.» Ainsi done,
conti direment k tout ce que les libéraux ont
dii. et écrit au mois d'octobre, nous ne som
mes pas des incapables et aous avons des
mérites.
M. Nolf le prociame, singulier effet du dé-
sir de nous conlróler {rires).
Aussi, plus loin, pour montrer quel
esp. it 1 anime dans sa diatribe i! ajoute:
e que j si entendu combattre, c'est
le régime homogène sous lequel nous
vivotis Comme si le char administratif n'en
marche pas mieux quand tous les efforts le
dirigent dans le même sens
Mms, chers amis, voyons quelies raisons
nos adversaires alléguent pour envahir l'hö-
tpl-de-ville et jugeons-les non seulemect par
ce qu ils disent ou font aujourd'hui car la
nécessiié de tromper les électeurs leur a fait
eodosser provisoirement une peau d'agneau
---rnais paree qu'ils éructent et perpétrent
habituellement.
lis contestent l'importance do nos travsux
publics Est il bien nécessaire de les ériumé
j rer de nouveau et ne faut il pas tout l'a ,-eu-
I ft'ement volontaire de M. Nolf pour ne point
les voir et ne Pas les apprécier, alors qu'ils as
1 surent k notre cité le premier rang parmj jPS
villes du pays pour ia salubriié et l'bymèue»
s {bravos).
j f Derechef ils enfourchent leur dada au sujet
i de la gestion des Hospices civils. Mais.sont-
ïls sincères, lorsqu'ils nous accablent d'une
situation critique dont ils ont vu les débuis,
dont ils connaissent les causes aceidentelles
et dont ils ont pu déjk supputerl'heureuse
issue par les comptes soumis des derniers
exercices? La crise est passée et une voie de
reléyement et de prospérité s'ouvre d'ores at
déju pour ces établissements, sans qu'aucoue
atteinlte soit portée k leur bien fond. L'ora
teur rélute, cbiffres en mains, les attaaue."
mjustes de M. Nolf et consorts.
Après que M. Vermeulen, l'ineffable
lydore aux microbes orgulihabitué aux
grands nombres, eüt proclamé que '3
nis annuels des com; .es ordinaires e
ordinaires de la ville se chiffraient pr 70 et
80 000 francs, son associé trout 'ue les
j finances de la ville sont dans un piuJX état
6* il s'autorise de tuoiques lam 'iïX
1 phrases de nos coi. MM. &om et
appuyar ses assertions
La publication du rapport sur l'admimstra-
tion de la ville pendant l'année 1902, conté-
nant les comptes des établissements de Bien
faisance pour l'exercice 1900, fournit au
Progrès l'cccasion de re comm.-neer sa po-é-
raiou;- au sujet de Is situation financiële des
bospices.
Neus avons publié in extenso, le mém aire
que cHte administration a joint au compte
de 1902, soumis en ce moment k l'opproba-
tion du Conseil communal. Ce mémoire ia-
commune m ferment tout ensemble qu'une |j des libéraux que des calhoiiques
saule personne civile, n'ayant qu'un seul pa- encore des avecats que descultivateurs; c'est
trimoiae. L'txcédantd.es revenus d'une fon pourquoi, dans notre petite tournée avec M.
dation supplée k l'insuffisance das revenus Vanden Boogaerde, nous avons repu le meil-
leuraccueil des électeurs charapêsres etavons
l'assurance de recueiilir la totalité de leurs
suffrages.
Nous t-spérons que les catholiques urbains
nous donneront aussi les leurs. (vifs ap
plaudissemems)
Et puis, abdique-t-on sa volonté et sa per-
sonnalité en souscrivant un bail ou un contrat
de location? Nous mesureraient-ils par hasard
k leur aune? Je sais qu'il existe des gens in-
féodés k certaines sociéiés occultes, qui ne
sont plus mdtres de leurs actes Si ceux qui
s'imaginent que j'ai entravé ma liberté sont
ainsi tenus en laisse, c'est leur affaire; quant
k moi, j'affirme que, malgré tout, je suis et
resfe entierèment libre. Mieux que cela, un
ancien occupeur de ma ferme, un certain M.
Bossaert, fut j ad is conseiller communal et
administrateur des hospices, sous le régime
libéral. l.e lus a-t-on reprochó? {applaudisse-
j mentt frénétiques
t Électeurs, vous êtes juges; voire verdict
7 février, sera notre triomphe et celui
i de la vérité et du droit (oui! appl.)
Monsieur Is Président p^sse la parole k M
COLAERT. notre intrépido bourgtoestn- que
le Parti catholique ne saura jamais trop ac
clamer, ni remercier.
f Amis, je ne sais si vous avez déjk iu eer
I tain impnméque nos adversaires répandent
pour tromper le public et oil ils prodiguent
d'une autre. La caisse communale n'a k in
tervenir que lorsque le total des revenus de
toutes les fondations réunies reste insuffisant
pour couvrir le total des dépenses ordinal
res. (Giion. Droit adininistratif n°' 862 et
897 voir aussi Pancectes Beiges,v" Hospi
ces. N°s 104, 764.
le 31 Janvier 1904
A six heures 1/4 M Struye, le vénéré
Président de l'association catholique, ouvre
la séance devant un auditoire des plus nota-
breux. La salie est littéraleoient comble. Ja
mais on ne vit pareil enthousiasme.
L'orateur, réfute d'abord la calomnieuse
assertion des libéraux qui prétendent avoir
seuls contribué k l'amélioration du sort des
désliérités. Succinctement il énumère les
institutions calhoiiques et religieuses, qui se
dévouent aux orpheliris, garpons ou fiiles,
aux vieillards, aox incurables, aux malades,
aux jeumespersonnes nécessiteuses ou mora
le,ment abandoiinées, aux atères pauvres, aux
indigents de toutes sortes. li signale les asso
ciations de rautualité et les bienfaits qui en
réeultent pour les jours d'adversitéou de ma
lad!e, ies infirmités de i'Age ou ia sécurité
des vieux jours.
Fraeys, pour
sistes.
M. Noif pousse
jusqu'k prétendre que la discorde
-antai-
merae l'outrecu
idance
existe
mraes
arra-
entre les cathcliqu.es que nous ne so
plus le parti fort et vatllant qui a su
cher Ypres k la mort en seccuant sa ,cLP?pu
et en lui rappelant soa gloricux passé -1
bien non, cela n'est pas vrai. Tantót A°US
avez senti frémir votre üme lorsque M St' ^x
toojours vert quoique agé, vous a repré*r
la véritable 'csctique de nos ennemi
qu'ils ont voulu, le 18 Octobre, c'était 'US
chasser du pouvoirca qu'ils veulent en. JPÖ
c'est nous amoindrir et non nous controle^
Arrière ceux qui veulent notre ruin*
de place puur les vipères, elles nous fer'aki
mounr. (bravos, hourrah, clameurs prolo
gées.)
Un autre reproche, auquel il faliait s'atte.n"
dre cle la part des fibres penseurs, c'est a
sujet de l'enssigement et c'est Ik, que
ixialgré toute leur prudence ils laissent torn
ber leur masque. Pour ceux qui n'ont pas!
<i enfants, et même n'en aurom jamais, il im
porte peu qu'on leur inculque des doctrine,
neutres ou irréligieuses.
Mais nous, parents catholiques, nous avons
une aine et nous avons la garde des kmes
de nos enfants comme nous avons vénéré»
nos aïeux et soulagé leur vieillesse, nous»
vouions que nos chers enfants soient l'öon-
neur de nos foyers et le soutien de nos vieux'
jours neus na vouions pas qu'imbus d'idée*
subversives, ils désertent nos demeuresi
avant leur vingt aus pour faire notrsi dou-
leur et parfois notre tourment.
Nous ne savons que trop par l'exemple
que nous en donne la France et par ce quej
nous en garde_ l'histoire que plus un peupltók
séloigne de Dieu, plus aussi il déchoit e
s a»rophi--. P us au contraire ,1 rend k Die
1 hommage qui lui est du. plus aussi il er
recoii ja béoédiction et ia prospérité.
Catholiques d'Ypres, marchons la m?,
dans la main, et serrons nos rangs autour i
notre drapeau.
ÜN GBODPE Ij'YpROIS ÉTRANGERS