AU VOLKSHUIS Reunion Élec Ce soir Samedi 6 Un dernier mol pour ia lulte éleclorale du 7 Février. La corruption Nolf Samedi 6 Février 19Ö4 10 centimes le N° Année §9 N°8818 "I a 8 heures. KI EZ lm; r.4 V TWEE gemeenteraadsleden Iweins Lemahieu Vandenhoogaerde POUR LE PAPE Extension Universitaire A ux Eleeteurs M. Nolf et les enterrements civils Un manifeste catholique de 1887 Le Progrès, qui vient de paraitre, accuse les cléricaux d'acheter des voix. Ahl'indigne personnage II sail que son parti a prati- qué ce moyen de corruption, le 18 Octobreil sait que ses amis en font autant aujour- d hui, et c'est lui qui crie au voleur II connait, dit-il, les noms des électeurs qui ont recu de Pargent, et Pendroit oü les corrupteurs agissent. Nous conoaissons plus que tout celanous connaissons, en outreles noms des cor rupteurs et, le cas échéant, nous les publierons. On s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres,} et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. £0 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements'sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Le.s articles'et communications doivent étre adressés franco d-rort a l'adrrsse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes laligre. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciairas, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a \'Agence Havas Bruxelles. rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Ordre du jour: GEMEENTE YPER den 7 Februari 1904 Bourgmestre Iaissera venir k Ypres une boucherie économique Et c'est dans un cabaret libéral qu'on organise un débit de viande El c'est un imprimeur libéral qui. fait les annonces dc la vente Nous appelons l'attention de notre hono rable Bourgmestre sur ce point. 1! connait assez la loi et le droit pour savoir ce qu'il lui reste faire. Nos adversaires traitent nos candidais d'étrangers, alors que MM. Bossaert, Ver meulen, Leleup, Dedeystere et une foule d'suires, soat étrangers, k ce comple lil, et que Messieurs Lemahieu et Vanden Boo gaerde habitent Ypres depuis de longues années. Liste précédente fr. 1290 00 2 00 Eene dienstmeid La troisième conférence de M. Micbotte sur l'Evolutionnisme sera donnée le Mercredi 10 Février prochain, en la salie Iweins, 8 heures da soir. Ceux qui ne voulaient pas d'un seul con troleur en 1887, en mendierit deux mainte- nant, alors que, ie 18 Octobre, iis dernan- daient les deux tiers des sièges, et que, en 1895, iis les voulai nt tous C'est done bien a un contróie qu'il s'agil Dans vingi-quatre beures le scrutin aura parlé. II s'est prononcé pour nous, le 18 Octobre. Demain, il confirmera solennelleaieat, sou premier verdict. Tiiomphe catholique confirmation de la vicloire Ce nest pas avec '200 voix de majorité que nous remporterons notre succès sera supérieur k tous les précédeats Nos adversaires le savent. lis orit, avec une élourderie sana pareill®, demandé l'au- nulation partinlie de l'électio'i du 18 Ootooio. lis apprendront, urs dépens, que le corps électoral ne s- déju,. p is, et qu'il v> ut éso lucnent que i'adfflinistrstion catnonqu^'. q suivant M Nolf lui-même, eompte des hom mes de mé'ite, ooit rester au pouvoir, aujourd'hui, demain, et toujours. Les iibéraux veuiant s'accaparer de i'Hötel de ville oil, parmi tas fouctionnaires et em ployés, la Représentation proportionueile existe. Que veulent-ils de plus üoivcnt-tls tout avoir 1 Qa, non, Messieurs. Les catholiques som justesei bons mms ils neseront pas dupes. Vous ne seriez du reste pas reconuais- j sants o: ce qu'iis foraient pour vous et les vótres Dei jus ice, ou de la bonacité, non. C'est lis.-.», croyez ie bien, de cede politique fLsque qui a fait, d un eö des ingrats, d'un autre eöie des mécoatents. Nous avons dit ue neus sommes le droit eï la force. C'est aiear notre cause est cet nous sommes la ombre. d Ypres, sans le pari oeuvres et nos insli u lis attaquent l'administration communale, dont treize années de pouvoir ont suffi pour faire de la ville d'Ypres une des plus sain s du pays. N'est-il pas vrai qua la ville s'étend, quelle s'embellit, qu'elle prospère de plus en plus Ils critiquent la gestion fmancière des Hospices. Mais nous avons prouvé, chiffres k l'appui, que la situation s'améliore de jour en jour et que les causes psssagères de l'amoiodrissement de ses recettes ont dispa- ru. Aujourd'hui les compte3 clöturent avec un grand excédsnt. Au corps électoral h conclure et k se pro- noncer. Veut il cortfirmer le succès catholique du 18 Octobre Veut-il, par l'arrivée au conseil de deux radicaux, entraver la marche régulière de l'administration de h ville Veut-il que la justice et l'impartialité règnent k l'Hótel de ville, comme elles s'y sont installêes depuis tt eize ans Veut-il laisser règner la paix et l'union entre les citoyens d'une mêae ville, sans reléguer k l'arnère plar de prétendus étran- gers fixés ici depuis nombre d'années II répondra k toutes ces questions en volant pour MM. Lemahieu et Vanden Boogaerde. cells du fiien pub nombre, legrand ju;-. se»'ait la vilt catholique, sscs n« ttons 1 Nos adversaires -alomnient nos chefs. Ils disent, dans Ie «Weekblad» que M. le Le Progrès assure que M. Nolf est partisan de la tolêrance, et qu'il veut que le catholique soit enterré avec le secours de son culte, et le libre-penseur en l'absence de teut cérémonial relioieux Et que sign'fie done la propngande anti - religieuss doot M. Nolf est un zélé partisan 1 Répondez nous autrement, s'il vous plait, confrère. Vous n'avez pas encore dit si, oui ou non, M. Nolf est partisan de la libra pensée, dont le programme est connu, et dont les ten dances sont absolument impies. M. Nolf en est-il N'était-il pas un des co-rédacteurs de la Lutte-De Strijdqui a enseigné la manière de faire un testament pour étrs certain d'être enterré civilenidEt A-t il jamais pensé autrement que Ia défunte Lutte i Voilk la question que nous vous posons, et k laquelle vous ne répondrez pas. Le Progrès reproduit un manifeste lancé par le parti catholique, k la veille du ballotage entre MM. Colaert et Parsy, en l'appropriant k l'élection actuelle. Le Progrès veut-il que nous reproduisions tout ce qu'il a écrit alors, pour appuyer la candidature de M. Parsy Ge serait char mant. Mais oü le Progrès est superbe, c'est, quand parlant de notre laogue maternelle, il oublie que la iutte avait lieu alors entre un vrai flamand, M. Colaert, et un wallon d'erigine et de langue, M. Parsy. Or, MM. Lemahieu et Vandenboogaerde sont fluoaands, aussi fiamands et plus néme que MM. Iweins et Nolf. Une gageure Si M. Iweins parle le fla- mand.nous donnons notre langue auxchiens. Il n'est pas plus flamand qu'allenaand ou frangals. Tous votez sous le TV* pour Messieurs LEMAHIEU et VANGEN BOOGAERDE. Mill'H'Hll KKBOERX ttitSmiXOB oBEcamiwcxcs V in HO 2

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1