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Lemahieu
VANDEN BOOSS'
Vanden Boogaerde et
Lemahieu
Tronqueurs
Cultivateurs
Rectifions
it
L'abattoir
Une infamie
Le régime de la terreur
Les bons garcons
Etat précaire
des finances de Ia ville
sougé h im. Vanden Boogaerde
Industriels et commercants, si
vous désirez l'achèvemenl du
canal dan» un bref delai, votes
pour Messieurs
sous le N°
Pour la seconde fois, le Progrès copia un
bout de phrase paru dans notre journal,
pour nous atlribuer ses idéés et ses folies.
Avous-nous dit que les habitants de la
campagne paient aujourd'hui des contribu
tions et ne repoivent rien en compensa
tion?
Avons-nous dit aujourd'hui que nous vcu-
lons un contróle k l'Hótel de ville
Nous avons dit tout le contraire. Le Pro
grès, disciple de Voltaire, raent sciemment.
S'il veut nous reproduire, qu'il reproduise
toute notre petiséesi non, ce sera le cas
de dire donnez-moi deux lignes d'un homcne
et Je le ferai pendre.
Triste polémique
Les cultivateurs ont re<?u en partie sa
tisfaction dans ce qu'ils demandentVoyez
les nouveaux graviers Voyez les lanternes
que l'adaiinistration a placées de tous les
cötés
Quant li la représcntation proportionnelle,
M. Golaert n'en a jamais été partisan.
11 retourne aujourd'hui contre ses adver-
saires les arguments qu'ils ont employés en
4887, pour l'écarter de l'Hótel de Ville. C'est
son droit, et c'est aussi le nótre. Nous vcu
lions envahir l'administration communale,
et nous l'avons conquise en 4891.
Aujourd'hui nous voulons maintenir cette
administration, comme les libéraux le vou-
laient alors et c'est pour cela que nous ne
voulons pas de soi-disant controleurs.
II en serait peut-être autrement si les libé
raux avaient voulu le contróle. Mais, puis-
qu'ils n'ont pas même voulu d'un seul con
troleur en 1887, nous avons doublemenl
raison de ne pas en vouloir deux.
Voilk, Progrès I
Et que vous soyez doublé d'un avocat, ou
triplé d'un avocat et d'un législateur, voire
toupet n'a d'égal que votre inconséquence.
vous seres représentés
au Conseil communal en volant
sous le N° 2 pour Monsieur
Nous avions terminó notre compie-rendu
de la réunion au Volkshuis comma suit«La
salie se vide lentement et quelques ardents
expriment le désir de voir M. Fraei.s mani
fester comme M. Boone qu'il n'y a rien dé
commun entre lui et le pani iibéral.
On dit commuuémentQui trop embr&sse,
mal étreint.
On pourrait dire aussiQui trop tót quitte,
te voit rien, et non saus raison.
Si les ardents, dont les désirs exprimés
ont été recueillis par notre reporter, étaient
restés dans la salie jusqu'k la fin de la pro
testation de Monsieur Boone contre les per
fides insinuations de M. Nolf, ils auraient vu,
ainsi qu'il est déclaré d autre part dans notre
premier article du 3 courant, que Messieurs
Fraeijs et D'Huvettere, mis également en
cause par le blagueur libéral, ont faite leur,
la vive protestation de leur collègue, en la
sousciivant de leurs chaleureuses approba
tions.
D'autre part, ces Messieurs sont suffisam-
mentconnus, pour que chaque électeur n'ait
pas même l'ombre d'un doute au sujet de
leur entier dévouement k la cause catholique.
Ge serait leur faire injure que de penser,
même un instant, qu'ils puissent avoir quel-
que accointance avec les partisans de l'im-
piété et du désordre.
Nous redressons d'autant plus volontiers
celte divergence dans la finale de Dotre arti
cle Au Volkshuis que nous sommes per-
sua désqu'aucun de nos lecteurs n'aura
manqué de le faire dès lecture et qu'ils auront,
avec nous, rendu hommage k l'esprit d'union
et de concorde qui règne dans l'association
catholique, au grand désespoir des détrac
teurs libéraux.
Electeursvotes pour le repré
sentant du Commerce et de l'In-
dus trie, Monsieur
Encore un mensonge libéral
Le Progrès prétend que, sous l'administra
tion libérale, le droit d'abattage ne produisait
pas plus qu'actuellement.
G'est faux il donnait alors 15,000 franc3
k la ville aujourd'hui, il ne donne plus que
40.000 frs, paree que le droit a été diminué
d'un quart.
Le Progrès parle d'enveloppes qui
seront remises aux électsurs, ie matin
de 1'élection.
li connait ces enveioppes, dit-ii. Je
crois bien qu'il les connait ce sont
les enveioppes dont s'est servi un no
table de l'association libérale, dans la
nuit dulerFévrier 1894.
Nouspossédonsencore une douzaine
de ces piècesa conviction, avec i'écri-
ture et le timbre du libéral en ques
tion.
Le Progrèsveut-il les voir Eiles se
sont promeuées un jour sur les pupi-
tres de ia chambre des Représentant»;
etelles ont produit eet effet admirable
defaire toruber quatre interpellations,
tour-è-tour annoncées et retirées.
Voila Répondez a cela, Progrès
mais, comme au mois d'octobre, vous
pxéférerez vous taire. Et vous altri-
buerez vos cauailienes a vos adver-
saires
Habitants d'Ipres assures te
succès des candidats catholiques et
vous aurez consolidé votre bon-
beur.
On pouvait en dire autant de M. Beesau,
le sympathique candidal d'octobre, qui passe
aussi pour un bon g argon, et de M. Spey-
brouck qui a des manières c mrmantes et un
parler des plus suaves. Encore un bon gar-
Con.
En dehors de MM. Beesau et Speybroucz,
nous ne connaissons guère de bons gargons
dans le porti libéral, qu'Eraile et Ernest.
Si la bonté est un titre, eb bien Oui, ils
ont ce titre b cöté ou b défaut de beaucoup
d'autres.
Nous croyons que ce u'est pas assez puur
mériter les honneurs d© la candidature. A
moins que la zwanze ne s'en roêie, et alors
on aurait pu trouver des candidaisen toule
chez nos adversaires, drpuis J. 1). jusquk
B, G, qui sont, en ce moment, les grandes
chevilles ouvrières du par:i dit libéral,
Tous comme un -seul homme
pour la prospér dé de la ville vote-
ront demain sous le
Mo fil
Tremblez, rnortels M. Golaert a icstauré
le régime de la terreur.
Ce ne sont plus les ancêtres des libéraux
qui oat fait fleurir cc beau régime. Ge ne
sont plus les libéraux d'avant 4891, qui, b
Ypres, refusaient noiiseulement leurs faveurs
personnelles c'était leur droit maïs
celles de la ville, b tout catholique.
Non, c'est M. Golaert. Et pourquoi
Parceque, comme le pacifique M. Struye,
il a dit qu'b l'avenir nous scions bons avec
ceux qui le sont enoers nvus, amis pour nos
amis, et que c'est êlre faible que d'ê.re trop
bon.
Et voilb pourquoi le régime de la terreur
va régner dans la bonne ville d'Ypres
Nous l'irons dire aux agueaux de {'admi
nistration libérale, dont l'un disait, il y a 25
ans We gaan de kaloten niet alleen kort
vlerken; we gaan ze snijden dat ze unbloên.»
(TfXtuel).
La seule qualité qui soit exigée, chez les
libéraux, pou: être csndidat, c'est d être
bon gargon.
Ainsi s'explique l'échec de M. Brunfaut,
dont on ne peut pas dire précisément qu'il
soit bon gargon.
Mais M. Brunfaut a d'autres qualités.
G'est lui, notamment,, qui a tenu defeout la
parti libéral, si divisé et si chancelant. On
aurait dü lui montrer tuut au moins un peu
de reconnaissance pour ce qu'il a fait en
faveur de soa paru. Mais non, M, Brunfaut
n'esi pas bongaigon, et ii n'a receuilli que j coeur; err maigré tout, vous resterez bon
Avant 1'élection du 18 Octobre, les libé
raux annonpaient que la failhte, ei même la
banqueroute, était b nos portes.
Aujourd'hui.fe Progrès se borne b dire que
la situation finaucière de la ville se
trouve dans un élat précaire
Comme l'échec du 18 octobre a adouci les
idéés du Progrès Du reste, M. Nolf a dit
qu'il ne veut pas méeonnaitre les mérites de
nos Ediles.
Mais, Monsieur, ces Ediles mériteraient ils
vos éloges, s'ils menaieat la ville b la ruine
eu b i'état précaire dont paris le Progrès
Mais le Progrès a réfléchi. Ge nest pas
celaqueM. Nolf a voulu dire! Or, nous
avons copié exactement tout ce qu'il a dn b
ce sujet.
M. Nolf aurait, d'après le Progrès, vouiu
dire que les conseillers, qui apprcuvent hé
névolement tous les actes de l'administration
communale, ne sont pas des imbéciles
Et quelques lignes plus loin, il avail pré
tenduque MM. Boone, Fraeijs et D'Huvettere
critiquaient l'administration de M. Golaert.
Voyons, Ernest, devenez done sérieux,
ou, tout au moms, dites au Progrès qu'il ne
ss moque pas ainsi de vous.
On sail que vous souriez volontiers; mais,
nous croyons que, par ses inepties, le Pro
grès fimra par vous faire rirejaune.
Dans tous ies cas, ce sera pour Dinsanche
soirMais non, vous rirez encore de bon
sa voix et celles da ses parents, au poll de
l'association.
garrjon; c'est dans voire nature.
Du reste, Emile est bon garcon aussi. 11
ll y avail aussi M. P. Vermeulen, l'homme ('0i' Pour Par{a8e? avec Ernest les
amertumes d une défaite dont les précédentes
ne seront qu'un éeiiantilion.
Yprois, il n'y a qu'un moyen
du microbe et da bacile. 11 avail un sys.ème
pour la solution de t'importante question de
i'eau; et, dü.-il être seul contre tout l'uai-
vers, il i'eut déle ndu; ce qui prouve que s'il
adelatête, it m'est peut-être pas tout-b-fait j procure) la gloire d pres
bon garden. Vol lb pourquoi on n'a pas même 1 0 esI de voter pour Messieurs
En plus M Vermeulen est industriel et I t
négociant; on pouv ait done l'opposer b M. I Ct, LeillclhiGU
Vandenboogaerde.
Mgr de INeckere
On écrit de Rome le l'r février.
Aujourd'hui a eu lieu en l'église St Julien
des Beiges un service lunèbre solenuel pour
le repos de 1'aroe de 1 iu Mgr de Neckere,
archevèque de Mélitè n, qui Fan dernier b
pareil jour était enleve d'une fagon si inat-
tendue et si cruelle.
Mgr de T'Serclaes, président du Collége
Beige et prorecteur de St Julien, officiait
assisté do ses élèves qui ont, pour la première
fois, exécuié la messe en plain chant d'après
l'édition de Solesmes, laquelle a les sym
pathies de Pie X. L'exécution a été parfait©
et a donné une idéé du v-sarme qu'offre l'an-
tique chant grégorien ressuscité par les
travaux de Dom Pothier et de soa écols.
La légation beige au i ès du Si-Siége, re-
P'ésentée par le Baron i'Erp, accompagné
da la B&ronne, occupi i la place d'honneur
du cöté de l'Evangile. Du có de l'épitre
avait pris place la légr on auprès du Roi
d'ltalie M. ei Mme Vei-haeghe de Naeyer
apparaissaient pour la première fois dans
l'Eglise nationale.
Mgr Vico, nouveau Nonce en Belgique,
avait eu la délicate aiteuPon de se présenter
pour assister au service et avait pris place
dans le choeur, oil vint le rejoindre le cardi
nal Samminiatelii, ami intime du regretté
défuut. L'églis i était remplie par la colonie
beige, oü l'on remarquait Mgr de Hsmptinne,
primat de l'ordre de St-Benoitle comte de
Linange Mgr De Pauw, protonotaire apos-
loliqua M",e la Baronue del Marmol, etc.
Bref, les repiéseutan'.s de la Belgique b
Rome avaient tenu b rendre un hommage
unanime et solennel au prélat qui, pendant
lant d'armées, avait mis son irfluence tiès
considérable et son dévouement au service
de ses compatriotes.
L'Évêque catholique. de Salford
chez les coopérateurs de
Manchester
Répondant b 1 invitation de l'importante
sociéié mutuelle coopérative da Manchester,
on sait que le mouvement ouvrier en
Angleterre est loin d'être comptètement soci-
aliste, le Dr Gasartelli, le nouvel évêque
de S-lford, est allé donner une conférence
aux membres de cette association.
L'auditoire, bien qu'en majoritéuon catho
lique, a fait b Mgr Gasartelli une chaleureuse
ovation b son entrée dans le grand hall.
Appartenant lui-même k une familie de
pelits détaillants, le prélat catholique a pris
la défensedu mouvement coopératif, mais en
rendant justice au commerce de détail.Fidéle
b sa mission moralisatnce de pasteur, il a
ensuite rappelé b ses auditeurs, citoyens de
la grande métropole indastrielle de Manches
ier, le grand idéal social que le progrès
matériel ne doit pas fat e oublieril les a
prémunis contre le daazer des lectures im-
morales ou légères, et les applaudissements
ont salué ses paroles lei tqu'il s'est écrié, en
terminant, par une adro te allusion b l'impé-
riafisme Les plus gr; tides nations sont-
elies les plus heureuses les pluscivilisées?
Qui ne préférerait, par t xsmple, la Belgique
ou la Suisse b la Russie t
Éclatant hom mag rendu au dé
vouement des Soeurs par leurs
persécu leurs
On mande de Mars idi au Temps:
On sait que le religiïusss desservaat les
hópitaux de Marseille out dó quitter leurs
fonctions k la date du C janvier enexécution
d'une delibération de la commission des hos
pices présidé© par le docteur Ku«irel, mais
eelle-ei et lui-même orit constaré que les
retnplacantes des religieuses n'oftraient pas
de garantis techniques sufiisantes et que la
mortalité dans soa service avait notablement
augmenté.
11 enrreprit des démarches auprès de la
supérieure de l'ordre da Saint Augustin pour
la pri"r de faire réimégrer un certain nom-
ore di soeuis dans les principaux services en
renonQant k porter i'habit religieux.
Trots religieuses ontaccepié de reprendre
sous habit laïc les charges qu elles aceupaient
k i'MÖpital de la Conception. L'une a repris
sa place k la maternité auprès des enfants
■•a biberon, 1 autre dans lasalle auxopéra-
tions et la troisième dans la clinique du doc-
tem Kucirel lui-même.
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ETS