U
ELECTION COMH
VILLE D'YPRES
DU 1
FEVRIER 1904
J
Résultat de F election du 18 Octobre 1903
Résultat de lélection du 7 Février 1904
A Messieurs les Electeurs,
ISolf
Mereredi 10 Février 1904
JÖ centimes Ie N'
Annèe S9 !N° 3816
Iweins 2073 Lemahieu 2256
Nolf 2143 Vandenboogaerde 2256
2 6 1
3 8 9 £475
total
Bulletins
valables
1450
1485 1537
4472
blancs el nuls
16
18 16
50
panachés
15
7 37
59
Majorité
ahsolue
2237
Vo^es de liste
590 690
712
1992 I
Votes de liste 845
788 788
2421
Iweins
592 684
716
1992 J
Lemahieu 845
781 802
2428
599 696
729
2024
Vanden Boogaerde 851
780 797
2428
ElusMM. Lemahieu et Vanden Boogaerde
La réélection
"v "Sn 4
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i
ui il jsL ÜLs4
Les joit s du triomphe passées, il nous reste vous remercier.
Yous avez confirmé, par une superbe victoire la journée du
18 Octobre.
Par 2428 v< ix donrtées a chacun de nos candid ts, vous avez fait
entendre nos adversaires que vous avez confiance ans i'aclministra-
tion catholique, et que vos raandataires n'ont pas besoin d'etre
controles.
C'est lè surtout la signification du nouveau scrutirs. Nous vous
reraercions de l'a voir proclamé si haut et si énergiquement.
Yous avez voulu que les intéréts du commerce, de l'industrie et
de l'agriculture lussent représentés lis le sont spécialcuient dans la
personne de vosnmveaux élus, Mil. Lemahieu et Vandenboogaerde.
Vous avez vengé nos candidate do la qualification d'étrangers
qu'on croyait pouv ir exploiter contre eux. Vous ti'avez voulu faire
aucune distinction entre les citoyens d'une même vii Ie, dévoucs i nos
intéréts commutaaux, quelle que soit b ur origine.
Merci, chers concitoyens
Le scrutin du 7 Février s ra fructueux. II permettra k Padmi-
nistration communale de continus r k marcher résolt r. ent dans la voie
du progrès qu'elle s'est tracée depuis treize ans.
Notre programme vous est connu.
Yous connaissez nos idéés et nos projets. Nous les réaliserons
dans toute la me*ure du possible.
Poür le comité electoral catholique:
Le Secrétairef-e Président,
A. WERBROUCK. L. SÏRUYE.
Ypres, le 9 Février 1904.
Le parti catholique s'élait réuni au
Volkshuis le Samedi soir 8 h. sous la
présidence de M. Struye, qui ouvrit le feu,
résumanl ce dont :1 fallait se souvenir et ce
qu'il fallail faire. II recommanda la réserve,
la vigilance et la sobriété. Empèehez, dit il,
et d'uoe manière effieace, les loups ravis
sants de surprendre les brebis dispersées.
Na vous laissez point entrainer par les pro
messes et les cajoleries de ceux qui exploi
ted vos misères et vos faiblesses.
Ce n'est pas ainsi que nou3 sommes venus
vous, nous vous avoris apporté notre coeur
et nous vous avons relevés, car vous étiez
dans la servitude. Vous vous êtes bien trom
vés en notre compagnie tous nous avons
forrné une familie et un cceur. Vous n'avez
point de regret et c'est pourquoi vous reste
rez avec nous, fidèles aux posies assignés a
la vigilance de chacun et demain ce sera
le triomphe pour ia paix el le bonheur de
tous. Après les fatigues du combat viendront
les félicilés de la victoire.
Courage done amis, elayons i'oeil au guet.
(Applaudissements)
Messieurs Van den Boogaerde et Lemahieu
fatigués des courses que demand .it le soinde
leur candidature, réitèrent la conliante assu
ranee du triomphe que leur inspire le bon
accueil dontilssont partout l'objet. Si le
temps ne leur a pas permis de visiter plus
d'électeurs, qu'on veuille bien les en excuser;
mais leurs jambes ne pouvaient certes en
fournir plus qu'elles en ont dit faire. D'ail-
leurs les habitants de la ville ont l'avantage
de se rencontrer aux réunions du«Volksbuis»
et d'y entendre les utiles et réconfort&ntes
paroles qu'on ne leur ménage pas.
L'assemblée bien résolue èi faire triompher
ieurs candidatures, les aeclame avec fréué-
sie-
Monsieur Coiaert,notre infatiguable bourg-
mestre, s'avance et dit que bien qu'il soit
faiigué il ne conseillera le paisible repos h
personne. Conamemo', que chacun, au con
traire, veille ear la nuit est le temps pro-
pice aux séductionset cette nuit seulo nous
sépare encore de la journée décisive de de
main. Toutes nos mesures sont prises. Nous
avons des vigies sur tous les points oü peu-
vent s'opérer les contiebandes et les vénali-
tés.
Aucune supereherie ne pourra se faire
sans que nous en ayons connaissance.
L'heure approcbe cü les trains ramèneront
en ville les citoyens qui vont demander it
l'industrie des cués voisines les ressources
nécessaires la vie. Vous tous, qui leur êtes
attachés par le sang et ('affection, vous irez
h leur rencontre de peur que d'autres les
entourent, les enrólent après les avoir
enivrés et ne vous les renvoient demain
que lo'rsque leurs suffrages aurootété déviés.
Pas d'oublis.soyez tous présents et ferraes
pour notifier nes eenemis, avec toute la
dignité qui convient des catboliques, qu'on
n'insultera jamais en Flandre, notre Óieu et
notre religion, sans que nous vengions son
hocneur.
Les prêtres sont avec nous pour nous
hénir dans nos efforts et tandis que nous
lutterons autour de l'urne, nos religieux et
nos religieuses prieront pour notre suecès.
Ainsi done, amis, vigilance, activité, union
el ealme, le tout dans la modération et la
tompéraace. (Appl. chaleureux).
l'YP
n