Une manifestation ratée La Fète du 14 février Actes offieiels Fails divers Si le nouveau scrutin lui donnait plus de j voix qu'k son compétiteur, il est évident que j M. Brunfaut serail non seulement vengé.mais qu'il prendrait la place de M. Nolf comme candidat eïïectif k l'élection législative de 1906. Dans tousles cas, nous avonsla conviction que M. Nolf ne se hasarderait pas conqué- rir une troisième veste, en quatre ou cinq mois de temps. Nous gageons aussi que nos adversaires seraient marris si, par hasard, leur réclama- tion était accueillie. Ils réclament paree qu'ils sont certains qu'ils seront éconduits ils réclament pour pouvoir dire, que si l'élection avait été inva- lidée, ils auraient triomphé ils réclament... pour réclamer. Leur réclaraation nous laisse indifférents. Si nous avions notre mot k dire, nous de- manderionsnous-mêmes l'annulation du scru- tin du 7 Février, k raison de toutes les fraudes commises par nos adversaires. Mais nous sommes sans intérét, et l'intérêt est ici comme en d'autres choses, la mesure de Taction. Mais cela ne nous empêchera pas de signa- Ier toutes les fraudes commises par nos adversaires, si, par impossible, la Députa- tion permanente ordonne une enquête. Nous n'aurions qu'k parler, par exemple, des enveloppes analogues k celles dont l'As sociation libérale fit usage en 1891, et que nous avons vues entre les mains d'électeurs douteux. Mais attendons que le Progrès ait publié les termes de la réclamation. Nous en repar- lerons après. Nos libéraux avaient demandé le concours de la Philharmonie de Poperingbe et de l'Harmonie communale de Messines, pour célébrer, le soir du 7 Février, la victoire de leurs candidats. Un mot au téléphone et Tune et Tautre nous arrivaientSic itur ad astra Mais voilk qu'k trois heures le scrutin donne ses premières et désastreuses indica tions. Immédiatement M. Nolf file pour Vlamer- tinghe, et va, au téléphone public de cette commune, faire savoir aux amis de Poperin- ghe et de Messines qu'il n'y avait pas lieu d'arriver k Ypres. Le mot convenu était, en cas de victoire truffes en cas de défaite pigeon. D'aucuns prétendent qu'Ernest devait reve- nir de Vlamertingbe par le train de cinq heures et être requ k la gare par les deux musiques. On dit tant de choses On prétend même qu'en retournant de Vlamertinghe, le bon Ernest a failli passer k tabac. Cela n'est pas exactmais il a manqué d'être... farci. Au lendemain du triomphé catholique, alors que tous les partisans de Tordre et de la paix sont encore dans l'allégresse qu'en- gendre Tassurance de la sécurité alors que les travailleurs honnêtes et courageux se réjouissent de savoir le développement pro- gressif de la ville consolidé, alors que tous sont tranquilles paree que les uns connais- senl la puissance incontestée de leurs pacifi ques et sages édiles et que les autres n'i gnorent pas Timpuissance des brandons de discorde qu'ils avaient soutenus sans raisons sérieuses, alors que tout le parti catholique est encore sous la suave étreinte de la joie, la Fanfare royale donne son Grand Concert. C'était vraiment un grand Concert sous tous rapports. La haute Société, ia bourgeoisie et le bon peuple y étaient en si grand nombre que la salie en était comble, k tel point même, que les exécutants trouvaient difficilement h se tenir debout dans le fond ou le long des murs de la vaste enceinte. Les maitres de Tart phonique dont on re- produisait les oeuvres étaient de ceux dont les noms sont auréolés de gloire, tant leu talent est notoire et incontesté. Que dire maintenant de l'éclat et de la valeur de Texécution que dire surtout de la supériorité et de Thabileté des exécutants? Mais suivons le programme si riche et si varié. Chaque partie a pour prélude une ouver ture par la Fanfare royale. Ces musicieDS, que leur chef honoraire, M. Wenes, avait rendu si dévoués k leur Société, ont inter- prété ÏEioile duNord et le Leichie Cs.vakrie avec une comprehension sentimentale et une finesse de nuances mélodiques qui nous ont causé une agréable surprise. Un souffh vivi- fleateur a passé par lk, disions-nous un geste génial a su leur indiquer le chemin de la gloire et, généreux, comme des catholi- ques Yprois, ces bons souffleurs se sont iëvés avec entrain pour suivre le vol de Taigle vers les hauteurs. Nos félicitations k tous ces artistes, jeunes et anciens, pour le bel élan dont ils ont fait preuve et qui ménage pour Tavenir les plus artistiques soirées. Du reste, leur nouveau chef nous a servi un plat délicieux dans la pastorale En Arden- nes et dans Fantaisie eriginale. It est peu d'insiruments aussi ingrats et aussi difficiles que le hautbois, et cependant M. Verstraete, avec une maitrise parfaite, a su nous tenir sous le charme de ses raélodieux accents, au point qu'on aurait pu entendre le moindre bruit interrupteur tant Tauditoire était absor- bé. Oil combien sont champétres et monta- gnards ces sons du hautbois; comme ils portent I'ame k la sérénité, k la mansuétude, de quel air paisible ils emplissent Tespace, et quel calme enivrement ils occasionnent lorsqu'ils découlent, suaves et merveilleux, d'un instrument bien touché. Bravo, M. Verstraete, vous avez gagné toutes nos sympathies et mérité notre légitime admira tion. Les morceaux pour piano de Monsieur Vanhoutte dénotent une dextérité, une agiliié et une sureté sans conteste. Le talent musi cal sait seul se complaire dans Taudition d'un beau morceau de piano ou d'harmonium pourvu que Tinstrument ne soit point trop criard ou trop assourdi. Le piano était peut-être un peu trop vibrantil couvrait totalement Tharmonium dont le jeu si doux ne parvenait qu'k peine au fond de la salie néanmoins, les artistes méritent tous nos éloges et nous sommes heureux de les applaudir avec toute l'assem- blée. Une nouveauté dans nos soirées musicales c'est Tintroduction de la Symphonie, orga- nisée par M, Van Egroo, et qui nous a captivés sous la puissance enchanteresse des instruments k cordes. Dans Rosamunde surtout nous eussions cru, k certains moments, entendre le chant lointain d'un chceur de voix, affaibli par la distance. Les visions et violoncelles parient si volontiers sous des doigts d'artistes. Du reste, ce début promet mieux encore sous la paternelle direction d'un maitre accoutumé k dresser les jeunes talents. Prospérité et longue vie done k nos chers sympbonistes Yprois, nous les félicitons chaleureusement pour les beaux morceaux qu'ils ont si bril- lamment enlevés. Passons des instruments dont l'homme sait tirer tant de trésorspour satisfaire l'ouïe, k Tusage plus grkcieux encore qu'il sait faire de sa propre voix. M. Janssens possède un organs puissaut, qu'il dtrige avec un art consommé; sa diction est claire et distinguée et nous en avons savouré toute la beauté, dans Vêpres sicilien- nes, la marche vers l'Avenir et la Terre (extrait de Lucifer), qu'il nous a chantées avec une réelle compétence. Nous ne passerons pas sous silence la difficile mission écbue en partage aux accom- pagnateurs, messieurs Vanhoutte et Ernest Wenes, qui tourk tour ont tenule piano pour suivre les artistes dans leurs exécutions instrumentales et dans leurs chants. Ils se sont acquittés de cette charge ingrate avec un zèle et un talent évident. Nous avons été choyés dans ce grand concert, k cause de notre union si parfaite k i'heure ds la lutte. Une perle précieuse, meilleure encore que riche, est venue nous apporter les splendeurs de son chant pour iémoigner aux vainqueurs que Técho de la victoire d'Ypres avait répandu l'allé gresse sur tous les points du pays. Madame la Baronne B, a daigné nous servir, avec un talent incomparable le Rêve d'Elsa (Lohen grin), puis Hérodiade et enfin Fanfare. Une voix d'une ampleur, d'une étendue, d'une sonorité qua nul obstacle ne peut gêner, même dans notre salie si peu propice k la monophonie. Avec cfcla urie diction si pure, si sentimentale, si flexible pour pro- duire jusqu'aux moiadres détails passionnels que comporte le texte et pour respecter les plus infimes variations de la phrase mu sicals, ajoutant au charme fasciuant de la ssélodie celui noa moins ravissant da la prosodie. La joie s'épaoouissait sous les vibrations sonores dont cette magnifique vox remplissait la salie et c'est avec trans port qu'on Tacclamait qoand le dernier écho sen était tu. On la savourait si bien qu'on s'oublia jusqu'k la bisser pour Fanfare. Avec une bonté extréme Madame nous accords ce régal princier. Monsieur le baron de Vinck, président de la Fanfare Royale ui off rit avec le bouquet de notre unanime reconnaissance, celui da notre inoubliable admiration. Que Madame la Baronne daigne les conserver en souvenir de son triomphé et de celui des catholiques Yprois. Tous ceux qui ont eu ie bonbeur d'as- sisier k ce Grand Concert en garderont la mémoire et diront comme nous que la soirée du 14 a été le digne pendant de la Journée du 7 février. Le ministre de Tagriculture a pris Tarrêté que voici Revu Tarrêté ministeriel du 2 février 1904, relatif k Timporiation et au tra: sit d s animaux de Tespèce bovine expédiés de la France Goncidérant que Ti asportation des vaches-, noa destinées k Tabatagé immédiat, est subordonnée k une quarantaine de <iix jours et k Tépreuve de la tuberculine faite aux cours de cette quarantaine Gonsidérant que le nombre de places actuellemant disponibles dans les étables de quarantaine, installées k proxiosilé des bu reaux de douane de TAbeeie, de Mornignies et d'Agimont, est respectivement de 80, 40 et 80. Arrête Jusqu'k disposition ultérieure, eten atten dant que les iravaux d'agrandissement des locaux susindiqués soient terminés, Tim por tatio.i des vaches de provenance frangaise non destinées k l'abatage immédiat est limi- tée ainsi qu'il suit k chaque ouverture du bureau ie Bureau de TAbeeie (s!.ation),80 bêtes au maximum 2« Bureau de Mornignies (station), 40 bêtes au maximum 3" Bureau d'Agimont (station),80 bêtes au maximum. Les bêtes présenfées en sus du nombre indiqué k l'article 1", seront refculées vers le pays de provenance. La société d'Horticulture de Tarrondisse ment d'Ypres tiendra une assembléa géné rale, Dimanehe prochain, 21 courant, k 3 heures de relevée, en son local Lions appri- voisés rue du Verger. Le public aura libre aceès. Ordre du jour 1. Cours d'arboriculiure 4e legon par M. Robert Pauwels, conférencier du gou vernement. 2. Lecture des procés verbaux des réunions antérieures. 3. Communications Corréspondances. 4. Présentation de nouvaaux membres. 5. Apports mensuels. Concours plantes fleuries. 6. Distribution gratuite de graines potagères aux membres de la société. Tombola YPRES Quoique contrariée par un temps peu propice, la foire était assez animée; il y avait environs quatre cents cbevaux, muiets et knes. Les prix étaient trés élevés surtout pour les bons sujets. VOL d'un portefeuille. M. Giément Joye de Vlasloo, a été victime d'un vol de l.lOOfr. k la foire aux cbevaux. Après avoir acheté un cheval et payé 1.200 tr. au vendeur, il avait remis en pache son portefuille conte- pant encore 1 lOOfr. A midi après son diner, il s'aperput qu'on lui avait dérobé son porte feuille. Plainte a été déposée k la police. REN1NGHE suites mortelles d'une rixe. Nous avons dit qu'un habitant de cette commune avait regu le jour de tirage au sort, de nombreux coups da pied au cours d'une rixe. Le blessé vient de isourir après une longue agonie il laisse une veuva et trois enfants. POPER1NGHE Une manifestation en l'honneur de M. van Merris, bourgmestre. La société de musi que des Sapeurs-Pompiers a fêté mardi la nomination deM. Van Merris, son président, comme bourgmestre de cette ville. Les personaes qui s'étaieni cbargées de Torganisation des fêtes lors de Tinstallation de M. Van Merris dans ses nou velles functions, avaient été invitées. A cette occa sion, la salie du Cerele Catholique était magnifiquement pavoisée avec des trophèes tricolores, guirlandes et fleurs, qui lui don naient un aspect vraiment féérique. A son entrée dans la salie, M. le bourg mestre a été accuelli par Texécution de Ta orabanponne, puis vivetnent applaudi. A la fin du succulent repas servi par M. Ueiaï, M. helix Van Cayseele, secrétaire de ia société de misique, a rappelé en quelques mots bien p acés, tout les servcies rendus j par M. Van Merris k la soeié'é et après avoir exprimé la désir de pouvoir encore le con- I server pendant de longues années pour la continuation de cette oeuvre, il lui a offert, au nom de tous ses confrères, un superbe ca deau vraiment digne du héros de la fête. PuisM. Dexeirsschieter.aunom des membres du comité des fétes, a, dans un vibrant diecours, rappeies les nombreux services rendus aux habitants de cette ville, par M. Van Merris tant en sa qualité de membre la Chambre des représentants qu'en sa qua lité de cneu.bre au Conseil Communal depuis déjk plus de 20 ans. Après ces discours, plusieurs fois interrompus par de chaleureux applaudisse- ments, M. le bourgmestre, trés ému, a remercié les membres de la société pour leur zèie k maintenir le bon renom de la société et les membres du Comité des fêtes, pour l'activité qu'ils ont déployée dans Torganisa tion des fétes lors de son installation. 11 a ajouté qu'en toutes circonstances, il se tenait la disposition de tous pour leur reiidre les services qu'ils sont en droit d'exi- ger de lui. Les paroles du symprthique bourgmestre ont été aceueillies par de vifs applaudissements. La fête s'est clóturée par un concert improvisé oü MM. J. Mathys, A. Monteyne et J. Delbaere'. M. Delbaere. J. Lefebvre, A. Baert, G, Devos, A. Decraene, se sont fait successivement applaudir.En un mot, fète trés bien réussie et pendant iaquelle la plus grande fraternité n'a csssé de régner. LE CARNAVAL a pour dire, passé inapergu k cause du mauvais temps. La police a rédigé quelques procès-verbaux pour ivresse. Voulez-vous des sucresde toute première qualité.' Prenez les paquet's de la Raffirierie Tirlemontoise. P¥© toussez plus. Je garantie la guérison du rhume et de la toux la plus opmaire en deux jours au moyen du Sirop IVsi RATERE au goudron déeoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral lé plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien ai'.ention, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. L traitement revient k 0.10 centimes par jour. En verite k Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck et Aertsseris; Poperingbe, pharm. Monteyne; Comities, Van Windekens; Menin, Sioeti et Rotiers; Warneten, Vander Marlière; Cour- trai, Hulpiau et De Boey; Roulers, Veys; Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand place)! Rodenbach. BURGERSTAND VAN YPER st^aV rGadevrhHSen00tDuruez Maria' ^atie'. straat! Deuutte Emüö' 9 F01RE AUX CHËVAUX DU MERCREDI DES CENDRES. L'attention publique aété mise en évei] il y a quelques jours, par les plaintes de plusieurs joumaux et parl'iuterpellationdu député Maroil- le au sujet du racolage d'ouvriers mineurs pour le Canada. Le Canada offre assez d'avantage sérieux pour ne pas vouloir y attirer des émigrants, par de fausses representations; aussi si les person nes qui ont i'intention d'émigrer veulent s'adresser au représentant du gouvernement du Canada a An vers, ellesrecevrontdes informations ofH.---.iel- les. RHUMATISÉS, GOUTTEUX, - guérissez vous en pienant t'Elixir Vincent. Lépól pharmacie Becuwe.ancienne pharmacie Aerlsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres. Crl du coeur. Monsieur, je vous serai recon- naissant toute ma vie, car, grace a la Pilule anti- glaireuse du Dr Walthéry que vous m'avez conseillée, ma Mère n.'est plus a reconnaitre. Elle inange et digère toutdo plus, elle est com- pletement débarrassée do ses vertiges et de sa constipation. Louise DEPAGE, caissière, k Roubaix. II van den 12 tot den 19 Feb. 1964 Geboorten Butein Charles, Dixmudestraat. Deraedt Charles, Elverdinghestraat. Waulter Ivonna Paddepoelstraat. Coftijn Lucia, Rukkerltraal' Hoet Jules, Oude Kortrykstraat. Mascv Joseph, Weduwenstraat. Larnou Alois kaai (west). Tahon Joanua, Eigenheerstracïat. Ollevier Maria, Patteelstraat. Duthieuw Mau ritius, Poperinghe steenweg. Cleenwerck Blance Lange Meerschstraat. Huwelyken Dewulf Charles geneesheer ts Poperinghe en Donck Agnes, z. b. te Yper. Vernaillen Felix, rijtuigmakersgast te St-Jans- u, ek, en Verslyp Julia, z. b. te Yper. Mamant Adolphe, beeldhouwer, en Duthov Sidoma, z. b. beiden te Yper. Dombrecht Camilla, peardengeleider.en Bonte Celina, werkvrouw, belden te Yper. Gesquiere Henri, aardewerker, en Verwaerdo Maria, kantewwerkster, beiden te Yper Gouwy Henri, blikslagersgast, en vêrEecke Helena, huishoudster, beiden te Yper Warlomont Oscar, handels vertegenwoordiger te Yper 611 andr0mme 1 rma'^mkeldochteT; Cambier Georges, eerste sergant maior schermmeester bij het 3» linieregiment en Tan' ghe Celestina, kleermaakster, bilden te Yper Ster .'gevallen: Kriek Maria, 73 j. weduwe Bisschon Petrus Poperinghe steenweg. - Cooren Georges 10 maanden Bukkerstraat. - Bartier ïfon'na 2 J|/2 V SnS'iaal' r Vers°bölde BernadinaJ L' ,J; Scl uttelaerestraat. Nolf Charles 70 i —•VanHawanf t?' HleQri-1 J- Schuttelaerestraat. a ïdewalie Emile, 18 j. beeuhouwerst/ast wyk 73i 'v^nkertöenwtg- huseyne Lode- kI f.1'' WInli-eller, eciitgenoot Labit Elaha houtmarkt. David Charles70 j wim i e,cbtgenoot Rommeus Amelia Korte Meerschstraat. Renet Gaünel, 6 dagen Wate ringstraat. Bonduwe Valeer 1 i/2'rüsh1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2