zsz eTissr Comines A LA CHAMBRE Proverbes Japonais Faits divers Bar Enfants,(ptnvalBsc6nts^Viai[f La Succession de Ia Reine tée SnZT,*""™" éM «"a™ On n«us écrit de cette ville La séance du conseil a eu lieu jeudi 3 Mars, 1) 4 1/2 h., sous la présidence de M. Van Elslande, renommé bourgmestre le 28 Février dernier. 4* Vérification des pouvoirs et prestation de serment de M. Vandeputte, conseiller suppléant en remplacement de M. d'Enne- tières, décédé. 2* Ensuite figure k l'ordre du jour, Elec tion d'un écbevin. Un conseiller tail observer qu'il convient avant tout d'élire un bomme intelligent et suffisamment capable pour remplir cette fonction. II est procédé k Election qui donne sur 41 votants6 voix a M. Morel, négociant &5 voix k M. Vandermersch, négociant. Le nouvel élu préte serment. 3* Réclamation centre la taxe d'abonne- ment. Renvoyé k huis-clos. 4* La question des égoüts est remise k une prochaine séance pour examen. 5* Comptes scolaires exercices 4903. Ad- mis sans observations. 6* Communications diverses entreautres: Proposition d un festival, fête militaire et musioale. Admis en principe. 7* Interpellations M. Lannoy rappelie que le 3 Octobre 1902 le conseil communal devant élire un fos soyeur a donné i voix k Pertry, 2 k Coulie et 2 k Warembourg. II n'y avail done pas de majorité. Pourquoi, malgré ses 30 ans dadministration, M. le bourgmestre a-t-il, illégalement, déclaré élu Pertry, son cabaretier locataire Par suite de réclamation, le conseil com munal, dans sa séance du 15 Décembre 1902, ayant procédé k un nouveau scrutin, a donné 5 voix k Coulie contre 2 k Pertry. Cette fois Election rentrait dans la légalité. Le 13 Février suivant, une lettre du Gou vernement disait Le gouvernement estime que la seconde délibération, quoique faite avant l'annula- lion par le Roi de la première, doit étre considérée comme seule valable et doit sortir ses effets. Or, cette lettre, pourquoi n'a-t-elle jamais élé communiqué au Conseil et cü est-elle M. le Président répond k ces questions qu'il a bien regu la lettre, mais qu'elle s'est égarée et qu'on ne la retrouve plus. Après des discussions assez acerbes, le conseil décide qu'un arrêté royal, annulant la première délibération, soit demandé au plus tótet sur la proposition de M. le Pré sident, malgré le texte forrnel de la lettre de Monsieur le Gouverneur, il est décidé de prendre l'avis du gouvernement au sujet de la marche k suivre. 8" M. Lannoy demande ensuite, confor- mément k l'art. 70 de la loi communale, un rapport détaillé sur la situation et l'adminis- trationdela commune; et comme e'est lk un point trés importarlt il émet l'avis qu'on fasse imprimer le rapportce qui est admis. 9° M. Vander Mersch interpelle M. le Pré sident au sujet du Calvaire du cimetière. II y a 17 ans, dit-il, que nos chers morts ne peuvent reposer k l'ombre de la croix. Pourquoi a-t-on attendu si longtemps de transférer le calvaire de l'ancien au nouveau cimetière Le sanglant affront que Monsieur Braca val, notre cher et regretlé défunt Curé, vous a infligé en demandant d'etre inhumédans un cimetière étranger, oil il y avait un Calvaire, ne l'avez vous done pas compris Et malgré cela et tous les appels de vos conseillers, vous ne l'avez pas fait! Est ce de l'incurie ou du mauvais vouloir M. le Bourgmestre Président répond que lesplanset devis ont été faits il y a une dizaine d'années et que malheureusement on ne les retrouve plus. (Un conseiller fait observer qu'il y a beau- coup d'ordre k l'hótel de ville.) II est décidé qu'on fera refaire de nouveaux plans et devis. La séance est levée k 7 heures. Séance du mereredi 2 mars. Un vif incident. M. Daens demande la parole. II reproche k MM. Woeste, de Sade- leer et Béthune de vouloir s'approprier tout ce que le ministre des chemins de fer a fait dans l'arrondissement d'Alost. II s'attribue une part de ces avantages. II énumère une série d'autres demandes locales. II parle de la misère dans laquelle vivent les populations alostoises. On y paie des salaires de famine aux ouvriers. M. Woeste. Allons done M. Daens. C'est la vérité, M. l'avocat des fraudeurs. M. Woeste. Vou3 ne dites jamais la vérité. M. Vandervelde. L'on ne peut accuser ainsi un collègue de ne jamais dire la vérité. C'est incroyable. La partialité de M. le Président est révol- tante. (Protestations). M. le Président. Vous n'avez pas la parole. M. Vandervelde. Eh bien je la de- mande pour un rappel au règlement. M. le Président. Expliquez vous. M. Vandervelde. II nest pas permis de dire k un collègue qu'il ne dit jamais la vérité; je demande l'application du règlement k M. Woeste. M. le Président. Je ne sais quelle fièvre a saisi nos collègues depuis quelques jours Lextréme gauche na pas toujours montré la réserve qu'elle exige des autres membres! M. Daens a appelé M. Woeste, l'avocat des fraudeurs, dans ces conditions la parole de M. Woeste bien qu'antiparlementaire, s'ex- plique. Engage les deux orateurs k retirer ce qu'ils ont dit. M. Woeste. Lon me rendra cette justice que jamais en mes discours je m'attaque k M. Daens. J'évite au contraire de le nommer; lui par contre, nesait pas se lever en cette Ctiambre sans se livrer k mon égard, aux pires injures. II se tient, au reste, toujours en dehors de nos usages parlementaires. Dans ces con ditions on concevra qu'une parole contraire au règlement échappe k unorateur. Cela ne m'est jamais arrivé vis k vis d'aucun autre membre de l'Assemblée. Je défère, au désir de M. le Président, mais on estimera que je suis excusable s'il m'est échappé une parole dictée par une indignation légitime, (Appro bation k droite). M. Daens. Cest une affaire nersonneile entre moi et M. Woeste. De quelle question pourrait-on parler ici, sans s'occuper de M. Woeste II est dans toute son activité et aussi irJassable que multiple. M. le Président. Vous regrettez done vos paroles. M. Daens. Oui, soit. M. Daens continue son discours. ia Ligue des bons rem ède informes te public que la délicieuse Pastille Walthéry oui est si souveraine contre la toux et les maux de gorge se vend un franc la boite dans les bonnes pharmacies du pays. ANVERS. La grève des di&mantaires. Six mille ouvriers diamentaires sont actuellement sans travail par suite de Exclusion pï'ononcée par les fabricants joailliers d'Auisterdum, et l'on esttme k 30.000 le nornbre des personnes atteinies par le chómage forcé 1/ Bond des ouvriers diamentaires a pris des mesures pour soutenir la lutte, qui promei. o'être longue. II a décidé de distribuèr, k litre de secours, cirq florins par s? ma ire k cl): que ouvrier, avec un supplémm t de 25 oeuiimts par enfant. La caisse ou Bond possède '170.000 florins. Le Bond a décidé d'inaugu j rer dès mainienant la journée de neuf heures, qui sera maititeriue dans le cas oü la victoire resterait aux ouvriers. Lundi matin, 200 diamentaires d'Amster- da-rn sont arrivés k Anvers pour travailler. Voulez-votis des sucres de toute première qualité? Prenez les paquets de la Raflinerie Tirlemontoise. BRUGES. Un grave accident dans une minolerie. (De notre correspondant, le 2 Mars) Hier soir, pendant qu'on éiait occupé k ermaga- siner une certaine quantité de farine dans un grenier de la minoterie de M. Macqué, Rempart Sainte Catherine, on s'aperput tout k coup que la charge devenait trop lourde pour le plafond, qui fléchissait. Des ouvriers furent dépêchés pour soute nir le plafond k l'aide de madriers mais il était trop tard, le plafond céda, entrainant toute la charge de farine. Les ouvriers purent se sauver, k Excep tion de deux, les nommés Camille Coen.e, de Saint-André, et Eugène Staelens, de Bruges, qui furent ensevelis sous les décombres et la farine. Ge n'est qu'une bonne demi heure après qu'ils purent être retirés de leur position. I Staelens en est quitte pour quelques contu- I sions sans gravité, mais on craint beaucoup pour la vie de Coene, dont l'état est lamen table. de la couronne auquol il a donné la person- nification civile. Si on ajoute k la donation de 1901 les acquisitions faites depuis, on arrive k cette conclusion que le roi de Belgique a uepassé la quotité disponible et qu'il exbérède ses filles. Janson trouve ce procés saris exemple dans les annales judiciaires des monarchies. La princesse Stéphanie, dit-il, n'a pu gardsr une attitude passive par souci de sa dignité et de son honneur; elle n'a démenti, ni cora- me fille, ni comme épouse, ni corome mère. Ve Janson s'étend longuement aussi sur la donation royale et sur son effet vis k vis des pi iticejses.il invoque l'avis, exprirné k la Cbambre, par M. Beernaert, quant k la con- stitutionnalilé de cette donation. Le jour ou il s'agira de l'exécuter, si cette donation entame la réserve, on la fera rentrerdans le Déant paree qu'il répugae k la nation beige des'enncbir de la part d'autrui. M« Janson cite également les avis de MM. de Landtshaer, l'abbé Keesen, Edmond Picard, etc. Cette intention d'exhérédation implique vis k vis des filles du roi une flétrissuro que la prin cesse Stéphanie ne peut supporter en silence. Me Janson retrace Existence de la princesse Stéphanie, la folie de 1'archiduc Rodolphe, i le manage de la princesse avec le comtè I Lonyay, d'une familie aussi illustre que la j familie des Cobourg, manage qui, bien qu approuvé par l'empereur d'Autriche, fut la cause de la colère royale et de la suppression de la pension de 50 000 francs de la princes- se Stéphanie. I M' Janson rappelie que le roi a pour devoir impéneux d'avoir 1'approbation do l'opinion I pu >lique. II examine longuement le cöté jundique de la donation fait par le roi k la nation. L audience est ensuite renvoyée k lundi. Jeudi matin, ie trainde voyageurs n° 132 de la Flandre occidentale, qui part d'Ypres k 7 h. 43 en destination de Roulers, est, par suite du bris d'un essieu du tender, reste en détresse entre Ypres et Zillebeke. La machi ne rie pouvant être remplacée, vu que le service sur cette ligne se fait k voie unique, le train avarié a dü être refoulé jusqu'k son lieu de départ et la voie n'a été rendue k la circulation qu'k 9 h. 4[2. II résulte de cet accident que Ies voyageurs devant se rendre k Roulers et k Bruges ont dü forcément faire le tour par Courtrai. IV© toussez plus. Je garantie la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Dat'iuTERE au goudron décoloré et au baume de folu. 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Avis done k ceux qui ont l'intention d'éraigrer et veulent être fixés sur les avan tages qu'offre ce pays. Bruxelles, 2 mars. - Dans la troisième audience du procés des créanciers de Ia princesse Louise contre Ie roi des Beiges, M. De Jonk he a terminé sa plaidoirie com- mencée hier. Neus sommes, a t-il dit, en piésence d un contrat de marisge inexistant Quelle que soit la thèse qu'on eboisisse.il faut observer une loi. Ce ne peut êLre que la loi beige sur le régime de la communauté légale. M. Ninauve prend ensuite la parole au nom de M. Hartog qui a livré k la princesse pour 400.000 francs de bijoux. II rappelie qu? les créanciers s'étaient interdit tout recours jusqu'au moment oü une succession arrive- rait. L'orateur fait l'historique de la donation royale de 1901.11 rappelie k ce propos qu'elle contient même des biens qui n'appartiennent pas au roi, qui est indivis avec la princesse Charlotte. Quoi qu'il en soit, je patrimoine royal doit rester dans le droit commun et ies conventions faites ne peuvent s'écarier des usages. La donation faites k la Belgique a j pour but d'exhéréder les deux princesses En outre, lesouveraina créé un domaine privé J ai un ami qui lit et qui écrit le Güinois le Japonais, le Mandcüou et le Mongol. Ayant qüel ques renseignementsalui demandersurle Japon" je lui rendis visite. Il traduisait justement C? jour-la un racueil do proverbes japonals. Je prig j connaissanee de sa traduction. Leur mefian™ s expnme ainsiNe chargez pas un pigeon de porter du grain Notre- ajoutant l'insulte injure se traduit au Japon par -frietionner de sei une plaielis 0nt encore - i 00 'erae épees sont faites de raclures de fer - Lelotus croit dans la boue». Pour exprimer qu'une chose est impossible, Us ont une foule de proverbes chT6-!, afPrendre Dager dans un champ «chatouiller des pieds chaussés. -construire des ponts sur les nuages vider l'Océan avec une coquille, -disperser la brume avec un éventaiï! Sielleeuteté Japonaise, M'" Julie Gervoise se serai servie d'un de ces proverbes PoUrel primer l impossibilité oü elle se trouvait de guénr de la chlorose. Ajoutons qu'au moment oü elle desesperait de guérir, elle avait fait l'essai d un grand nombre de remèdes qui avaie t niteu sement échoués. Du jour oü elle pritTs pEs mk, la face des cboses changea, elle revint M la leltre tel point que j'etais obligóe de m'arrêfer n'i tol.enmonfnt«nMenile, ..""SrS suivi r'f1^ 110 rePosa's pas pareonséquent. J'ai Miy plusieurs Irutements. mais ja les Pini t ®s J°urnaux j'appris que les pi u- sèmaiL^aïrésje^Splus11^^' QU6lqU6S guérie et forte.» 'a meme j'étais d.lB~Jq™M™iSollaMte4 Ia ru» vSMmT.'!P™?™' F,'k tclser verltables avec le nom inprimé en bleu sur che2ieM°ne)danSt0UteS 163 pharmacies et chez M. Derneville, Pharmacien, 6G boule vard de Waterloo, Bruxelles. 3 50 la bo!tP t- 17.50 les 6 boltes franco. Eües stirn, t' rappétit assurent la parfaite dlge "o^e 1 assimilation de la nourriture, enrich ssen' le sang- et donnent une forte vitality r. b"^e eénTZe gaines, fai- sciatiq le> débilité nerven^' DéVralsies' rinDgE°pha™PStehynremaCi0 Libotte; PoP8"

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2