ORGANE CATHOLIQUE Q Of1 GMROMIQUE YfÊOtSE Mercredi 16 Mars 1904 10 centimes le N° Année 39 N° 3828 r, Ml Ipl ÉÉIÉ jsT M ll L'élection d'Ypres du 7 Février validée Ville d'Ypres CONS EI L COMMUNAL Progressus pro Concordia jillf *-75 I ■dfj Un s a bonne rue au JBeurre, 3b, a Vprcs, et ti tous les bureaux de Le JOURNAL D'ÏPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c.i par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. poste du rr yam no. Les annonces cofitent 15 centimes laligre. Les réclames dans le corps du journal coötentSO centimes la Lgne. Les insertions judcciaires, i franc la Mane. Les ruméros supplémentaires coütent 10 fratm les cent exomplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptó les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agence Ilavas Bruxelles. rue de la Madeleine, n?32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Nous avons dit,dans un de nos précéderits numéros, que la Députation permanente a validé lélection d'Ypres du 7 Février. La décision de ce collége a été notifiée maidi it l'administration communale, M le Gouverneur n'syant pas recouiu dans !e délai légal. L'élection est done défmitivement validée. Cet événement a été aussiiöt annoncé par le Carillon qui a joué la Brabangonne et d'autres airs joyeux, pendant que le diapeau national (lottait la tour des Halles et l'Hötel do ville. Nos plussincères félicitationsaux deux élus qui, nous assure-l-on. seront installés Sa medi prochain, 4 heures de relevée. Séance pubïiquc du Samedi '9 Mars 1904, 5 4 h. de relevée. Ordre du jour 1Installation des conseiilers élus le 7 Fé vrier 1904. 2 Election des échevins. 3 Communications. 4.0rdonnancesur la circulation deconscrils. 5. Finances communales crédit pour frais d'élections en 1904 6. Propriéiés communalesdemande d'achat de terrain rue du Chateau d'eau. 7. Proposition de modification des statuts de la caisse des retraites des fonctionriai- res et employés communaux. 8. Voirie: alignement de la rue des Etu- diants. 9. Beaux-Arts tdemande de subside pour la restauration de la fapade de l'immeuble appelé Hotel de Gand 10. Hospices civils procés verbaux de ven tes de sapiris, bois taillis et arbres. 11Hospices civils ventes de terrains et bois. 12 Bureau de bienfaisarice compte 1902, budget 1904 13. Hospices cornpte 1902, budget 1904. 14. Harmonie communale compte 1903. 15. Pompiers compte 1903. 16. Caisse de secours des pompiers: compte 1903. 17. Ecole moyenne de l'étatcompte 1903. 18. Messigeries suppression des services entre Passcbendaeie et Ypres et entre Merckem et Ypres Lx Conco' de est une société neutre, tout comme le l'rogrès est un journal neutre. C'est pour cela que l'organe de I'alliance libé rale s'occupe, durant, ur.e colonne et demi de ce qu'il appelle Le drame de la Concorde Or, ce drame, nous l'avons exposé dans toute sa vérité, sans ajouter l'histoire autre chose que quelques commentaires. II est acquis que M. N. A. a été blackboulé h raisou de ses opinions politiques il y a aveu de la part du Progrès que M. Nolf s'est retiré au moment du vote, et qu'il n'a done voté ni pour ni contre M. N. A. La suite de l'histoire M. Nolf a senti si hien et on le lui a fait observer qu'il avait commis une faute lourde, qu'il a donné sa démission de ruem- bre de la commission, pour permetire au parrain de M. N. A. de 'e remplacer et de mettre aiusi les choses au point. Cela s'est fait le Dimanche 6 Mars. M. F., qui avait donné sa démission de meenbre de la société après l'affrorit fait h M. A. et iui-même, a retiré ceite démission et s'est laissé élite commissaire, la pres qu'unariimité des suffrages. Voilé encore de l'histoire, n'esl-ce pas Nous parions done du dome de la Con corde l'histoire en tnrin. Et, n'en déplaise au neutre Progrès, nous allons encore com- mentrr I'incident, quelque désagréables que puissent lui être nos appréfiiations. <i De quel droit, demande le Progrèsle Journal d'Ypres s'oocupe-t-il de ce qui se passé la Concorde», qui est une société partïculière? Les membros y agissent comme ils l'enteiident. II u'appartient què lsurs co-sociétaires d'apprécier leur atti- tude la presse n'a pus s'en mêler; pas plus qu'elle n'a s'immiscer dans les affii- res privées des citoyens. Et pour terminer, le Progrès écrit «Mais encore une fois, lout ccci ne regarde que les sociélaires. M. Nolf, «la Concorde», comme M. Colaert dans les sociétés parti- cuüères dont il fait partie, écbappe la censure du public. Tout doux, confrère. Vous plaidez comme uu avoeat qui dé fend une mauvaise cause Eï tout d'abord, pourquoi, s'il vous plait, mêlez vous plusieurs fois le nom de M Co laert votre sotte histoire S'en est-il sr-ule- ment occupé Si la Concorde est neutre, pourquoi parler de discours prononcés l'Association catbolique, de l'élection du l Février, de calumnies vis-tVvis d'adversaires politiques etc. etc. 11 est vrai que c'est le Progrès qui parle mais son article viant de la Concorde. It est vrai aussi que nous avons parlé le premier de I'incidentmais neus avons cette excuse que uous ne prétendons pas jouer au neutre. Nous sommes un journal politique, et si nous avons parlé de la Concorde c'est parceque !a Concorde quoiqu'on en dise, a toujours été et est encore, dans sa roajori- té, une société libérale. (Le Progrès recon nait qua les trois quarts de ses membres sont libéraux. Ce qui est un démenti pour ceux qui, depuis I'incident A, som allés chanter, sur lous fes tons, qu'il y a, dans la société, autant de catboliques que de libéraux Nous avoris démontrer que la Concor de est nne sociéié politique. Nous n'y tailiirons pas II y a vingt-sept ans un catbolique, pré senté par un magistral libéral, fut blackbou raison de scs opinions politiques. Est-ee vrai Et d'une. Après la chute de l'administration com munale libérale, «la Concorde» a modilié son règlement.qui disait que le Bourgmestre de la ville est de droit Président d'bonneur de la société. II est vrai que M !e Baron Surmont de Volsberghe n'était pas membie de la Concorde mais s-t-on fait la rnoindre démarche pour qu'il le de\Int Et de deux Nous avons eu, depuis lors, les visites dun Ministreet de deux Gouverneurs, et des installations de Bourgmestres. La Concor- Chaque mot est souligner dans cette ex plication qui suirite, d'un bout l'autre, l'ena- barras, la mauvaise foi et la lacfaeté de son auteur. Ah c'est par crainte de ce qu' urait pu dire le Journal d'Ypres, que M. Nolf s'est dérobé Gest comme la Cham bre a lors, ainsi que le dit pubhquement an de ses amis Comment done, le Progrès écrit. que M. Nolf était d'avis qu'il ny avait pes lieu de voter par boules nob es contre M. N. Ar, il de qui arborait autrefois son drapeaudans s'en estexpliqué avant le vote avee plusieurs des ciroonstances analogues, a-t-elle agi de i de ses amis! Et, au moment du vote, M. ii.ême depuis 1891 Et pourtant il y avait des membres dc la Société qui trouvaient, h bon droit, que ce sont ié des évènements qui peuvent justifier une manifestation Et de trois. L'an dernier, les Méloman'es de Gand sont venus donner un concert h Ypres, et ce con cert n'avait aucun caractèce politique. La Concorde ne devait-elle pas, ne pouvait- elle pas tout au rnoins, pavoiser sa demeure, d'autant plus que son beau local appartient la vilie qui donnait la fête Et de quatre. Et le dramede la Concorde» de Di- manche 28 Février, ne pryuve-t-il pas que la sociéié entend rester urie société politique? Et de cinq. Le Progrès a beau dire que lorsqu'irn candidat se présente, fut-il M. N. A il peut arriver que des membres aient des raisons personnelles pour ne pas désirer son admis sion. 11 n'y avait contre M. N. A. aucune raison personnels pour ne pas l'admettre dans la sociéié. M. A, vaut certainement ses amis person nels qui out voté contre lui ou qui se sont retires au moment du vote. L'aliégation du Progrès est done une injure ajoutée celie que la Concorde lui a aéjè infligée si injusteaient. Or, il n'y a pas que quelques radicaux vieux el. grincheux qui aient voté par boules noires, i! y a les amis personnels, nous le répétons, qui ont tourné le dos M. A. Faut- il les nemmer pour convaincre le Progrès? i Nous arnvons au röle joué par M. Ernest j Nolf. Le Progrès est en aveu. II ne serait p2s, i que cela nous serait indifférent. C'est Ernest J qui, dit on dans la société même, est !a cause de I'incident, ou qui, tout au moins aurait 1 du l'empêcher. Pour excuser le Député, le neutre Progrès l écrit M. Nolf n'a pas pris part au scru- tin, c'est vrai, et il doi! s'en féliciter au- jourd'hui. S'il était entré dans la salie de vote, le Journal d'Ypres, avec sa même mauvaise foi, n'eut pas manqué de lui al- tribuer un vote négatif, le vote étant se- cretet l'heure acluelle ceux qui out voté par boules noires n'étant pas encore tous connus. Si, d'autie part, il s'était avisé de voter ostensiblemenl blanc, le Journal n'eut pas hésité ii attribuer pareilla manifesta- tion la portée d'un blame pour ceux qui avatent voté noir et qui pouvaient avo;r des raisons de le faire. Nolf s'échappe Que sigriifient done son avis et ses démar ches Si M. Nolf avait voté, pefsotine n'eut songé i'en b'amer ni lui attribuer un vote né gatif ni les membres de la commission, ni les simples membres do la Concorde ni le public, ni... le Journal d'Ypres, pour ie bon motif que tout ie monde aurait dit avec raison persorne n'a le droit de rccbercher les auteurs d'un vote secret et que, pour nous personnellement, nous n'avons nulie envie de nous brouiller avec le bon sens et avecM. Tout le monde. Nous laissoos cela su Progrès. D autre part, M. Nolf ne pouvait que voter par boule blanche après sa prétendue propa ganda en faveur de M. N. A. Sansdouteet c'est lil la seule vérité que le Progrès dise dans son article si M. Nolf avait ostensiblement voté blanc, le Journal n'eut pas hésité attribuer it pareille manifestation la portée d'un blame pour ceux qui avaient voté noir. Mais eut-ce été de la mauvaise foi de notre part, et, M. Nolf surait- il regrètté do recevoir notre approbation en même temps que celie de 1'opinion publique? Ah notre mauvaise foi Tenez, pour prouver que notre foi n'est pas si mauvaise quo cela, nbus allons dire immédiatement que M. Nolf a voté pour M. F„, son succes- seur dans la commission, et que nous n'avons qu'a louer sa nouvelle manière. Mais... trop tard, Ernest, trop tard Vous avez aidé i fliger un affront immérité b un de nos amis politiques, votre ami personnel, et c'est cela que nous vous reprocbons et que nous n'ou- blietoris jamais. Intolérance et trahison Le Progrès prétend que le Jouni il d'Ypres a calomnië M. Nolf. En quoi, s'il vous plait, confrère, puisque nous sommes d'accord sur les fails? Le Progrès commit même l'aoteur de noire premier article, dit-il. Soit; il peut connaitre aussi l'auieur du second. Et si cela iui fait plaisir, il peut continuer h l'appeler le miel- leux personnage. Mais qu'il ait soin d'éviler que ses articles fassent plus de mal encore la Concorde» que le drame du 28 Février,dont son incons- cience semble lui faire outlier la gravité. Non, confière, la montagne n'aura pas accouché d'une som is mais de plusieurs souris et même d'un grand «ombre de rats.... JOURNAL 'Si*;-»

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1