VanWinsen GHRQNIQUEÏPROI&E Revue de la presse Art musical religieux Du rire Une lettre du Cardinal Perraud Fails divers VITRAUPHANIE ouvrières. Sa parole était chaude et enthou siaste et ïl débordait d'amour pour la cause de l'Eglise. C'ist bien dans sa piété profor.de qu'il puisait les trésors de cel iulassable dévoue- ment. Sou róle, au Sénat, oü il succéda h M. Ie baron Bethune, décédé k Alost le 3 Janvier 1901, promettait d'être actifelbril- lant On a remarqué les discours qu'il pro- nonga relalivement sux questions ouvrières. Au point de vue politique, c'est k la Ligue démocratique beige qu'il se rattachait. 11 était membre du bureau de la Ligue. liavaitéié é!u comme suppléant aux élecüons sénato- riales du 27 Mai 1900. M. Gantillion était né h Diest, le 6 Mai 1857 en 1883, il épousa Alle De Mulié. Sa mort plonge dans le deuil une épouse modèle et des enfants bien-aimés elle con sume une perts inappréciable pour le parti caïholique et pour les bonnes oeuvres. LA GILDE DE GYMNASTIQUE SAINT MIGUEL a donné,Dimanche, sa dernière fète d'hiver. La spacieuse salie du Volkshuis éiait archicornble toutes les classes de la société y étaisnt largement représentées. Le programme, d'un choix judicieux, a élé exécuté avec un art consommé et une per fection qui font honneur aux jeunes gym- nastes et ii leur dévoué chef, M. Meyskens. Les connaisseurs, qui étaient nombreux, ont spécialement giüté les différents exercices de gymnastique selon la méthode suédoise. L'Harmonie de la société, sous la direction de M. Desramault, accompagnait les diffé rents oumeros et a exécuté les meilleurs morceaux dc son répertoire. Un rédacteur du «Journal des Débats membre de l üniversité ds France et rien moins que dévöt, s'est vu accusé de clérica- lisme pour avoir désapprouvé la récente campagne contre les crucifix, entreprise psr lo gouvernement Combes. Voici en queis iermes il répond h cette accusation qu'il suppose formulée par M. Homais, le type traditionnel de i'anticléri- calisme intransigeant On est toujours clérical pour quelqu'un. L'aomme libre qui, sans êire pour cela un moins bon républicain et même un moins bon dé nocrate que vous, proteste, au nom de ia tolérance, de la raison et des bien- séances, centre lenlèvement des crucifix, est clérical pour celui qui les décroche celui qui les décroche sans les ouirager est clérical pour celui qui les met tremper dans un pot de chambre. Ne vous récriez pas vous savez liès bien ce que je veux dire la chose s'est passée en province, dans mou propre arrondissement, oü elle a même fait assez de bruit. Si c'est être clérical qus de ne pas gcüter infiniment ce genre ds basse plaisanterie, de répugner, par éducation, par goüt et par habitude d'esprit, it des manifestations tie cette nature, oui, monsieur Homais, je suis clérical et tièsdécidé k-l'être toute mtt vie. Si c'est être un clérical militant que de faire campagne contre ceux qui se permetteot ces facéties inconvenantes, je suis un clérical militant. Et enfin, si c'est être un cagot que de respecter la foi d'autrui, celle des ames simples et des bonnes femmes ft qui la phi losophic ne peut suffïre, puisqu'elles n'en ont aucune.et qui ont besoin de prier et de croire pour se consoler do souftrir, je suis un ca got. Vous voyez bien qua nous ne parions pas la mème langue, et qu'il y a un abime de öéfinitions contradictoires entre vous et moi Voire langage, tépliqua M. Homais, n'est pas celui d'un citoyen. L'Elat a une doctrine vous la discutez vous êtes done un rebelle et un insurgé Pardon lui dis-je, je, suis un homme libre, éiecteur, contribuable, conseiller d'arrondissement, homme de lettres et même agrégé des lettres, par dessus le marehé, si vous voulez bien. Je ne fais rien, je ne dis rien, je n'écris rien qui soit contraire et attentatoire aux lois et aux moeurs de mon pays. Nous vivons, grace ft Dieu, en un temps qui n est plus celui de Louis XIV et de la révocation de l'édit de Nantes, de Napoléon l(r et du despotisme impérial, de la Restauration et de l'intolé rar.ee des ultras. It n'y a plus de religion d'Etat il ne saurait y avoir une irréligion d'Etat. Vous n'êtes pas un homme de pro- grès et d'avant-garde, monsieur Homais... Oh s'écria-t il, osez vous dire Oui, je l'ose vous êtes un revenant et un tantöme, un dragon, un vieux dragon des dragonnades. Malbeureusement pour vous, heureusement pour nous, vous ne brandissez plusqu'urrsabredebois.un pistolet de paiHe, et il ne nous reste plus assez de paille pour allumer un bücher. Je comprends que notre université soit en mauvaise odeur aupiès de vous et de vos amis, et, si vous devenies les maitres, elle serait, demain, en rnauvaise posture. Elle en a vu et elle en verra encore bien d'sutres. Nos libéraux beiges sont peur la plupart au diapason de M. Homais, lis ont l'impiété intolérante et stupide et la sincérité de leur libéralisme se mesure k la grossièreté de son expression. Avant tout, il consiste k outrager les croyances qu'ils ne partagent pas. C'est pourquoi ils réussissent assez souvent en Belgique, comme er; France, k s'aliéner ceux qui, sar.s sêtre encore élevés k la vérité ont la notion de la liberié et croient se respecter eux-mêmes err respectant la foi sincère d'autrui. ami qui avail feuilleté quelques pages me disaitil y a tant de bonnes chosts que nous serons k jamais délivrés, espérons-le, des ritournelles de Lambiloite. Néanmoins nous avons cru devoir faire certaine remarque, paree que nous avons ia conviction que les droits du bon geut et de la raison restent entiers même et surtout vis-d-vis denos amis. H. V D VV. Un recueil de chants religieux vient de paraiire d la libraine nationale de musique Bruxelles, rue des Groisades— pris 5.75 par la poste sous le litre Geestelijke Liederhans. Nous estimons cette collection la meilleure de ce genre et la recommandons volontiers aux directeurs de patronages, d'écoles dominicales, de congrégations, de sociétés de St-Frangois-Xavier et autres similaires. Parmi les compositeurs il y a plusieurs élèves et des professeurs de l'fnstitut Lem- mens d Malines des professeurs des con servatoires de Garid et d Anvers des orga- nistes de talent, des prêtres et des religieux tnusiciens, des compositeurs de renorn des provinces flamandes. C'est dire que, sauf de rares exceptions, les cantiques, sont tous de bonne facture. Nous avons remarqué par-ci par-lk qu'on n a pas toujours tenu compte des exigences du rythme quelques numéros, dont le texte est emprumé aux Kleengedichtjes du poè'e Gezelle n'ont pas le cachet du Lied religieux. Ce sont plutót des méditations musicales oü !e sentiment et la fantaisie des auteurs oritentrainé ceux-ci dans un genre de sub jectivisme, comme disent les Allemands. Ce genre est bon sans aoute mais nullement propre k être introduit dans une réunion du caractère qui nous occupe. A quelques auteurs de ces cantiques on pourrait donner Tavis de surveiller plus soigneusement les idéés qu'ils mettent sur le papier. Tel numéro du recueil par ex., s'inspire du début d'un lied de Seidlmon cceur, ouvre- loi, car, voici le printemps. Tel autre est le frère jumeau d'un air su perbe de Handel Regrets de Renauds. A la page X, le refrain ressemble tant h un pré lude de Brofig cfr, Orgelbruch. p. 28 qu'on serait tenté de Ie prendre pour une photographicquelques cantiques sont écrits dans le style des lieder de Schubert et sont des imitations trés réussies de cette musique, mats cs genre descriplif n'est pas religieux, tout comme les accompagnements d'autres cantiques, traités k la figon du piano ou même avec une allure d'orchestre, ne sera- blent pas convenir k l'orgue. L'ecsemble est cependant bien venu. L'üarmonisation est correcte les méiodies généralement simples et coulantes, l'inspira- tion fraiche, le rythme régulier et sans re cherche ft peu d'exceptions prés, il y a de la variété dans les sujets et dans la forme un M. Combes devant un Calvaire Décroehez mui ce Christ Et les deux larronr Qu'on les décore S. Era. le Cardinal Perraud, évêque d'Au tun, vient d'adresser la lettre suivanie k M. Frangois Coppée, de l'Académie frauguse Aulun, 9 Avril. Mon cher et trés honorê conlrère, Dans des vers tout vibrants de foi intense et de pairiotique indignation, vous avez ex- primé la douleur causée ft tous les catholi- ques par l'odieux attentat que vient d'accom- phr la franc-magonnerie installée au pouvoir. Elle a donné l'ordre d'enlever de tous lts lieux oü la justice est rertdue au nom du peuple, i'image de Jésus crucifié et, par un cynique raffinement de fanatisme, elle a choisi le Vendredi-Saint pour lancer eet outrage k la face de notre Chiist, afin, sans doute de mieux imiter cette canaille comme lappelle Bossuet, qui, sur le chemin du Calvaire, salissait de ses crachats immon- des le visage dedouco et innocente victime. Getle mesure, k ia fois si arbitraire et si gratuitement provocatrice, vient d'être fort sainement appréciée par un des organe les. plus considérables du parti républicain. J emprunte ces lignes au journal le Temps Le seul plaisir d'offenser d'ancieanes traditions et des habitudes respéctables peut avoir inspiré la proscription des emblèmes religieux dans les prétoires. Pour vous, mon cher ccnfière, dans une langue d une facture toute cornéüsnne, vous avez mis en relief le lier; logique par lequel cel exploit impie se rattache au système gé néral d'irréligion d'Etat qui tend de plus en plus ft devenir le régime normal de notre pauvre pays Quand le justice est morte, il faut batinir le Juste. Soyez remercié d'avoir flétri, comme ils méritent de l'être les tristes peisonnages qui ne connaissent plus d'autre régie dans leurs relations avec nous que la raison du plus fort et ne laissent échapper aucune occa sion de blesser, dans leurs fibres les plus délicates, nos coeurs chrétiens. Avec vous, je demande k ce Jésus que des rénégats viennent d insulter si grossière ment de Suseiter des héros pour relever sa croix Recevez, mon cher et trés honoré confrère, la nouvelle assurance de mes sentiments les plus dévoués. f Adolphe-Louis-Albert, card. Perraud. évêque d'Aulun. YPRES INSPECTION. Legénéral-major Van- vinckeroy, commandant la deuxième brigade d infanterie a passé mercredi I inspection de l'école régimentaire du 3e régiment de ligne en garnison ft Ypres. UNE R1XE. Les ftères Gamille et Léopold Nevejanset un nommé Cremer, qui s'étaient querellés dans un estaminet de la chaussés de Fumes en sont verras aux mains sur ia rue. Gamille Nevejans a regu de Cremer, un coup assez grave sousl'ceil droit L'agent Raspad, appelé sur les lieux a dressé procés-verbal. L agent de police Busschaert a dressé procés verbal contre Auguste Vandamme qui menagait avec un couteau de boucher, Cyril- le Marseloo. TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE. Go- byn Leonard, Beele Charles,Dejonghe Emile, Bergbman qui avaient tenu un bal sans autorisation, sont condamnés ft un jour de prison ou 5 fr. d'amende. Hoorelbeke Humeitie, 49 ans, Hoorelbeke Marie-Louise, 48 ans, Dcmeersseman Marie, 34 ans, De- meersseman Pauline, 48 ans.Demeersseman Louise, 23 arts, Degrendel Silvie, 40 ans, Dt'grendel Sophie, 31 ans, toutes nées et domiciliées ft Langemarck se sont querellés et brttues le 31 janvier dernier. Blies sont cortdamnées cbacune k 5 fr. d'amende, ou 1 jour de prison. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir touszer quand je garantis publiquement, que leSitop Depratere au goudron déeoloré'et u b.iitme de Tolu, guérit le rhume le plus - i'.iötre en 2 jours.C'est le pectoral le plus prompt, le plus sür et le plus agréable. L Sirop Depratere émerveille tous ceux qui n font usage. Prix 2 fr. la bouteille le tiuitcmcntrevient k 0.10 par jour. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2